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Gestion Et Évaluation Du Risque > Cours 8 - Libération conditionnelle (ISR-R) > Flashcards

Cours 8 - Libération conditionnelle (ISR-R) Flashcards

1
Q

Quelles sont les quatre fausse croyances qui expliquent la résistance face à l’évaluation actuarielle ?

A
  1. La prédiction actuarielle est déshumanisante
  2. La prédiction actuarielle est basée sur une science inexacte
  3. La prédiction actuarielle ne permet pas de comprendre la récidive criminelle d’une personne, elle est donc inutile
  4. La prédiction actuarielle ne permet pas de prendre en considération des aspects qualitatifs et cliniques
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Q

Que peut-on répondre à la fausse croyance qui dit que la prédiction actuarielle est déshumanisante ?

A

Les approches basées sur le jugements posent aussi préjudice, puisqu’elles sont biaisées et inefficaces

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Q

Que peut-on répondre à la fausse croyance selon laquelle la prédiction actuarielle est basée sur une science inexacte ?

A

Sa précision est plus élevé que l’évaluation clinique et il est impossible de prédire avec certitude

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4
Q

Que peut-on répondre à la fausse croyance qui dit que la prédiction actuarielle est inutile, puisqu’elle ne permet pas de comprendre la récidive criminelle ?

A
  • Elle peut être accompagnée d’autres outils
  • Elle quantifie le risque, une autre approche peut aider à mieux comprendre le passage à l’acte
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Q

Que peut-on répondre à la fausse croyance selon laquelle la prédiction actuarielle ne permet pas de prendre en considération des aspects cliniques et qualitatifs ?

A

On peut peaufiner les outils pour prendre en considération ce qui est manquant

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6
Q

Quelles sont les cinq considérations éthiques liées à l’évaluation du risque ?

A
  1. Utilisation d’un outil développé et validé auprès d’une population cible
  2. L’évaluation du risque ne doit pas contribuer à maintenir ou accentuer les inégalités sociales
  3. Dilemme concernant les populations autochtones
  4. Prendre en considération des facteurs sur lesquels l’individu n’a aucun contrôle
  5. Les antécédents judiciaires
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7
Q

Expliquer pourquoi les personnes autochtones font l’objet d’une considération éthique.

A

On ne peut pas les discriminer et donc, tenir compte de certains éléments qui pourraient être considérés comme des facteurs de risque étant donné leur présence plus grande dans ces groupes. Ils ont été victimes de plusieurs expériences d’adversité, les rendant alors plus à risque

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8
Q

Expliquer pourquoi les antécédents judiciaires font l’objet d’une considération éthique.

A

On les utilise pour éviter certaines injustices sociales, mais ce sont des facteurs sur lesquels les contrevenants n’ont plus aucun contrôle. Ce sont des facteurs statiques et le chiffre noir complique leur mesure et leur détection. Il y a alors un risque de causer préjudice et de faciliter le processus judiciaire d’un carriériste arrêté pour la première fois.

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9
Q

Définir l’acronyme ISR-R

A

Information statistique sur la récidive révisé

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10
Q

Quel est l’objectif de l’ISR ?

A

Guider les commissaires de libération conditionnelle dans leurs décisions

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11
Q

À quoi sert l’ISR ?

A

Évaluer les risques de récidive des détenus libérés

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12
Q

Sur quoi informe l’ISR ?

A

Les probabilités de succès ou d’échec de la liberté sous conditions

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13
Q

Qu’à démontré les résultats préliminaires de l’ISR ?

A

Que la Commission des libérations conditionnelles avait tendance à refuser la libération conditionnelle à de “bons candidats”

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14
Q

Par qui et en quelle année a été développé la première version de l’ISR ?

A

Joan Nuffield en 1982

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15
Q

Pour quelle clientèle l’ISR a-t-il été développé ?

A
  • Hommes adultes
  • Judiciarisés
  • Contrevenants servant une peine d’incarcération au fédéral
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16
Q

Comment était utilisé la première version de l’ISR et que permettait-elle ?

A
  • Généralement administré au début de la peine et réévalué à la fin pour voir son potentiel de réussite de réinsertion sociale.
  • Permettait d’identifier correctement les détenus à faible et risque élevé.
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17
Q

Que montrent les travaux de validation de la première version de l’ISR ?

A
  • Prédiction modeste de la récidive violente = moins satisfaisant que pour la récidive générale
  • Peu pertinent pour la récidive sexuelle
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18
Q

Que permettent les résultats des travaux de validations de la première version de l’ISR ?

A

Le développement d’outils spécialisés pour évaluer divers types de récidive

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19
Q

Qu’ont évalué Bonta et Motiuk lorsqu’ils se sont demandé si l’ISR avait besoin d’un recalibrage ?

A
  • Est-ce que l’outil reflète bien l’évolution des pratiques depuis les années 1980 ?
  • Est-ce que l’outil reflète l’évolution des populations carcérales ?
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20
Q

En quelle année est-ce que l’ISR devient l’ISR-R ?

A

1992

21
Q

Comment décrirait on le format de l’ISR-R ?

A
  • Combine des mesures sociodémographiques et d’antécédents judiciaires
  • Combinaison de 15 facteurs statiques regroupés en 4 catégories
22
Q

Quelles sont les quatre catégories de facteurs de l’ISR-R ?

A
  1. Facteurs sociodémographiques = caractéristiques personnelles de l’individu
  2. Antécédents judiciaires = caractéristiques en lien avec le dossier criminel passé de la personne
  3. Délit et situation légale actuelle = caractéristiques liées à la condamnation/peine actuelle
  4. Risque correctionnel = caractéristiques liées au risque que représente l’individu au pénitencier
23
Q

Comment est attribué le pointage à chaque item dans l’ISR-R? ?

A
  • Cote positive : associée à des probabilités plus élevées de succès de la libération conditionnelle
  • Cote négative : associée à des probabilités plus élevées d’échec de la libération conditionnelle
  • Cote neutre : n’est pas associée à des probabilités différentielles de succès/échec comparativement à la personne contrevenante moyenne
24
Q

Comment est attribué le poids des cotes dans l’ISR-R ?

A

Plus la cote de l’item est associée à un score élevé, plus l’item est associé à des probabilités accrues de succès de la LC et plus la cote de l’item est associée à un score faible, plus l’item est associé à des probabilités accrues d’échec de la LC.

25
Q

Lister les 15 items de l’ISR-R (allez wouhouuu t’es bonne!!)

A
  1. Infraction à l’origine de la peine actuelle
  2. Âge à l’admission
  3. Incarcération antérieure
  4. Révocation antérieure de la LC
  5. Évasions antérieures
  6. Niveau de sécurité
  7. Âge de la première condamnation
  8. Condamnation antérieure pour voies de fait
  9. Situation matrimoniale au moment de l’admission
  10. Intervalle d’exposition au risque
  11. Le nombre de personnes à charge lors de la dernière admission
  12. Peine actuelle
  13. Condamnation antérieure pour un délit à caractère sexuel
  14. Condamnation antérieure pour introduction par effraction
  15. Situation d’emploi lors de l’arrestation
26
Q

Expliquer le facteur de risque “Infraction à l’origine de la peine actuelle” (ISR-R)

A

Certains types de crime ont des poids différents. Ex :
- Crimes sexuels avec mineurs : +4
- Introduction par effraction : -2
S’il y a plusieurs charges, il faut prioriser le délit qui a le score le plus faible (le plus négatif)
Si le délit n’est pas dans la liste, on attribue la cote de 0

27
Q

Expliquer le facteur de risque “âge à l’admission” (ISR-R)

A

40 ans et plus : +2
20 ans et moins : -2
Entre : 0

28
Q

Expliquer le facteur de risque “incarcération antérieure” (ISR-R)

A

Jamais : +4
Déjà purgé une peine à 3 ou 4 reprises : -1
Déjà purgé une peine à 5 reprises et plus : -2
Situation non reflétée : 0

29
Q

Expliquer le facteur de risque “révocation antérieure de la LC” (ISR-R)

A

S’il y a eu une révocation d’une semi-liberté, de la LC ou d’office : -2

30
Q

Expliquer le facteur de risque “évasions antérieures” (ISR-R)

A

= Toute évasion ou tentative d’évasion pour la peine actuelle ou antérieure à toutes les étapes du processus judiciaire
Au moins une : -3

31
Q

Expliquer le facteur de risque “niveau de sécurité” (ISR-R)

A

Incarcéré dans un pénitencier à sécurité maximale au moment de l’audience : -1

32
Q

Expliquer le facteur de risque “âge de la première condamnation” (ISR-R)

A

50 ans + : +7
Entre 41 et 49 : +6
Entre 31 et 40 : +3
Entre 23 et 30 : +2
18 ans ou moins : -2

33
Q

Expliquer le facteur de risque “condamnation antérieure pour voies de fait” (ISR-R)

A

Exclusion des comportements à caractère sexuel, mais inclut tous les antécédents judiciaires en matière de comportements violents.
Une condamnation antérieure : -2
2 condamnations antérieures ou plus : -3

34
Q

Expliquer le facteur de risque “situation matrimoniale au moment de l’admission” (ISR-R)

A

Marié ou conjoint de fait : +1

35
Q

Expliquer le facteur de risque “intervalle d’exposition au risque” (ISR-R)

A

= L’intervalle de temps passé en communauté avant la sentence actuelle (en excluant les périodes d’évasion ou de semi-liberté)
24 mois ou plus dans la communauté entre la condamnation actuelle et l’antérieure : +2
A passé moins de 6 mois : -1

36
Q

Expliquer le facteur de risque “nombre de personne à charge lors de la dernière admission” (ISR-R)

A

Au moins 3 personnes à charge (enfants) : +2

37
Q

Expliquer le facteur de risque “peine actuelle” (ISR-R)

A

= La durée totale selon le prononcé de la peine
La peine totale est de 5 à 6 ans : +3
La peine totale est de 6 ans et plus : +2

38
Q

Expliquer le facteur de risque “condamnation antérieure pour un délit à caractère sexuel” (ISR-R)

A

2 condamnations antérieures et plus pour viol/tentative, as, as grave : -4

39
Q

Expliquer le facteur de risque “condamnation antérieure pour introduction par effraction” (ISR-R)

A

Aucune : +2
1 ou 2 : -2
3 ou 4 : -3
5 et plus : -6

40
Q

Expliquer le facteur de risque “situation d’emploi lors de l’arrestation” (ISR-R)

A

Avait un emploi : +1

41
Q

Comment calcule-t-on le score actuariel dans l’ISR-R

A

Méthode Burgess : sommation simple

42
Q

Expliquer la table de conversion de l’ISR-R

A

R. très faible : 10 +
R. faible : entre 6 et 9
R. moyen : entre 2 et 5
R. moyen/élevé : entre -3 et 1
R. élevé : -4 et moins

43
Q

Quelles sont les différences entre les hommes et les femmes en lien avec la récidive générale ?

A
  • Plus d’hommes à risque très faible
  • Plus de femme à risque faible
  • Plus d’hommes à risque moyen, moyen-élevé et élevé
  • Plus de gens plus on progresse dans le risque
  • Les taux de récidive augmentent plus le risque assigné est élevé (= efficace)
44
Q

L’ISR-R est-il adapté pour mesurer les risques de récidive violente chez les hommes et les femmes ?

A

Les résultats sont plus faibles

45
Q

L’ISR-R est-il adapté pour mesurer les risques de récidive sexuelle chez les hommes et les femmes ?

A
  • Les taux sont extrêmement bas pour les femmes et pour les hommes
45
Q

Peut-on dire que les taux de récidive différentiels sont suffisants pour statuer sur la qualité prédictive de l’ISR-R

A

Non

45
Q

Quelles sont les forces de l’ISR-R ?

A
  • Simple et relativement rapide à compléter
  • Peut être complété par un criminologue
  • Règles claires déterminées pour chacun des items
  • Interprétation relativement facile
  • Beaucoup de travaux de validation et de calibrage effectués
  • Permet d’évaluer de grands groupes (relativement général)
  • Ne requiert généralement qu’une évaluation durant la peine (facteurs statiques)
45
Q

Selon les courbes ROC, comment considère-t-on la qualité prédictive de l’ISR-R ?

A
  • Récidive générale : adéquat
  • Récidive violente : modeste (atteint à peine le minimum acceptable)
  • Récidive sexuelle : faible
45
Q

Quelles sont les limites de l’ISR-R

A
  • Vieux
  • Développé par une branche du gouvernement canadien (CLCC)
  • Fonction très limitée
  • Pas validé auprès de différentes minorités/communautés
  • Insensible aux changements et fluctuations du risque (va à l’encontre des connaissances sur le risque dynamique)

Gestion Et Évaluation Du Risque (12 decks)

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