Cours 4 Flashcards

(18 cards)

1
Q

Konrad Lorenz (1903-1989)

A

 Éthologue, biologiste et zoologiste autrichien: Éthologie
Étude scientifique du comportement des espèces animales, incluant l’humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental.
 Un des fondateurs de l’éthologie moderne.
 Théorie de l’empreinte.:Processus d’apprentissage par lequel, pendant une courte période, les animaux s’attachent de manière irréversible au premier objet en mouvement qu’ils voient.

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2
Q

Harry F. Harlow (1905-1981)

A

 Psychologue américain.
 Étude du comportement de singes rhésus dans différentes conditions :
• privation sociale:prend des bébé naissants et les retires à leur parents. Ils les isolent pendant un certain moment (soit 3-6-12-24 mois) et après les réinsèrent avec les autres. Il regarde sur le plan physique ou psycho s’il avait qqch. Physique il n’y avait rien ,mais psycho : automutilation, replis sur soi, anxiété ++. On voit donc que l’attachement dès la naissance est primordial pour notre santé mentale et adaptation social.

  • substituts maternels: il a prit des bébés naissants et les isoles. Il veut voir si c’est attachement pcq c’est la mère, ou pcq elle en prend soin. Il y a 2 mannequins : un qui est doux et l’autre qui est en broche, mais avec du lait maternel. On voit que cest la grande majorité (17h/jour) qui restaient sur la maman douillette. Ils allaient sur la broche juste quand il y avait le biberon. La conclusion est que : chez les primates, ce qui fav. Davantage le lien d’attachement ce n’est pas la nourriture, c’est le sentiment de sécurité /chaleur/réconfort.
  • introduction d’un objet inhabituel,:l’objet est un ourson qui tape sur un tambour. On remarque qu’ils ont des comportements d’anxiété extrême quand il y a seulement l’objet inhabituel. Quand ils ont mis la maman douillette dans la cage et qu’ils voient l’objet inhabituel arriver, ils vont se coller sur la maman. On voit que tranquillement, tout en restant sur la maman ou en proximité, vont tenter d’ouvrir les yeux/s’approcher de l’objet. Donc ça confirme que la chaleur d’une mère est associé à un sentiment de sécurité.
  • présence d’autrui.on veut voir à quel point la présence est importante pour eux. Dans une cage, il y avait une petite fenêtre ou on pouvait voir à l’extérieur. Quand il y a rien à l’extérieur de la cage, ça ne les intéressent pas de regarder, mais quand il y a la présence de d’autres singes, ils ouvrent souvent la fenêtre. Quand on met la maman de broche à l’extérieur, ils se comportent comme quand il n’y a personne à l’extérieur. Quand c’est la maman douillette à l’extérieur, ils ouvrent la fenêtre autant de fois que comme s’il y avait de vrai songes à l’extérieur. Conclusion: vient confirmer l’imp du lien avec un autre individu. Il y a un lien créer à cause du sentiment de sécurité.
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3
Q

John Bowlby (1907-1990)

A
 Pédopsychiatre et psychanalyste anglais.
 Père de la théorie de l’attachement.
 Inspirations :
• observation d’enfants orphelins et d’enfants
hospitalisés pendant une longue période,
• théorie psychanalytique,
• théorie de l’évolution,
• éthologie,
• psychologie du développement,
• psychologie cognitive,
• cybernétique (approche systémique).
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4
Q

Mary D. S. Ainsworth (1913-1999)

A

 Psychologue américaine.
 Principale collaboratrice de Bowlby.
 Études sur le développement de la relation mère-enfant en milieu naturel, en Ouganda.
 Mise en évidence de trois différents styles d’attachement chez l’enfant : sécurisant, évitant et résistant/ambivalent.
 Élaboration de la « Situation étrangère », procédure standardisée pour observer le lien d’attachement à la petite enfance.

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5
Q

Mary Main (1943-)

A

Psychologue américaine.
 Poursuite des travaux de Bowlby et Ainsworth.
 Élaboration (avec Carol George et Nancy Kaplan) d’un protocole pour évaluer l’attache- ment adulte : l’Entrevue d’attachement adulte.
 Présentation (avec Judith Solomon) d’un quatrième style d’attachement chez l’enfant : l’attachement désorganisé.

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6
Q

Différentes approches:  Approche développementale  Approche psychosociale
 Approche clinique
les expliquer

A

Développement: elle s’intéresse surtout au type d’attachement que nous avons et au type qu’on a dans la vie de tous les jours. On regarde la transmission intergénérationnel. Elle nous aide à comprendre le type d’attachement que la personne a dév. On évalue avec des tests projectifs (entrevues, situation étrange C’est plus détaillé. On se sert l’observation/tests projectifs

Psychosociale: pour évaluer la perception de notre attachement. Ex; distorsions cognitives. L’attachement qu’on perçoit n’est pas necessairement le même qu’on laisse voir. On l’évalue à l’aide de questionnaires. Donc il n’y a pas necessairement de correspondance entre son vrai type d’attachement et son attachement réel. Sert à évaluer la perception qu’on a de notre attachement. On se sert majoritairement de questionnaires autorapportés

Approche clinique: on voir du côté de la psychopatho; trouble de l’attachement. La personne a des troubles marqués d’adaptation sociale. On l’évalue en clinique par un psychiatre ou psychologue.

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7
Q

Qu’est-ce que l’attachement parent-enfant?

A

L’attachement parent-enfant se définit comme un lien affectif entretenu par l’enfant à l’égard de son parent, dans la mesure où ce dernier prend soin de lui et est considéré par l’enfant comme une personne significative pouvant le protéger en cas de danger.

  • C’est un lien affectif par l’enfant. C’est l’enfant qui s’attache à son parent. Presque tous les enfants développent un lien d’attachement avec un adulte, mais c’est la qualité qui change.
  • Les enfants avec qui ils ne développent pas de lien, c’est parce qu’ils n’ont pas accès à des adultes significatifs
  • Le lien d’attachement n’est pas là à la naissance. C’est quelque chose qui se développe.
  • C’est un lien affectif, mais ce n’est pas en lien avec l’amour.
  • C’est quelque chose qu’on. A toute notre vie

** il peut avoir des enfants qui ne développent pas de lien d’attachement pcq ++ familles d’acceuil.**

Le système d’attachement est présent à la naissance, mais pas le lien d’attachement.

Ce n’est pas la même chose que l’amour.

L’attachement est qqch qu’obn a toute notre vie.

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7
Q

Qu’est-ce que l’attachement parent-enfant?

A

L’attachement parent-enfant se définit comme un lien affectif entretenu par l’enfant à l’égard de son parent, dans la mesure où ce dernier prend soin de lui et est considéré par l’enfant comme une personne significative pouvant le protéger en cas de danger.

  • C’est un lien affectif par l’enfant. C’est l’enfant qui s’attache à son parent. Presque tous les enfants développent un lien d’attachement avec un adulte, mais c’est la qualité qui change.
  • Les enfants avec qui ils ne développent pas de lien, c’est parce qu’ils n’ont pas accès à des adultes significatifs
  • Le lien d’attachement n’est pas là à la naissance. C’est quelque chose qui se développe.
  • C’est un lien affectif, mais ce n’est pas en lien avec l’amour.
  • C’est quelque chose qu’on. A toute notre vie

** il peut avoir des enfants qui ne développent pas de lien d’attachement pcq ++ familles d’acceuil.**

Le système d’attachement est présent à la naissance, mais pas le lien d’attachement.

Ce n’est pas la même chose que l’amour.

L’attachement est qqch qu’obn a toute notre vie.

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8
Q

Notions à distinguer

Système d’attachement

A

 Il est inné.
 Il a pour but de réguler les comportements de l’enfant
servant au maintien de la proximité avec son parent.
 Sur le plan sociobiologique, sa fonction est d’assurer la survie de l’enfant.
 Sur le plan psychologique, sa fonction est le maintien du sentiment de sécurité.
 Facteurs pouvant activer le système d’attachement : augmentation de la distance par rapport au parent, obscurité, bruit inattendu, présence d’un étranger, inconfort physique, faim, douleur, etc.

  • on vient tous au monde avec un système d’attachement.
  • chaque fois qu’on sens que notre bien-être est menacé, ça active notre système d’attachement.
  • ce système est un ensemble de comportements ou de réactions qui émergent quand on se sens que notre bien être est menacé.
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9
Q

Notions à distinguer

Lien d’attachement-Relation d’attachement

A

Lien d’attachement
 Lien qu’un individu entretient vis-à-vis un autre individu. Relation d’attachement
 Histoire et organisation des interactions liées aux manifestations du système d’attachement.
 L’attachement parent-enfant doit toujours être considéré en tenant compte de l’interinfluence entre l’enfant et son parent.

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10
Q

Notions à distinguer

Figure d’attachement

A

 Personne privilégiée par l’enfant pour répondre à son besoin de sécurité.
 Critères pour déterminer si une personne est susceptible d’être une figure d’attachement significative pour l’enfant :
• elle doit offrir des soins physiques et émotionnels à l’enfant;
• elle doit être présente de façon constante ou continue au cours de la vie de l’enfant;
• elle doit s’investir émotionnellement dans la relation avec l’enfant;
• elle n’est pas interchangeable par n’importe qui d’autre.
Le nombre de figures d’attachement peut être de plus que 1.

2e point: constante et continue ne veut pas dire nécessairement chaque jour. La personne doit quand même être accessible ex: parents divorcés.

3e: investir émotionnellement: le parent doit manifester du plaisir à être avec son enfant. Il va prendre du temps pour s’intéresser à lui. Il montre qu’il est content d’être avec lui.

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11
Q

Notions à distinguer

Comportement d’attachement

A

 Tout comportement motivé par le besoin de sécurité et ayant pour but le rapprochement avec la figure d’attachement.
 Exemples : regard, orientation de la tête, ajustement postural, babil, sourire, pleurs, parole, extension des bras, succion, agrippement, approche, poursuite.
 Deux classes : les comportements de signal et les comportements d’approche.
 Ils varient du point de vue de l’activation, de la forme et de l’intensité.
 Les conditions de terminaison varient aussi selon l’intensité.

Comportement de signal: on demande à l’autre de venir vers nous. Ex: bébé pleure: on veut qu’on vienne vers nous.

Comportement d’approche: on se rend vers quelqu’un d’autre pour aller vers la personne. (ramper vers la personne)

Activation: ce qui déclenche les comportements d’attachement ex: peur
Forme: crier, sourire,pleure (le type de comportement)
Intensité : intensité du comportement

Conditions de terminaison: ce qui permet de rassurre l’enfant. Ex: enfant pleure, le parent le prend et ça le calme (calme son système d’attachement.) les conditions de terminaison doivent être adaptés à l’intensité du comportement pour qu’il puisse réussir à calmer

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12
Q

Notions à distinguer

Stratégie d’attachement

A

 Façon par laquelle l’enfant exprime habituellement son besoin de sécurité à sa figure d’attachement.
 Les expériences relationnelles étant différentes d’un enfant à l’autre, il en découle que les stratégies développées diffèrent également d’un enfant à l’autre.

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13
Q

Développement de l’attachement

A
Phase I (naissance-12 semaines)
Orientation et signaux sans discrimination de figure:comportements d'attachement iné ex: pleurer. Téter. Dès les 1eres heures, il peut faire la différence entre un visage et un objet. Il va avoir des comportements d'attachement vers tout humains. 
Phase II (13 semaines-6mois)
Orientation et signaux dirigés vers une figure discriminée: commence à se rendre compte qu'il y a certaines personnes de son entourage qu'il voit plus que d'autres (1/2 personnes). Il dirige ses messages vers ces personnes. Le nombre de comportements va augmenter. Il va adopter de nouvelles habiletés : agripper, tendre les bras, sourire, ramper etc. l'enfant va commencer à adapter ses comportements en fonction de la figure d'attachement, il va commencer à adopter des stratégies d'attachement. Pleure= maman vient donc adopte son comportement.
Phase III (6 mois-3 ans)
Maintien de la proximité avec une figure discriminée au moyen de la locomotion aussi bien que des signaux:devient de plus en plus habile pour distinguer les différentes figures. Il a maintenant peur des étrangers; il est maintenant capable de reconnaitre les personnes familières. À cause de ses capacités cognitives qui grandissent, l'enfant est capable de se représenter des chaînes de comportements dans sa tête. Ex: si je veux avoir du lait et que j'ouvre la porte du frigo = maman va être fâché, donc je vais demander à maman à la place. Il commence à avoir des images mentales. C'est une progression.  L'enfant va avoir de - en - de contacts physiques pour se faire rassurer. Maintenant la parole peut être suffisant. 
Phase IV (3 ans et plus)
Formation d’un partenariat à but rectifié:les comportements d'attachement sont moins évidents. C'est moins clairement explicitement dit. Le dév cognitif fait en sorte que l'enfant est capable de se mettre à la place de l'autre. Partenariat: discuter avec la figure d'attachement tout en comprenant que ça ne peut pas être quand je veux. On discute/négocie pour arriver à un consensus ex: je veux être bordé mtn, mais maman est occupé à donner un bain à petit frère, donc arrive dans 10 min. Il comprend qu'il n'est pas le seul à avoir des besoins.
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14
Q

Modèles opérants internes

A

 Ils commencent à se construire à partir des expériences d’attachement vécues à l’enfance.
 Ce sont des représentations schématiques, stockées en mémoire, de ce que l’individu connaît sur les relations sociales.
 Ils incluent à la fois les informations cognitives et affectives relatives aux expériences relationnelles vécues.
 Le contenu des modèles opérants internes se complexifie à mesure que l’enfant vieillit.

  • C’est relié à notre histoire (diapo 103)
  • On en a plusieurs.
  • On mémorise ce qui est arrivé et on l’internalise. Ça inclut ce qui est arrivé et comment je me suis sentie quand c’est arrivé.
  • ce sont stockées dans la mémoire épisodique; informations sur les exp qu’on a vécue et comment on les as vécues.
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15
Q

Modèles opérants internes

trois principales fonctions :

A

• Ils organisent les informations relationnelles en encodant
les interactions comportementales, tout en tenant compte
des réponses émotives qui y sont liées.
• Ils permettent d’anticiper les comportements et
intentions de l’autre.
• Ils permettent d’interpréter les comportements et
intentions de l’autre.
 L’enfant peut entretenir différents modèles simultanément, ciblant chacun un partenaire dyadique en particulier.
 Les premiers modèles sont résistants, mais non étanches aux changements.

16
Q

Modèles opérants internes

Deux catégories de M.O.I.

A

Modèles internes de soi
Façon dont nous nous percevons dans nos relations avec les autres.

Modèles internes des autres
Façon dont nous percevons les autres en relation avec nous.

17
Q

Modèles opérants internes

Deux catégories de M.O.I.

A

Modèles internes de soi
Façon dont nous nous percevons dans nos relations avec les autres.

Modèles internes des autres
Façon dont nous percevons les autres en relation avec nous.