Risque suicidaire Flashcards
(69 cards)
À quoi ressemble le suicide en chiffre actuellement?
Dans le monde : 700 000 décès par suicide par année
Au Québec : 1054 complétés en 2018
- 3 suicide par jour
- 10 hospitalisations pour tentative par jour
Taux de suicide à Laval et Montréal significativement inférieur en comparaison aux autres régions
Pourquoi peut-on dire qu’il y a moins de suicide au Québec aujourd’hui?
On l’explique par le fait qu’il y a plus de ressources disponibles
Pourquoi le taux de suicide à Laval et Montréal est-il significativement inférieur en comparaison aux autres régions?
En raison de la présence et disponibilité des ressources
Quel est le facteur de protection le plus important pour le risque suicidaire?
L’accès aux ressources
Nomme quelques trucs importants dans l’Accueil et le maintien de l’alliance
- Ton de voix : On s’ajuste à la personne, on veut atteindre quelque chose de central (si super agité, on va avoir un rythme plus accéléré, mais pas autant que la personne)
- Usage du prénom : Surtout auprès d’une personne suicidaire, on veut l’interpeller
- Silences : Prendre son temps avec la personne
- Authenticité : Interpelle nos schèmes relationnels
- Renforcer les bons coups (mettre en valeur les compétences, valeurs, croyances)
- S’intéresser à l’autre, être curieux
- Schèmes relationnels
Pourquoi l’usage du prénom est-il important auprès de personnes suicidaires?
Un des symptômes est la dissociation, soit en décalage avec soi. Utiliser le prénom de la personne est un moyen de ramener la personne au moment présent.
Décrit l’approche orientée vers les solutions (AOS)
Approche efficace pour toute la diversité et qui est simple à mettre de l’avant
On utilise principalement l’image de la boite
- La dépression ou l’idéation suicidaire, c’est un peu comme être coincé dans une boite. Dans une boite, on ne voir rien, on ne voit pas ce qui se passe à l’extérieur. Dans une boite, on peut se sentir coincé, sans issu, dans le désespoir, démuni, étouffé.
- Dans l’intervention, on veut l’aider à sortir de la boite et voir ce qu’il y a autour/à l’extérieur de la boite.
On utilise aussi les livres qui représentent le passé de la personne
- Les livres de chacun sont différents, les différentes parties sont de diverses longueurs
- Il y a de belles parties, qui comprennent l’espoir, la joie
- Il y a des traumas, les expériences négatives
On utilise également l’image de la télécommande : Toutes les possibilités de la personne dans sa vie
- Une personne en crise suicidaire aura tendance à écouter un seul poste de la télévision (un poste désagréable, comme un reportage sur les camps de concentration)
- On veut faire en sorte que la personne change de poste. Oui, on peut regarder le même documentaire, mais on peut aussi en visionner d’autres et visionner d’autres types de contenu.
Il y a donc le passé (les livres), le présent (la boite) et le futur (la télécommande)
Concrètement, pendant l’évaluation, quelles sont les 4 types de questions utilisés dans l’AOS?
Question d’ambivalence : Travaillé beaucoup plus sur la partie de la personne qui veut vivre VS la partie qui veut arrêter de souffrir
- Ex.: Tu es devant moi et tu m’en parles. Il y a une partie de toi qui veux s’en sortir. Parles-moi de cette partie-là.
Question d’exception : On vise beaucoup le passé, on vise la partie plus lumineuse et on veut voir ce qui se passait à ce moment-là
- On tente de mettre l’accent sur ces moments positifs, même si c’était des exceptions ou de très brefs moments
- Ex.: Quand tu étais avec ton chat, tu étais bien.
- Ex.: À quel moment c’était moins pire? Parles-moi de ce moment.
- Ex.: À quel moment est-ce que c’était pire? (donne des munitions pour dire que maintenant, regarde, ça va mieux)
Question d’échelle : Sur une échelle de 0 à 10…
- Ne s’adresse pas seulement aux personnes suicidaires
- On veut aller voir les chiffres en mode évaluation, pour ensuite voir ce qui fait en sorte que tu es à 3? Qu’est-ce qui t’empêche d’être plue haut? Qu’est-ce qui te permettrait d’aller mieux? Ces questions après permettent de se rendre à l’intervention
- Peut être utilisé pour les émotions (le sentiment e contrôle, le sentiment e désespoir, la colère, l’anxiété, la tristesse, etc.)
- Aide à concrétiser des concepts plus abstrait et à mettre de l’avant les zones de nuance
Futur possible : Comme des questions miracles
- Ex.: Demain, tu te lève et un miracle s’est produit, tu ne souffres plus, comment le saurais-tu que ça va mieux? Qu’est-ce que tu ferais?
- On oriente vers le futur (on l’adresse directement, qui dans le cas de détresse, est souvent plus noir)
Vrai ou Faux : La vision de l’avenir est un es facteurs les plus importants
Vrai, ce n’est pas nécessairement ce qui s’est passé dans le passé, mais plutôt ce qui s’en vient
Quel type de question est-il préférable dans l’AOS?
Les questions ouvertes
Outre les questions ouvertes, quel autre élément est important dans l’évaluation avec l’AOS?
Dès qu’on a un élément qui semble positif ou représenter un peu de lumière, on CREUSE!
De quel modèle découle la plan de sécurité à titre d’intervention lors d’un risque suicidaire?
Du modèle écologique
Nomme les deux interventions proposées par le modèle écologique
Application cellulaire et plan de sécurité
Nomme les trois interventions proposées par la psychothérapie
Psychodynamique
TCC
Humaniste
Nomme les étapes du plan de sécurité
1- Signes avant coureur (situation, pensée, comportement, état émotif, etc.)
–> On demande à la personne dans quelles situations elle pensait au suicide; Quelles étaient ses pensées; Ça arrive quant tu ressens quoi exactement
–> Donne une idée des indices qui mènent potentiellement à un état suicidaire
2- Stratégies d’adaptation internes
–> La personne peut mettre les choses de l’avant par elle-même
–> On veut savoir ce qui est efficace pour la personne, ça ne doit pas dépendre de personne d’autre
3- Lieux et soutien social global (distraction)
–> Elle se sent moins bien à X endroit, donc trouver où aller pour que la personne se mobilise et trouve d’autres milieux (faire sortir de sa boite)
4- Soutien social spécifique (intervention)
–> Personnes qui l’aideraient à se divertir
–> Personnes qui seraient prêtes à assurer la sécurité de la personne
5- Professionnel.le.s et organismes
–> On veut toujours prioriser les organismes de prévention
–> On peut appeler avec la personne pour qu’elle ait un premier contact, moins intimidant par la suite de faire un appel (donne une idée de ce à quoi ça peut ressembler)
6- Environnement sécuritaire
–> S’assurer que les armes ne sot pas accessibles, les choses dangereuses ou dans le plan suicidaire sont inaccessibles (on veut ça avant même que la personne soit en crise)
7- Envie de vivre
–> La personne peut inscrire les choses qui sont aidantes, positives, etc.
–> On fait tout ça avant la crise, puisqu’elle ne serait plus apte à trouver les éléments qui aideront réellement lors d’une crise
Un plan de sécurité est-il l’équivalent d’un contrat de non-suicide?
Non
Explique le principe de la grille d’estimation de la dangerosité
Les cotes bougent! : Quand je me positionne ce n’est pas final, possible que ça bouge, même que c’est le but
Éléments séparés artificiellement : Certains peuvent se chevaucher
Un élément à la fois : Ce n’est pas une liste d’épicerie, on peut naviguer dans la grille de manière aléatoire, en discutant, on répond tranquillement à différentes questions
Facteurs de risque
Estimation finale avec une couleur seulement (vert, jaune, orange ou rouge)
- Important, parce que permet de savoir ce qu’on fait (indique comment on termine l’intervention : hospitalisation? retour seul à la maison?)
Décrit les significations des différentes couleurs dans l’estimation du risque suicidaire
Vert : Risque de passage à l’acte faible
Jaune : Risque de passage à l’acte modéré
Orange : Risque de passage à l’acte élevé
Rouge : Danger grave et imminent
Quelle est la première étape dans l’estimation du risque suicidaire?
Vérifier les pensées suicidaires et la planification
- Est-ce que tu penses au suicide?
- Si non, on peut demander si elle a déjà fait des tentatives
- Si aucun des deux, on peut demander si idées suicidaires dans les 6 derniers mois
La personne pourrait ne pas avoir activement d’idées suicidaires, mais on pourrait tout de même faire une évaluation selon l’approche au niveau du suicide
C’est du repérage positif
COQ : On se demande si la personne a une planification pour se suicider (c’est un des critères les plus importants au niveau de l’évaluation)
- Prendre le temps de lui demander comment elle le ferait, où et quand?
- Demander une question à la fois, super important pour avoir une idée concrète de ce qui se passe dans la tête de la personne
Pourquoi veut-on oublier la question “as-tu un plan” dans l’évaluation du risque?
Parce que on risque de passer à côté d’éléments importants et biaisé notre évaluation/intervention
Quel critère est le plus important dans l’évaluation?
Demander à la personne si elle a une planification pour se suicider (COQ)
Pourquoi est-ce important de connaitre les périodes critiques?
On veut les identifier, ce sont les moments où la personne est à plus grand risque de se suicider
C’est pertinent dans le cadre d’une évaluation/intervention pour mieux comprendre quand danger et quand moins danger
Ex.: Les hommes vont avoir des démissions, des renvois ou la retraite qui représentent de grandes périodes critiques
Chez les adolescents, il peut s’agir de rupture amoureuse
Dans l’évaluation du risque, lorsque la personne est dans le vert, à quoi le résultat ressemble en termes d’idées et de plan?
Pensées occasionnelles et pas de plan
Dans l’évaluation du risque, lorsque la personne est dans le jaune, à quoi le résultat ressemble en termes d’idées et de plan?
Pensées suicidaires fréquentes
Moyen et lieu? Pas de quand ou quand lointain (48h et +)