Cours 2: Les besoins psychologiques Flashcards
(65 cards)
Dans l’étude sur les besoins et le bien-être quotidien de Reis et al. (2000), pendant 2 sem., les participants devaient rapporter sur leurs activités
quotidiennes , & Bien-être.
Plusieurs mesures étaient prise, pour comparer la présence de traits et besoins fondamentaux remplis chaque jour
quels résultats a-t-on remarqué?
met en évidence l’importance des variations quotidiennes des besoins fondamentaux dans la prédiction du bien-être au jour le jour:
Les variations quotidiennes des besoins psychologiques (autonomie, compétence, affiliation) sont significativement liées au bien-être du jour.
Le bien-être d’hier est un prédicteur fort du bien-être d’aujourd’hui, ce qui suggère une continuité dans l’état de bien-être.
Les traits de personnalité semblent avoir une influence plus faible que les expériences quotidiennes.
Conclusion clé :
Le bien-être n’est pas seulement influencé par des traits stables, mais surtout par les fluctuations quotidiennes des besoins psychologiques (satisfaction des besoins d’autonomie, compétence et affiliation sociale). Cela signifie que les expériences de la journée influencent le bien-être du jour, tout comme celui de la veille.
L’étude de Van den Broeck, Vansteenkiste, De Witte, Soenens & Lens (2010) examine l’effet des trois besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence, affiliation) sur le bien-être et la performance au travail. L’objectif est de déterminer comment ces besoins influencent des variables clés telles que :
La satisfaction au travail
La vigueur (énergie et engagement)
Le burnout
Le sentiment d’appartenance à l’entreprise
La performance
Quel est le lien entre les 3 besoins psychologiques fondamentaux et ces variables?
L’autonomie est le facteur ayant le plus d’impact positif sur la satisfaction, l’engagement, l’appartenance et la performance, tout en réduisant fortement le burnout (seul besoin qui a un effet positif sur toute les variables mesurées)
Le besoin de compétence est un prédicteur important de la performance et de la motivation. Il protège aussi contre le burnout, mais moins que l’autonomie. Il a peu d’effet sur l’appartenance comparé aux autres besoins.
L’affiliation réduit le burnout (plus modérément que l’autonomie) et favorise l’appartenance. Son effet sur la performance est faible comparé aux autres besoins.
L’étude (Baard, Deci & Ryan, 2004) examine comment les trois besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence, affiliation) influencent le burnout au travail.
Quel est le résultat à retenir?
L’autonomie est le facteur le plus important pour prévenir le burnout.
La compétence joue aussi un rôle clé, en permettant aux employés de se sentir capables et efficaces.
L’affiliation a un impact plus faible, mais reste significative : le soutien social contribue aussi à la prévention du burnout.
✅ À retenir : Les trois besoins fondamentaux réduisent le burnout, mais l’autonomie est le plus protecteur.
Quels sont les 3 besoins psychologique fondamentaux?
Compétence
Autonomie
Affiliation
Qu’est-ce que l’autonomie?
L’autonomie est le besoin psychologique d’expérimenter de l’auto-détermination et de l’endossement personnel (endossement interne de son comportement) dans l’initiative et la régulation de ses comportements.
Reflète le désir d’avoir ses propres choix plutôt que d’être confronté à une détermination de ses actions par les événements de l’environnement.
Il ne s’agit PAS d’indépendance
Agir de son propre gré – je détermine ce que je vais faire.
État, expérience ponctuelle d’approbation personnelle
Pas de pression quelconque, cohérence interne entre valeurs et désirs, notion de choix important
Quand est-ce que le comportement est autonome (autodéterminé)
Le comportement est autonome (ou autodéterminé) lorsque nos intérêts, préférences et désirs guident notre processus de prise de décision à nous engager ou non dans une activité particulière.
La motivation et le comportement sont autonomes lorsqu’ils découlent
des intérêts personnels de l’individu, de ses désirs, ses buts, ses valeurs, ses préférences, etc.
Qu’est-ce qu’un endossement interne du comportement?
Fait référence au besoin d’autonomie (autodermination)
Lorsque la motivation et le comportement découlent (et sont causés par) ces ressources motivationnelles internes, l’individu dit: “Je veux faire ceci…librement, pas par une pression”
Je veux = un endossement interne du comportement.
Quelle est la différence entre un comportement autodéterminé vs contrôlé?
autodéterminé: Nos intérêts, préférences et besoins guident notre prise de décision de nous engager ou non dans une activité
contrôlé: Une force extérieur exerce une pression pour que nous pensions, sentions ou nous nous comportions d’une certaine façon
Quelles sont les trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie?
Locus de causalité perçu interne: La compréhension de l’individu de la source causale de ses actions motivées.
Volition (se sentir libre): Un volonté sincère et sans pression de s’engager dans une activité.
Choix perçu au cours de ses actions: L’expérience subjective de pouvoir décider d’agir ou non, ou de suivre une ligne de conduite plutôt qu’une autre.
Quelles sont les caractéristiques d’un locus de causalité perçu comme interne?
c’est une des trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie
Forte agentivité personnelle
Soi vécu comme source d’initiation et de régulation d’un comportement
Sentiment d’autonomie, de volition (avoir le choix) et d’endossement par rapport à ses actions
Agents motivationnels en soi: intérêt, valeur, objectif personnel
Une vrai autonomie psychologique!
Quelles sont les caractéristiques d’un locus de causalité perçu comme externe?
Faible agentivité personnelle faible
Soi vécu comme contrôlé par les résultats souhaités, par l’environnement
Sentiment d’oppression et de contrainte
Agents motivationnels de l’environnement :
P.ex., date limite, liste de corvées, quotas à atteindre, etc.
“pion”: Comportement sont motivés par qqch d’autre – incitation externe
Quelles sont les caractéristiques de la volition?
c’est une des trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie
La volonté authentique -et exempte de pression- de s’engager dans une activité.
Façon dont les gens se sentent libres ou contraints lorsqu’ils font ce qu’ils veulent faire ou lorsqu’ils évitent ce qu’ils ne veulent pas faire.
« Je veux faire ceci et je suis libre de le faire ou non. »
Quel est le lien entre l’ego involvment et le soutient à l’autonomie?
Pour soutenir l’autonomie, prévenir le fait que l’autre mette son intégrité en jeu dans l’activité ou la tâche.
Ego-involvement: L’atteinte d’un résultat précis devient très importante pour l’intégrité de la personne (Si elle réussit = bonne personne; Si elle échoue = mauvaise personne)
Limite la perception et l’orientation de la personne uniquement sur le comportement nécessaire pour atteindre la finalité désirée.
Koestner, Ryan, Bernieri & Holt (1984) ont étudié l’effet du langage contrôlant vs. le langage soutenant l’autonomie sur des participants dans une tâche de peinture.
Méthode expérimentale
Deux groupes expérimentaux :
Groupe avec langage contrôlant
Groupe avec langage soutenant l’autonomie
Quels sont les résultats observés et ce qu’il faut retenir de cette expérience?
Temps en libre choix :
Le groupe avec langage soutenant l’autonomie passe plus de temps en activité libre, suggérant un engagement plus autonome.
Créativité et qualité de la peinture :
Les scores de créativité et qualité sont plus élevés chez ceux exposés à un langage soutenant l’autonomie comparé au groupe avec langage contrôlant.
Interprétation et conclusions
Un langage soutenant l’autonomie augmente l’engagement, la motivation intrinsèque et la performance (créativité et qualité).
Un langage contrôlant diminue la motivation et réduit l’initiative personnelle.
✅ À retenir :
Le langage utilisé pour guider une tâche influence directement la motivation, la créativité et la performance. Encourager l’autonomie permet d’améliorer l’engagement et la qualité du travail.
À une rencontre de parents hier soir, M. et Mme Greene ont su que leur fille Sara a fait plus de progrès qu’attendu depuis la dernière rencontre. Tout le monde espère qu’elle continuera à s’améliorer afin qu’elle ne redouble pas son année. Suite à cette rencontre, donne des exemples de comportements que Les Greens pourraient adopter:
très contrôlant
moyennement contrôlant
moyennement soutenant l’autonomie
très soutenant l’autonomie
d’augmenter son argent de poche et de lui promettre un vélo si elle continue de s’améliorer (très contrôlant)
de continuer de mettre l’accent sur le fait qu’elle doit travailler fort pour avoir de meilleures notes (moyennement contrôlant)
de lui dire qu’elle fait aussi bien que les autres enfants de la classe maintenant (moyennement supportant de l’autonomie)
de lui parler à propos de la rencontre de parents, et de lui laisser savoir qu’ils sont au courant de sa plus grande indépendance à l’école et à la maison (très supportant de l’autonomie)
Quelle est la différence entre structure et contrôle chez des enfants?
Structure:
Savoir ce qu’on va faire
Activités organisées
Règles inhérentes à l’activité
Routine = Sécurité (≠ contrôle)
Différences entre une structure qui est adaptative (et promeut le besoin de compétence)
Vs
Une rétroaction évaluative, jugeante, manipulative (contrôle psychologique)
Iyengar & Lepper (2000) ont étudié l’impact du nombre d’options disponibles sur la prise de décision et la motivation des consommateurs.
Expérience : Kiosque de confiture
Deux conditions expérimentales :
Kiosque avec 6 choix de confiture
Kiosque avec 24 choix de confiture
Quels sont les résultats et ce qu’on peut en comprendre?
Attirance initiale :
Plus de gens se sont arrêtés au kiosque avec 24 choix (60 %) comparé à celui avec 6 choix (40 %).
Décision d’achat :
Plus de gens ont fait un achat lorsqu’ils avaient 6 choix (30 %) par rapport à 24 choix (3 %).
Interprétation
Un excès de choix peut entraîner une surcharge cognitive, rendant la prise de décision plus difficile. Un choix modéré (ex. 6 options) favorise l’engagement et la conversion en action (ex. achat). Le choix est motivant seulement lorsqu’il répond aux besoins psychologiques d’autonomie, de compétence et d’affiliation.
✅ À retenir pour un examen
Trop de choix peut décourager la prise de décision.
Un nombre limité d’options favorise l’action et la motivation.
Le choix doit être pertinent et significatif pour être bénéfique.
Iyengar & Lepper (1999) ont examiné comment les choix influencent la motivation et la performance, en comparant des enfants Américains et Asiatiques-Américains.
Méthode de l’étude
Participants : Enfants de 4e et 6e année, Américains vs Asiatiques-Américains.
Tâche : Résolution d’anagrammes dans différentes catégories (ex. famille, nourriture).
Trois conditions expérimentales
Choix personnel (l’enfant choisit lui-même ses anagrammes).
Choix de l’expérimentateur (les anagrammes sont imposés par l’expérimentateur).
Choix de la mère (les anagrammes sont sélectionnés par la mère de l’enfant).
Variables dépendantes
Performance : Nombre d’anagrammes résolus.
Temps libre passé sur la tâche (indicateur d’intérêt intrinsèque).
Quels sont les résultats et ce qu’on peut en retenir?
- Performance aux anagrammes
Les Américains performent mieux lorsqu’ils font un choix personnel; Les Asiatiques-Américains performent mieux lorsque le choix est fait par leur mère. Le choix de l’expérimentateur donne la plus faible performance dans les deux groupes. - Temps libre passé sur la tâche
Les Américains passent plus de temps sur la tâche après un choix personnel; Les Asiatiques-Américains passent plus de temps lorsque leur mère choisit pour eux. Le choix imposé par l’expérimentateur suscite le moins d’engagement dans les deux groupes.
L’impact du choix dépend du contexte culturel : les cultures individualistes préfèrent l’autonomie, tandis que les cultures collectivistes valorisent les décisions prises par des figures proches
Le choix personnel améliore la motivation chez les Américains, mais le choix maternel est plus motivant pour les Asiatiques-Américains.
Un choix imposé par une autorité extérieure (expérimentateur) est démotivant pour tous.
✅ Conclusion : Le soutien à l’autonomie doit être adapté au contexte culturel, car la source du choix influence différemment la motivation et la performance.
Qu’est-ce que la compétence?
Un besoin psychologique d’être efficace dans ses interactions avec l’environnement.
Se sentir efficace dans ses interactions avec l’environnement.
c.a.d: Reflète le désir d’exercer et d’accroître ses compétences et capacités Ce faisant, reflète le désir de rechercher et maîtriser des défis optimaux (appropriés au développement).
Génère une volonté de rechercher ces défis optimaux.
Quelle est la différence entre un défi vs un défi optimal?
L’essence d’un défi:
Peux-tu y arriver?
Peux-tu faire face avec succès?
Peux-tu gérer toute demande de l’environnement?
Peux-tu te faire des amis?
Peux-tu danser?
Peux-tu sauter au-dessus de la clôture?
Peux-tu courir 1km sans flancher?
L’essence d’un défi optimal:
Peux-tu faire un peu mieux que tu as fait dans le passé?
Compte tenu de ton stade développemental en lien avec cette tâche, peux-tu t’améliorer?
Peux-tu faire mieux?
Peux-tu cultiver et développer tes aptitudes davantage?
Quelles sont les 4 conditions environnementales clefs pour favoriser la compétence?
Défi optimal et flow
Flow : un état de concentration qui implique une absorption holistique dans une activité.
Structure
Information à propos des voies menant au résultat souhaité.
Soutien et orientation dans la poursuite de ces voies.
Rétroaction
Préparer le terrain pour le défi.
Rétroaction sur la performance.
Tolérance à l’échec
Faire des erreurs est essentiel pour optimiser l’apprentissage.
L’échec offre des opportunités d’apprentissage.
Décris le modèle de l’expérience de flow de Mihaly Csikszenmihalyi et ce qu’il permet de comprendre sur les éléments conduisant au flow.
Le modèle du flow décrit un état psychologique optimal où une personne est totalement absorbée dans une activité, ce qui maximise l’engagement, la concentration et la satisfaction.
Le modèle est basé sur deux axes :
Axe vertical (Challenges - Défis) : Faible → Élevé
Axe horizontal (Skills - Compétences) : Faible → Élevé
Différentes combinaisons de défis et de compétences produisent divers états psychologiques :
Flow (zone optimale - jaune) :
Se produit lorsque les défis sont élevés et que les compétences sont également élevées.
État de concentration intense, immersion totale, motivation intrinsèque.
✅ à retenir:
Le flow est un état de motivation intrinsèque qui apparaît quand les défis sont en équilibre avec les compétences.
Si le défi est trop bas, il y a ennui ou apathie.
Si le défi est trop élevé, il y a anxiété ou frustration.
Un bon apprentissage ou une tâche engageante doit viser la zone de flow en ajustant progressivement la difficulté aux compétences.
Quant à comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu, quels sont les 3 états optimaux (compétences appropriées au défi)?
Flow : Compétences appropriées à un défi de difficulté élevée → État d’absorption totale et motivation intrinsèque.
Facilité : Compétences appropriées à un défi de difficulté modérée →
Engagement modéré et sentiment de maîtrise.
Relaxation : Compétences appropriées à un défi de difficulté faible → Détente mais peu de stimulation.
Quant à comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu, quels sont les 3 états liés à des compétences supérieures au défi?
Éveil : Compétences supérieures à un défi de difficulté élevée → Sentiment de contrôle et excitation positive.
Contrôle : Compétences supérieures à un défi de difficulté modérée → Maîtrise, mais avec un faible défi.
Ennui : Compétences supérieures à un défi de difficulté faible → Désintérêt, manque de stimulation.