12_14 Flashcards

1
Q

Développement de l’érythropoïèse

A
  • Les cellules sanguines proviennent d’une cellule souche pluripotente.
  • Deux types de cellules souches :
  • Cellules souches pluripotentes (non engagées).
  • Cellules souches engagées (destinées à une lignée spécifique).
  • L’érythropoïèse varie selon l’âge :
  • Embryon et fœtus : sac vitellin → foie → moelle osseuse.
  • À la naissance : toute la moelle osseuse produit des érythrocytes.
  • Chez l’adulte : production limitée aux os plats (sternum, côtes, os iliaques, vertèbres).
  • Processus en 3 phases : division, maturation et libération dans la circulation.
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Q

Les 3 phases de l’érythropoïèse

A
  • Phase de division : multiplication des précurseurs érythrocytaires.
  • Phase de maturation : réduction de la taille, accumulation d’hémoglobine, perte du noyau.
  • Phase de libération : les réticulocytes deviennent des érythrocytes et entrent dans la circulation sanguine.
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3
Q

Décrit la phase de division

A
  • Débute avec la CFU-MegE (Colony-Forming Unit Mégacaryocytaire et Érythrocytaire).
  • Sous l’effet de la TPO (thrombopoïétine), elle peut donner des mégacaryocytes et plaquettes.
  • Sous l’effet de l’EPO (érythropoïétine) et IL-3 (interleukine-3), elle évolue vers la lignée érythroïde.
  • Différenciation des cellules érythroïdes :
  • CFU-MegE → BFU-E (Burst Forming Unit-Erythroid).
  • BFU-E → CFU-E (proérythroblaste ou pronormoblaste).
  • CFU-E subit des divisions successives :
  • 1 proérythroblaste → 2 érythroblastes basophiles.
  • 2 érythroblastes basophiles → 4 érythroblastes polychromatophiles.
  • 4 érythroblastes polychromatophiles → 8 érythroblastes orthochromatiques.
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4
Q

Décrit la phase de maturation

A
  • Réduction progressive de la taille des cellules.
  • Accumulation d’hémoglobine (Hb) dans le cytoplasme.
  • Perte du noyau (exocyté sous forme de pycnotique).
  • Transformation en réticulocyte (précurseur de l’érythrocyte mature).
  • Les réticulocytes perdent leurs mitochondries et ribosomes.
  • Formation des érythrocytes matures (globules rouges définitifs).
  • Durée totale de la maturation : 3-4 jours après la stimulation.
  • Crise réticulocytaire : augmentation excessive des réticulocytes en cas de besoin accru en érythrocytes.
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5
Q

Facteurs qui déterminent l’érythropoïèse

A
  • Facteurs plastiques :
  • Protéines et acides aminés (synthèse de l’hémoglobine).
  • Fer (composant essentiel de l’hémoglobine).
  • Facteurs catalytiques :
  • Oligo-éléments :
  • Cuivre (transport du fer).
  • Cobalt (nécessaire à la synthèse de la vitamine B12).
  • Vitamines :
  • Vitamine B12 et acide folique (division cellulaire).
  • Vitamine B6 (synthèse de l’hème).
  • Vitamine C (absorption du fer).
  • Hormones :
  • Testostérone (stimule l’érythropoïèse).
  • Hormone de croissance (favorise la production d’érythrocytes).
  • Hormones thyroïdiennes et glucocorticoïdes (rôle modulateur).
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6
Q

Facteurs qui régulent l’érythropoïèse

A
  • Oxygénation tissulaire : facteur principal.
  • Hypoxie (diminution de l’oxygène tissulaire) → stimulation de l’érythropoïèse.
  • Hyperoxie (excès d’oxygène) → inhibition de l’érythropoïèse.
  • Érythropoïétine (EPO) : régulateur clé produit par le rein.
  • Facteurs hormonaux : testostérone, hormones thyroïdiennes.
  • Facteurs environnementaux : altitude (stimule l’érythropoïèse par hypoxie).
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7
Q

Apport quotidien en fer

A
  • Apport normal : 12-25 mg/24 heures.
  • Absorption moyenne selon le sexe :
  • Homme : 0,6 mg/jour.
  • Femme : 1,2 mg/jour (pertes menstruelles).
  • Augmentation de l’absorption en cas de stimulation de l’érythroïèse (ex : anémie, altitude).
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8
Q

Absorption du fer

A
  • Le fer alimentaire se présente sous deux formes :
  • Fer ferrique (Fe³⁺) : non absorbable directement.
  • Fer ferreux (Fe²⁺) : forme absorbable.
  • Hème (viande, poisson) : meilleure biodisponibilité.
  • Facteurs favorisant l’absorption :
  • Acide chlorhydrique gastrique (HCl) : solubilise les sels ferriques.
  • Vitamine C et cystéine : réduisent Fe³⁺ en Fe²⁺ (forme absorbable).
  • Lieu principal d’absorption : duodénum.
  • Mécanisme d’absorption :
  • DMT1 (Divalent Metal Transporter 1) : transport actif du Fe²⁺ à travers la membrane des entérocytes.
  • Hème-oxygénase : hydrolyse l’hème pour libérer Fe²⁺.
  • Destination du fer absorbé :
  • Stockage sous forme de ferritine.
  • Transport vers la circulation via ferroportine (FPN1).
  • Utilisation par les mitochondries pour la synthèse de l’hème.
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9
Q

Membrane apicale et absorption du fer

A
  • Le Fe²⁺ est absorbé par cotransport avec H⁺ par le transporteur pour les ions divalent (DMT1).
  • L’hème est absorbé à l’aide d’un transporteur spécifique.
  • À l’intérieur des entérocytes, sous l’action d’une hème-oxygénase, il est décomposé en Fe²⁺ et biliverdine (qui est transformée en bilirubine).
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10
Q

Au niveau des entérocytes : absorption du fer

A
  • Le fer absorbé peut suivre trois voies :
    1. Transfert aux mitochondries.
    2. Stockage sous la forme de ferritine.
    3. Traversée de la membrane basale de l’entérocyte pour entrer dans la circulation sanguine.
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11
Q

Absorption du fer au niveau de la membrane basale des entérocytes

A
  • Le Fe²⁺ est absorbé par la ferroportine (FPN1).
  • L’activité de la ferroportine est influencée par les besoins en fer de l’organisme, au moyen de l’hepcidine (protéine synthétisée par le foie selon la sidérémie).
  • L’hepcidine bloque la ferroportine lorsque la sidérémie est normale et lève cette inhibition lorsque la sidérémie est diminuée.
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12
Q

Oxydation du fer

A
  • Le Fe²⁺ peut catalyser des réactions de formation de radicaux libres (espèces réactives de l’oxygène), provoquant un stress oxydatif.
  • Pour éviter cela, l’oxydation du fer est nécessaire.
  • L’oxydation du Fe²⁺ est aussi nécessaire pour son transport sous la forme de transferrine.
  • L’oxydation est réalisée sous l’action de la protéine appelée héphaestine (présente au niveau de la membrane basale des entérocytes) ou sous l’action de la céruloplasmine.
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13
Q

Trajet de la transferrine

A
  • Dans le sang, deux ions Fe³⁺ se combinent avec l’apotransferrine pour former la transferrine-Fe₂.
  • À la surface des cellules (ex. : macrophages), il existe des récepteurs pour la transferrine.
  • Le pH alcalin facilite l’attachement de la transferrine aux récepteurs spécifiques.
  • Les complexes ferritine-Fe₂-récepteur sont endocytés.
  • Les vésicules d’endocytose fusionnent avec les lysosomes, entraînant une diminution du pH.
  • Le Fe³⁺ et les complexes transferrine-récepteur se séparent.
  • L’apotransferrine et les récepteurs sont réutilisés.
  • Une partie du fer est utilisée par les organes hématopoïétiques (moelle osseuse rouge) pour l’érythropoïèse.
  • Une autre partie est stockée dans les organes de stockage (foie, rate, moelle osseuse).
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14
Q

Citer les propriétés des érythrocytes

A
  • Transport de gaz respiratoires.
  • Perméabilité sélective.
  • Élasticité.
  • Résistance à l’hémolyse.
  • Stabilité en suspension.
  • Antigénicité – groupes sanguins (ABO et Rh).
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15
Q

Transport des gaz, perméabilité sélective et élasticité

A
  • Transport des gaz respiratoires :
  • Les érythrocytes transportent l’oxygène des poumons vers les tissus et le CO₂ des tissus vers les poumons.
  • Perméabilité sélective :
  • La membrane est perméable à certaines substances (H₂O, glucose, urée, K⁺, H⁺, Cl⁻, HCO₃⁻).
  • Elle est imperméable à d’autres substances (Na⁺, Ca²⁺).
  • Élasticité :
  • Capacité des érythrocytes à se déformer lors du passage dans les capillaires étroits et à retrouver leur forme initiale après.
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16
Q

Résistance à l’hémolyse

A
  • L’hémolyse est le processus par lequel la membrane des érythrocytes est détruite et l’hémoglobine est libérée dans l’environnement.
  • In vitro, des facteurs osmotiques déclenchent l’hémolyse.
  • Les solutions hypotoniques peuvent provoquer l’hémolyse des hématies.
  • L’hémolyse commence à une concentration de NaCl de 0,48 % et devient totale à une concentration de 0,28-0,32 %.
  • Lors d’une anémie hémolytique, la résistance de la membrane érythrocytaire est réduite, et l’hémolyse commence à une concentration de NaCl de 0,7 %.
17
Q

Hémolyse intravasculaire

A
  • L’hémolyse intravasculaire peut être déclenchée par des agents pathogènes, des médicaments ou des agents immunologiques.
  • L’hémoglobine est libérée dans le plasma.
  • L’hémoglobine libre peut passer dans les urines, entraînant une hémoglobinurie.
  • Pour éviter cela, l’haptoglobine plasmatique se lie à l’hémoglobine, formant un complexe capturé par le foie.
  • L’hème est oxydé en méthémoglobine, éliminée dans les urines sous forme de méthémalbumine.
  • Si l’hémolyse est massive, l’haptoglobine est rapidement saturée, entraînant une insuffisance rénale aiguë.
18
Q

Hémolyse extravasculaire

A
  • L’hémolyse extravasculaire concerne la destruction des érythrocytes âgés par le système réticulo-endothélial (rate, foie, moelle osseuse).
  • Les macrophages phagocytent les érythrocytes endommagés.
  • L’hémoglobine libérée est dégradée en biliverdine, puis en bilirubine non conjuguée.
  • La bilirubine est transportée vers le foie, conjuguée avec l’acide glucuronique et excrétée dans la bile.
  • L’accumulation excessive de bilirubine peut provoquer un ictère hémolytique.
19
Q

Stabilité en suspension des érythrocytes

A
  • La stabilité en suspension des érythrocytes est évaluée par la vitesse de sédimentation des hématies (VSH).
  • Les érythrocytes sont des particules en suspension dans un milieu visqueux (plasma).
  • La densité des érythrocytes (1,100) est supérieure à celle du plasma (1,027), mais ils ne sédimentent pas rapidement grâce à des forces de répulsion électrostatique (potentiel zêta).
  • Le potentiel zêta est influencé par la concentration plasmatique des protéines (albumines, globulines, fibrinogène).
20
Q

Variations pathologiques de la stabilité en suspension

A
  • La VSH augmente lors d’infections aiguës (augmentation des protéines de phase aiguë).
  • La VSH est élevée dans les infections chroniques (augmentation des γ-globulines).
  • La VSH est modifiée dans les disprotéinémies (syndrome néphrotique, insuffisance hépatique).
  • La VSH est augmentée en cas d’anémie (les érythrocytes forment des rouleaux et sédimentent plus vite).
  • La VSH diminue lors des polyglobulies ou des altérations de forme et de volume des érythrocytes.
21
Q

Plasma

A
  • Le plasma est le liquide dans lequel baignent les cellules sanguines.
  • Il est séparé des cellules après prélèvement du sang sur une substance anticoagulante.
  • Aspect : liquide opalescent légèrement jaunâtre.
  • Composition chimique :
  • 90 % d’eau.
  • 10 % de résidu sec :
  • 9 % de substances organiques (protéines plasmatiques, urée, acide urique, glucose, lipides).
  • 1 % de substances inorganiques (chlorures, phosphates, bicarbonates de Na⁺, K⁺, Ca²⁺, Mg²⁺).
22
Q

Protéines plasmatiques : structure et rôle

A
  • Valeur normale : euprotéinémie (6,5-8 g %).
  • Hyperprotéinémie : augmentation des protéines plasmiques (> 8 g %).
  • Hypoprotéinémie : diminution des protéines (< 6,5 g %).
  • Rôles des protéines plasmatiques :
    1. Maintien de la pression oncotique.
    2. Maintien du flux sanguin laminaire.
    3. Fonction nutritive.
    4. Transport des ions, métaux, hormones et médicaments.
    5. Maintien du pH sanguin (systèmes tampons).
    6. Fonction immunitaire (immunoglobulines).
    7. Coagulation et fibrinolyse.
23
Q

Volémie : définition, méthodes de reconnaissance et valeurs normales

A
  • La volémie correspond au volume sanguin total.
  • Le volume sanguin est difficile à mesurer directement.
  • Méthodes de mesure :
  • Méthode directe (prélèvement total du sang, utilisée chez l’animal).
  • Méthodes indirectes (principe de dilution avec traceurs colorés ou radioactifs).
  • Valeurs normales :
  • Homme : 5 L.
  • Femme : 4,5-4,8 L.
  • Nouveau-né : 100 ml/kg.
  • Personnes âgées : volémie diminuée.
24
Q

Variations physiologiques de la volémie

A
  • Augmentations physiologiques :
  • Sexe : la volémie est plus élevée chez les hommes.
  • Âge : volume sanguin élevé chez le nouveau-né, réduit chez les personnes âgées.
  • Grossesse : augmentation de la volémie au troisième trimestre.
  • Altitude : la volémie augmente en réponse à l’hypoxie.
  • Sport : augmentation chez les sportifs.
  • Exposition à la chaleur : augmentation transitoire après ingestion de liquides.
  • Diminutions physiologiques :
  • Passage de la position couchée à debout (réduction transitoire de 10-15 %).
  • Obésité : la volémie est réduite (60-66 ml/kg).
25
Variations pathologiques de la volémie
- Augmentations pathologiques : - Polyglobulies primaires (volémie de 10-12 L). - Polyglobulies secondaires (6-7 L). - Diminutions pathologiques : - Anémie (diminution du volume globulaire). - Hémorragies (perte de plasma et d’érythrocytes). - Chocs (infectieux, traumatiques, allergiques).
26
Régulation du volume sanguin
- La régulation du volume sanguin est assurée par des mécanismes nerveux et humoraux. - Mécanismes nerveux : stimulation des volorécepteurs auriculaires et des barorécepteurs. - Mécanismes humoraux : - Protéines plasmatiques. - Hormone antidiurétique (ADH). - Aldostérone (ALD). - Peptide natriurétique auriculaire (PNA).
27
Système ABO
- Les groupes sanguins sont transmis génétiquement et restent inchangés toute la vie. - Le système ABO est basé sur les propriétés antigéniques des érythrocytes. - Découvert par Karl Landsteiner en 1901. - Les groupes sanguins sont définis par la présence d’agglutinogènes (A, B) à la surface des érythrocytes.
28
Agglutinogènes
- Les agglutinogènes sont des lipopolysaccharides situés sur la membrane des érythrocytes. - Il existe trois types : A, B et H (ou 0, à faible antigénicité). - La structure de base de tous les agglutinogènes contient une molécule de fucose. - Une transférase ajoute une molécule de N-acétyl-galactosamine pour l’agglutinogène A. - Une autre transférase ajoute une molécule de galactose pour l’agglutinogène B.
29
Agglutinines
- Les agglutinines sont des anticorps naturels présents dans le plasma. - Deux types : anti-A (α) et anti-B (β). - Normalement, un individu ne possède pas d’agglutinines dirigées contre ses propres agglutinogènes. - Exemples : - Groupe A : possède l’agglutinogène A et l’agglutinine anti-B. - Groupe B : possède l’agglutinogène B et l’agglutinine anti-A. - Groupe AB : possède les agglutinogènes A et B, mais aucune agglutinine. - Groupe O : ne possède aucun agglutinogène, mais possède les agglutinines anti-A et anti-B.
30
Facteur Rhésus
- Le facteur Rhésus est un ensemble de 50 antigènes situés sur la membrane des érythrocytes. - L’antigène majeur est l’antigène D. - Une personne est Rhésus positif (Rh⁺) si elle possède l’antigène D. - Une personne est Rhésus négatif (Rh⁻) si elle ne possède pas cet antigène. - Environ 85 % de la population européenne est Rh⁺. - Contrairement au système ABO, il n’existe pas d’anticorps naturels contre l’antigène D.
31
Isoimmunisation artificielle
- L’isoimmunisation artificielle survient après une transfusion sanguine incompatible. - Une personne Rh⁻ transfusée avec du sang Rh⁺ peut produire des anticorps anti-D. - Ces anticorps atteignent leur concentration maximale 3 à 4 mois après la transfusion. - Une nouvelle exposition au facteur Rh peut provoquer une réaction immunitaire sévère.
32
Isoimmunisation naturelle
- L’isoimmunisation naturelle concerne les femmes enceintes Rh⁻ portant un fœtus Rh⁺. - Pendant la grossesse, les érythrocytes fœtaux ne traversent pas normalement le placenta. - Lors de l’accouchement, des érythrocytes Rh⁺ peuvent entrer dans la circulation maternelle. - La mère produit alors des anticorps anti-D. - Lors d’une grossesse ultérieure avec un fœtus Rh⁺, les anticorps maternels traversent le placenta. - Cela peut provoquer une hémolyse fœtale sévère (érythroblastose fœtale). - Pour prévenir l’isoimmunisation, un sérum anti-D est administré dans les 36 à 72 heures après l’accouchement.
33
Transfusion
- La transfusion consiste en l’administration de sang dans l’arbre circulatoire. - Principe : il est interdit que les érythrocytes du donneur rencontrent les agglutinines correspondantes dans le plasma du receveur. - Groupe 0 : donneur universel car il ne possède aucun agglutinogène. - Groupe AB : receveur universel car il ne possède aucune agglutinine. - Les transfusions de plus de 500 mL doivent être de même groupe et même Rh. - Avant la transfusion, un test de compatibilité directe est effectué (mélange du sérum du receveur avec les érythrocytes du donneur). - Les accidents transfusionnels peuvent être dus à une incompatibilité, une infection (hépatite B, VIH) ou une intoxication au citrate (agent de conservation).