L l'humain et ses limites Flashcards
(13 cards)
Protagoras de Platon et le mythe de Prométhée
Prométhée est chargé de répartir les atouts entre les animaux pour assurer leur survie tandis que son frère Epiméthée est chargé de répartir les qualités et défauts, or il oublie de donner des qualités à l’Homme. Le feu symbolise l’intelligence et permet aux hommes de créer des outils, les hommes peuvent donc, grâce à ce vol, se développer.
La nuit des temps de Barjavel
s’intéresse aux avancées scientifiques et les futures prouesses techniques possibles. On imagine par exemple des êtres humains ayant réussi à survivre à un cataclysme en hibernant.
Les robots d’Asimov
imagine une discussion entre un robot et son créateur. Le robot n’arrive pas à accepter l’homme en tant que son créateur car trop supérieur à lui. Le robot est un être infini, sans défaut, et dont les capacités dépassent celles de l’homme en tout point. Son créateur est un être fini, qui a des besoins comme le sommeil…
La dystopie
Histoire dans une société imaginaire où l’homme vit difficilement à cause des contraintes et défauts de la société. On imagine des technologies et catastrophes naturelles qui ravagent la Terre pour essayer de prévenir l’homme de ces possibilités.
Le meilleur des mondes de Huxley
décrit un monde hiérarchisé en castes supérieures et inférieures et où les hommes sont constamment en train de se surveiller et dénoncer les uns les autres. On va jusqu’à génétiquement contrôler les embryons pour continuer le système de castes.
Utopie
décrit un monde qui n’existe pas, sans défauts ou injustices, avec un système politique parfait.
Ecotopia de Callenbach
un monde qui a réussi à garder l’équilibre naturel est décrit : les décisions se font après des discussions pour toujours garder la paix, l’équilibre, et un environnement heureux et démocratique pour l’homme. C’est une critique du monde actuel pour l’auteur : “Notre système oscille paisiblement, alors que le vôtre est sans cesse saisi de convulsions”.
La zone du dehors de Damasio
Dans une société futuriste ultra-contrôlée (Cerclon), une minorité d’activistes (la Volte) résiste à une dictature douce et technocratique. Damasio interroge les limites de la liberté humaine face au conditionnement social et technologique. Le roman critique la surveillance, la conformité et l’illusion du libre arbitre. L’humain y apparaît domestiqué, bridé dans son potentiel subversif. La révolte devient un acte de dépassement de soi et de reconquête du pouvoir d’agir.
Rêves de machines de Hall
À travers cinq récits entrelacés sur plusieurs siècles (du XVIIe siècle au futur proche), le roman explore la relation entre humains et machines, notamment à travers l’évolution d’une intelligence artificielle nommée MARY3. Louisa Hall montre comment la communication humaine, déjà imparfaite, est bouleversée par l’émergence de machines capables de parler et d’émuler les émotions. L’œuvre interroge les limites de l’humanité, de la mémoire, de l’identité, et de la solitude. Les voix humaines du roman sont marquées par l’incapacité à se comprendre, alors que la machine, paradoxalement, devient un miroir de l’intime. C’est une réflexion subtile sur la déshumanisation contemporaine et le besoin d’écoute.
Scarlett et Novak de Damasio
Nouvelle sur un homme traqué par une intelligence artificielle nommée Scarlett, installée dans ses lentilles connectées. Ce récit court illustre les limites de la vie privée, de l’autonomie, et même de l’identité face à l’intrusion de la technologie. L’humain devient dépendant, vulnérable, et en partie aliéné par une surveillance constante. Damasio dénonce le risque d’abandon de la pensée critique et de la liberté intérieure.
Dans la forêt de Hegland
Deux sœurs adolescentes vivent seules dans une maison isolée après l’effondrement de la société. Elles doivent survivre et se réinventer dans la nature. Le roman interroge les limites de l’humain face à la nature, à la solitude, et à la perte de la civilisation. Le retour à un état « pré-culturel » oblige les protagonistes à redécouvrir leur corps, leurs instincts, et leur lien au vivant. L’œuvre explore aussi les limites de la rationalité et de la technique, et propose une redéfinition de l’humain en harmonie avec son environnement.
Princesse Mononoké de Miyazaki
Dans un Japon féodal mythique, le jeune Ashitaka tente de réconcilier les humains et les esprits de la forêt, menacés par l’industrialisation. Miyazaki met en scène la fracture entre l’humain et la nature, conséquence de la démesure et du désir de domination. Les limites morales et écologiques sont au cœur de l’œuvre : l’humain est à la fois destructeur et capable de rédemption. Le film propose une vision complexe et non manichéenne, interrogeant la limite entre progrès et respect du vivant.
Utopia de More
Description d’une île imaginaire où règne une société idéale fondée sur l’égalité, la justice et la raison. More teste les limites de la société humaine réelle en imaginant une cité parfaite. Mais il en montre aussi les paradoxes : l’idéal implique parfois des contraintes (uniformité, suppression de la propriété privée). L’utopie devient un miroir critique, révélant les imperfections du monde réel et les limites de la politique humaine à créer le bonheur commun.
