cours 10 Flashcards

1
Q

Les théories de mémoire que nous avons étudiées postulent des systèmes de mémoire ayant…

A
  • conception théorique de la mémoire (et de la cognition) postulant l’existence de systèmes de mémoire séparés pour rendre de compte de dissociations expérimentales ou neurologiques.
    • l’approche dite des boites.
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2
Q

Quels sont les critiques de approche des boites selon Craik & Lockhart ?

A
  • Combien de boites = trop?
    • capacité : quelle est la limite?
      • semble dépendre du type de matériel (différences d’estimations)
      • chunks? (définis subjectivement/ impossibles à déterminer)
      • type de limite de capacité? (entreposage?/ traitement?)
    • codage : quel type? (support pour auditif, visuel, sémantique)
    • frontières peuvent sembler floues entre boites.
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3
Q

Selon l’approche basé sur les processus de mémoire, qu’avons-nous comme information?

A
  • en réaction aux problèmes soulevés avec la MCT
  • développée pour l’étude des processus en MLT
  • conception théorique de la mémoire basée sur l’idée que les résultats obtenus avec différents tests de mémoire (tache d’orientation) reflètent les différents processus cognitifs nécessaire pour les produire.
  • accent -> processus utilisés pour l’enregistrement permanent de l’info :
    • Encodage -> traitement -> récupération
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4
Q

Selon l’approche basé sur les processus de mémoire, on veut mettre l’accent sur …

A

processus utilisés pour l’enregistrement permanent de l’info :
-Encodage -> traitement -> récupération

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5
Q

Dans la théorie du niveau de traitement, quels sont les postulats ?

A

-différents stimuli encodés de diff. façons en mémoire
-type d’encodage influence durée de la trace. **
-mémoire : séries de processus cognitifs
-chaque étape de traitement plus profonde que la précédente.
-deux types de répétition :
1- Type 1 = répétition de maintien
-maintien information en MCT (garder info active dans MCT)
-non efficace pour transfert en MLT
2- Type 2 = répétition élaborative (meilleur pour encoder info à long terme)
-penser au sens de l’item
-faire liens entre item/ connaissance préalable (associations, images, histoires)
-chunking/ organisation subjective
-seul type efficace pour entreposage permanent de l’info

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6
Q

Suite au premier postulat de la théorie du niveau de traitement, quels sont les 2e postulats ? types de traitement…

A
  • 2 types de traitement :
  • surface (shallow) : accent sur caractéristiques physiques de l’entrée (ex : son) – répétition de maintien. (Comment les sons sonnent)
  • profond (deep) : accent sur signification de l’entrée – répétition élaborative. (Sur la sémantique du stimulus)
    • traitement plus profond mène à
      • traces plus fortes/ durables en MCT (encodages)
      • meilleur rappel (récupération)
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7
Q

Dans une première était appelé la profondeur de traitement, quel est le but, la tâche et les variables?

A
  • But : déterminer validité des niveaux de traitement/ étudier effet de l’intention d’apprendre
  • Tache :
    • phase 1 : taches cognitive variées/ liste de mots (tâche d’orientation)
    • phase 2 : rappel libre avec même liste
  • Variables :
    • tâche d’orientation : profondeur de traitement (utilisation du sens ou non)
    • intention d’apprendre (est-ce qu’ils vont être meilleur?)
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8
Q

Dans une première était appelé la profondeur de traitement, détails moi un peu plus les conditions et tâche utilisé.

A
  • Indicent : Accidentelle : si ils apprennent = un hasard
  • intentionnel = averti le participant
  • E/G : surface (pas besoin de faire un traitement en profondeur)
  • NOMS : un peu plus profond, mais pas 100%
  • fréquence : acceder sens du mot, une fois connu, on peut se poser la question cest quoi la fonction du mot
  • plaisant : pour savoir, il faut analyser le sens du mot
  • voir image
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9
Q

Dans une première était appelé la profondeur de traitement, quels sont les résultats et interprétation?

A
  • résultats:
  • performance augmente avec profondeur de traitement (tâche d’orientation) – seuls fréquence/ plaisant aussi bon que contrôle.
    • intention d’apprendre : aucun effet significatif sur rappel.
  • interprétation :
    • support pour approche niveaux
    • intention : pas un facteur en MLT
    • facteur important : stratégie optimale d’encodage profond.
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10
Q

Dans une étude appelée effet de génération, quel est le but, l’hypothèse ainsi que la tâche ?

A
  • But : déterminer si implication/ effort actif dans processus d’apprentissage est bénéfique vs. Réception passive de l’info
  • hypothèse : si participant génère item à mémoriser, récupération toujours supérieure (peu importe tâche d’orientation)
  • tâche :
    • phase 1 : traiter 100 paires de mots
    • phase 2 : reconnaissance :
      • 100 ensembles de trois mots
      • lequel a été vu durant l’apprentissage?
      • (vs rappel : récupération complète sans indice)
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11
Q

Dans une étude appelée effet de génération, quels sont les résultats et interprétation?

A
  • résultats/ interprétation :
  • performance pour condition rime -> significativement + basse (traitement moins profond = niveau reconnaissance + bas)
  • générer mots associés améliore performance de reconnaissance pour toutes conditions
  • interprétation : support pour Craik & Lockhart (génération = traitement + profond = meilleure reconnaissance)
  • voir schéma
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12
Q

Dans une étude appelée effet d’auto-référence, quel est le but, le rationnel ainsi que la tâche ?

A
  • But : déterminer l’importance de faire des liens entre la nouvelle info et notre expérience personnelle
  • rationnel :
  • récupération d’info supérieure lorsque individu associe nouveau matériel avec expériences personnelles.
  • si nouveau matériel cadre avec vision de soi, alors trace mnésique + forte parce que nouvelle connaissance associée avec traits durables.
  • tâche :
    • phase 1 : jugement d’adjectifs (40)
    • phase 2 : rappel libre
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13
Q

Dans une étude appelée effet d’auto-référence, quels sont les tâches/ hypothèses, résultats et interprétation ?

A
  • Tâches/ hypothèses :
  • hypothèses : intégrer connaissance avec expérience personnelle = plus gros effet / pendant auto-référence, si nouveau savoir cadre avec vision de soi (réponse oui) = meilleur rappel. (vs si l’adjectif ne s’applique pas à nous)
  • résultats :
    • en moyenne, traitement + profond = meilleures perfo
  • performance pour auto-référence significativement + élevée que toutes autres conditions (même condition sémantique profonde)
  • condition auto-référence : perfo de rappel supérieure pour essais positifs (oui), mais pas autres conditions.
  • interprétation :
    • encore du soutien pour l’approche des niveaux de traitement de Craik & Lockhart
  • découverte d’une manière encore plus puissante de renforcer les traces mnésiques pour des mots
  • meilleure façon d’améliorer l’encodage et la récupération à long terme : analyse le sens de l’info entrante et la lier aux expériences personnelles.
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14
Q

Dans une étude appelée imagerie visuelle pour la mémoire, quel est le but, l’hypothèse ainsi que la tâche ?

A
  • but :
    • vérifier profondeur de traitement pour tâches multiples
    • déterminer si imagerie produit un meilleur rappel
  • hypothèse :
  • imagerie requiert encodage sémantique ET connaissance à long terme de la dynamique des objets (serait plus profond que taches sémantiques)
  • tâche : apprentissage de paires associées avec tâches d’orientation (paires de noms concrets)
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15
Q

Dans une étude appelée imagerie visuelle pour la mémoire, quels sont les tâches/ hypothèses, résultats et interprétation ?

A
  • tâches/ hypothèse :
    • hypothèse : imagerie montrera l’effet le plus fort
  • accès au sens + utilisation dynamique des référents dans un contexte vif.
    • 4 tâches (groupes) – 3 listes x 30 paires
  • Résultats/ interprétation :
  • performance augmente à mesure que la tâche d’orientation utilise du traitement de plus en plus profond lié à la mémoire sémantique (imagerie plus profond que lecture et génération)
    • délai : pas d’effet significatif sur le rappel.
    • imagerie +++
  • interprétation :
    • contiguïté temporelle : mots apparaissent ensemble
  • relation syntaxique : acteur vs objet de l’action (pas de compréhension du sens profond de la phrase)
  • codage sémantique : acteur-action-objet (doit comprendre la relation de façon profonde)
  • connaissance dynamique : comportement/ limites réelles (savoir de quel façon les objets peuvent interagir)
  • imaginer des objets dans un contexte pertinent constitue une forme de traitement plus profond.
  • *plus il y a de facteurs = plus c’est un traitement profond vs un seul facteur (répétition)
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16
Q

Dans une étude appelée organisation hiérarchique, quel est le but, tâche ainsi que résultats et conclusion ?

A
  • but : déterminer si l’organisation hiérarchique en catégories permet un meilleur rappel des mots
  • tâche :
    • apprentissage d’une liste de mots hiérarchique
      • 2 conditions : (1) liste structurée/ (2) liste au hasard
    • test : rappel libre
  • exemple de liste structurée hiérarchique :
  • résultats :
  • le rappel après 4 essais est parfait dans la condition de liste structurée
    • rappel est moindre dans la condition au hasard dès le 1e essai
  • conclusion : l’organisation hiérarchique par catégories constitue une stratégie de rétention efficace.
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17
Q

Dans une étude appelée l’effet de testing (exp1), quel est le rationnel (logique), le but ainsi que tâche ?

A
  • rationnel (logique) : lorsque testés à propos du même matériel, les gens sont meilleurs la 2e fois (même sans rétroaction) : dû à ré-étude? Ou testing en tant que tel?
  • but : déterminer si étude ou test est le facteur plus important dans la force des traces mnésiques.
  • tâche :
    • étude de passages pour période de temps limité
    • test : rappel pour passages (pas de rétroaction) – phase d’acquisition
      • mesure : nombre d’idées rappelées
      • mots exacts/ ordre -> pas important
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18
Q

Dans une étude appelée l’effet de testing (exp1), quels sont les hypothères et résultats?

A
  • hypothèses :
  • ré-étudier produit un avantage à court terme (apprentissage comprimé) (avantageux pas longtemps avant un test, si ça augmente pas le stress)
  • être testé produit un avantage à long terme (force organisation plus profonde du matériel)
  • résultats :
    • hypothèses validées
      • groupe étude-étude meilleur lorsque testé immédiatement
      • groupe étude-test meilleur si délai avant test
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19
Q

Dans une étude appelée l’effet de testing (exp2), quel est la tâche (ce qui a changer vs l’autre), les hypothèses ?

A
  • tache : voir graphique (É vs T)
  • hypothèses :
    • étudier + : avantage court-terme
    • être testé + : avantage long terme
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20
Q

Dans une étude appelée l’effet de testing (exp2), quels sont les résultats et interprétation?

A
  • résultats :
    • étudier plus augmente confiance (attention!)
    • hypothèses validées :
      • mieux d’étudier plus si tester immédiatement
      • mieux de tester plus si délai d’une semaine avant test
      • avantage pour testing augmente avec le temps.
  • interprétation :
  • effet de testing: pas causé seulement par exposition supplémentaire au matériel (+ d’étude -> moins bonne rétention long terme vs test)
    • seulement étudier mène à sur-confiance (mais perfo n’est pas nécessairement meilleur)
    • effet puissant sur rétention à long terme (même sans rétroaction)
    • avantage pourrait provenir de pratiquer la bonne habileté (être testé)
    • éducation :
      • enseignants devraient tester fréquemment
        • permet à l’enseignent d’évaluer la connaissance souvent
        • force étudiants à espacer leurs efforts d’étude
        • augmente connaissance à long terme des étudiants
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21
Q

Dans une étude appelé espacer les apprentissage, quel est le but , les tâches multiples analysés?

A
  • effet de l’intervalle entre des séances d’étude
  • méta-analyse (centaines d’études) (tailles d’effet) – (analyse stats de centaines d’étude pour voir si il a un effet globale)
  • but : déterminer si étude permet meilleure perfo au test lorsque l’apprentissage regroupé (une répétition après l’autre) ou distribué (même temps d’étude)
  • tâches multiples analysées :
    • reconnaissance/ rappel de mots/ tâches verbales
    • Tâches motrices (dessin avec miroir)
    • étude de matériel scolaire, etc.
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22
Q

Dans une étude appelé espacer les apprentissage, quels sont les résultats et conclusion?

A
  • résultats :
  • plus de 80% des études montrent un avantage sur la rétention pour apprentissage distribué (surtout si le test est moins d’une journée après la dernière étude)
  • fonctionne pour intervalles de rétention plus courts (1 jour) ou longs (3-28 jours)
  • intervalle optimal entre les séances d’étude : 1-3 jours. Le même matériel.
  • conclusion :
    • effet très robuste
    • montré chez clientèles diverses (animaux, bébés/ enfants, étudiants, personnes âgées)
    • pourquoi? (2 hypothèses)
  • H1 : on porte moins attention à la 2e présentation lorsqu’elle est trop rapprochée de la 1e.
  • H2 : nombre de traces en mémoire est plus grand avec présentation espacée. (Si trop rapprocher, tendance à créer une seule trace, mais si c’est espacé, plus tendance de faire plus qu’une trace pour une même chose)
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23
Q

Au niveau des niveaux de traitement, c’est quoi qu’on sait déjà, les problèmes et la solution?

A
  • ce que l’on sait…
    • traitement plus profond = traces mnésiques à long terme plus fortes.
  • apprentissage à base sémantique mène à meilleure reconnaissance/ rappel qu’apprentissage superficiel.
  • problèmes :
  • raisonnement circulaire (2 événements où on est pas capable de trouver la cause original) : comment définir la profondeur? Dépendant de la perfo.
    • accent sur conditions d’apprentissage, pas sur processus de récupération.
    • dans cas, récupération non adaptée à but d’apprentissage.
  • solution : adapter buts/ conditions apprentissage/ test pour améliorer rappel.
24
Q

Le traitement approprié au transfert, quel est le problème, le but et le rationnel de l’expérience?

A
  • problème : avec concept de profondeur -> concept mal défini.
  • but :
  • montrer que profondeur n’est pas facteur crucial pour produire traces mnésiques fortes et durables.
    • montrer qu’encodage ET récupération influencent perfo des participants.
  • rationnel : perfo + élevé si tâches d’apprentissage et de récupération concordent
25
Q

Le traitement approprié au transfert, quel est la procédure de l’expérience, type de matériel et conditions?

A
  • matériel :
    • acquisition : 32 mots cibles dans des phrases.
    • reconnaissance : 32 mots cibles + 32 nouveaux mots
  • conditions :
    * standard : tache sémantique

*voir image

26
Q

Le traitement approprié au transfert, quels sont les hypothèses et les résultats ?

A
  • hypothèses :
    • Craik & Lockhart : meilleure reconnaissance si acquisition sémantique. (phrase sémantique)
  • Morris et al. : meilleure reconnaissance si but reconnaissance concorde avec but acquisition. (si tache de reconnaissance est une tache de rime, on va être meilleur si dans la tache d’acquisition était en lien avec les rimes)
  • résultats : (exp1)
  • reconnaissance standard (sémantique) : participants meilleurs si acquisition sémantique (réplication de Hyde & Jenkins/ Craik & Lockhart)
    • reconnaissance de rimes : participants meilleurs si acquisition rimes.
    • *correspondance et non la profondeur **
27
Q

Explique moi l’expérience de la durabilité des traces.

A
  • réplication exp.1 avec test immédiat ou avec délai
  • reconnaissance standard : participants meilleurs si acquisition sémantique (immédiat ou avec délai)
  • reconnaissance de rimes : participants meilleurs si acquisition rimes (immédiat ou avec délai)
28
Q

Suite à l’expérience de la durabilité des traces et le traitement approprié au transfert, quel est l’interprétation et conclusion ?

A
  • interprétation/ conclusion :
    • rejet de l’approche des niveaux de traitement :
      • tâches d’apprentissage dites profondes pas tjrs supérieures ou significatives
      • traces ne sont pas plus durables
    • accent doit être mis sur correspondance entre tâches d’apprentissage/ récupération
  • on doit remplacer le concept de profondeur de traitement par un concept de traitement approprié au transfert.
29
Q

Quelle est la réponse de Lockhart et Craik, c’est-à-dire la réponse critique ?

A
  • question critique :
  • pas si processus encodage/ récupération interagissent, mais s’il y a un effet principal pour encodage.
  • TAT exact, mais lorsque type de récupération approprié, profond > surface
30
Q

Quelle est la vision intégrée ?

A
  • concepts de niveaux de traitement et traitement approprié au transfert complémentaires plutôt qu’antagonistes.
  • traitement initial détermine nature qualitative de la trace encodée.
  • encodages plus profonds associés avec plus grand potentiel de récupération.
  • potentiel réalisé par la présence d’un environnement de récupération adéquat (ex : indice), compatible de façon qualitative avec info de la trace.
    • traitement approprié au transfert
    • spécifique de encodage.
31
Q

Dans l’expérience de spécificité de l’encodage - apprentissage dépendant du contexte, quel est le but, rationnel, la tâche et les conditions ?

A
  • but : montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans cet environnement – effet de contexte
  • rationnel : contexte encodé avec mots-cibles comme trace unique.
  • tâche : rappel libre avec délai (4 min)
  • conditions :
32
Q

Première alternative de l’expérience de spécificité de l’encodage, quel est l’hypothèse, les résultats et les interprétations ?

A
  • hypothèse : si apprentissage dépendant du contexte existe…
  • résultats : si conditions d’acquisition + rappel concordent, perfo est meilleure
  • interprétation :
    • apprentissage dépendant du contexte existe
    • contexte mémorisé en association avec cible
    • contexte peut être utilisé comme indice de récupération
    • soutien pour spécificité de l’encodage
33
Q

Deuxième alternative de l’expérience de spécificité de l’encodage, quel est la procédure, le rationnel, le résultat ?

A
  • explication alternative : pas effet de contexte, mais effet de perturbation
  • procédure :
    • acquisition sur terre ferme
    • 5 minutes d’attente :
      • groupe 1 reste en place
      • groupe 2 plonge et revient sur terre (perturbation)
    • rappel sur terre ferme (donc, même contexte)
  • rationnel : si l’effet est dû à la perturbation, la perfo sera inférieure lorsque les plongeurs doivent aller au fond de l’Eau durant 5 min (car même contexte)
  • résultat :
    • aucune différence entre les groupes
    • pas un effet de perturbation, influence du contexte
34
Q

Suite à l’expérience faite, on veut savoir autre chose lié à ce qui a été fait, dit moi le but, la tâche et les conditions ?

A
  • but : montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans cet environnement – effet de contexte réaliste
  • rationnel : contexte (bruit ou silence) encodé avec texte lu
  • tâche :
    • étude d’un article
    • Rappel libre (questions à court développement)
    • reconnaissance (questions à choix multiples)
  • conditions :

*photo

35
Q

Suite à l’expérience faite, on veut savoir autre chose lié à ce qui a été fait, dit moi l’hypothèse, condition rappel et reconnaissance?

A
  • hypothèse : si apprentissage dépendant du contexte existe….
  • lorsque les conditions d’acquisition et de test correspondent, la perfo sera meilleure.
  • questions à court développement (Rappel)
  • si conditions d’acquisition + test concordent, perfo est meilleure.
  • questions à choix multiples (reconnaissance)
  • interprétation : apprentissage dépendant du contexte existe / contexte mémorisé en association avec texte/ contexte peut être utilisé comme indice de récupération/ support pour spécificité de l’encodage.
36
Q

Dans la même ligné de les autres expériences, nous voulons faire un test avec état (humeur), quel est le but, le rationnel, la tâche, résultat groupés et résultats séparés ?

A
  • But :
  • montrer que ce qui est appris dans un état (humeur) donné est mieux rappelé dans cet état – effet de contexte
    • vérifier l’effet de la congruence entre humeur et les événements internes/ externes
  • rationnel : contexte (humeur + ou -) encodé avec mots
  • tâche :
    • lecture vs génération
    • tâche de rappel libre
  • procédure :
  • résultats groupés :
    • si conditions d’acquisition + test concordent, perfo est meilleure
    • réplication de l’effet de génération.
  • résultats séparés (mots générés vs mots lus)
    • effet d’apprentissage dépendant de l’état
    • aucun effet
37
Q

Quels sont les conclusions suite à la spécificité de l’encodage - apprentissage dépendant du contexte ?

A
  • autre exemple de l’effet d’une correspondance entre conditions d’apprentissage et les conditions de rappel.
  • démonstration de la force de plrs effets
    • spécificité de encodage
    • effet de génération
  • résultats limités aux événements dits internes
  • besoin d’une concordance entre état interne (humeur) et événement interne (génération) pour que effet apparaisse.
  • examens : montre l’importance d’assurer une correspondance avec les conditions de test, mais tout en générant la matériel.
38
Q

L’oubli en MLT est expliqué par…; explication alternative…; utilisation de la spécificité de l’encodage…

A
  • principalement expliqué par :
    • interférence rétroactive
    • interférence proactive
  • explication alternative
    • info enregistrée intacte
    • matériel appris devient inaccessible – dans un énorme réseau info associée
    • pt qu’on n’oublie jamais (disponibilité)
    • mais ne peut pas récupérer (pas d’accessibilité)
  • utilisation de la spécificité de l’encodage
    • pour aider récupération, utilisation d’indices contextuels associés.
39
Q

Dans une expérience de la récupération par la spécificité de l’encodage, quel est le but, le rationnel et les tâches/ conditions?

A
  • But : montrer que rappel de mots associés avec un indice est plus facile lorsque cet indice est présenté au rappel
  • Rationnel : certains mots peuvent sembler oubliés, mais peuvent être rappelés à l’aide de l’indice original
    • mots sont dispos
    • mots sont inaccessibles
  • tâches :
    • rappel libre
    • rappel indicé
  • conditions :
40
Q

Dans une expérience de la récupération par la spécificité de l’encodage, quel est l’hypothèse, les résultats et interprétation?

A
  • hypothèse : puisque mots associés avec catégorie durant encodage, voir le nom de la catégorie facilitera le rappel de mots associés.
  • résultats : perfo de rappel significativement + élevée si indices catégoriels sont présentés au rappel
  • interprétation :
  • mêmes connaissances acquises dans les 2 taches (aucun oubli différentiel possible)
    • moins de mots rapportés en rappel libre
    • problème = récupération, pas interférence
    • connaissance dispo, mais seulement accessible à l’aide d’indices présentés à l’apprentissage
    • aucune preuve d’oubli
    • support pour principe de spécificité de l’encodage
41
Q

Dans une autre expérience appelé l’importance de créer ses propres indices de récupération, quel est le but, les tâches et variables/ conditions?

A
  • but : montrer que rappel est meilleur lorsque l’on crée nos propres indices de récupération pour le matériel
  • tâches : générer des propriétés associées pour chaque mot d’une liste de 500+
  • variables :
    • nombre de propriétés générées (1 ou 3)
    • générées par soi ou qqun d’autre
42
Q

Dans une autre expérience appelé l’importance de créer ses propres indices de récupération, quel est l’hypothèse, les résultats et les interprétation?

A
  • hypothèses :
    • mots générées par individu vont aider perfo (effet de génération)
    • 3 indices = mieux que 1 indice
  • résultats :
  • interprétation :
    • plus on a de détails reliés, plus il est facile de récupérer un souvenir
  • le fait de générer soi-même les indices permet d’associer le mot à nos propres souvenirs, à notre propre expérience (test 7 jours plus tard, avantage reste)
    • selon Mantyla : caractéristiques de bons indices
      • compatibilité : doit décrire adéquatement le souvenir
      • distinctivité : doit être associé au moins de souvenirs possibles
43
Q

Dans la théorie de la consolidation, quel est définition ?

A
  • nouveaux souvenirs sont fragiles
  • il faut un certain temps pour les solidifier
  • consolidation : processus qui transforme les souvenirs d’un état fragile (sensible aux perturbations) en un état permanent (où ils deviennent résistants aux perturbations)
44
Q

Quels sont les 2 mécanismes fonctionnant en interaction dans la consolidation ?

A
  • deux mécanismes fonctionnant en interaction :
    (1) consolidation synaptique :
    - changements structurels au niveau de la synapse
    - minutes ou heures
    (2) consolidation des syst
    - réorganisation graduelle des circuits neuronaux
    - mois ou années
45
Q

Quel est la structure clé de la consolidation ?

A

hippocampe

46
Q

Quels sont les modèles de la consolidation ?

A
  • modèle 1 : Standard
    - hippocampe encode nouveaux souvenirs
    - est connecté avec aires corticales supérieures
  • avec le temps, connections entre hippocampe et cortex faiblissent, et connections intra-corticales sont renforcées
    - éventuellement, hippocampe n’est plus impliqué
  • rôle de hippocampe : rejouer le souvenir (activité neuronale) et envoyer le signal au cortex (réactivation)
    • modèle 2 : traces multiples
      • hippocampe encode nouveaux souvenirs
      • est connecté avec aires corticales supérieures
  • avec le temps, hippocampe reste en contact avec les aires corticales, même pour les souvenirs lointains.
47
Q

L’hippocampe serait lié à …

A

à la mémoire épisodique

48
Q

Dans une expérience de consolidation et sommeil, quels sont les buts, la tâche et les variables/procédure ?

A
  • buts :
    • montrer que le sommeil améliore la consolidation et par le fait même la récupération
  • montrer que l’intention de se souvenir joue un rôle dans la présence ou non de consolidation pendant le sommeil.
  • tâche : apprentissage de paires de mots liés sémantiquement
  • variables :
    • sommeil vs éveil (entre apprentissage et rappel)
    • apprentissage intentionnel vs incident
  • procédure :
49
Q

Dans l’expérience de consolidation et sommeil, quels sont les résultats et interprétation

A
  • résultats :
  • (1) les participants qui ont dormi 8 heures après apprentissage performent généralement mieux au rappel que ceux qui sont restés éveillés.
  • (2) les participants qui ont dormi 8 heures après l’apprentissage performent mieux s’ils savaient d’avance qu’ils allaient être testés / performance : sommeil + incident = éveil
  • résultats/ interprétation :
  • les participants qui ont dormi et qui savaient qu’ils seraient testés ont passé plus de temps en sommeil profond, ce qui nous indique que cette phase du sommeil serait cruciale pour la consolidation
    • l’intention d’apprendre mène à plus de consolidation durant le sommeil
  • le sommeil est crucial pour maintenir en mémoire des souvenirs pertinents (qui pourraient servir plus tard) – consolidation sélective
    • importance de dormi après apprentissage – ex : pour un examen.
50
Q

Quel est le processus de reconsolidation, les implications et le processus ?

A
  • récupération : MLT -> MCT
  • passage en MCT fragilise le souvenir
  • pour retour en MLT, souvenir doit être reconsolidé
  • implications :
    • souvenir original peut être modifié
    • souvenir peut être éliminé
  • Nader et al. : processus
    • réactivation et retour au stade fragile
    • modification
    • reconsolidation
51
Q

Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs modifiés(1.1), quel est le but, la tâche, la procédure et l’hypothèse ?

A
  • but :
    • montrer que la récupération du contexte d’un souvenir est suffisante pour modifier ce souvenir
    • montrer processus de reconsolidation
  • tâche :
    • jour 1 : apprentissage d’une liste de mots A
    • jour 2 : apprentissage d’une liste de mots B : rappel du contexte ou non
    • jour 3 : teste de la liste de mots A
  • procédure : groupe rappel du contexte
    • jour 1 : objets mis dans un panier (Liste A) – pièce 1
  • jour 2 : rappel du contexte jours 1 (panier et procédure) + apprentissage liste B dans la même pièce 1 sans panier
    • jour 3 : test de rappel – liste A
  • hypothèse : rappel du contexte fragilisera souvenir de la liste A
52
Q

Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs modifiés (1.2), quel est la procédure, l’hypothèse ?

A
  • procédure : groupe sans rappel du contexte
    • jour 1 : objets mis dans un panier (Liste A) – pièce 1
  • jour 2 : apprentissage Liste B dans pièce 2 sans panier
    • jour 3 : test de rappel – liste A
  • hypothèse : liste A n’a pas été rapportée à cause du contexte, donc devrait être intacte pour le test.
53
Q

Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs modifiés, quels sont les résultats et interprétation?

A
  • groupe rappel : beaucoup d’intrusions de la Liste B dans le rappel de la Liste A
    • groupe sans rappel : peu d’intrusions
    • fragilité du souvenir réactivé permet intrusions
    • preuve de réactivation + reconsolidation
54
Q

Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs effacés, que fait l’amygdale, anisomycine et la consolidation ?

A
  • amygdale : siège des souvenirs de peut
  • consolidation : synthèse de protéines permet changement à la synapse responsable pour la formation de nouveaux souvenirs
  • anisomycine : inhibiteur de synthèse de protéines
55
Q

Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs effacés, quel est le rationnel, condition 1, 2 et 3 ?

A
  • rationnel : comme anisomycine empêche consolidation, le médicament devrait aussi empêcher reconsolidation et détruire les souvenirs.
  • condition 1 :
    • jour 1 : association entre son et choc suivi d’injection d’anisomycine
    • jour 2 : rien
    • jour 3 : si on fait jouer le son, pas de réponse de peur
    • pas de consolidation initiale, donc pas de souvenir.
  • condition 2 :
    • jour 1 : association entre son et choc
    • jour 2 : injection d’anisomycine
    • jour 3 : si on fait jouer le son, réponse de peur
  • consolidation initiale, donc souvenir présent : médicament injecté trop tard pour empêcher consolidation
  • condition 3 (critique) :
  • jour 1 : association entre son et choc
  • jour 2 : réactivation (on fait jouer le son), provoque réponse de peur, suivi d’injection d’anisomycine
    • jour 3 : si on fait jouer le son, pas réponse de peur
  • consolidation initiale, mais suite à la réactivation, pas de reconsolidation = provoque oubli de la peur.
56
Q

Finalement, Dans une expérience de reconsolidation et souvenirs effacés, quel est l’interprétation ?

A
  • interprétation :
    • preuve de réactivation et reconsolidation
    • montre la fragilité des souvenirs récupérés
    • application clinique :
      • syndrome de stress post-traumatique
      • propranolol
      • permet d’oublier
    • on doit donc être prudent avec notre propre mémoire
      • pas une caméra, pas un dictaphone
      • attention à la surconfiance
    • prochain cours : nature reconstructive de la mémoire