Exam respiratoire, VRS, Poches, Gourme Flashcards

1
Q

Approche diagnostique de base :

  1. Anamnèse
  2. Examen physique
  3. Auscultation thoracique
A
  1. Anamnèse
    - Signalement
    - SC et chronicité
    - État des autres Eq
    - Régie
    - Transport récent
    - Vx
    - Tx reçus et réponse
  2. Examen clinique
    - Patron et FR, dilatation naseaux
    - Jetage nasal, toux
    - Posture
    - Bruits respiratoires
    - Hypertrophie des muscles obliques externes
    - Évalue symétrie colonnes d’air
    - Percussion des sinus
    - Palpe larynx et trachée
  3. Auscultation thoracique
    - Au repos, endroit calme, chaque EIC + trachée
    - Idéal = ausculte au sac (ré-inspire CO2 augmente amplitude respiration) : induit toux? tolérance sac? temps récupération?
    - Percussion thorax = détecte zone hypo-hyper-résonance et pleurodynie
    - Anomalies = sifflements (épaiss bronches ex: asthme), crépitements (bronches collapsés), bruits bronchovésiculaires, zones sourdes (effusion), friction pleurale (inflammation)
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2
Q

Endoscopie

  1. VRS
  2. VRI
A
  1. VRS = Rhinoscopie
    - Évalue passages nasaux, ethmoides, pharynx, larynx, poches gutturales
    - Idéalement sans sédation
    - Évalue au repos ou exercice
  2. VRI
    - Limite trachée et bronches principales
    - Évalue sécrétions trachée et apparence bronches
    - Permet lavage trachéaux et bronchoalvéolaires
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3
Q

Échographie thoracique :

  1. Technique
  2. Lésions
  3. Se
A
  1. Technique = évaluation de la surface pleurale entre chaque côte avec sonde linéaire ou convexe
  2. Lésions = irrégularités pleurales, consolidation, abcès, effusion, pneumothorax
  3. Très Se détecter fx côte
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4
Q

Échographie laryngée/pharyngée : Indications

A
  • Présence d’enflure pharyngée (identifier un CÉ, une lymphadénomégalie
  • Caractériser une hémiplégie layngée (asymétrie des muscles cricoaryténoidiens dorsaux)
  • Évaluer l’apparence interne des cartilages aryténoïdes lors de chondrite
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5
Q

Échographie endobronchique : Utilisation

A
  • Échographie transendoscopique à 360° de la paroi bronchique
  • Utilisation en recherche pour évaluer le remodelage bronchique
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6
Q

Radiographies :

  1. Pulmonaires
  2. VRS
A
  1. Pulmonaires
    - Évalue parenchyme pulmonaire
    - Seule vues latéro-latérales possibles adultes
    - Appareil puissant
    - Besoin 4-5 vues pour évaluation complète
  2. VRS
    - Utile pour évaluer sinus (tomodensitométrie = meilleure méthode)
    - Détecte masses, empyème des poches gutturales
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7
Q

Échantillons de sécrétions respiratoires :

  1. Lavage trachéal
  2. Lavage bronchoalvéolaire
  3. Échantillons respiratoires
A
  1. Lavage trachéal
    - Vue d’ensemble a/n pulmonaire (utile si suspicion pneumonie bact)
    - Technique transcut ou endoscopie (éviter contaminer flore normale)
    - Utilisé pour cyto et culture bact aérobe et anaérobe et culture fongique
  2. Lavage bronchoalvéolaire
    - LBA = une petite portion du poumon = utile pour évaluer processus diffus
    - Technique endoscopique à l’aveugle
    - Utilisé pour dx processus inflammatoire non infectieux grâce à la cyto (asthme)
  3. Échantillons respiratoires
    - Écouvillon nasal ou lavage nasopharyngé (dx maladies virales)
    - Sinusocentèse (culture et cyto)
    - Liquide pleural = thoracocentèse, cyto et culture
    - Lavage des poches gutturales = endoscopie à l’aveugle, culture/PCR pour gourme
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8
Q

Évaluation sanguine :

  1. Gaz sanguins artériels
  2. H/B
A
  1. Gaz sanguins artériels
    - Évalue PaO2 et PaCO2
    - Sites = a.faciales et temporales pour adultes et a.métatarsiennes pour poulains
    - Bon pour suivi clinique des patients et déterminer besoin O2
    - Permet calcul ratio PaO2/FiO2 pour dx lésions pulmonaires aigues et syndrome détresse respiratoire aigue
  2. H/B
    - Utile pour foyer inflammatoire = leucocytose neutrophilique ou leucopénie, hyperfibrine, hyperglobuline = suspecte bactérien
    - Lymphopénie = formule stress ou passage viral
    - Suivi des enzymes hépatiques et fonction rénales lors de tx
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9
Q

Fonction respiratoire : Utilité et techniques

A
  1. Surtout utilisée en recherche pour l’étude de l’asthme
  2. Évaluation de la résistance et de la compliance pulmonaire
  3. Différentes techniques
    - Mécanique respiratoire standard
    - Oscillométrie pulsée
    - Pléthysmographie
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10
Q

Histopathologie :

  1. Biopsie pulmonaires
  2. Biopsie a/n nasopharynx
  3. Biopsie endobronchiques
A
  1. Biopsie pulmonaires
    - Rarement effectuées (risque d’hémorragies)
    - Cibler des lésions avec l’échographie
    -Transcutanée ou thoracoscopique
  2. Biopsie a/n nasopharynx
    ex : masse néoplasique, granulomes fongiques
  3. Biopsie endobronchiques
    - Utilisé en recherche pour évaluer remodelage bronchique
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11
Q

Pharyngite (hyperplasie lymphoide laryngée) :

  1. Quoi
  2. Étiologie
  3. Trouvaille
  4. Lésions
  5. SC
  6. Dx
  7. Tx
  8. Px
A
  1. Inflammation non Sp des follicules lymphoides dans le pharynx
  2. Étiologie : réponse immun locale aux AG inhalés/ingérés. Peut être secondaire à patho des VRS
  3. Trouvaille fortuite très fréquente des jeunes chevaux <5ans
  4. Caractérisée par oedème, érythème et hyperplasie des follicules pharyngés
  5. SC
    - Gen aucun
    - Sévère grade 4/4 = douleur déglutition, jetage nasal, lymphadénopathie sous mandibulaire, toux, bruits inspiratoire
  6. Dx
    - Rhinoscopie
    • Grade 1 = discrets follicules sur la surface dorsale du pharynx
    • Grade 2 = Follicules sur les surfaces dorsales et latérales du pharynx
    • Grade 3 = follicules étendus diffusément dans le pharynx (incluant le palais)
    • Grade 4 = larges follicules (pouvant former des structures semblables à des polypes), s’étendant jusque dans les poches gutturales.
    - Imagerie médicale (échographie et radiographie) pour exclure la présence d’une pathologie primaire (masse, CÉ, etc.)
  7. Tx
    - Aucun nécessaire en absence de signes cliniques
    - Traiter la cause primaire le cas échéant
    - Si SC :
    • Solution pharyngée (glycérine, DMSO +/ dexaméthasone) via cathéter intra nasal BID TID
    • AINS
    • Alimentation en soupes
    • Repos quelques semaines
  8. Pronostic : excellent (généralement auto limitant)
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12
Q

Sinusite :

  1. Distribution
  2. Primaire
  3. Secondaire
  4. Pathogénie
  5. SC
A
  1. Généralement unilatéral
  2. Sinusite primaire : inflammation des sinus paranasaux, le plus souvent secondaire à une infection bactérienne, virale ou rarement fongique de l’épithélium sinusal.
    - Bactéries les plus fréquemment impliquées : Strep . zooepidemicus et Strep . equi equi
  3. Sinusite secondaire : inflammation/infection des sinus secondaire à un processus sous jacent
    - Maladies dentaires (infection périapicale ); le plus souvent la 1 ère molaire
    - Kyste sinusal
    - Néoplasie
    - Fractures faciales
  4. Pathogénie
    a) L’inflammation et les sécrétions obstruent le canal nasomaxillaire → accumulation de sécrétions dans les sinus
    b) Les différents sinus communiquent entre eux → l’infection peut s’étendre dans l’ensemble des cavités sinusales
  5. SC
    - Jetage nasal purulent +/ nauséabond, +/ sanguinolent ipsilatéral
    - Épiphora , conjonctive ispilatéral
    - Lymphadénopathie sous mandibulaire
    - Déformation faciale dans les cas chroniques
    - Réduction de la colonne d’air du côté affectée
    - Signes reliés à de la douleur dentaire (anorexie, mastication anormale)
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13
Q

Sinusite :

  1. Dx
  2. TX
  3. Px
A
  1. DX
    a) Examen clinique
    - Résonance des sinus lors de la percussion manuelle
    - Évaluation des colonnes d’air
    b) Endoscopie (rhinoscopie)
    - Sert surtout à l’identification de la provenance du jetage nasal
    - Lors de sinusite → sécrétions provenant du canal nasomaxillaire s’ouvrant dans le méat moyen
    - Peut identifier une compression dans les passages nasaux
    c) Radiographies
    - Opacification et lignes de liquide dans les sinus affectés
    - Infection des racines dentaires
    - Les radiographies de tête sont difficiles à interpréter chez l’espèce équine étant donné la superposition de nombreuses structures anatomiques.
    d) Tomodensitométrie = méthode de choix pour l’évaluation des pathologies sinusales
    - Permet une évaluation de chaque racine dentaire et une meilleure visualisation des structures anatomiques superposées dans les radiographies.
    - Inconvénients : nécessite une anesthésie générale (sauf dans les rares institutions faisant des scans debout) + coûts
    e) Examen dentaire
    - Peut déceler des fractures, maladie parodontale, malocclusion, diastème, etc.
    - Est souvent normal lorsque seulement la racine est affectée
    f) Cytologie/culture par sinusocentèse
    g) Sinusoscopie
    - Permet la visualisation de plusieurs structures sinusales
    - Mini sinusoscopie récemment décrite
  2. TX
    a) Traitements de base
    - Lavage et drainage des sinus (avec aiguilles ou trépanation)
    - Antibiotiques systémiques (idéalement basés sur une culture et antibiogramme)
    - Un débridement chirurgical peut être nécessaire lors de cas chroniques et en présence d’abcès
    - AINS au besoin pour le confort
    b) Si sinusite secondaire
    - Le traitement est adapté en fonction de la cause primaire
    - Exemples : extraction dentaire lors d’infection périapicale , curetage chirurgical d’un kyste sinusal, etc.
  3. Px
    - Favorable si primaire
    - Variable si secondaire (selon cause)
    - Peu de chance de succès avec tx mx seul si chronique
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14
Q

Hématome de l’ehtmoide :

  1. Quoi
  2. Étio
  3. Distribution
  4. Qui
  5. SC
  6. Dx
  7. Tx
  8. Px
A
  1. Masse angiomateuse non néoplasique originant de l’épithélium ethmoïdal
  2. Étiologie inconnue, peu commun
  3. Bilatéral dans 30 50% des cas
  4. Peut toucher les chevaux de tout âge et race, mais possible prédisposition chez :
    - Chevaux > 8 ans
    - Races Pursang Anglais, Arabes, Warmbloods
    - Hongres
  5. SC
    - Jetage nasal sanguinolent, unilatéral ou bilatéral
    - Bruit respiratoire, surtout à l’exercice
    - Réduction de la colonne d’air du côté affecté
    - Déformation faciale dans les cas avancés
  6. DX
    a) Rhinoscopie
    - Masse de taille et de couleur variables (rouge mauve à vert brun) au niveau des volutes de l’ethmoïde
    - L’entièreté de la masse n’est pas nécessairement visible (si invasion des sinus par exemple)
    b) Radios
    - Observation d’une masse homogène originant des volutes de l’ethmoïde
    - Effet de masse dans le pharynx
    c) Tomodensitométrie
    - Évaluation plus approfondie de l’origine de la masse
    - Indentification d’une invasion dans les sinus ou d’une proximité avec la plaque cribriforme
    d) Histopathologie
    - Permet un diagnostic définitif (masse fibreuse avec évidence de saignements +/ récents, +/-inflammation)
    - Des biopsies ne sont généralement pas nécessaires étant donné l’apparence typique
  7. TX
    a) Retrait chirurgical par sinusotomie
    - Différentes techniques (curetage, laser, cryochirurgie)- Risque de saignement significatif
    b) Injection intralésionnelle de formaldéhyde 4% par endoscopie
    - Résulte en la nécrose (jetage nasal) dans les jours suivant la procédure
    - Répétition de la procédure peut être nécessaire
  8. Px
    - Pronostic vital très bon, mais récurrence jusqu’à 50% des cas
    - Complications possibles = Sinusite, Infection fongique secondaire, Atteinte de la plaque cribriforme
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15
Q

Chondrite des arythénoides :

  1. Étiologie
  2. Qui
  3. SC
  4. DX
  5. Tx
  6. Px
A
  1. Étiologie suspectée : traumatismes répétés de la muqueuse des cartilages aryténoïdes suivis d’une infection secondaire
  2. Race Pursang Anglais prédisposée
  3. Signes cliniques
    - Intolérance à l’exercice
    - Bruit inspiratoire
    - Potentielle détresse respiratoire (obstruction VRS)
  4. DX
    a) Rhinoscopie
    - Inflammation, épaississement, ulcérations et granulomes sur les cartilages aryténoïdes
    - Possible incapacité d’abduction durant l’inspiration
    b) Échographie
    - Permet d’évaluer l’aspect interne des aryténoïdes
  5. TX
    a) Médical
    - Si cas aigu et non compliqué
    - Antibiothérapie large spectre
    - AINS et solution pharyngée pour diminuer l’inflammation
    b) Chirurgical
    - Aryténoïdectomie partielle
    - Une trachéotomie temporaire peut être nécessaire.
  6. Pronostic réservé si atteinte chronique et bilatérale
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16
Q

Poches gutturales :

  1. Sites
  2. Division
  3. Structures importantes et fragiles
  4. Rôles
A
  1. Diverticule des trompes d’Eustache (tube auditif) situé entre l’oreille moyenne et le pharynx
  2. Les poches sont divisés en compartiment latéral et médial par l’os stylohyoïdien ; les deux compartiments médiaux sont apposés l’un contre l’autre
  3. Structures anatomiques importantes et fragiles
    - Nerfs crâniens
    - Artères majeures (carotide interne, branches des carotides externes)
  4. Rôles
    - Thermorégulation (refroidissement du sang des a.carotides internes se dirigeant vers le cerveau?)
17
Q

Mycose des poches gutturales :

  1. Quoi
  2. Distribution
  3. Sites
  4. Conséquences
  5. Qui
  6. Étiologie
A
  1. Invasion de structures neurovasculaires par des fongi , le plus souvent Aspergillus fumigatus et Aspergillus nidulans
  2. Généralement unilatérale
  3. Affecte plus communément l’artère carotide interne, mais d’autres vaisseaux peuvent être touchés (maxillaire, carotine externe, …)
  4. L’érosion des artères majeures présentes dans les poches gutturales peuvent engendrer une hémorragie fatale.
  5. Pas de prédisposition d’âge, de sexe, ni de race
  6. Étiologie exacte inconnue (pas contagieux)
18
Q

Mycose des poches gutturales :

  1. SC
  2. Dx
  3. DDX
  4. Tx
  5. Px
A
  1. SC
    - Dépendent de la localisation de la plaque fongique et de l’atteinte des différentes structures neurovasculaires
    A) Épistaxis
    - Raison de consultation ≈75% des cas de mycose
    - Généralement, une hémorragie fatale sera précédée par plusieurs saignements d’intensité variable
    - Peut être bilatéral même si une seule poche est atteinte.
    B) Dysphagie : secondaire à une atteinte des branches pharyngées des nerfs vagues ou glossopharyngiens
    C) Autres : jetage nasal, douleur pharyngée, syndrome de Horner, bruits respiratoires.
  2. DX
    A) Endoscopie
    - Du sang provenant d’une poche peut être observé dans le pharynx
    - Visualisation d’une plaque jaunâtre grisâtre accolée sur la muqueuse de la poche gutturale, le plus souvent dans la région dorso caudale du compartiment médial
    - Procéder avec délicatesse , car il est possible de déloger un thrombus et de réinitier un saignement
    B) Confirmation de l’agent étiologique
    - Cytologie, Culture fongique
    C) Analyses sanguines : possible anémie et hypoprotéinémie lors de perte sanguine.
  3. DDX
    A) Épistaxis = Hémorragie pulmonaire induite à l’exercice, Trauma crânien, Hématome progressif de l’ethmoïde, Coagulopathie
    B) Dysphagie = Obstruction oesophagienne, mégaoesophage, Empyème des poches gutturales, Botulisme, Myosite des masséters
  4. TX
    A) Médical
    - Réponse au traitement médical variable et généralement insatisfaisante.
    - Une combinaison d’antifongique systémique et topique peut être tentée.
    - Un débridement délicat des lésions peut être effectué, mais est accompagné d’un risque de saignement ou de dommage aux nerfs.
    B) Traitement de support
    - Anti inflammatoires non stéroïdiens pour la gestion de la douleur et de l’inflammation
    - Fluidothérapie, voire transfusion sanguine, au besoin
    - Alimentation assistée lors de dysphagie = Le choix d’alimentation assistée dépend de la durée de la dysphagie. Intubation nasogastrique, oesophagostomie, alimentation parentérale
    C) Chirurgical : généralement le traitement de choix
    - Occlusion artérielle
    • À effectuer le plus rapidement possible lors d’épistaxis
    • L’identification précise des vaisseaux impliquées est nécessaire. Une occlusion proximalement et distalement à la plaque fongique est requise.
    • Différentes techniques : embolisation par des coils , cathéter ballon,
    - Ligature de l’artère carotide commune : peut être considérée lors de saignement majeur pour permettre un transport vers un centre de référence.
    - Salpingopharyngostomie
    • Technique récemment décrite visant à modifier le micro environnement des poches gutturales pour le rendre moins propice à la prolifération fongique
    • Lors de dysphagie/atteinte nerveuse
  5. Px
    - Jusqu’à 50% de risque de mortalité lors d’épistaxis
    - Pronostic bon si intervention chirurgicale rapide
    - Dommages nerveux
    • Dysphagie = Mauvais pronostic. Peut prendre plusieurs mois à se résoudre, mais risque de demeurer permanente. Facteur de risque de pneumonie bactérienne
    • Hémiplégie laryngée demeure le plus souvent permanente
19
Q

Tympanisme des poches gutturales :

  1. Quoi
  2. Étiologie
  3. Facteurs de risque
  4. SC
  5. SC
  6. Tx
  7. Px
A
  1. Distension unilatérale ou bilatérale des poches gutturales avec de l’air chez un poulain autrement en santé
  2. Causes potentielles (étiologie exacte inconnue) :
    - Inflammation des VRS
    - Toux persistante
    - Malformation congénitale du pli salpingopharyngée
  3. Facteurs de risque
    - Sexe femelle
    - Races Arabes, Paint Horses , Warmbloods
  4. Signes cliniques : distension compressible non douloureuse au niveau du pharynx
  5. Diagnostic
    - Endoscopie
    • Compression du pharynx
    • Décompression de la poche affectée permet de déterminer si la condition est uni ou bilatérale.
    - Radiographie : extension caudale de l’espace occupé par la poche gutturale
  6. TX
    - Décompression manuelle peut permettre une correction temporaire. Ne pas utiliser des aiguilles transcutanées!
    - Le traitement définitif requiert une correction chirurgicale (fenestration médiane entre les 2 poches gutturales (si unilatéral) +/ salpingopharyngostomie
  7. Pronostic : bon
    - Complications possibles : obstruction respiratoire, dysphagie, pneumonie
20
Q

Empyème des poches gutturales

  1. Quoi
  2. Cause
  3. SC
  4. Dx
  5. Tx
A
  1. Infection uni ou bilatérale des poches gutturales suite à une pharyngite ou à une abcédation et rupture des noeuds lymphatiques rétro pharyngiens.
  2. Souvent une conséquence de la gourme
  3. Signes cliniques
    - Jetage nasal
    - Toux, lymphadénopathie , hyperthermie
    - Difficulté à déglutir
    - Détresse respiratoire
    - Port de tête anormal
  4. DX
    - Endoscopie : présence de pus, d’irritation mucosale et possiblement de chondroïdes
    - Prélèvement pour culture/antibiogramme et cytologie
    - Radiographie du larynx : opacité et ligne de liquide dans les poches gutturales
  5. TX
    a) Irrigation délicate quotidienne avec de la saline (≈ 0.5 1L)
    - Transendoscopique
    - Via cathéter laissé dans la poche
    b) Antibiothérapie selon culture et antibiogramme
    c) Retrait des chondroïdes avec des instruments trans
    endoscopiques
    d) Soins de support
    - AINS au besoin
    - Nourrir au sol pour favoriser le drainage
    - Trachéotomie si détresse respiratoire
21
Q

Gourme :

  1. Quoi
  2. Déclaration
  3. Humains
  4. Transmision
  5. Pathogénie
  6. Virulence
  7. Qui
A
  1. Infection contagieuse des voies respiratoires supérieures par Streptococcus equi subsp equi (coque gram positif), affectant particulièrement les poches gutturales
  2. Maladie à notification annuelle (par les laboratoires)
  3. Zoonose très rare (personne immunosupprimée)
  4. Transmission directe entre chevaux, ou indirecte lors de contacts avec des surfaces contaminées
  5. Infection des cellules des follicules lymphoïdes de l’oropharynx et du nasopharynx –> translocation bactérienne aux noeuds lymphatiques sous-mandibulaires et rétropharyngiens –> formation d’abcès
  6. Facteurs de virulence (acide hyaluronique, protéine M SeM ]],
  7. Affecte surtout les jeunes (< 5 ans) et les vieux chevaux (> 20 ans)
22
Q

Gourme :

  1. Excrétion nasale
  2. Durée
  3. Porteur
A
  1. L’excrétion nasale du pathogène débute 2 3 jours après l’apparition de la fièvre = On peut donc isoler les chevaux avant la transmission lorsqu’on monitore la température dans une éclosion à la ferme!
  2. Dure 2 3 semaines chez la majorité des chevaux, mais parfois plus long
  3. Statut de porteur
    - Portage au niveau des poches gutturales (excrétion souvent intermittente)
    - Jusqu’à 10% des chevaux infectés
23
Q

Gourme :

  1. SC
  2. Dx
  3. Trouvailles endoscopes
A
  1. SC
    - 1ers signes cliniques: fièvre et léthargie
    - Pharyngite anorexie, port de tête anormal, jetage nasal, toux
    - Lymphadénomégalie et abcédation des NL (sous mandibulaire, rétro pharyngiens, parotidiens, cervicaux crâniaux
    - Potentielle dysphagie
  2. DX
    - Examen clinique et histoire de contagiosité
    - Trouvailles hématologiques probables : foyer inflammatoire (leucocytose neutrophilique et hyperfibrinogénémie
    - Rhinoscopie
    - Détection du pathogène
    - Sérologie
    - Autres selon les signes cliniques (gourme bâtarde): radiographies pulmonaires, paracentèse abdominale, etc.
    - Détection du pathogène :
    A) Culture
    - Prend minimalement 1-2 jours
    - Recherche spécifique de S. equi equi
    - Sensibilité variable selon le stade de la maladie
    B) PCR
    - Plus rapide et plus sensible que la culture
    - Gold standard pour le diagnostic
    - Généralement dirigé contre la protéine M ( SeM
  3. Trouvailles endoscopiques
    - Pharyngite
    - Compression du pharynx peut être sévère au point d’obstruer les VRS
    - Lymphadénomégalie rétro pharyngée abcédation et rupture → drainage dans les poches –> empyème des poches gutturales
    - Empyème des poches gutturales
    - Chondroïdes
24
Q

Lors de gourme quand ces échantillons sont-ils utiles?

  1. Aspiration d’un abcès mature de NL
  2. Lavage des poches gutturales
A
  1. Meilleur échantillon pour dx cas clinique

2. Meilleur échantillon pour détecter un porteur chronique + inspection endoscopique des poches gutturales

25
Q

Gourme : Utilités de la sérologie

A
  • Détecter une infection récente ( de ≥ 4 fois du titre d’échantillons prélevés à au moins 10 jours d’intervalle)
  • Supporter un diagnostic de purpura hémorragique (titre de ≥ 1 : 12 800)
  • Supporter un diagnostic d’abcédation métastatique (titre de ≥ 1 : 12 800)
  • Identifier les chevaux À NE PAS VACCINER, particulièrement la 1 ère année après une infection/exposition à S. equi (titre de ≥ 1 : 3
    • Une infection procure généralement une immunité ≈ 5 ans
26
Q

Gourme :

  1. Tx
  2. Px
A
  1. Tx
    A) EQ AVEC SC CLASSIQUES
    - Soins de support
    • Repos au box
    • Faciliter l’alimentation et la déglutition (servir des « soupes »
    • AINS au besoin
    • Trachéotomie lors de détresse respiratoire
    - Favoriser la maturation des abcès (compresses
    chaudes) et leur drainage
    B)PORTEURS CHRONIQUE
    - Lavage des poches et retrait des chondroïdes
    - Antibiotique systémique ( 10 jours) et local (pénicilline en gel dans les poches, à répéter au besoin)
    C) ATB
    - Utilisation des antibiotiques controversée
    • Retarderait la maturation des abcès et ainsi la résolution de la maladie
    • Développement sous optimal de l’immunité?
    - Indications d’un traitement antibiotique :
    • Lors de SC aigus marqués, avant la formation d’abcès
    • Lymphadénomégalie sévère entrainant une détresse respiratoire
    • Lors de trachéotomie
    • Purpura hémorragique
    • Abcès métastatique (gourme bâtarde)
    • État de porteur chronique
    D) CHOIX ATB
    - Antibiotique de choix : pénicilline
    • 22,000 44,000 ui/kg IM q12h (dépocilline) ou;
    • 22,000 44,000 ui/kg IV q6h (formulation sodique intraveineuse)
    - Alternative possible si la compliance du cheval ne permet pas l’utilisation de pénicilline : ceftiofur longue action (6.6 mg/kg IM, nombre de doses selon l’évolution clinique)
    - Ne pas utiliser de TMS même si l’antibiogramme indique une sensibilité, cet atb est inefficace in vivo
  2. PX
    - Taux de complication ≈ 20%
    • Obstruction respiratoire «strangles»
    • Neuropraxie -> hémiplégie laryngée, dysphagie
    • Sinusite
    • Pneumonie
    • Abcès métastatique
    • Purpura hémorragique
    • Myosite
    - Mortalité peut atteindre ≈ 8 10%
27
Q

Gourme Abcédation métastatique :

  1. AKA
  2. Pathogénie
  3. Mortalité
A
  1. Forme appelée gourme bâtarde
  2. Dissémination via la circulation sanguine ou lymphatique les bactéries peuvent atteindre n’importe quel organe (colique et péritonite)
    • Poumon
    • Abdomen (mésentère)
    • Foie
    • Rein
    • Rate
    • Autres : cerveau, glande mammaire, gaine synoviale,…
  3. Mortalité fortement augmentée
28
Q

Gourme Purpura hémorragique :

  1. Quoi
  2. Prédisposition
  3. Causes
  4. SC
  5. Organes
  6. Dx
  7. Tx
  8. Px
A
  1. Vasculite secondaire à un dépôt de complexes immuns hypersensibilité de type III) s urvenant généralement 3 4 semaines après l’infection à Strep . equi
  2. Un titre sérologique élevé prédisposerait à cette condition ( (≥ 1 : 1600 1: 3 200)
  3. Plusieurs autres causes possibles :
    • Vaccination contre S. equi
    • Infection avec un autre pathogène
    • Idiopathique
  4. SC de vasculites
    - Oedème sous cutané déclive
    - Pétéchies /ecchymoses au niveau des muqueuses
    - Abattement
  5. Peut affecter d’autres organes
    - TGI
    - Poumon (toux, …)
    - Muscle (douleur musculaire, boiterie)
  6. Diagnostic
    - Examens diagnostiques pour la gourme +
    - Histopathologie de biopsies cutanées (lésions de vasculite
    - Sérologie
  7. TX
    - Corticothérapie : Dexaméthasone 0.1 mg/kg initialement , avec diminution progressive de la dose sur 2 4 semaines
    - Antibiothérapie pénicilline ) si la gourme est toujours active
    - Soins de support : fluidothérapie , analgésie , faciliter l’alimentation , hydrothérapie , bandages des membres , gestion du décubitus
  8. Pronostic
    - Fatal si traitement tardif
    - Mauvais si combiné à infarcti digestifs (colique)
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Q

Gourme : Vaccination

Utilité, contre-indications, effets adverses

A
  1. Absence de consensus sur l’utilité de vacciner contre cette maladie.
    - Protection partielle
    - Risque d’effets adverses
  2. La vaccination doit être ciblée → protéger un cheval naïf (ex: changement d’écurie vers un endroit où la gourme est endémique)
  3. Contre indications
    - Ne pas vacciner durant une épidémie active de gourme ( (↑ risque de complication immunologique)
    - Chevaux ayant eu un épisode de gourme dans la dernière année ni les chevaux présentant des signes cliniques de la maladie risque de purpura hémorragique)
    - Taux d’anticorps élevé contre la gourme
  4. Effets adverses potentiels
    A) Vaccin vivant atténué intra nasal
    - Signes cliniques légers de gourme (signes potentiellement plus marqués chez les jeunes chevaux, ne pas utiliser chez les <1 an)
    - Abcès à des sites d’injection ; ne pas administrer en même temps que d’autres vaccins ou autre procédure (castration, râpage dentaire, etc.)
    - Purpura hémorragique
    B) Vaccin intra musculaire (protéine M purifié)
    - Possible abcès au site d’injection
    - Purpura hémorragique
30
Q

Gourme : Biosécurité

A
  1. Idéalement, quarantaine de 3 semaines de tout nouvel arrivant
  2. Lors d’une épidémie
    • Isoler les chevaux malades
    • Prendre la température des chevaux sains 2 fois par jour et isoler si présence de fièvre
    • Lavage et désinfection systématiques ( S. equi est sensible à la plupart des désinfectants) de tous les équipements potentiellement contaminés
    • Personnel dédié aux chevaux infectés
    • Repos des pâturages potentiellement contaminés quelques semaines
  3. Considérer les chevaux convalescents excréteurs pour 6 semaines après l’arrêt des signes cliniques
  4. Identifier et traiter les chevaux porteurs chroniques
    • Vérifier la présence d’excrétion au plus tôt 3 semaines après l’arrêt des SC par endoscopie et prélèvements des poches gutturales chez tous les chevaux atteints et ceux en contact