Candidature - Facteurs à considérer lors de la recommandation d'une ou des aides auditives Flashcards

(73 cards)

1
Q

Quelles sont les étapes du processus d’amplification pour un patient ?

A
  1. Première rencontre: Évaluation de base
  2. Évaluation additionnelle (PÉATCs et ÉOA)
  3. Évaluation de la candidature pour des appareils auditifs
  4. Programmation initiale (par l’audioprothésiste)
  5. Premier suivi: premières modifications
  6. Deuxième suivi: autres modifications, réparations, ou assurance
  7. Évaluation annuelle
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2
Q

Quelle est la principale question à poser lors de l’évaluation de la candidature pour des appareils auditifs ?

A

La personne est-elle assez malentendante pour bénéficier des appareils auditifs ? Ou est-elle trop malentendante pour les accepter ?

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3
Q

Pourquoi ne peut-on pas déterminer la candidature d’une aide auditive avec seulement des mesures quantitatives comme l’audiogramme ?

A

Parce que de nombreux autres facteurs doivent être pris en compte, comme:
* Attitude et motivation
* Reconnaissance d’un problème auditif * Besoins de communication
* Conséquences
* Image de soi
* Bénéfices attendus
* Craintes et incertitudes
* Aspects financiers
* Influence des autres (i.e. des conjoints ou des membres de la famille) * Perte auditive

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4
Q

Quels outils sont utilisés pour évaluer l’attitude et la motivation du patient lors de l’évaluation pour des appareils auditifs ?

A

-L’histoire de cas (entrevue avce le patien au début)
- WANT (Wishes and Needs Tool)
- HASP (Hearing Aid Selection Profile)
- ALHQ (Attitudes Towards Loss of Hearing Questionnaire)
- SPHA (Self Perception of Hearing Ability)
- HARQ (Hearing Attitudes in Rehabilitation Questionnaire)

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5
Q

Qu’est-ce qu’un audiogramme peut nous indiquer pour déterminer la candidature d’un appareil auditif ?

A

L’audiogramme nous guide en indiquant le degré de la perte auditive, mais ne suffit pas à lui seul. Il permet d’identifier la gravité de la perte (par exemple, des pertes > 35 dB HL à 4 fréquences indiquent un candidat potentiel), mais d’autres tests sont nécessaires pour confirmer la décision.

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6
Q

Pourquoi les personnes avec des pertes légères ou modérées peuvent avoir des difficultés à accepter les aides auditives ?

A

Les personnes avec des pertes auditives légères ou modérées peuvent ne pas percevoir la nécessité d’un appareil auditif, car l’amélioration n’est pas aussi évidente. La perception des bénéfices est plus difficile, surtout si la perte est dans les hautes fréquences.

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7
Q

Vrai ou faux : Les patients avec pertes plates portent des appareils plus que ceux avec des pertes descendantes

A

Vrai

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8
Q

Vrai ou faux : Les pertes dans les hautes fréquences sont les plus perçues que dans les basses fréquences

A

Faux : Les pertes dans les basses fréquences sont les plus perçues que dans les hautes fréquences

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9
Q

Des populations avec un audiogramme normale mais avec des problèmes d’écoute

A
  • Les pertes minimes
  • Les synaptopathies
  • Les troubles de traitement auditif
  • Les acouphènes et les hyperacousies
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10
Q

Les pertes minimes

A
  • Pertes minimes (entre 15 à 25 dB HL)
  • Peuvent avoir des difficultés avec la perception de la parole dans le bruit (i.e.
    la parole douce masquée par les basses fréquences)
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11
Q

Pour les personnes avec des pertes minimes, il faut

A
  • Il faut comparer ses besoins avec les désavantages d’un AA
    -> Apparence, occlusion, feed-back, coût, bruît interne de l’appareil
  • Il existe des appareils à dôme ouverts qui peuvent aider la perception dans le
    bruit par l’amplification des moyennes et des hautes fréquences
    Alors… ça dépend toujours des besoins de ton patient et de sa motivation
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12
Q

Qu’est-ce que la ‘hidden hearing loss’ (perte auditive cachée) ?

A

La perte auditive cachée désigne les dommages au niveau de la synapse entre les cellules ciliées internes et les fibres du nerf auditif, qui ne peuvent pas être détectés par un audiogramme ou un test des ÉOAs. Cela peut causer des difficultés à percevoir la parole dans le bruit, ainsi que des symptômes comme les acouphènes et les hyperacousies.

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13
Q

AA et trouble de Traitement Auditif (TTA)

A

Augmentation de problèmes centraux avec l’âge et les pertes auditives

  • Problèmes de la séparation des signaux compétitifs (écoute dichotique) peut nuire la satisfaction avec des AA
  • L’amplification peut aider des personnes avec des TTAs. Par exemple, l’amplification monaurale pour aider l’interférence binaurale
  • C’est la raison pourquoi les personnes âgées ont plus de la difficulté avec la compréhension de la parole même avec l’amplification adéquate
  • Système MF peut beaucoup aider à combattre des problèmes centraux par une amélioration du S/B plus marqué qu’avec des AA
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14
Q

AA et Acouphène et hyperacousie

A

L’amplification peut beaucoup aider les personnes avec un acouphène et une hyperacousie : une forme d’entraînement auditif

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15
Q

Les pertes à pente raide dans les hautes fréquences

A

Les pertes à pente raide (« ski slope ») ont des bons seuils aux basses fréquences et des pertes modérément-sévère à sévère dans les hautes fréquences:

  • Les patients vont dire qu’ils n’ont pas des problèmes d’audition surtout si la perte s’est développée graduellement (*NB : les basses fréquences donnent la perception de « volume »)
  • Les hautes fréquences donnent de l’information acoustique (i.e. des 2e et 3e formants) pour bien identifier des phonèmes (i.e. la « clarté »)
  • On se fie sur cette information dans les conditions de bruits où le fondamental (basses fréquences) est masquée et pour comprendre la parole à bande fréquentielle étroite (i.e. cellulaires, télé, radio)
  • Amplification à dôme ouverte pour éviter l’effet d’occlusion
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16
Q

Vrai ou faux: Les personnes avec des mauvaises scores d’identification de la parole dans le silence n’utilisent pas nécessairement les AA moins que les gens avec des scores plus élevés

A

Vrai

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17
Q

Vrai ou faux :Le SDT, SRT, ou les taux d’identification de la parole ne sont pas des bons indicateurs de réussite avec des AA à cause de la variabilité des conditions :
* Niveau de la parole
* Niveau du bruit
* Réverbération
* Distance des sources * Emplacement spatial * Complexité des mots

A

Vrai (bien la lire)

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18
Q

Les capacités auditives diminuent avec l’âge et les pertes auditives

A

1-La compréhension de la parole à peu redondance:
* Parole masquée par le bruit
* Parole de basse qualité
* Parole avec distorsion
* Parole rapide
2-La localisation (surtout pour les pertes unilatérales ou des pertes asymétriques)
3-La résolution temporelle

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19
Q

Tests comportementaux:
Discrimination de la parole

A
  • Les tests de parole (*adapté en français)
  • Liste de mots (p.ex. NU-6) à deux oreilles au niveau d’inconfort* * Pour simuler l’amplification binaurale
  • Liste de mots à travers un filtre passe-bas (500, 700, 1000 ou 1500 Hz) (Wilson et Mueller, 1984)
  • Pour simuler des enregistrements de parole ou la télévision * Test de la séparation binaurale
  • Competing Sentences Test (Willeford, 1977)
  • Test de SSI-ICM ou SSI-CCM * (Jerger et Jerger, 1974)
  • Mais il faut avoir des seuils normaux jusqu’à 1000 Hz (Hall et Mueller, 1997)
  • Test de l’intégration binaurale
  • Dichotic digits test (Musiek, 1983a)
  • Staggered Spondaic Word test (SSW) (Katz, 1968)*
  • Liste de mots à temps comprimé (Wilson et coll., 1994)
  • Pour simuler la parole rapide
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20
Q

Tests comportementaux: Paroles dans le bruit

A

Les tests de parole dans le bruit (disponible en français)
* Hearing in Noise Test, HINT (Nilsson, Soli & Sullivan, 1994)

* Bamford-Kowal-Bench Speech in Noise Test, BKB-SIN (Bench, A. Kowal, & J. Bamford, 1979)
* Quick Speech in Noise Test, QuickSIN (Killion, Niquette, Gudmundsen, Revit & Banerjee, 2004)
* Words-in-Noise Test, WIN (Wilson, Wilson & Burks, 2005)
* Test de mots dans le bruit, TMB (Lagacé, 2010)*

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21
Q

QuickSIN (Killion et al., 2004)

A
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22
Q

Résultat de deux patient avec SNR différent

A

Cela veut dire que la perte en audition périphérique peut ou pas impacter l’écoute dans le bruit

c’est indépendant des seuil auditif, deux personne avec le meme suil mais quick sin totalement différent. donc la difficulté dans le bruit est indépendante du seuil

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23
Q

Éléments importants à noter pour les personne ayant des difficulté dans le bruit sans appareillage

A

➢ Il ne faut pas oublier qu’un microphone directionnel de base va améliorer le rapport signal/bruit de 3 dB.
➢ Un système de microphones directionnels avancés (utilisation en même temps des microphones de chacune des prothèses pour créer une directivité par faisceau) va améliorer le rapport signal/bruit au maximum de 6 dB
.
* *Résultats obtenus en laboratoire dans des conditions optimales

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24
Q

Acceptation de bruit pour les personnes appareillées

A
  • Problèmes pour presque tous les utilisateurs des AA : Bruit de fond est trop amplifié
  • Les personnes qui peuvent tolérer des aides auditives aux S/B moins favorables sont des meilleurs candidats que des personnes qui ont besoin des S/B très favorables
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25
Le test ANL
➢ Ce test porte le nom d’Acceptable Noise Level (ANL). ➢ Ce test est basé sur l’observation que les patients qui rapportaient être beaucoup dérangés par le bruit ambiant avaient tendance à ne pas apprécier leurs prothèses auditives. ➢ Autrement dit, plus un patient tolère ou endure un niveau de bruit élevé pendant qu’on lui parle, plus il y a de chance que celui-ci profite de ses prothèses. ➢Selon les auteurs du test ANL, le niveau de précision à prédire avec leur test qu’un port de prothèses sera réussi est très élevé (environ 85%). Selon eux, la capacité à tolérer le bruit n’aurait pas de lien avec la performance à comprendre dans le bruit.
26
Schéma pour expliquer le S/B et le ANL
27
En quoi le test ANL (Acceptable Noise Level) peut aider à déterminer l'efficacité d’un appareil auditif en d'autre mots un bon candidat ?
Le test ANL mesure le niveau de bruit qu’un patient peut tolérer tout en suivant une histoire. Un faible ANL (moins de +7 dB) indique qu’un patient peut tolérer les appareils auditifs, tandis qu’un ANL élevé (> 13 dB) suggère qu’un autre type d’amplification, comme un système MF, serait plus adapté.
28
Quels sont les tests comportementaux importants pour évaluer les capacités auditives ?
Les tests incluent : - Discrimination de la parole (ex: NU-6, Competing Sentences Test) - Parole dans le bruit (ex: HINT, QuickSIN, WIN) - Localisation de la source sonore - Tests de séparation binaurale et intégration binaurale (ex: Dichotic Digits Test)
29
Qu’est-ce que le test 'QuickSIN' permet d’évaluer ?
Le test QuickSIN évalue la capacité à comprendre la parole dans le bruit. Il est particulièrement utile pour mesurer l'impact du bruit sur la compréhension du discours dans des situations réelles.
30
Comment le test ANL peut-il prédire le succès de l'utilisation des appareils auditifs ?
Le test ANL a une capacité de prédiction élevée (environ 85%) du succès du port d'appareils auditifs. Un ANL faible signifie une meilleure tolérance au bruit et une plus grande chance de succès avec les appareils auditifs.
31
Comment obtenir le ANL?
* En champs libre ou sous écouteurs * Avec des bruits différents (babble, speech noise, à bande large, à bande étroite) * Avec des signaux différents (rainbow passage, NU-6, phrases, à vive voix) * Sans appareils ou avec appareils -> ANL réduit avec amplification veut dire que l’AA améliore la discrimination de la parole dans le bruit
32
*ANL est indépendant des autres facteurs*
* Sexe * Seuils auditifs * Niveau d’inconfort * Réflexes stapédiens * Émissions otoacoustiques * MCL, SDP, SRP ou taux d’identification
33
Les PÉATCs et le ANL
* Les personnes avec des ANLs plus élevés ont des ondes V plus petites (amplitude réduite) mais pas de différence avec les ondes I et III (Harkrider et Tampas, 2006) Neuropathie auditive cachée ???? (« hidden hearing loss »)
34
Vrai ou faux : En français, il n’existe pas de test ANL.
Vrai, il existe quand même une alternative intéressante à ce test pour la population francophone. Le module Rapport Signal/Bruit: Discours du logiciel Particules (Huard et Bisson, 2015). ➢Bien que ce test n’a pas été conçu à cette fin par les auteurs (bruit de foule différent, aucune étude perspective faite pour connaître le succès d’un appareillage, etc.), je crois que l’on peut appliquer le principe de l’ANL auprès de la clientèle francophone en se servant de cette épreuve. ➢Le module Rapport Signal/Bruit: discours mesure le niveau maximal de bruits que peut tolérer un patient sans que cela le dérange. ➢C’est une mesure de dérangement.
35
Quelle différence les microphones directionnels avancés peuvent-ils apporter pour les utilisateurs d'appareils auditifs ?
Les microphones directionnels avancés, utilisant un faisceau pour améliorer la directivité, peuvent améliorer le rapport signal/bruit jusqu’à 6 dB, comparé à un microphone directionnel de base qui améliore ce rapport de seulement 3 dB.
36
Qu'est-ce que la Matrice des Drapeaux Rouges ?
C'est un outil développé par Brian Taylor et Jill Bernstein pour évaluer la compréhension dans le bruit et l’intolérance aux bruits en utilisant les tests RSB (mesure de la perte de rapport signal/bruit). Elle sert à catégoriser les difficultés d'un patient pour orienter le conseil et les ajustements de l’appareillage auditif.
37
Les résultats possibles avec RSB discours
➢Les résultats de ce test peuvent se situer entre : -10 dB et +20 dB. ➢Les attentes pour une personne ayant une audition normale pour l’option RSB max sont un RSB entre : - 7 dB et -3 dB avec un cut-off de 0.
38
Quels tests sont combinés pour créer la Matrice des Drapeaux Rouges ?
Les tests Quick-SIN et RSB-phrases (rapport signal-bruit avec des phrases) et RSB-discours (rapport signal-bruit avec du discours) sont combinés.
39
Par exemple un patient qui a un ANL de 13 dB vs une personne ayant un ANL de 3.
Un patient qui a un ANL de 13 dB va être beaucoup plus dérangé par la présence de bruits qu’une personne ayant un ANL de 3.
40
Que signifie la zone Q1 dans la Matrice des Drapeaux Rouges ?
La zone Q1 indique qu’un patient a des résultats normaux dans les tests RSB-phrases et RSB-discours. Cela signifie qu’il devrait rencontrer peu de problèmes de clarté de la parole ou d’intolérance au bruit avec ses prothèses auditives. ➢Bon pronostic pour le succès de l’appareillage ## Footnote Bon pronostic pour l’appareillage.
41
Que se passe-t-il dans la zone Q2 de la Matrice des Drapeaux Rouges ?
La zone Q2 indique que le patient est dérangé par les bruits de fond mais comprend bien la parole. Cela présente un risque modéré car il peut ne pas porter ou porter peu ses prothèses auditives si elles ne sont pas correctement ajustées. ➢Moins bon pronostic si les prothèses ne sont pas ajustées en conséquence et que le patient ne reçoit pas le counseling requis.
42
Quelle est la caractéristique de la zone Q3 dans la Matrice des Drapeaux Rouges ?
Dans la zone Q3, le patient est dérangé par le bruit de fond et présente des difficultés sévères de compréhension de la parole en présence de bruit compétitif. Il y a une forte probabilité qu’il porte peu ou pas ses prothèses auditives. ➢ Forte possibilité qu’il porte peu ou pas ses prothèses auditives. ## Footnote Un conseil renforcé et des ajustements spécifiques sont nécessaires.
43
Quoi faire avec les patient de la zone Q3 dans la Matrice des Drapeaux Rouges ?
A. Faire un très bon counseling B. S’assurer que le patient a des attentes réalistes C. Offrir au patient une formation en stratégies de communication D. Envisager de recommander au patient des ASA ou aides de connectivité
44
Quel est le prognostic associé à la zone Q4 de la Matrice des Drapeaux Rouges ?
La zone Q4 indique que le patient a des problèmes de clarté de la parole en présence de bruit de fond. Cela suggère un mauvais pronostic si les prothèses auditives ne sont pas bien ajustées, et un conseil supplémentaire est nécessaire pour améliorer l’adaptation. ➢ Moins bon pronostic si les prothèses ne sont pas ajustées en conséquence et que le patient ne reçoit pas le counseling requis.
45
Comment peut-on utiliser la Matrice des Drapeaux Rouges dans le processus de réadaptation ?
➢ Cette matrice peut être utilisée en pré-appareillage mais également en post-appareillage surtout si le patient a de la difficulté avec ses prothèses. ➢ Cette matrice peut aussi servir de guide pour suggérer d’autres composantes de réadaptation à votre patient. ➢Sans avoir le même degré de sophistication que la matrice des drapeaux rouges, il est donc possible pour les audiologistes francophones d’aborder avec les patients les concepts de compréhension et de tolérance dans le bruit. Selon ce que l’évaluation aura mis en évidence (compréhension de la parole et tolérance dans le bruit): ➢ Le choix de niveau de technologie des prothèses peut varier (microphone directionnel, réducteur de bruit, etc.). ➢ La programmation des prothèses peut varier (programme pour faciliter la compréhension de la parole ou le confort dans le bruit). ➢ Le contenu du plan d’intervention peut varier (attentes réalistes, possibilité d’utiliser des aides de suppléances ou aides de connectivité, formation en stratégies de communication).
46
Que désigne le test Quick-SIN ?
Le test Quick-SIN mesure la capacité d’un patient à comprendre la parole en présence de bruit de fond. Il est utilisé pour évaluer l'impact du bruit sur la compréhension du discours.
47
Quelles stratégies sont recommandées dans la zone Q3 ?
Dans la zone Q3, il est recommandé de faire un excellent counseling, de s’assurer que le patient a des attentes réalistes, et d’offrir une formation en stratégies de communication. ## Footnote Il est aussi conseillé de recommander des aides auditives supplémentaires ou des aides de connectivité.
48
Qu’est-ce qui détermine le choix du niveau de technologie des prothèses auditives ?
Le choix de la technologie dépend des résultats des tests de compréhension dans le bruit et de tolérance au bruit, ainsi que des besoins spécifiques du patient (comme la nécessité d’un microphone directionnel ou la réduction du bruit).
49
Quels autres tests comportementaux sont utilisés pour évaluer la compréhension dans le bruit ?
Des tests comme le BKB-SIN (très similaire au Quick sin), le HINT, le SSI-CCM, et le SSI-ICM sont utilisés. bruit. Ces tests ajustent le niveau du bruit de fond pour évaluer l'impact sur la compréhension de la parole, mais l'usage d'autres test aussi est possible.
50
Test comportemental: Localisation
* Pas possible à faire en cabine, car on a 1 speaker (pas assez pour le faire) * LiSN-S (« Listening in Spatialized Noise-Sentence test) est le seul test qui donne une mesure qui ressemble le plus à la localisation (Cameron et Dillon, 2007) * Sous écouteurs * Produit un environnement 3D avec des phrases modifiées pour donner l’impression que le son vient de 0 à 90 degrés azimuth + un bruit compétitif
51
Tests comportementaux: Résolution temporelle (plus en lien avec le TTA)
* Duration Pattern Test et Frequency Pattern Test (Pinheiro et Ptacek, 1971) * Random Gap Detection Test (RGDT) (Keith, 2000) * Avec un bruit à bande étroit * Gaps-In-Noise (GIN) test (Musiek, et coll., 2005) * Avec un bruit à bande large
52
Test comportemental: utilisation
* Pour les populations sans perte auditive: pour diagnostiquer un TTA (Comparaisons avec les données normatives) * Pour les populations avec perte auditive: outil de rendement ( Comparaisons intrasujets sans amplification) -> avant l’appareillage et après l’appareillage -> pour mesurer de façon indirecte la neuroplasticité * Comparaisons intrasujet avec amplification * Comparaisons intrasujet sans et avec amplification -> Pour démontrer les bénéfices de l’amplification (en champ libre avec aa) * On choisit les tests comportementaux selon les besoins/inquiétudes du patient
53
Quelles sont les étapes du processus de l’amplification ?
1. Première rencontre: Évaluation de base 2. Évaluation additionnelle (PÉATC et ÉOA) 3. Évaluation des appareils auditifs 4. Programmation initiale des prothèses 5. Premier suivi: Modifications initiales 6. Deuxième suivi: Réparations et ajustements 7. Évaluation annuelle
54
Comment évaluer les aa?
* Histoire de cas plus longue (entrevue) * Des questionnaires * Présenter des appareils auditifs et des accessoires ( il ya souvent des modèle en clinique) * Des tests de comportement avec ou sans amplification * * Discussion des prix☺
55
Que signifie l'autodétermination des personnes en situation de handicap auditif ?
* Les personnes qui veulent des AA déclarent un handicap plus sévère que ceux qui ne les veulent pas * Les personnes qui déclarent des handicaps rapportent des améliorations de la qualité de vie * Ceux qui acceptent leur perte auditive ont des meilleurs résultats
56
Des questionnaires pour déterminer le niveau de handicap?
* APHAB (Abbreviated Profile of Hearing Aid Benefit) * HHIE (Hearing Handicap Inventory for the Elderly) (traduction possible en français) On peut utiliser les questionnaires pour comparer le handicap sans amplification et (après quelques mois) avec amplification
57
Comparaison : handicap vs audiogramme
* Handicap significatif + audiogramme normal -> Il faut déterminer si le problème est assez grave pour des AA * Handicap non significatif + audiogramme anormal -> Il faut déterminer pourquoi la personne n’est pas motivée (i.e. stigma, aspects esthétiques, coût, expérience précédente)
58
Comment le stigma affecte-t-il l’acceptation des aides auditives ?
Les AA sont associés avec * Le vieillissement (Problèmes pour les patients plus jeunes) * Un handicap (Moins capables que d’autres personnes)
59
Aspect esthétique
* Les gens préfèrent des appareils plus petits: -> Des CICs plus que des RICs -> Des RICs plus que des BTE même si les RICs et les BTE avec des « slim tubes » sont autant invisibles que des CICs * La couleur transparente ou la couleur des cheveux ou de la peau
60
Quels sont les facteurs personnels influençant l'acceptation des aides auditives ?
Âge * Affecte la manipulation, le stigma, l’intelligibilité de la parole, les besoins auditifs * Les personnes qui ont été appareillées pour la première fois à jeune âge acceptent plus de porter des AA * Les personnes âgées ont d’autres problèmes de santé qui peuvent être prioritaires au détriment de leurs problèmes d’audition (mais il faut expliquer l’importance de la communication surtout avec des maladies chroniques, i.e. rendez-vous) Personnalité * Centre de contrôle interne ou externe * Extrovertie * Complaisante * Obsessive * Fermé ou introvertie * Neuronique
61
Quels sont les coûts typiques des appareils auditifs ?
Les prix des appareils auditifs varient : - Basique : 800 $ à 1,000 $ - Entrée de gamme : 2,000 $ à 3,000 $ - Moyenne gamme : 4,000 $ à 5,000 $ - Haute gamme : 6,000 $ à 7,000 $
62
Comment réduire le coût des appareils auditifs ?
* Utiliser un programme de subvention -> ACC (Anciens Combattants Canada) -> RAMQ -> CNESST (CSST) * L’employeur (si ça affecte son travail) * Les assurances (après des accidents) * Rabais du manufacturier (variable selon la clinique) * Ancien modèle (de l’année précédante) * Hearables / OTC ## Footnote Des dispositifs comme les hearables ou les OTC peuvent également être plus abordables.
63
L’expérience précédant
* Manipulation et entretien * Dextérité (pour mettre l’AA dans l’oreille, pile, contrôle de volume) * Complexité des instructions * La peur de « suramplification » * Premières deux semaines : écho, migraines, vertiges, bruit ambiant amplifié, sa propre voix sonne trop fort * On commence toujours sous des cibles prescriptives (prochain cours) * Mauvaise interaction entre patient et clinicien * Trop agressif pour faire « la vente »
64
Environnement, besoins et atteintes
* Les aides auditives fonctionnent mieux dans certaines situations que dans d’autres Écoute de la parole dans une pièce tranquille vs Écoute de la parole dans une pièce bruyante ou avec beaucoup de réverbération En mettant de l'amplification, on amplifie le bruit aussi!
65
Si la personne a besoin de l’amplification seulement pour les situations calmes, il/elle sera......
très satisfait.e * Les pertes plus graves = plus de satisfaction
66
Si la personne a besoin de l’amplification pour des situations bruyantes et non pour les situations calmes, il/elle.....
ne sera pas satisfait.e * Peu importe le degré de sa perte
67
Si la personne a besoin de l’amplification dans plusieurs situations, il/elle sera....
modérément satisfait.e
68
Attentes du patient à gérer
Pour les gens qui n’ont jamais porté des appareils vont penser que : 1) les AA fonctionnent dans le bruit comme dans le silence 2) Les sons amplifiés seront naturels et confortables (perception des sons amplifiés) 3) Le système nerveux central va accepter l’amplification immédiatement (confort physique, des maux de tête, etc.) On veut éviter des malentendus en donnant le plus d’information possible... sinon, le patient va rejeter l’appareil
69
COSI
Questionnaire à remplir pour évaluer les obbjectif personnel de la personnne pour mettre les objectif objectif smart 5 objectif échelle pour voir si aa a vrm aidé les personnes ou pas
70
Counselling pour la clientèle manquant de motivation
Manque d’information * Montrer et expliquer l’audiogramme * Demander des situations spécifiques où la personne a eu des problèmes de communication * Démontrer ces problèmes avec des tests comportementaux (i.e. tests de paroles) Ne veut pas accepter la perte auditive * Expliquer le mécanisme de l’écoute * Expliquer la perception des basses fréquences vs les hautes fréquences dans les situations avec et sans bruit (BF = volume, HF = clarté) avec l’audiogramme ou le speech mapping du Verifit * Essayer une liste de mots avec un AA à la clinique Ne veut pas essayer des AAs * Demander quelles sont les situations d’écoute difficiles * Questionnaire APHAB ou HHIE pour mieux comprendre le « pourquoi » * Montrer des appareils peu visibles (CIC par exemple) * Demander à son conjoint les effets de la perte auditive sur leur relation * Présenter la BOÎTE pour aider la décision d’acheter les AA ou non
71
Cas extrêmes (par intervention chirurgicale)
* Implants cochléaires -> Unilatéraux ou bilatéraux -> Bimodale (implante dans une oreille et AA dans l’autre) -> Hybride (implante et AA dans une seule machine) * BAHA (Bone-anchored Hearing Aid) * Implants de l’oreille moyenne
72
Quelles contre-indications existent pour les implants cochléaires ?
* Perte auditive soudaine * La douleur à l’intérieur ou à l’extérieur de l’oreille * Acouphène soudain et/ou unilatéral * Perte asymétrique sans explication * Vertiges * Perte conductive * Infections (de l’oreille externe ou moyenne) * Cérumen qu’on ne peut pas extraire * Atrésie (malformation de l’oreille externe)
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Conclusion
* Il existe plusieurs facteurs objectifs (audiogramme avec des mesures du test TEN, NI, ANL, SNR, localisation, traitement auditif, particules RSB) et subjectifs (niveau d’handicap, attentes, personnalité, motivation, besoins, prix, environnement) qui peuvent avoir un impact sur la recommandation d'une ou des aides auditives; * Nous aurions besoin à la fois d'une compréhension des facteurs objectifs et subjectifs pour déterminer correctement si l'amplification à l'aide d'une prothèse auditive est une solution appropriée.