Cours 4 - Risque, récidive et carrière criminelle Flashcards

1
Q

Nommer les différentes composantes du concept de récidive

A
  1. Taux de base
  2. Source d’information
  3. Indicateur de récidive
  4. Nature de la récidive
  5. Durée du suivi
  6. Composition de la population
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2
Q

Définir ce qu’est le taux de base

A

La proportion moyenne d’individus ayant commis un nouveau crime durant une période de suivi donnée. C’est un point de référence uniquement pour un groupe spécifique

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3
Q

Définir ce que sont les sources d’informations

A

L’endroit où on trouve l’information sur la présence ou non de récidive

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4
Q

Quelles sont les sources d’informations possibles ?

A
  • Sources officielles = délinquance détectée par certaines autorités
  • Données auto rapportées = l’info vient directement des délinquants
  • Autres sources : par exemple, on demande aux proches de la personne
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5
Q

Définir l’indicateur de récidive

A

C’est le critère utilisé pour déterminer s’il y a eu récidive

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6
Q

Nommer des exemples d’indicateurs de récidive

A

Il peut y en avoir plusieurs.
- Nombre d’arrestations
- Nombre de condamnation
- Nombre de périodes d’incarcération
- Nombre de mises en accusation, etc.

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7
Q

Expliquer comment l’indicateur de récidive peut jouer sur les taux observés

A

Le type d’indicateur discrimine les résultats que d’autres auraient peut-être donné et limite donc les données. Ainsi, si l’indicateur est le nombre de condamnation, il y en aura nécessairement moins que si on s’attardait aux mises en accusation

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8
Q

Définir la nature de la récidive

A

C’est le type de récidive pour lequel l’évaluateur doit se prononcer concernant l’individu évalué (ex : récidive violente, récidive sexuelle, etc.)

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9
Q

Définir la durée du suivi

A

C’est la période d’observation qui permet d’évaluer la présence ou l’absence de récidive suivant la libération d’un individu. Elle commence dès la personne retourne en communauté et se termine au moment où on collecte les données

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10
Q

Définir la composition de la population

A

Le taux de base observé est lié à la composition de l’échantillon. Il peut y avoir des différences en fonction du sexe, de l’âge, de l’ethnicité, du site de sélection, etc.

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11
Q

Quelles sont les tendances générales concernant la récidive des personnes contrevenantes que Langan et Levin ont fait ressortir dans leur étude ?

A
  1. Les probabilités de récidive générale varient selon l’indicateur de récidive utilisé
  2. Le taux annuel de récidive est plus élevé dans la première année suivant la libération
  3. Plus la durée de suivi est longue, plus la proportion d’individus ayant commis une récidive augmente
  4. La récidive est généralement en lien avec un délit non-violent
  5. La nature du délit informe peu sur le taux de récidive générale (pas forcément plus de délits violents que non-violents)
  6. Sauf exception, la nature de la dernière condamnation informe peu sur la nature de la récidive s’il y en a eu une
  7. Un petit groupe d’individus est responsable de la majorité des délits suivants la libération
  8. Plus l’individu a des antécédents d’arrestation, plus les probabilités de récidive sont élevées
  9. Les taux de récidive varient en fonction de l’âge de l’individu au moment de la libération
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12
Q

Quelles sont les limites conceptuelles du taux de base ?

A
  • Ne tient compte que du prochain délit et non des prochains délits
  • Demeure vague quant à la nature du risque
  • N’informe pas sur l’imminence du crime/récidive (surtout si la durée de suivi est longue)
  • N’informe pas sur les trajectoires criminelles
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13
Q

Différence entre la récidive et la trajectoire criminelle

A

La récidive est beaucoup plus spécifique, plus particulière. Elle est surtout la préoccupation des milieux carcéraux. La trajectoire criminelle est plus globale et englobe toute la conduite criminelle des personnes et son évolution. C’est plus ce à quoi le criminologue chercheur s’intéresse.

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14
Q

D’où vient le concept de trajectoire criminelle ?

A

La criminologie développementale qui porte un intérêt particulier à l’origine, l’évolution et le développement des comportements criminels

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15
Q

Quels sont les paramètres du développement de la conduite criminelle ?

A
  • L’âge du début (âge au moment du premier comportement)
  • Persistance (à travers le temps)
  • Variété (nombre de catégories d’actes différentes)
  • Fréquence (la répétition de l’agir)
  • Âge à la fin (âge au moment du dernier comportement en date)
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16
Q

Quels sont les différents stades de la trajectoire criminelle ?

A

Stade 1 : L’activation
Stade 2 : Escalade
Stade 3 : Abandon de la délinquance

17
Q

Nommer et expliquer les différents mécanismes d’influence présents dans le stade d’activation

A
  • Diversification : influence entre l’âge du début et la variété (plus elle débute tôt et plus elle risque d’être polymorphe)
  • Stabilisation : influence entre l’âge du début et la persistance (plus elle débute tôt et plus elle risque de persister)
  • Accélération : influence entre l’âge du début et la fréquence (plus elle débute tôt et plus elle risque d’être fréquente)
18
Q

Nommer et expliquer les différents mécanismes d’influence présents dans le stade de l’escalade

A
  • Progression : influence entre la persistance et la variété (plus elle persiste et plus elle se diversifie)
  • Chronicité : influence entre la fréquence et la persistance (plus elle persiste et plus elle devient fréquente)
19
Q

Expliquer le stade d’abandon de la délinquance

A

Il s’agit du processus de désistement. Peut être influencé par la variété, la persistance et la fréquence. Par exemple, si on sait que la délinquance d’une personne a l’habitude de toucher à tout et d’être très fréquente et que l’on constate que cette personne commence à délaisser quelques types de crimes et à en commettre moins souvent, cela peut être un signe qu’elle commence à se désister.

20
Q

Expliquer les implications de l’hétérogénéité des stades de développement de la conduite criminelle

A

Chaque personne a sa propre trajectoire : son activation peut être précoce ou tardive, son escalade peut être sérieuse ou minimale et son abandon peut être lent ou rapide.

21
Q

Entre une activation précoce ou tardive, laquelle est la plus fréquente ?

A

Tardive

22
Q

Entre une escalade minimale et sérieuse, laquelle est la plus fréquente ?

A

Minimale

23
Q

Entre un abandon long et rapide, lequel est le plus fréquent ?

A

Rapide

24
Q

Quelles sont les trajectoires connues dans la littérature scientifique ?

A
  1. La trajectoire limitée à l’adolescence ou au début de l’âge adulte
  2. La trajectoire précoce, persistante et chronique = celle qui dure tout au long de la vie de l’individu
  3. La trajectoire persistante, mais intermittente
  4. La trajectoire chronique tardive = celle qui débute tard, mais qui est très volumineuse