DPJ 1 - les enfants et les adolescent.e.s victimes de violences sexuelles Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la violence sexuelle?

A

Terme qui englobe toutes les formes de violence (physiques ou psychologiques) qui se manifestent de façon sexuelle.

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Q

Qu’est-ce qu’on compte parmi la violence sexuelle (4)?

A

(1) agressions sexuelles ,(2) cyberviolence sexuelle, (3) harcèlement sexuel, (4) exploitation sexuelle

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3
Q

Que peut-on dire sur le terme “abus sexuel”?

A

C’est comme si une petite quantité était correct, initialement choisi parce que le terme “agression” semblait trop “périodique” alors que souvent ce sont des évènements qui ont cours sur le long terme.

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4
Q

Quelles sont les statistiques sur la violence sexuelle (4)?

A

(1) 1 fille sur 5 et 1 garçon sur 10 rapportent avoir été victimes de violence sexuelle avant l’âge de 18 ans, (2) au Québec, 50% des victimes d’agression sexuelle sont âgées de moins de 18 ans. Parmi celles-ci, 13% ont moins de 5 ans, (3) 99% des AS vécues par les enfants rencontrés à Marie-Vincent ont été commises par une personne connue (un membre de la famille immédiatetés ou élargie dans près de 75% des cas), (4) Seulement 10% à 20% des agressions sexuelles seraient rapportées à la police. Il s’agit des crimes les moins signalés au Canada.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une agression sexuelle (4)?

A

(1) Un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, (2) commis sans le consentement de la personne visée ou par une manipulation affective ou du chantage (ce qui n’équivaut pas à du chantage), (3) visant à assujettir une personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force, de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite, (4) geste qui porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique ou psychologique ou à la sécurité de la personne

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6
Q

Quelles sont les types de gestes/activités à caractère sexuel qui peuvent être impliqués dans une agression sexuelle (8)?

A

(1) attouchements, (2) baisers à caractère sexuel, (3) masturbation, (4) contact oral-génitaux, (5) pénétration ou tentative de pénétration, (6) autres activités de nature sexuelle, (7) comportements d’exhibitionnisme, (8) comportements de voyeurisme

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7
Q

Quelles sont les stratégies utilisées par les agresseurs (7)?

A

(1) manipulation affective, (2) manipulation matérielle, (3) menace, (4) chantage, (5) intimidation, (6) violence verbale ou psychologique, (7) violence physique

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8
Q

Comment peut-on définir l’agression sexuelle à un enfant (2)?

A

(1) “Une AS c’est quand un.e adulte ou un.e adolescent.e garde ou touche les parties sexuelles/intimes d’un enfant - ou demander à un enfant de regarde ou des toucher ses parties”, (2) les parties sexuelles/intimes = parties du corps qui son cachées par un maillot de bain

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9
Q

Quels sont les rappels sur le consentement (5)?

A

Âge légal pou consentir à une relation sexuelle = 16 ans, mais: (1) Ados 12 et 13 ans: peuvent consentir si: a- partenaire pas plus de 2 ans de différence, b- pas une relation d’exploitation, (2) Ados 14 et 15 ans: peuvent consentir si: a-partenaire pas plus 5 ans différence, b-pas une relation d’exploitation, (3) âge du consentement fixé à 18 ans pou les activités sexuelles d’exploitation comme: pornographie, prostitution, relations d’autorité, de confiance ou de dépendance (ex: coach, moniteur, enseignant), (4) 11 ans et moins: pas de consentement, (5) influence drogue et alcool/endormi: pas de consentement

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10
Q

Qu’est-ce qui caractérise la cyberviolence sexuelle (3)?

A

(1) c’est une forme de violence sexuelle réalisée au moyen de technologies de communications: internet, réseaux sociaux, textos, (2) cyberharcèlement, sextorsion, exploitation en ligne, publications non-consensuelle d’images intimes, leurre d’enfants, (3) peut prendre différentes formes: a-avances sexuelles, b- tentatives d’obtenir des faveurs ou des relations sexuelles, c-propagation de messages, de photos ou de vidéos à caractère sexuel

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11
Q

Quelles sont les statistiques concernant la cyberviolence sexuelle (2)?

A

(1) plus de 25% des adolescent.e.s rapportent s’être déjà fait demander une photo nue ou à connotation sexuelle d’elle-même ou de lui-même, (2) 23% des jeunes qui ont eu une relation ou fréquentation amoureuse affirment avoir déjà partagé des images intimes à leur partenaire (16% des jeunes qui ont partagé une image intime rapportent que cette image a été repartagée sans leur consentement)

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’exploitation (3)?

A

1) réfère à tout acte de nature sexuelle, commis à l’endroit d’une personne mineure, à l’avantage d’un individu ou d’un groupe qui tirer profit de la vulnérabilité sociale, économique ou émotionnelle de cette personne, (2) ex: échanger des actes sexuels contre de l’argent, un hébergement, de la nourriture ou de la drogue, (3) peut prendre plusieurs formes: a-proxénétisme, b- traité de personne à des fins d’exploitation sexuelle, c-pornographie infantile et juvénile, etc.

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques de prévalence chez les mineurs (3)?

A

(1) 54 à 63% des adolescentes prises en charge par la protection de la jeunesse rapportent avoir été victimes d’exploitation sexuelle contre 1 à 6% d’adolescentes de la population générale, (2) faible dénonciation des victimes: a- ne se considèrent, b- amour pour le proxénète, c- peur, honte, c- ne souhaitent pas être identifiées (fugueuses, toxicomanes), d- sont maintenues contre leu gré dans des endroits clandestins, (3) âge moyen de leurre des enfants vers l’exploitation sexuelle: entre 11 et 14 ans

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14
Q

Quelles sont les stratégies utilisées par les personnes instigatrices de l’exploitation sexuelle (6):

A

(1) instauration d’une relation de confiance, (2) gratification importante de la victime: cadeaux, vie de rêve, partys, (3) normalisation/banalisation de la sexualité (“sexualité spectacle”), (4) isolement, (5) incitation à la consommation de drogues, (6) manipulation affective: relation amoureuse

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15
Q

Que peut-on dire sur le recrutement vers l’exploitation sexuelle (2)?

A

(1) il existe différents profils de jeunes qui se retrouvent sous l’emprise de ce milieu, (2) le recrutement implique qu’une personne profite des vulnérabilités d’une autre personne: peut prendre différentes formes (que recherche la personne recrutée? amour, aventure, sensations fortes, mode de vie glamour, alcool/drogue)

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16
Q

Quels sont les facteurs de vulnérabilité à l’exploitation sexuelle (3)?

A

(1) besoin d’argent/désir due soutenir un mode de vie qui a été inaccessible par le passé, (2) fugues: en 2015-2016, au CPEJ de Laval, 76% des filles ayant fugué plus de 2 fois étaient victimes d’ES ou à risque de l’être, (3) historique de maltraitance/traumatismes durant l’enfance

17
Q

Quelles sont les conséquences de l’exploitation sexuelle sur le développement identitaire des victimes (2)?

A

(1) Une étude comparant les victimes d’exploitation sexuelles à leurs pairs, ayant aussi un parcours de vie marqué par des difficultés (maltraitance à l’enfance, stigmatisation), mais sans exploitation sexuelle, (2) résultats: les victimes d’exploitation présentent plus de manifestations d’un concept de soi altéré au début de l’âge adulte.

18
Q

Quelles sont les statistiques concernant l’étude qui compare les victimes d’exploitation sexuelles vs les pairs ayant un parcours marqué par des difficultés mais sans exploitation sexuelle (2)

A

Au total, 124 ados placées en centres de réadaptation à l’adolescence: (1) 69 participantes (56%) victimes d’exploitation sexuelle, (2) 55 participantes (44%) n’ayant pas rapporté avoir été victimes d’exploitation sexuelle,

19
Q

Quelles sont les manifestations d’un concept de soit altéré présenté par les victimes d’exploitation (3)?

A

(1) sentiments d’infériorité et de honte: croyances fondamentales d’être inférieur, mauvaise, indésirable ou sans valeur/fort sentiment de honte/hypersensibilité à la critique, au rejet et aux reproches, (b) plus faible conscience de soi: faible connaissance de soi, confusion ou incertitude quant à ses propres pensées et croyances, difficultés à définir des objectifs et à avoir accès au monde interne, (3) plus grande tendance à se laisser orienter par autrui: tendance à être facilement influencée par les autres, à s’en remettre aux autres et à accorder une grande importance aux besoins, droits, valeurs et sentiments des autres, au détriment des siens.

20
Q

Quelles sont les conséquences à court terme pouvant être associées aux agressions sexuelles (4)?

A

Symptômes caractérisant une proportion importante de victimes: (1) symtpômes de stress post-traumatique, (2) comportements sexuels problématiques, (3) humeur dépressive, (4) dissociation (déconnexion par rapport à son corps)

21
Q

Quelles sont les conséquences à moyen/long terme pouvant être associées aux agressions sexuelles (3)?

A

(1) détresse psychologique, (2) difficultés d’adaptation, (3) comportements à risque

22
Q

Que sont des exemples de détresse psychologique associés aux conséquences moyen/long terme des agressions sexuelles (9)?

A

(1) symptômes de stress post-traumatique, (2) symptômes de dissociation, (3) anxiété, (4) symptôme de dépression, (5) idées suicidaires, (6) troubles somatiques, (7) troubles alimentaires, (8) troubles de personnalité, (9) faible estime de soi

23
Q

Que sont des exemples de difficulté d’adaptation associés aux conséquences moyen/long terme des agressions sexuelles (3)?

A

(1) difficult en emploi, (2) difficultés en relations, (3) dysfonctions sexuelles

24
Q

Que sont des exemples de comportements à risques associés aux conséquences moyen/long terme des agressions sexuelles (4)?

A

(1) sexualité à risque, (2) consommation abusive, (3) troubles des conduites, (4) grossesses à l’adolescence

25
Q

Quelles sont les caractéristiques des conséquences des violences sexuelles à l’enfance (4)?

A

(1) les nombreuses conséquences peuvent mener à des perturbations importants dans la trajectoire développementale des victimes, (2) difficultés dans plusieurs sphères: affectives, cognitives, physiques, relationnelles, scolaires, etc. (3) ont souvent un impact à long terme: dysfonctionnement/détresse significative à l’âge adulte, (4) plusieurs diagnostics mais ne capturent pas toute la complexe des difficultés liées aux traumas

26
Q

Qu’est-ce que le trauma complexe (5)?

A

Résulte d’une exposition à des expériences de stress sévères: (1) qui sont répétitives et chroniques, (2) au cours desquelles le jeune a subi du tort ou l’abandon de la part d’une personne qui lui est significative ou responsable de lui, (3) qui se manifestent à un moment au cours duquel des phases critique et vulnérables du développement du cerveau du jeune se déroulant rapidement, (4) qui s’opèrent sur les plans physiques, de la pensée, des émotions et des relations interpersonnelles, (5) qui incluent des difficultés sur les plans de la dissociation, de la régulation des émotions et de la somatisation

27
Q

Quels peuvent être des diagnostics posés conséquemment à des violences sexuelles à l’enfance (4)?

A

(1) État de stress post-traumatique (PTSD), (2) TDAH, (3) TOP, (4) Troubles anxio-dépressifs

28
Q

Quelles sont les caractéristiques du trauma simple (6)?

A

(1) de nature interpersonnelle ou non (événement naturel, accident de la route), (2) exposition limitée (incident unique, un seul type de trauma), (3) durée plus courte, (4) début de l’exposition au trauma apparait souvent à une étape plus avancée du développement, (5) soutien parental/familial, (6) attachement plutôt sécure

29
Q

Quelles sont les caractéristiques du trauma complexe (7)?

A

(1) de nature interpersonnelle (impliquant des personnes significatives pour l’enfant), (2) exposition multiple à plus d’un type de trauma, (3) durée plus longue (chronique), (4) début de l’exposition au trauma apparaît souvent tôt dans les expériences du développement, (5) absence de soutien ou soutien inadéquat, (6) attachement insécure, (7) difficultés importantes dans plusieurs sphères à long terme

30
Q

Qu’est-ce que le trama relationnel précoce suggéré par E.Bonneville (3)?

A

(1) Résulte d’un environnement relationnel imprévisible et stressant, (2) surviennent en réponse à des expériences de négligence ou de maltraitance: a - infligées de manière répétée, b - sur une longue période, c - le plus souvent au sein de la relation parent-enfant, (3) figures parentales incohérentes, négligentes et représentant un danger pour le développement psychique de l’enfant.

31
Q

Quoi faire si un enfant nous fait des confidences (8)?

A

EN CAS DE DOUTTE OU DE DÉVOILEMENT: SIGNALER! (1) Demeurer calme devant l’enfant, (2) écouter ouvertement l’enfant et ne pas le juger, (3) se montrer rassurant, (4) lui dire qu’elle ou iil a pris la bonne décision en nous parlant de ses difficultés, (5) lui faire comprendre qu’on le croit, (6) ne pas lui promettre de garder son secret, (7) ne pas interroger indûment l’enfant et lui laisser la chance de parler librement. Des questions suggestives pourraient l’influencer, (8) noter dès que possible les paroles de l’enfant

32
Q

Quels sont des exemples d’outils pouvant être utiles (2)?

A

(1) l’agression sexuelle envers les enfants, tome 1 de Martine H, Mireille C et Marc T, (2) 10 questions sur le trauma complexe chez l’enfant et l’adolescent - mieux comprendre pour mieux intervenir