La neuropsychologie de l'adulte âgé (Cours 12) Flashcards
(92 cards)
Par quoi le vieillissement cognitif est-il caractérisé?
Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.
Les premiers travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont, durant des décennies, insisté sur un élément bien spécifique. Quel est cet élément?
Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.
On dit que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité. Quels sont ces deux types de variabilité?
Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité:
- Une variabilité entre les individus
- Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
Selon Park et al. (2002), certaines capacités cognitives commencent à décroître à partir de la vingtaine. Lesquelles? (3 éléments de réponse)
1) La vitesse de traitement
2) La mémoire de travail
3) La mémoire à long terme
Selon Park et al. (2002) quelle capacité cognitive croît tout au long de la vie?
Les connaissances sémantiques (le vocabulaire d’antonymes et de synonymes par exemple).
Quel est le type de mémoire qui est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement?
La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.
Quels sont les deux types qui sont les plus sensibles aux effets délétères du vieillissement?
La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.
Quels sont les types de mémoires (3 éléments) qui sont relativement bien préservés dans le vieillissement normal?
La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.
Que propose la conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) à propos de la persistance de la trace mnésique et de la profondeur de traitement?
La conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement:
– Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.
Vrai ou faux : C’est la capacité de stockage qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. L’encodage et la récupération demeurent fonctionnelles.
Faux.
En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.
Vrai ou faux : C’est uniquement la capacité d’encodage qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. Le stockage et la récupération demeurent fonctionnelles.
Faux.
En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.
Vrai ou faux : C’est uniquement la capacité de récupération qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. L’encodage et le stockage demeurent fonctionnelles.
Faux.
En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.
Vrai ou faux : C’est la capacité de récupération et la capacité d’encodage qui sont altérées chez les personnes âgées et qui sont en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. Le stockage demeurent fonctionnelles.
Vrai
Vrai ou Faux: Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.
Vrai
Vrai ou Faux: Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage, et ce même lorsqu’on leur demande d’utiliser une stratégie spécifique de mémorisation.
Faux
En fait, Les personnes âgées ont, d’emblée, moins tendance à opter pour l’utilisation spontanée de stratégie de mémorisation. Cela dit, lorsqu’on leur demande d’utiliser une stratégie de mémorisation, ils sont en mesure de le faire et leurs performances vont également augmenter.
Complétez la phrase suivante : Les sujets âgés ont des difficultés à 1) ________________________________________ au moment de l’encodage
1) utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique
Quelles sont les difficultés présentées par les personnes âgées lors de l’encodage d’informations nouvelles (dans le cadre de l’apprentissage d’un liste de 15 mots à titre d’exemple)?
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.
Expliquez les différences observées entre les individus jeunes et les individus âgés concernant l’utilisation de stratégies de mémorisation dans le contexte d’une tâche de mémorisation de mots (présentés dans le désordre) appartenant à différentes catégories sémantiques.
Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
Complétez la phrase : Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent 1) _____ de fausses reconnaissances chez les sujets 2) _____ que chez les _____.
1) plus
2) âgés
3) jeunes
Chez quelle population les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent-ils le plus de fausses reconnaissances?
Chez les sujets plus âgés
Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Nommez les 3 hypothèses existant actuellement dans la littérature.
1) Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif
2) Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte
3) Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération
Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Expliquez à quoi corresponds ‘’ l’hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif ‘’.
L’hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif correspond au fait que les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.
– Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
– Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.
Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Expliquez à quoi corresponds ‘’ l’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte ‘’.
L’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte correspond au fait que les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
– Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.
– Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.
Définissez le “stockage” de l’information.
Cela correspond simplement au maintien des informations en mémoire.