Stigmatisation Flashcards
(36 cards)
Qu’est-ce que la stigmatisation ?
C’est l’attribution d’une étiquette qui catégorise un sous-groupe comme déviant, en lui associant des traits perçus comme négatifs par la société, menant à la discrimination.
Qu’est-ce que l’auto-stigmatisation ?
C’est le fait pour une personne de croire aux stéréotypes négatifs associés à sa condition, entraînant honte, gêne, faible estime de soi et retrait social.
De quoi dépend la stigmatisation dans une société ?
Elle varie selon l’époque et la société dans laquelle elle se manifeste.
Pourquoi la stigmatisation est-elle un phénomène social ?
Car elle résulte de normes collectives, de représentations sociales et de préjugés partagés.
Quelles sont les conséquences de l’auto-stigmatisation ?
Menace à l’identité sociale, faible estime de soi, honte, gêne, exclusion sociale.
Quels symptômes de stress peut provoquer une menace identitaire ?
Maux de tête, spasmes, respiration rapide, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, perte de libido.
Pourquoi les personnes malentendantes refusent-elles parfois de porter des aides auditives ?
Par fierté (29%), peur d’être traité différemment (28%), d’avoir l’air faible (26%) ou déficient (20%), ou d’être moqué (22%).
Quel est l’impact de l’auto-stigmatisation sur l’adaptation à la déficience auditive ?
Elle constitue un frein à l’acceptation de la perte auditive et à l’utilisation des aides auditives.
Qu’est-ce que l’âgisme ?
Discrimination envers les personnes âgées, souvent perçues comme vulnérables, inutiles ou un fardeau.
Qu’est-ce que l’auto-âgisme ?
C’est l’intériorisation par les personnes âgées des stéréotypes négatifs associés au vieillissement.
Quel modèle explique la menace identitaire liée à l’auto-âgisme ?
Le modèle de Major & O’Brien (2005), appliqué également à l’auto-stigmatisation.
Comment les personnes âgées perçoivent-elles la perte auditive ? (3 catégories)
- Positivement ou neutrement : la perte auditive est vue comme normale. 2. Comme une condition parmi d’autres liées à l’âge. 3. Comme un marqueur négatif du vieillissement.
Quelles sont les réactions typiques à l’aide auditive dans les témoignages ?
Refus initial, gêne, camouflage, honte – mais certains acceptent mieux lorsqu’ils priorisent la communication.
Quelle proportion des personnes interrogées disent que la stigmatisation les dissuade d’utiliser des aides auditives ?
48% selon Kochkin (2007).
Quel est l’impact de la stigmatisation selon Wallhagen (2010) ?
Elle influence le moment de la consultation, l’usage des aides auditives et l’adhésion au traitement.
Quels sont les effets similaires de l’auto-stigmatisation et de l’auto-âgisme ?
Menace à l’identité, image négative de soi, honte, isolement social, minimisation ou négation du trait stigmatisé.
Qu’est-ce qu’une menace identitaire selon Major & O’Brien (2005) ?
Une situation dans laquelle une personne perçoit que son identité sociale est ou pourrait être menacée.
Quelles sont les conséquences d’une menace identitaire sur le plan des attitudes et sentiments ?
Pessimisme, honte, faible estime de soi, manque de confiance en soi.
Quels comportements peuvent résulter d’une menace identitaire ?
Isolement, baisse de performance, problèmes de santé physique et mentale.
Quelles sont les manifestations physiques du stress en lien avec l’auto-stigmatisation ?
Maux de tête, spasmes musculaires, respiration rapide, fatigue.
Quelles sont les manifestations psychologiques du stress liées à l’auto-stigmatisation ?
Inquiétude, attitude négative, difficulté à juger, indécision, mauvaise prise de décision.
Quelles sont les manifestations émotionnelles de l’auto-stigmatisation ?
Faible confiance en soi, irritabilité, anxiété, dépression, apathie.
Quels comportements peuvent découler du stress lié à l’auto-stigmatisation ?
Troubles du sommeil, consommation d’alcool, troubles de l’appétit, perte de libido.
Pourquoi certaines personnes ayant une déficience auditive refusent-elles de porter des aides auditives ?
Par fierté (29 %), traitement différent par les autres (28 %), peur de paraître faible (26 %), peur du ridicule (22 %), peur d’être perçu comme déficient (20 %).