PENSÉES Flashcards

1
Q

Quelles sont les manifestations possible de l’interaction entre la cognition et le langage?

A

Première possibilité :
– Permanence/concept de l’objet et catégorisation grammaticale/flexionnelle ; coïncide avec la période d’« explosion » du vocabulaire (17-18 mois)

Deuxième possibilité :
– Concepts grammaticaux complexes : e.g. nombre, quantification, inférence, etc. (huit, beaucoup, alors)

Troisième (similaire à la deuxième) possibilité :
– Les modalités et les verbes qui les désignent (devoir, pouvoir, etc.)
– Théorie de l’esprit.
* Compréhension de l’état d’esprit d’autrui
* Concept des neurones miroirs
* Impact sur la communication
* Influencé par le développement
* Influencé par les troubles neuro/psychologiques

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2
Q

Définition du langage?

A

un mode de communication qui utilise des éléments bien précis (sous-composantes)

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3
Q

Définition de la cognition?

A

processus mentaux très poussés. apprentissage, relfexion, memoire, perception, comprendre, développer, sens, imagination.

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4
Q

Les deux façons principales d’évaluer un lien entre le langage et la cognition?

A
  1. Pathologies
  2. Développement cognitif et linguistique chez l’ enfant
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5
Q

Différentes pathologies qui affectent le langage et cognition?

A

Syndrome de Down ;
* attention limitée
* mémoire à court terme affectée
* discrimination perceptuelle déficiente
* difficulté avec représentation symbolique (abstraction)
* développement phonologique ralenti
* vocabulaire limité
* style télégraphique
* compréhension meilleure que production
* habiletés se dégradent avec l’âge
* grande variété chez les personnes atteintes
Autisme :
* enfants peuvent rester muets jusqu’à l’âge de 5 ans;
* tous les aspects du langage sont affectés, sauf, souvent la phonologie
* difficulté à entrer en relation avec leur environnement (problème de Théorie de l’esprit ; i.e. comprendre le monde du point de vue de l’autre), donc difficulté à apprécier la valeur de la communication.

Trouble spécifique du langage (TSL / SLI):
– Enfant n’as pas de déficit cognitif apparent
– Compétence linguistique atteinte :
* Vocabulaire restreint
* Erreurs de grammaires de base
* Problèmes de production et de compréhension
* Difficultés à mettre des mots sur les pensées
* Difficultés à suivre le fil d’une conversation

Syndrome de Williams
– Déficience cognitive (QI d’environ 50)
– Compétence linguistique relativement intacte

Enfants sourds ou aveugles
* perception diminuée, cognition parfois ralentie,
* compétence linguistique intacte ; développement du lexique semblable aux
voyants;

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6
Q

explique la théorie de la période critique pour le développement du langage?

A

pas d’évolution dans le développement du langage après un certain age

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7
Q

Définition du FoxP2?

A

Le « gène du langage » ?
Découverte issue du questionnement au sujet des racines génétiques de la langue
* Mêmes problèmes de langage chez les membres d’une même famille
* Mêmes problèmes de langage chez des jumeaux identiques
* Ne peuvent être attribués à des retards mentaux (contesté)

exemple :
Famille KE (Grande-Bretagne)
* Quinze des 37 membres (quatre générations) ont le même problème
* Autre cas : CS (Angleterre) : troubles du langages
* Lien entre les deux cas : défaut sur la même partie du chromosome 7 : le gêne FoxP2
Par contre, on a trouvé que chez ces gens, les troubles du langages étaient également accompagnés de déficiences cognitives non linguistiques et de problèmes d’articulation oro-faciale dans le cas de la famille KE

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8
Q

Quel est le meilleur moyen de déterminer s’il y a un lien entre le langgae et cognition? Quelles sont les théories?

A

D’examiner leur développement respectif chez l’enfant
ecq les deux se développe ensembre?
le constructivisme (le langage dépend du développement cognitif) (piaget)
l’innéisme (dissociation des 2 concepts, propose rien sur cognition)

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9
Q

Quelle est la théorie de Piaget?

A

– 0 à deux ans : période sensorimotrice ; enfants
appréhendent le monde via leurs sens ;
À la fin de ce stade, l’enfant se fait une représentation abstraite du
monde extérieur (e.g. le concept de permanence de l’objet) ;

– Entre deux et sept ans : stade préopérationnel ; habileté à raisonner limitées par leur recours à la perception et par leur égocentrisme (adoption de points de vue différents difficile)
difficulté a croire les autres, voir différemment, ne comprend pas qu’il est une personne à part entière.

-Entre sept à onze onze ans : stade opérationnel
concret ; raisonnement moins contraints par la perception ; pensée logique émerge ; réalisation de l’existence de points de vue différents.
il image la situation et résonne des solutions (plans) / essaie erreur.

En somme :
* L’enfant appréhende d’abord le monde en agissant sur celui-ci ;
* Il développe ensuite une représentation statique du monde
* Développe ensuite la capacité d’effectuer des opérations
mentales sur les représentations (permanence de l’objet, catégorisation) etc.
* Développe ensuite la capacité d’effectuer des opérations
mentales sur des opérations mentales (manipulations des catégories)
Processus complémentaires au développement de la cognition :
* Assimilation : appliquer connaissance acquise sur le monde
* Accommodation : ajuster cette connaissance aux événements
nouveaux

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10
Q

Quelles sont les points importants de la théorie de Piaget? (2)

A

1 -
selon Piaget, la connaissance est extraite de l’expérience (empirisme).
(Par contre, l’enfant fait quand même preuve d’une
volonté d’apprendre et d’assimiler l’information;
innéisme)
2-
Selon Piaget, le langage est un processus cognitif comme les autres); son développement devrait donc suivre la même courbe de développement que tout autre habileté cognitive.
En général : différences relatives d’un enfant à l’autre entre étapes de la cognition et celles du langage = cheminement non universel

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11
Q

Selon Piaget, ecq le raisonnement est une activité cognitive?

A

oui.
* Cognitivement, les représentations mentales abstraites se développent au stade sensorimoteur et émergent au stade préopérationnel ;
* Représentations impliquent symboles (= éléments dans le cerveau qui dénotent une entité/réalité externe à l’élément en tant que tel)
* Langage impliquent des manipulations de symboles ;
* Donc : le langage est impossible sans ces représentations (i.e. déroulement des stades de la cognition).

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12
Q

Dans les faits, ecq le langage et la cognition se developpent au même rythme?

A

non
Il y a dans les faits disjonction entre développement cognitif et développement langagier chez l’enfant :
* Par exemple: langage plus précoce : explosion entre 2 et 4 ans ;
cognition : ralentissement dû à au stade « égocentrique ».

L’inverse : habiletés cognitives plus précoces que habiletés linguistiques : enfants ont des habiletés cognitives avancées même à l’âge d’un an – alors qu’ils n’ont pas véritablement de lexique (e.g. continuité de l’objet, discrimination du nombres d’objets), alors que le langage émerge à peine

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13
Q

définition de modularité?

A

l’indépendance du développement cognitif et du développement linguistique

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14
Q

Qu’est-ce que la conclusion à prendre concernant l’interaction entre le langage et cognition?

A

il semble y avoir une certaine interaction entre langage et cognition (certains concepts, i.e. quantification, modalité, etc.) doivent être appris avant de leur greffer des éléments linguistiques) mais les deux systèmes se développent en grande partie indépendamment (ce qui revient à la remarque de Harley au début).

Modularité : Non. (Du moins, pas au sens propre.

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15
Q

Quelles sont les deux dérivées de l’hypothèse concernant l’interaction entre le langage et la pensée?

A

Hypothèse : Whorf-Sapir
1- Déterminisme linguistique (hypothèse forte)
* Le langage forme la pensée (George Orwell, ‘Newspeak’ dans 1984)
2- Relativisme linguistique (hypothèse faible)
* Différences entre les langues impliquent différences de pensée.

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16
Q

exemple de déterminisme linguistique?

A

Pompier : Lance un mégot dans un baril d’essence marqué « vide »;
* Résultat : explosion
*le pompier va avoir plus peur que les autres à cause de son langage.

Couleurs : Test : plusieurs études montrent qu’on se souvient mieux
des couleurs pour lesquelles on connaît le nom; même
résultat à travers différentes cultures

Nombre : Pirahã : mots pour un, deux ou plus de deux, Difficulté à se souvenir si une image contenait trois ou quatre éléments par exemple

Neige : Inuit : Plusieurs mots pour décrire la neige ;
Aput ‘neige sur le sol’, Gana ‘neige qui tombe’, Qimuqsuq ‘coup de blizzard

17
Q

Quels sont les problèmes associés au déterminisme linguistique?

A

– 1. Circularité de l’argument
* La logique : un groupe s’exprime différemment de nous, donc ses membres pensent différemment.
* Comment peut-on le savoir
* tout est relatif, on ne peut pas prouver.
– 2. les cas mentionnés ici s‘expliquent autrement que par un effet déterministe du façonnement linguistique
ex : les couleurs simples sont plus facile à se rappeler. et c’est souvent celles dont on connait mieux le nom.

** des fois c’est une différence culturelle et non cognitive**

18
Q

Le langage peut-il influencer le raisonnement et le fonctionnement de la mémoire?

A

oui (test des lunettes vs althères)
-Les dessins des sujets se rapprochent de la représentation définie par le mot présenté (en dépit du fait que les deux groupes on vu la
même image).
-Catégorisation et liens avec objets connus. Même les représentations sans formes identifiables sont mieux retenues si elles sont présentées avec un mot.

19
Q

Définition du relativisme linguistique?

A

– Version faible de l’hypothèse Whorf-Sapir
– Définition : la structure de la langue pourrait influencer la pensée pré-élocution d’un énoncé (Slobin 2003)
-Selon (Slobin 2003) la structure d’une langue pourrait influencer notre façon de penser (± version faible de l’hypothèse de Whorf-Sapir); « thinking for speaking » ;
- « préparation » (meta)linguistique avant l’élocution peut différer selon la langue ;
- L’effet est faible mais notoire ;
-Important : ce type de relativisme linguistique n’a aucun effet sur la perception et la conceptualisationdes objets et des événement

20
Q

vrai ou faux, l’enfant anglophone doit porter attention a plus de détails relativement au déplacement?

A

vrai :
The dog ran into the house
* Le chien est entré dans la maison en courant
* La notion de manière de déplacement serait plus saillante en anglais : influence sur la communication et la cognition des locuteurs de l’anglais).

21
Q

Différence des verbes de « manière de déplacement » (manner of
motion verbs) chez les anglophone vs francophones?

A

a. Ces verbes devraient être acquis plus tôt en anglais qu’en français;

b. Ils permettent plus facilement la création de néologismes
(innovation à partir de vieux verbes ex: waltzed up to …)

c. Ils créent une imagerie mentale riche de la « manière de déplacement »
-On présente le même passage de prose (Isabel Allende) en
espagnol et en anglais ;
– Le texte ne contient aucun verbe de (manière de) déplacement mais contient des indices qui permettent d’inférer cette notion (nature du terrain, état d’esprit du personnage, etc.)
– On demande ensuite au sujets de raconter l’histoire

d. Ces verbes seront conceptuellement saillants y compris en mémoire dans la narration d’événement (acces lexical)
-Locuteurs de l’anglais peuvent fournir plus de verbes de déplacement que les francophones en une minute

Résultats : anglophones plus tendance que les hispanophones à mentionner des détails sur la façon dont le personnage de l’histoire se déplace