cours 3 Flashcards
Conséquence de la crise économique de 1929 ?
. Il y a un phénomène de modernisation, amélioration, mécanisation de l’agriculture pour être plus productif, car il une pénurie mondiale. Les petits paysans algériens, les petits colons propriétaire vont être touché. L’Algérie était basé sur l’agriculture intensive de la vigne. À cette époque il y a une crise alimentaire en Algérie où des gens meurt de faim. Autres conséquences, est la migration vers les villes dû à la paupérisation massive de l’agriculture, ce qui va amener la création de bidonville. On les appelle les rurbains (tradition paysanne, tribal parfois qui rencontre les villes). Salariat précaire en ville. Deuxième mouvement, migration importante d’algérien vers la France métropolitaine, principalement couronne de Paris, Lyon soit les villes industrialisées.Les premiers nationalismes algériens étaient en France. Conséquence éducative début de l’éducation primaire des Algériens, les premières écoles indigènes apparaissent en 1930 et à cette époque il y a aussi l’apparition de l’élite algérienne francophone. Début, d’une petite élite, les instituteurs comme Mouloud Feroun. Ces élites prônent une assimilation républicaine et une égalité des droits, il y a un intérêt pour la politique, la formation d’un groupe d’étudiant. Cette élite réclame une égalité de droit. Il y a un développement de syndicat, un combat pour défendre les conditions de travail, particulièrement dans les villes portuaires, les docks d’Alger ils veulent un salaire égalitaire à la métropole.
L’année 1930 apparait comme l’apogée ?
Le gouvernement Français fête en 1930 le centenaire de la conquête algérienne. Il organise des démonstrations dans tout le territoire, il y a un sentiment de puissance. Alger est considéré comme la vitrine de France en Afrique. Un an après, la France refête dans la France cette centenaire en 1931 il y a une exposition coloniale pour montrer que la colonisation est une bonne chose, montrée les biens faits. Ainsi, le gouvernement considéré que c’est à son apogée, ça lui a permis de gagner la 1ère guerre et elle se voit comme une protectrice des musulmans. Toutefois, c’est le début d’un craquement dans le régime colonial. 1921 à 1925, il y a une révolte dans le RIF qui conteste le colonialisme. En Syrie (statue mandat après la guerre), il y a une révolte d’un groupe religieux par les Druzes. Puis, en Indochine il y a une révolte à Yen bai qui est connu des élites magrébines. Il y a aussi en 1927 la publication d’une brochure de Maurice Violette qui s’appelle l’Algérie vivra-t-elle ? qui affirme que le système est invivable si on ne donne pas plus de droits aux musulmans qui sont maltraités. Il propose un projet de lois Blum-violette qui demande de donner la nationalité française à 20 000 algériens, mais ce fut un échec. Ce sont des éléments de fragilisation. Il y a, aussi, l’apparition d’un nationalisme économique, il y a une planification économique du gouvernement français, on resserre les liens économiques, on croit que l’économie algérienne va sauver l’économie françaises. Il y a une émergence d’entrepreneur coloniaux qui crée un capitalisme qui entre en compétition avec le capitalisme métropolitain. L’influence idéologique de certain courant en Algérie, tel que le communisme, le nationalisme arabe qui se développe (Le BAAS), Le Kémalisme c’est l’élite, les éduquée qui défendent ces idées.
Il y a des nationalismes algériens
Tout d’abord, le premier est influencé par Émir Khaled petit fils d’Abdelkader (résistant de la colonisation françaises). Il ne revendique pas l’indépendance, il veut égalité des droit et nationalité pour les Algériens. Il est en 1922 conseiller général, il fait parti des élites supérieures, il a reçu une éducation française de la grande école française. Il initie un réveil chez plusieurs élites pour un mouvement nationalisme. Deuxième courant, est celui assimilationnisme par le docteur Benjelloun (pharmacien), il est un militant originaire de Constantine et il milite pour l’intégration totale de tous les Algériens et une francisation des Algériens. Puis, la religion doit être dans la sphère du privée, ils sont pour la laïcisation. On veut que l’Algérie devienne une province française. Troisième courant, les Oulémas fondée par Ben Badis, mouvement avec une dimension religieuse née à Constantine la devise : l’arabe est ma langue, l’islam est ma religion, ma patrie c’est l’Algérie. Mouvement où l’identité algérienne est Arabe islamique, ils veulent l’application de la loi religieuse, mais ils ne sont pas fermés au dialogue des autres nationalismes. Il accepte la république, mais que l’islam doit être au cœur du pays, ils veulent une réappropriation du pays islamique, il y a création de scouts, d’école coranique. Toutefois, ils ne sont pas pour la séparation, c’est un militantisme sociétal, pas radicale. Dernier courant, le courant Messali Hadj il adhère au parti communiste en 1925. Il a vécu en France donc il a été en contact avec des militants marxistes. Puis, en 1927 il quitte la communiste internationaliste, mais ce fut une expérience fondamentale, il devient révolutionnaire en contacte avec des politiciens de gauche. Il crée l’étoile nord-africaine qui se détache du communisme en 1933. 1936, il place tous ses espoirs dans le front populaire, mais le front populaire dissout en 1939 l’étoile nord-africaine, donc il fonde un autre parti le P.P.A. On garde un vocabulaire révolutionnaire et une organisation communisme, mais on ne se base plus seulement sur le marxisme, mais aussi le justicialisme qui est une dimension religieuse islamique. Il concilie le coran et Lénine qui est un grand écart idéologique. Il y a un PCA parti communiste mais peu de membre et le communisme Français avec Maurice Thorez n’est pas pour l’indépendance algérienne.
Début de l’envie de séparation ?
A) Conséquence de la première guerre mondiale, la France perd 1,3 millions de personnes, donc beaucoup de besoins de mains d’œuvre en métropole avec une baisse de natalité, donc plusieurs vont en métropole travailler. Il y a aussi des problèmes politiques, le traité de Versailles et sèvres découpe les empires ottomans, la France s’installe en Syrie et au Liban agrandissant sont territoire colonial. Il y a une baisse de l’Europe, la guerre affiche des difficultés. Ainsi, plusieurs maghrébins ont déchiré entre le modèle communisme et la fidélité avec la métropole française. Ensuite, il y a une influence allemande et italienne le fasciste qui vont aider certains mouvements nationalismes émergents. Ils essaient de flatter ces mouvements pour affaiblir la France, donc certains vont observer le Nazisme, totalitaire, fasciste. Le Maroc est travaillé par l’Espagne et les promesses du général Franco qui dit que l’Espagne est prête à aider à la libération du Maroc des Français en 1937. Ensuite, l’Italie fasciste rencontre Habib Bourguiba pour flatter le nationalisme. Il y a un problème économique impériale la Tunisie et le Maroc sont fragilisé après la guerre du au système mis en place par les Français qui ont tendances à accaparer les ressources. Il y a une concurrence très forte entre colonie et métropole. L’idée de séparation germe de plus en plus dans ces pays et un sentiment d’appartenance maghrébine. Certains tunisien et marocain joignent l’étoile nord-africaine. Dans les années 1930 ils se familiarise avec l’idée de séparation, que le protectorat n’ait pas si avantageux entre autres grâce à des immigrées en France.
Nationalisme marocain
B) Maroc est frappé par la guerre du Rif qui concerne tout le nord dirigé par Abdel Krim ancien journaliste qui prends la tête de la révolte. Il demande tout d’abord aux espagnols de quitter le pays qui sont vaincus en 1921 c’est la défaite d’Anoual. Abdel Krim devient un héro dans le monde arabe, il déclare la république du Rif indépendante des Français et Espagnol, du Marzhen, il fait des routes, il met en place une armée, un drapeau, Beaucoup de catalans vont aider Krim. Pour lui le roi du Maroc n’a pas le roi. Langue berbère, mais la religion est l’islam il appel au Djihad, il appel à la libération de deux villes qui sont toujours sous l’emprise espagnol. Les Français considère comme une menace le développement de cette république la France envoie une armée immense avec avions, les armes chimiques, la république est écrasée et Abdel Krim est envoyé très loin. La république à durée 4 ans. Le nationalisme marocain à partir des années 1930 ne tient pas beaucoup d’Abdel Krim, car le nationalisme est contre le berbère, c’est un nationalisme arabe. ¼ du Maroc est toujours contre la France et ne reconnait pas le Sultan, il échappe a son contrôle et donc on protectorat français avec la moyen Atlas et le Tafikalet. Ainsi, le Maroc n’est pas totalement pacifié, donc la France continue la conquête. Le Tafikalet est conquis en 1932 et l’Atlas est encerclé en 1934. Le nationalisme prend naissance avec le Dahir berbère pour les Marocains. La nation émerge d’une nation jacobine peut favorable à la question berbère. Allal El Fassi avec Ouazzani hostile à la berbérité il est pour l’Arabité, il fonde le comité d’action marocains. Les deux vont être punit enfermer. Leur nationalisme est empreint d’arabité. 1937-1939 on voit des émeutes dans des grandes villes contre le protectorat français. On voit le roi comme contraint à la France, donc ils ne sont pas contre la monarchie. En 1944 c’est la création du parti nationalisme pour l’indépendance par allal El Fassià
Nationalisme Tunisien
C) Tunisie mouvement nationalisme dès 1863 avant même le protectorat, mais pas indépendantiste le ‘destour’, inspirée du mouvement turc. Ils viennent de familles aisées et parallèlement il y a une nouvelle catégorie social le prolétariat tunisien. En 1924, il y a le premier syndicat du Maghreb colonial le U.G.T.T qui est une force d’opposition au protectorat influencer par le communisme. La Tunisie est donc à la pointe du militantisme. Il y a une demande de salaire égalitaire tel que pour ceux qui sont dans le monde ferroviaire. Autre particularité en 1925 beaucoup d’Italiens viennent s’installer en Tunisie encourager par Mussolini dans l’objectif ensuite de revendiquer le territoire. La concurrence entre la France et l’Italie va radicaliser le parti nationalisme. Les tunisien se sentent émerger, noyer par l’arrivée de nombreux italiens non-assimilé, car c’est en masse et rapide et on se sent posséder par la France. La majorité des Italiens qui arrivent parle français, donc la France tolère l’arriver on préfère que les terres soient possédées par des européens que des tunisien. Le Destour se sépare avec la Néo-Destour la différence est plus violent, il veut une émancipation rapide contre le colonisateur, il est pour la grève, l’agitation. Le Destour est plus pour la négociation. Bourguiba va devenir centralisme dans le nationalisme tunisien.
