Concepts transversaux Flashcards
(42 cards)
M. Bilodeau vous dit être fatigué et ne pas dormir beaucoup depuis qu’il est hospitalisé à l’USI. Qu’est-ce qui peut expliquer son manque de sommeil? (Aborder les causes du manque de sommeil et les obstacles au sommeil réparateur à l’USI).
Lors du coma ou de l’altération de conscience, le sommeil n’est pas réparateur pour le cerveau puisqu’il sont dans le stade 1, (sommeil léger de transition) duquel il peut être tiré par un léger contact ou par la mention de son nom à voix basse.
À l‘USI, le stress de l’environnement notamment il y a beaucoup de bruits d’équipements médicaux, de personnes qui parlent etc. ce qui fait que c’est difficile d‘avoir une bonne qualité de sommeil (heures suffisantes et sommeil réparateur)
l’incapacité de trouver une position confortable due à des malaises musculaires et articulaires liés à l’alitement et aux interventions, processus douloureux, sepsis sévère
P.101-102
Dans la révision de ses tendances de SV, vous constatez que M. Bilodeau présente des variations du RC de la FC et du RR et de la FR pendant la nuit. Comment cela s’explique-t-il? (Aborder ce qu’il se passe lors du sommeil lent et paradoxal et les modifications des SV associées.)
Lors du sommeil lent = système nerveux parasympathique prend le dessus = mode détente (toutes les constantes vitales sont au ralenti)
Lors du sommeil paradoxal = système nerveux sympathique, période avant le réveille = lesS.V. deviennent plus irréguliers avec des épisodes d’augmentation de la FC et des fluctuations du RC et de la FR, liés à l’activité cérébrale intense et aux rêves.
Qu’est-ce qui, dans la situation de M. Bilodeau, pourrait être fait par vous et vos collègues infirmières pour améliorer son sommeil? (Aborder des moyens non pharmacologiques).
Diminuer le son des alarmes au minimum
Fermer les lumières
Regrouper les soins le plus possible pour éviter de le réveiller inutilement
Soulager sa douleur/anxiété
Mettre de la musique ou son de la nature
Présence de proche au chevet
Bouchons d’oreille, masque pour les yeux
Période de repos obligatoire en PM
Ouvrir les rideaux le jour, fermer les rideaux la nuit
Modifier la fréquence des évaluations prn
Vous réfléchissez au sommeil de votre autre patiente. Qu’est-ce qui, dans la situation de Mme Gervais, pourrait influencer son sommeil? (Tirer de sa situation et de vos lectures, les éléments spécifiques à sa situation)
Admise il y a 24h pour sepsis sur une pneumonie d’aspiration secondaire à une dysphagie, séquelle d’un AVC, il y a 6 mois.
Antécédents: MVAS, dyslipidémie.
Au rapport:
Intubée à l’urgence sur détresse respiratoire.
4L de NaCl 0,9% reçu.
Protocole d’analgésie et de sédation (fentanyl, propofol), un vasopresseur (levophed) et du NaCl 0 9% via un cathéter veineux central en jugulaire droite.
Moniteur cardiaque: Tachycardie sinusale à 122/min
Canule artérielle pour PAM à 65
TNG: 15 mL vert
Sonde urinaire: 20 mL/8h
Qu’est-ce qui peut expliquer l’apparition de la malnutrition chez ce patient et comment l’USI contribue-t-il à amplifier la malnutrition? (Aborder les causes générales de la malnutrition, les facteurs contributifs à l’USI et les obstacles à un apport alimentaire adéquat à l’USI).
Restriction alimentaire/NPO
Interventions médicales, ventimasques, intubations, sédation
Instabilité du patient, ne reconnait pas signe de faim
Soins centrés sur les urgences et non sur les besoins physiologiques du patient
Fatigue excessive, troubles neurologiques, manque de temps
Retard dans l’évaluation nutritionnelle, raison de l’instabilité clinique du patient
Absence de communication avec les professionnels
Dépistage nutritionnel au moment de l’admission
L’infirmière qui possède à l’admission remplit l’Outil canadien de dépistage nutritionnel (OCDN)
- Au cours des 6 derniers mois, avez-vous perdu du poids sans avoir essayé de perdre ce poids?
- Depuis plus d’une semaine, mangez-vous moins que d’habitude?
Classe A: soins nutritionnels standard
Classe B: soins nutritionnels avancés
Classe C: soins nutritionnels spécialisés
Expliquer à M. Bilodeau l’importance de s’alimenter. (Aborder les impacts de la malnutrition sur l’organisme).
Il y a plusieurs impacts de la malnutrition sur l’organisme:
Affecte la capacité fonctionnelle et cognitive, l’efficacité du système immunitaire.
Par un apport alimentaire insuffisant, les protéines dans l’organisme sont dégradées pour fabriquer du glucose, ce qui nuit au processus de cicatrisation et de rétablissement (processus de guérison).
Provoque un stress dans votre corps; ce qui augmente votre consommation d’oxygène et votre dépense énergétique. Le stress physiologique est tellement grand pour compenser le manque de nutriments que le corps n’est pas en mesure de se concentrer sur les besoins imposés par l’état critique actuel (ex: rétablissement de la chirurgie)
La carence en vitamine D et en calcium peut favoriser la fragilité osseuse et donc aggraver son ostéoporose : augmente le risque de fracture.
Il y a diminution de la masse musculaire, par le manque de nutriment protéino-énergétique, ce qui mène à un état de faiblesse physique générale, ce qui peut venir à des problèmes d’équilibre et de mobilisations (chutes).
La malnutrition chez la personne hospitalisée est associée à plusieurs cas de déhiscence de plaies, de lésions de pression, de sepsis, d’IRA, d’infection, d’insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique, de prolongation de l’hospitalisation et de décès.
Il peut y avoir un impact sur la santé mentale de la personne agée. Les nutriments comme les acides gras oméga-3 et les vitamines du groupe B, qui sont associé à l’humeur et réduit la dépression.
p.120
Expliquez l’importance de favoriser la nutrition entérale dite précoce. (Aborder les indications, les avantages de celle-ci et pourquoi la privilégier à la nutrition parentérale.)
Vous vous rendez maintenant au chevet de Mme Gervais. L’intensiviste vous avise au passage qu’il désire débuter l’alimentation entérale précoce
-Prévenir dénutrition
-Contribue garder fonction du tractus gastro-intestinal (diminuer risque ischémie: translocation bactérienne)
-Diminuer le risque d’infection, effets indésirablessecondaires à la vitesse d’absorption, hyperglycémie, carence vit/minéraux, thrombose (comparativement à entérale)
-p.122-123
Dlr - Facteurs de risque
Anxiété et dépression
Jeune âge
Femme
Comorbidités
Histoire de chirurgie
Dlr pré procédure
Causes:
Maladie et cancer
Chirurgie, trauma
Appareillage: tube endotrachéal, cathéters et sondes
Procédures
Installation cathéters iv, CVC et artériel
Prises de sang
Retrait drain thoracique et de plaie
Mobilisation: tourner, repositionner
Aspiration des sécrétions trachéales
Soins buccaux
Changement de pansement
Exercices respiratoires
Installation TNG
Extubation
Conséquences:
Multisystémiques
Chronicisation
Dlr sévère per-procédure: tachy, brady, HTA, hypotension, désaturation, asynchronie avec respirateur
Dlr - Recommandations actuelles
Évaluer et bien soulager la douleur avant d’augmenter la sédation
Évaluer q 2 h (iv)
Maintenir un niveau de sédation léger (analgosédation)
+ recommandations minimales OIIQ ( avant, au pic d’action, etc.)
Vous n’êtes pas capable de localiser et quantifier la douleur de Mme Gervais. Que pourriez-vous faire pour faciliter l’évaluation de sa douleur? (Aborder tous les obstacles à l’évaluation de la dlr par l’infirmière à l’USI, ceux présents chez Mme Gervais et les moyens pour les contourner).
Utiliser un autre outil afin d’évaluer la douleur de la patiente:
l’échelle des visages
analogue
Échelle comportementale
CPOT: visage, mouvements corporels, interaction avec le respirateur, tension musculaire
Obstacles: AEC, Délirium, handicap, séquelles AVC (trouble parole), neuropathie, dlr distrayante, barrière de langue,
Mme Gervais: pers. Inconsciente (intubée), absence de communication et donc impossibilité de faire l’auto-évaluation (manière la plus fiable de l’évaluer).
Utiliser un autre outil d’évaluation adapté à la situation et la personne. Utiliser la même pour un temps afin d’établir l’efficacité de l’outil et évaluer adéquatement le soulagement de la douleur (comparaison).
Dlr - Outils disponibles
Utiliser ces outils dans l’ordre même si intubé:
PQRSTU
Échelle numérique
Échelle descriptive
Échelle visuelle analogue Échelle de visages
Échelle comportementalede la douleur (pt incapable de répondre)
BPS (étage)
CPOT
Échelle comporte-mentale de la douleur
Patients incapables de communiquer :
Intubation endotrachéale
Altération de l’état de conscience
Sédation
Utilisation de paramètres:
Expression faciale
Comportement
CPOT:
Critical Care Pain Observation Tool
30 minutes plus tard, M. Bilodeau se dit souffrant. Il se dit bourré de pilules, ne veut pas devenir dépendant et voudrait trouver des alternatives pour soulager sa douleur. Qu’avez-vous à lui proposer? (Aborder les méthodes non pharmacologiques pour soulager la dlr.)
Diminuer les stimulis: lumière tamiser, diminution des bruits
Favoriser le repos
Exercice de respirations
Méditations
Positionnement adapté
Glace
Musicothérapie
Massage
p.65-69
Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette agitation nouvelle et comment allez-vous intervenir? (Aborder les causes de l’agitation, pourquoi évaluer la douleur en présence d’agitation et les interventions pour la soulager.)
10 minutes plus tard. Mme Gervais est agitée.
Signe de douleur selon l’échelle de CPOT, donc pour cette raison nous voulons évaluer sa douleur afin de diminuer son agitation: Expression faciale, interaction avec le respirateur et tensions musculaires
Signe de délirium causé par : Choc / Déshydratation, RX (propofol et fentanyl), Alitement, Hospitalisation, Douleur, plaie de pression
Vérifier si intubation toujours tolérée et son niveau de sédation
Donc trouver la cause et la soulager
Évaluer la présence d’anxiété, être présent, rassurer la patiente.
p. 174
Qu’allez-vous faire si la patiente présente de la sursédation? (Aborder la définition de la sursédation, les causes et les conséquences de la sursédation.) p.176
On entreprend une surveillance étroite et ajustons le débit de la sédation pour atteindre le seuil voulu.
Une ventilation mécanique et un soutien des fonctions cardiovasculaire pourraient être entrepris le cas échéant.
Définition: État dans lequel une personne recevant une dose excessive d’un sédatif entrainant somnolence excessive, diminution de la vigilence, problème respiratoire,altération de l’état de conscience.
Causes d’une sursédation: Intéractions médicamenteuses, trop haute dose de sédatif
Conséquences d’une sursédation:
Dépression respi
Hypotension
Bradycardie
Hypoxie
Risque d’aspiration
Alteration de l’état de conscience ad coma
Complications lié à immobilité
Agitation: interventions prioritaires
Trouver la cause :
Évaluer la douleur et augmenter l’analgésie
Vérifier si les besoins de base sont comblés (diurèse, selle, sommeil, etc.)
Vérifier la présence de troubles physiologiques (ex.: sevrage)
Rassurer et augmenter la sédation
Favoriser la présence de la famille
Agitation: sédation
Augmenter la sédation lorsque:
Non souffrant, mais anxieux
SAS ou RASS visé n’est pas atteint
Doit être curarisé (molécule paralysante)
État hémodynamique le permet
Délirium - Facteurs de risque à l’USI
Âge
Sévérité de la maladie
Troubles cognitifs
Dépression
Pneumonie
AVC
Ajout de médicaments
Changement de chambre
Contentions
Insomnie
Cathéter urinaire
Ventilation mécanique
Délirium : Conséquences
Interférence avec l’évaluation du patient (douleur, besoin)
Détresse psychologique
ICDSC
Intensive Care Delirium Screening Checklist
CAM-ICU
Confusion assessment method-intensive care unit
Quelles sont les évaluations, les traitements et interventions préventives pour l’agitation et le délirium? À quelle fréquence allez-vous effectuer vos évaluations et surveillances?
Intervention préventive :
évaluation des besoins de bases (nutrition, hydratation, élimination)
Rassurer le patient
Favoriser la présence des proches
Éviter les éléments stressants
Retirer tousles matériels de soins non nécessaires (ex: tubulure, PIV..)
Utilisation de moyens de repères (horloges, calendrier…)
Mesures de remplacement (distraction, déplacement, activités de concentration, relation d’aide, écoute active)
Ouvrir les rideaux, fenêtres, mobiliser, etc.
Évaluation : à faire au 8h
CAM –ICU
RADAR
-ICDSC (intensive care delirium screening checklist)
Traitement:
Traiter la cause (exemple: si infection urinaire, nous devons traiter avec des antibiotiques)