Contextes relationels Flashcards

(34 cards)

1
Q

Quel est le rôle des pairs dans le processus de socialisation ?

A
  • Favorise dvp capacité à considérer la perspective d’autrui et acquisition des habiletés nécessaires à la coopération dans les situations d’interactions sociales
  • Permet apprentissage régulation et contrôle des émotions
  • Favorise dvp habileté de communication, négociation, respect mutuel et affirmation perso
  • Favorise émergence concept de soi positif
  • Soutien social lorsque confronté nouvelles exigences de l’envio / changements dvp imp
  • Base comparaison indépendande préjugés familiaux + variété info dont perçu par les autres / image social projetté
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2
Q

Qu’est-ce qui arrive aux enfants qui éprouvent des diff à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs ?

A

Ils sont privés de d’expériences qui peuvent s’avérer cruciales pour leur adaptation personelle et sociale futures

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3
Q

Quel est l’aspect des relations entre pairs qui a reçu le plus d’attention de la part des chercheurs en développement ?

A

Le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs

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4
Q

Comment mesurer le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs ?

A

Évaluation sociométrique

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5
Q

À quoi sert les procédures d’évaluation sociométrique ?

A

Rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe.

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6
Q

Quels sont les deux types de procédures d’évaluation sociométrique ?

A
  • Échelle sociométrique (peer rating)
  • Désignations sociométriques (peer nomination)
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7
Q

Comment fonctionne la procédure de l’échelle sociométrique ?

A

Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment bcp, un peu, ou pas du tout jouer avec chacun

Les enfants sont situés sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire)

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8
Q

Quel est le défaut de la procédure de l’échelle sociométrique ?

A

Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants classés impopulaires

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9
Q

Quels sont les différents types de désignations sociométriques ?

A
  • Désignations + et - (Ex. avec qui aimes tu les plus jouer)
  • Désignations contextualisées
  • Désignations limités ou illimités (i = meilleurs résultats)
  • Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves (ex. gars détesté chez les filles, adoré chez les gars)
  • Entrevue collective ou individuelle
  • Photographies ou listes de noms
  • Gr de pairs experts
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10
Q

Quels sont les différents scores socials que peut avoir un enfant suite à la désignation sociométrique ?

A
  • Score préférence sociale
    (score acceptation + score rejet)
    Ex. Julie et Sylvie = 10 positif
    Julie a 0 négatif, Sylvie a 5 négatif.
    La plus appréciée est Julie
  • Score d’impact social
    (score d’acceptation + score rejet)
    Ex. Julie a 10 positif et 11 négaitf.
    Elle a un score de 21 et ne laisse personne indifférent
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11
Q

Comment se présentent les résulltats de préférence social dans un tableau ?

A

Populaires :
Bcp nomination +
Peu nomination -

Controversés :
Bcp nomination +
Bcp nomination -

Rejetés :
Peu nomination +
Bcp nomination -

Négligés :
Peu nomination +
Peu nomination -

La plupart des enfants sont dans la moyenne (62 à 69 %)

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12
Q

Quels sont les deux autres types d’évaluation par les pairs ?

A
  • Identité des amis (réciprocité)
  • Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs

Si enfant veut changer de statut social, il faut changer la perception des autres enfants sur lui. Si on change seulement le comp, ce n’est pas suffisant pour plus être rejeté

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13
Q

Est-que le statut social est stable ?

A

OUI

30 à 40 % des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans.

  • Forte stabilité en période transition scolaire, malgré opportunité nouveau départ (il y a des raisons du pq ils sont rejetés)
  • Forte stabilité chez les enfants rejetés, populaires et moyens
  • Moins grande stabilité chez les enfants négligés et controversés
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14
Q

Il existe deux trajectoires développementales menant au rejet social. Quelles sont elles ?

A
  • 40/50 % des enfants rejetés = agressifs. Ce sont des enfants rejetés et agressifs à risque pour les troubles extériorisés
  • 10/20 % des enfants rejetés = retrait social. Enfant rejetés et retirés socioalement à risque pour les troubles intériorisés
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15
Q

Vrai ou faux, le liens avec les comportements de retrait et le rejet social augmente avec l’âge (comp de moins en moins normatifs avec l’âge)

A

Vrai

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16
Q

Qu’est-ce qui à la base compromet la capacité des élèves à s’intégrer socialement ?

A

Les élèves plus retirés socialement présente certains déficits sur le plan des habiletés sociales

Ex. Une tendance à l’inhibition ainsi qu’un mode relationnel plus introverti et moins affirmatif (utilisation de stratégies d’approche qui se traduisent par l’attente et l’observation passive du gr de pairs)

17
Q

Pourquoi c’est important de distinguer différentes forme de retrait social à la période préscolaire ?

A

Des fois, les enfants sont simplement solitaires. Il faut faire la distinction avec le manque de motivation sociale, la forte anxiété et le retrait imposé par les autres)

18
Q

Quelles sont les corollaires du rejet par les pairs ?

A
  • Sentiment de solitude et d’insatisfaction sociale
  • Perceptions négatives sur le plan des compétences scolaires et de l’acceptation sociale
  • Pauvre estime de soi
  • Sentiments dépressifs
19
Q

Peux-tu en dire plus sur les sentiments de compétences en fonction du profil comportemental et du statut social des enfants ?

A

La majorité des enfants ne sont pas isolés. Ils ont autant d’amis que les autres, car ils se tiennent avec d’autres enfants agressifs. Puisqu’ils se sentent acceptés, ils ne voient pas le rejet (mieux intégrés socialement et en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs

L’autre petite partie sont isolés socialement et n’ont pas d’amis pour les défendre. Plus fréquemment victimes harcèlement par les pairs et davantage marginalisés socialement

Cela explique pourquoi les enfants rejetés et retirés socialement ont fortement tendance à se percevoir plus négativement et à se manifester des signes de détresse psychologique.

Les enfants rejetés et agressifs entretiennent des perceptions plus positives de leur réalité sociale

20
Q

Qu’est-ce qui contriburait à l’acroissement des comp de retrait social et des sentiments de détresse associés ?

A

L’anticipation d’expériences relationnelles négatives (chez les enfants rejetés et retirés). En retour, cela favoriserait l’intensification des diff scolaires rencontrées par les enfants retirés socialement

Attention plus sélective aux signes ed rejet et réagissent plus fort à celui-ci.

Expériences relationnelles :
Abs amitié, relations amitié moins satisfaisantes, co-rumination

21
Q

Peux-tu décrire le cercle vicieux menant aux troubles intériorisés ?

A

Le retrait social amène la victimisation, donc les tb interiorisés. Le retrait social peut aussi mener au rejet qui prendra le même chemin.

22
Q

Quelles sont les différences indiv pouvant aux enfants rejetés et retirés socialement à entretenir des perceptions négatives deux-mêmes / sit sociale ?

A
  • Plus enclin à évaluer négativement leur situation sociale - BIAIS PERCEPTUELS : rejet social et relations d’amitié. Attribution causales : internes, stables, globales (fortement autocritique)
  • Détresse psy amplifié par croyances que certains enfants entretiennet en regars du ctrl qu’ils exercent sur les évé sociaux auxquels ils sont confrontés (sentiment de compétence sociale et sentimeent de ctrl plus faible)
23
Q

Comment la relation d’amitié se définit ?

A

Plus spécifique que le statut social. En fonction de l’appréciation positive et de l’attirance mutuelle que se témoignent deux enfants. (réciprocité)

Forte association entre le statut social de l’enfant et le nombre des relations d’amitié qu’il entretient au sein de son groupe de pairs

Relations d’amitié constituent contexte relationnel particulier, qualitivement distinct de celui déniri à partir des relations que l’enfant entretient avec les autres membres de son gr de pairs

24
Q

Chez les enfants rejetés socialement, les relations d’amitiés sont susceptibles de diminuer :

A
  • Expériences relationnelles négatives (ex. victimisation)
  • Impact de ces expériences sur l’expression de détresse psychologique
25
Vrai ou faux, les bénéfices associés au fait d'entretenir des relations d'amitié varient en fonction des caractéristiques des amis
Vrai (pour être adapté, ils doivent avoir de bons amis)
26
Vrai ou faux, qui s'assemblent se ressemblent ?
Vrai. Indv tendance à se regrouper sur la base de carac similaires (homophilie) Similarité sur les plans des comportements, attitudes, intérêts et personnalité, mais aussi sur les conduites antisociales. C'est pourquoi l'affiliation avec des pairs déviants constitue un puissant prédicteur du maintien et l'aggravation subséquente des conduites antisociales
27
Quelle est le processus de sélection mutuelle (ou désélection) ?
- Sélection proactive : Indv se choisissent mutuellement en fct de certaines affinités sur le plan comp et attitude. Caractère stratégique des affiliations - Sélection passive : Rejet par les pairs incite les enfants agressifs à s'affilier ensemble faute d'alternative Effet classeur : Enfants avec plus de difficultés mis ensemble
28
Pourquoi chez les enfants rejetés-agressifs, l'affiliation à des pairs agressifs pourrait constituer d'un facteur aggravant ?
Dans la mesure où les jeunes s'influencent mutuellement, le fait d'établir des relations d'amitié avec des jeunes confrontés à des diff d'ajustement social est susceptible d'entraîner des cons négatives sur le plan du dvp
29
L'entraînement à la déviance apporte quels problèmes de comp ?
- Augmentation probabilité à l'initiation à la drogue - Augmentation de la délinquance - Augmentation de la violence
30
Comment, selon Dishion, les ado antisociaux se renforcent mutuellement dans l'adoption d'attitude et comp déviants ?
Ado antisociaux -> Conversations déviantes -> Réactions + des amis Fréquence et durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à l'acroissement des conduites délinquantes, comp sexuels à risque et abus de subs sur une période de 2 ans.
31
Quels sont les autres processus en jeu dans le renforcement des comportements antisociaux ?
- Incitations, modeling - Entraînement à la coercition - Identification, valorisation, normes
32
Vrai ou faux, en situation de jeu libre, le nombre de temps passé à intéragir avec des enfants agressifs prédit une augmentation des conduites agressives sur une période de trois mois
Vrai 30 à 100% du temps = Augmentation impo 15 à 30 % = Augmentation modérée 0 à 15 % = Baisse modéré (majorité des enfants)
33
Quels sont les modérateurs potentiels de l'influence négative des amis ?
- Propension du jeune à manifester des comp antisociaux (facteur agravant) - Estime de soi, habileté auto-régulation et impulsivité - Statut social / popularité perçue du jeune ou des amis - Caract de la relation - Caract de l'enviro familial
34
Vrai ou faux, les caractéristiques des amis sont également suscptibles de contribuer à l'émergence et à la consolidation des sentiments de détresse psychologique ?
Vrai. Adolescence = réseaux amis souvent formés indv présentant niv anxiété et détresse psycho semblable. Affiliation entre indvs dépressifs au début de l'adolescence permet de prédire l'acroissement subséquent des sentiments dépressifs et pensées dépressogènes