AQUISITION DE L1 ET L2 Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 types d’approches concernant l’acquisition de L1?

A

l’approche formelle et l’approche fonctionnelle

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Q

Quels sont les 2 types d’approches concernant l’acquisition de L2?

A

l’approche linguistique et psychologique/neurologique

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3
Q

Dans l’acquisition de L1, quelles sont les approches formelles?

A

L’innéisme et le modèle computationnel.

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4
Q

Dans l’acquisition de L1, quelles sont les approches fonctionnelles?

A

constructionnisme.

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Q

Quelle est la différence entre une approche formelle et une approche focntionnelle?

A

fonctionnelle= étude du langage en contexte.
formelle = analyse abstraite de la structure du langage.

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6
Q

sur quelles grandes questions est-ce que les approches formelle et fonctionnelle s’opposent?

A

-Quelle est relation entre la faculté de langage et la cognition en
générale ?
– Quel est le rôle de l’input ?
Simple déclencheur dans l’approche théorique vs Rôle central dans l’approche fonctionnelle
– Quelle est la nature de la connaissance linguistique ?
* Règles/lois abstraites dans l’approche formelle;
* Connaissance de ce qui ne fait pas partie de la grammaire cible
(approche formelle)
* Règles plus spécifiques, propres à un contexte donné, dans l’approche fonctionnelle

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7
Q

Quelle est la période critique lors que l’acquisition L1?

A

période dans l’enfance, durant laquelle il faut absolument exposer l’enfant au langage, sinon il ne sera pas capable d’apprendre un langage dans sa vie.

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8
Q

Quelle est la période critique lors de l’acquisition de L2?

A

on peut apprendre une nouvelle langue à n’importe quel âge , mais il y a certaines périodes où c’est plus facile selon certains facteurs comme l’âge.
Dans l’enfance –> plus facile.
adolescence –> on commence à avoir de petits éléments non parfaits (pas locuteur natif)

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9
Q

Définition de l’innéisme?

A

(Chomsky de 1965 à ce jour).
* Langage = adaptation génétique propre à l’espèce humaine car le langage humain est plus complexe que la communication animale.
* Acquisition et non apprentissage
* Rôle de l’environnement –> surtout un déclencheur du processus d’acquisition
*Le langage est inné (comme pleurer, têter, respirer) –> ce sont des réactions du bébé que personne leur a appris.

-SES ARGUMENTS:
– Absence de données négatives
* Absence d’intervention systématique pour aider l’enfant à choisir les bonnes hypothèses ;
* Absence de mise en pratique de la part des enfants (McNeil 1965) ;

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10
Q

Quelles sont les prémisses centrales de l’innéisme?

A

1) pauvreté du stimulus:
1.1. Environnement linguistique insuffisant :
Les enfants produisent et entendent des phrases qu’ils n’ont jamais produites ou entendues. On ne donne pas l’ensemble fini du langage, toujours du nouveau.

1.2.Environnement linguistique imparfait :
Les énoncés linguistiques ne sont pas tous bien formés (on fait des lapsus),
Ce qui soulève la question suivante : comment l’enfant sait-ils quels énoncés font partie de la grammaire de sa langues et lesquels n’en font pas partie

2)L’enfant apprend des choses que l’environnement ne lui permet pas d’observer consciemment.
Par exemple :
* Le langage n’est pas une suite linéaire de mots
* Le langage est organisé en unités abstraites plus petites
– Phonèmes, Mots, Syntagmes

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11
Q

Définition de la coréférence?

A

En linguistique, la coréférence est le phénomène qui consiste pour plusieurs syntagmes nominaux (SN) différents contenus dans une phrase ou dans un discours, à désigner la même entité.
ex: Parce qu’elle s’est bien préparée, Sophie gagnera.

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12
Q

Quel mécanisme permet de comprendre les situation de coréférence selon Chomsky?

A

La Grammaire Universelle :
Système de règles/principes abstraites qui déterminent les formes possibles que peuvent prendre les grammaires et exclue les énoncés qui n’appartiennent pas aux langues naturelles
* Permet la créativité
*si on compare toutes les langues –> il y a des situations qui ne se produisent jamais peu importe la langue.
*présente dès la naissance.

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13
Q

définition du modèle computationnel

A

*de Pinker en 1984.
*le langage a une apprenabilité (capacité d’être appris)
*il contient 4 composantes:
1- les classes de langues : plus facile si la langue est de même famille.
2-un environnement d’apprentissage : pour écouter
3-une stratégie d’apprentissage : décoder les règles grammaticales, quoi dire selon le contexte.
4- un critère de succès : hypothèses et tentatives, atteint lorsqu’on est au même niveau qu’un adulte.

  • L’apprenant applique certaines correspondances à partir de ses
    observations à l’aide de ses connaissances intrinsèques
    – Agent = SN (nom, fait l’action), Action = V, Patient = SN (ce qui suit), Location = SP (indices d’endroits).
    *il existe des mécanismes génératifs des phrases de la langue (ex: SN –> dét N (SP) –> il y a des mots qui viennent ensembles, donc donne des indices.

*il y a une interaction avec la mémoire :
1-Mémoire associative : Association entre signification et forme
2-Mémoire procédurale : Application de règles (apprendre par cœur et appliquer à de nouveaux contexte)

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14
Q

Quelle est la principale caractéristique du modèle computationnel?

A

– Comprend des mécanismes d’apprentissage
* Par ex. de façon implicite, l’enfant segmente les énoncés en catégories simples : (noms, verbes, etc.) –> pointer l’objet en même temps de dire le mot pour délimiter les débuts et fin des mots.
* L’apprenant combine ces éléments en unités plus grandes (syntagmes, phrases, etc.)

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15
Q

Quel est l’objet d’étude du modèle computationnel?

A

on met l’emphase sur l’état final de la langue (la structure syntaxique)
Comment il arrive au stade final.

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16
Q

définition de l’approche fonctionnelle du langage L1?

A

*Aucune prédisposition spécifique au langage ;
*Langage émerge de l’expérience et de l’environnement.
*But : remplir des fonctions cognitives, sociales
et communicative (le but de communique dépasse celui des animaux). Communication = inné
* Se concentre surtout sur les aspects autres que la syntaxe de premier ordre
* Le langage est complètement intégré aux autres fonctions cognitives : Le développement du langage est subordonné à
celui de la cognition en général
* Les termes nom, verbe, syntagme, etc. n’ont aucune
réalité psychologique (pas de pertinence réelle).
* La GU n’existe pas; le langage est défini par l’expérience individuelle
* L’input est suffisant à l’apprenant pour construire sa grammaire. Par conséquent ; input différent = grammaire différente (du moins aux stades précoces).
* Interaction sociale est un facteur très important (but du langage)
* Analogie avec la mémoire : Approche formelle : langage déclaratif, Approche fonctionnelle : langage procédural

17
Q

Quelles sont les 3 unités de bases dans l’approche fonctionnelle

A

– Unités sémantiques (sens)
– Unités phonologiques (sons)
– Unités symboliques (= relations entre les deux premières) –> permet de savoir que ça va ensemble.

  • Le sens est dérivé de l’interaction sociale et de la pragmatique (lien entre connaissances et communication avec les autres.)
18
Q

définition du constructionnisme?

A

Tomasello en 2003
– Unités concrètes de formes, sens et usage
– Comporte une aspect génératif (mais non transformationnel (e.g. le + ballon Dét + N SN <objet direct, sujet, etc.> ; mais Le ballon a été lancé par Luc n’est pas dérivé de Luc a lancé le
ballon) –> 2 phrases différentes qui n’a rien à voir (pas de processus linguistique de transformation).

19
Q

Les différences entre les modèles formels et fonctionnels

A

Formel :
-Cognition et expérience linguistique au second plan (afin d’isoler l’objet d’étude)
-Emphase sur la syntaxe (état final)
-Tente d’expliquer le pourquoi
-Études sur plusieurs langues
-Unités de base sont des objets formels combinatoires (e.g. Dét + N = SN)
-Tente d’expliquer les limites des grammaires naturelles (e.g. un pronom interrogatif se place en tête ou en fin de phrase, jamais au milieu)
-Généralisation dans la langue et entre les langues ne sont pas une coïncidence (caractère explicatif)
-Ce qui n’est pas doit être expliqué.
-Un point central de ces modèles est la productivité
et la créativité (règles abstraites génèrent une infinité de formes)

Fonctionnel :
-Cognition et expérience linguistique font partie du modèle
-Emphase sur le lexique et la phonologie (développement)
-Plutôt axés sur le comment
-Études sur plusieurs langues
-Les concepts sont importants (catégories, ce qu’ils veulent dire)
-On tente d’expliquer ce qui est, non ce qui n’est pas. (si existe pas–> pas important.
-Généralisation dans la langue et entre les langues sont une coïncidence (caractère descriptif)
-Ce qui n’est pas n’existe pas
-Productivité est graduelle, via l’analyse et le traitement de formes
connues, ensuite étendues à des constructions plus complexes.

20
Q

définition du connexionnisme?

A

(Rumelhart & McClelland 1986)
– Nature de l’architecture du cerveau humain (aucune règle abstraite, système unique pour les régularités et les irrégularités ;
– Rôle de l’input : environnement linguistique
– Mécanisme de la pensée : calcul probabiliste ; participation de la
mémoire de travail ;
– Nature de la connaissance et de sa représentation : réseaux
complexes
– (récemment, on a ajouté une manipulation symbolique au système) –> les mots sont des symboles.
- Système statistique qui repère les régularités : formation du pluriel ou du passé en anglais (-s, -ed)
-Inputs associés avec outputs sur une base probabiliste : grow –> grew/*grought)

21
Q

résumés des approches concernant L1?

A

Formel : le langage est un système formel
Fonctionnel : le langage est un outil social
connexionnisme : probabiliste

22
Q

Quelles sont les caractéristiques l’acquisition de L2?

A
  • Pour la langue maternelle, il y a la notion de période critique
  • Pour beaucoup de gens, la langue seconde est apprise après la période critique
  • Un enfant apprenant une deuxième langue en bas âge peut être considéré comme bilingue natif
  • La plupart des enfants acquièrent/développent une langue maternelle en tous points identique à la langue cible (langue des adultes de leur communauté linguistique)
  • Pour beaucoup de gens, la langue seconde est caractérisée par un accent plus ou moins marqué, un vocabulaire moindre, une incertitude par rapport à certaines structures, différente fluidité, erreur syntaxique.
  • De façon générale, on considère qu’une deuxième langue acquise à l’âge adulte ne sera jamais à 100% identique à la langue cible (langue des adultes dits locuteurs natifs de la langue)
23
Q

Quelles sont les 4 différences entre L1 et L2?

A
  1. Différence fondamentale: bagage langagier
  2. Différence fondamentale: niveau cognitif
  3. Rôle de l’input
  4. Contexte d’apprentissage
24
Q

Explique la différence du bagage langagier?

A

En apprenant/développant la L1, on ne connaît pas d’autre
langue
* Souvent, pour la L1, on dit que l’enfant apprend à « parler »
* Un enfant vivant dans une communauté francophone apprend le français mais on dit qu’il apprend à parler
* Un enfant vivant dans une communauté arabophone apprend l’arabe mais on dit qu’il apprend à parler

– En apprenant la L2, on connaît déjà une autre langue : On apprend une L2, on n’apprend pas à parler

*on voit le phénomène de transfert linguistique apparaitre.

25
Q

définition du transfert linguistique?

A

– Utilisation des structures de la L1 dans la L2
– « Transfert » des structures à partir de la L1 vers la L2 surtout dans les premières étapes de l’apprentissage
Ex: En italien, le pronom sujet peut être omis
« Mangio » (Je mange), Dire « Io mangio » est superflus et non naturel
– Un locuteur natif de l’italien apprenant le français pourrait
faire l’erreur suivante:
Il pourrait dire « mange » en voulant dire « je mange »
Il s’agirait d’un transfert d’une structure existant dans sa langue
maternelle

26
Q

Explique la différence fondamentale: niveau cognitif?

A

– Les apprenants L1 sont des nourrissons
– Leur cognition se développe également
– Leur mémoire se développe, leur motricité, leur capacité à résoudre des problèmes, etc
– Un apprenant L2 est souvent adulte ou, au moins, plus âgé qu’un apprenant L1
– Les capacités cognitives ne sont pas les mêmes que celles des apprenants L1 : stade cognitif adulte

27
Q

Quelle est la différence au niveau du rôle de l’input entre L1 et L2?

A

« Input » négatif, ou évidence négative:
– Absence d’une structure donnée dans une langue
– Ex: En italien, il y a absence du pronom sujet
* A un impact différent sur l’apprentissage de la L1 et sur celui de la L2
- un enfant non corrigé se corrige lui-même, un adulte non corrigé continue à faire l’erreur.

28
Q

Explique la différence entre L1 et L2 au niveau du contexte d’apprentissage.

A

L1: Toujours en contexte d’immersion
L2: Contexte d’immersion possible, Contexte académique, Le plus souvent, contexte mixte

29
Q

Quels sont le noms des différentes théories en linguistique?

A

Noms des théories:
* Full access/full transfer
* Full access/no transfer
* No access/full transfer

30
Q

Définition des théories d’acquisition L2 en psychologie?

A

– Se concentre sur les aspects comme la mémoire, l’attention, etc pour l’apprentissage d’une deuxième langue
– Se posent des questions sur l’interaction entre ces éléments dans l’apprentissage d’une deuxième langue
– Dans la partie neuro, se posent des questions sur les structures cérébrales impliquées dans l’apprentissage d’une deuxième langue et les traces cérébrales visibles.
– Théorie de la compétition (competition model, Bates & MacWhinney) : Théorie appliquée à l’acquisition L1 et L2
En acquisition L2: Postule une capacité à atteindre un niveau quasi-natif par un apprenant même adulte, Grande importance de la mémoire et de la richesse du milieu linguistique, Compétition entre la L1 et la L2 (donne lieu au transfert), Compétition entre les différents indices langagiers, ce qui mène à
attacher la bonne cible à la bonne signification.

31
Q

Définition des théories d’acquisition L2 en neurologie?

A

– Une vue traditionnelle est de considérer que la L1 et la L2 ne sont pas traitées par les mêmes structures cérébrales
– Il y aurait des structures plus impliquées dans la L2 (par exemple, reliées à la mémoire)
– Cela permettrait d’expliquer pourquoi certains apprenants n’arrivent jamais à une maîtrise parfaite de la L2
– Certains aphasiques bilingues ont des troubles dans une des deux langues seulement.
– Perani et Abutalebi (2005) (article de revue de littérature)
– Ils proposent que la L1 et la L2 sont desservies par les même
processus neuraux
– Ils proposent que les niveaux de base, intérmédiaires et avancés
seraient aussi desservies par les mêmes processus neuraux
– La différence serait dans la force de l’activation –> bilingue précoce : pas de différence, late bilinguals : différence d’activation.
– L’apprentissage est considéré comme dynamique