CM : Les états de vigilances Flashcards

1
Q

Que découvre Hans Berger en 1930 ?

A

Il découvrir l’électroencéphalographie et va mettre en place des niveaux de vigilances :

  • État de veille active
  • État de veille diffuse
  • Stades de sommeils légers et profonds
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Q

Que va faire le professeur William Dement dans les années 50 ?

A

Il va caractériser de manière plus précise les différents stades de sommeils qui suivent les états de veilles (avec les sommeil de I à IV) et va distinguer un stade de sommeil profond (rêve) qui est le sommeil paradoxal.

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3
Q

Que va faire le professeur Michel Jouvet dans les années 60 ?

A

Définit le cycle des états de vigilances : veille, sommeil, réveil, veille, sommeil, etc… Plusieurs cycles au cours d’un seul sommeil (environ 4-5 chez les adultes).

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4
Q

Comment mesure-t-on les états de vigilances chez l’homme ?

A

Avec une méthode polygraphique : enregistrements multiples avec la possibilité de mesurer plusieurs paramètres en même temps.

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5
Q

Quels sont les différents états de veille ?

A
  • veille attentive ou active
    • veille diffuse
    • états émotionnels
    • états d’hyperexcitation
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6
Q

Comment est la veille active ou attentive ?

état de veille

A

Enregistrement polygraphique :
Respiration rapide et irrégulière; Rythme cardiaque rapide et irrégulier; mouvements des yeux rapides et multidirectionnel avec une dilatation des pupilles; activité dermographique légère; activité importante de préparation à l’action (tonus musculaire élevé et réflexes élevés); température optimum du cours (autour de 37°)

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7
Q

Comment est la veille diffuse ?

état de veille

A

ça n’est pas un stade de sommeil mais plutôt un état de repos.
Enregistrements polygraphiques :
Respiration lente et régulière; rythme cardiaque lent et régulier; peu de mouvement des yeux avec de grandes périodes de fixations et les pupilles contractées au maximum; activité dermographique absente; activité musculaire très réduite; température corporelle autour de 37°

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8
Q

Comment est l’état émotionnel ?

état de veille

A

Elle procède aussi des modifications physiologiques. Les états émotionnels sont caractérisés par des réponses physiologiques : Consommation énergétique très élevée ; Activité somatique très importante ; Activité SNV très importante ; Activité SNC moindre ; Activité cognitive réduite, moins efficace ; Vasodilatation ou vasoconstriction très importante ; Acidité gastrique en augmentation ; Variation hormonale de l’adrénaline et de la noradrénaline en augmentation.

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9
Q

Comment est l’état d’excitation ?

état de veille

A

Consommation énergétique élevée ; Activité somatique très importante ; Activité SNV (SNO∑) extrêmement sollicité ; Activité SNC très sollicité ; Activité cognitive moyenne, peu efficace ; Vasodilatation ou vasoconstriction extrême ; Acidité gastrique élevée ; Variations hormonales : adrénaline et noradrénaline élevée ; États transitoires conduisant à leur inverse : très bas niveau de vigilance.

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10
Q

Quelles sont les différentes phases de l’état d’excitation ?

A
  • Période de pré-crise : EEG Normal, EMG Normal, Dilation pupillaire Normal, EDG : Transpiration augmente progressivement, TA : Commence à être élevée. RC : S’accélère, PNG : Petite augmentation de l’aire inspiré.
    • Crise tonique : EGG : Grande déflexions (les neurones déchargent brusquement toutes énergies), EMG : Contraction musculaire distal et proximal, Dilatation pupillaire : Mydriase, EDG : Sudation cutanée à son comble, TA : Augmente très rapidement jusqu’à son maximal, RC : Très élevé, PNG : Apnée qui peut durer presque 1 minute.
    • Crise clonique : EEG : Reprise de l’activité β, EMG : Reprise normale puis contraction, Dilation pupillaire : myosis, EDG : Diminue l’extrême sudation se modère, TA : Diminue, RC : Diminue, PNG : Persistance de l’apnée pouvant aller jusqu’à la cyanose puis grand rebond respiratoire
    • Post-crise : Extinction : EEG : Rupture du rythme β-1 pour un rythme α, EMG : Reprise normal après quelques contractions, Dilation pupillaire : mydriase, EDG : Récupération de l’activité normale avant période de crise, TA : se normalise, RC : se normalise, PNG : grandes inspirations.
    • Post-crise : Récupération : EEG : Se normalise, EMG : Se normalise, Dilatation pupillaire : Normal, EDG : Se normalise, TA : Se normalise, RC : Se normalise, PNG : Se normalise
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11
Q

Quels sont les différents états de sommeil ?

A
  • états de sommeil à ondes corticales lentes
    • sommeil paradoxal
    • activités oniriques
    • phases REM (Rapid Eyes Mouvements)
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12
Q

Comment est l’état de sommeil à ondes corticales lentes ?

A

Comporte 4 phases différentes. Enregistrement polygraphique et électro-encéphalographique :
Respiration diminuée; rythme cardiaque lent et régulier; peu de mouvements des yeux avec de grandes périodes de fixations et les pupilles contractées au maximum ; activité dermographique absente; activité musculaire très réduite; Entre 36° et 38°, T°C cutanée élevée et T°C centrale diminuée

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13
Q

Quels sont les 4 stades différents des états de veilles lente ? Expliquer.

A
  • Stade I, endormissement : contient 2 sous-stades:
    ° Stade 1a : activités de mentisme hypnagogique conceptuel et peu imagé, rêveries non contrôlées et affectivement neutres
    ° Stade 1b : activités de mentisme hypnagogique que le sujet peu caractériser avant son réveil.
    • Stade II, sommeil léger : Activités oniriques peu affectivement chargées et peu mémorisables. Activités hypniques parasomniaques : somniloquie (parler en dormant)
    • Stade III, sommeil moyen : Activités oniriques idem stade 2. Activités hypniques parasomniaques : somnambulisme, énurésie (= pipi au lit)
    • Stade IV, sommeil profond : Activités oniriques idem stade 2. Activités hypniques parasomniaques : idem stade 3 + cauchemars
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14
Q

Comment est le sommeil paradoxal ?

A

Phase de sommeil profonde mais pas plus profonde que le stade 4 qui le précède. Ces caractéristiques sont : Consommation énergétique +++, Activité somatique +, Activité système orthosympathique ++, Activité système nerveux central ++, Activité COG, Mouvements oculaires rapide (REM), Activités oniriques émotionnelles
Enregistrement polygraphique :
Respiration très irrégulière, pourvue de phases apnéiques et dyspnéiques; Rythme cardiaque irrégulier; Mouvements oculaires latéraux rapides diamètre pupillaire variable; Activité dermographique faible; Activité musculaire quasi-absente ; diminution des réflexes; Dérégulation thermique totale

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15
Q

Qu’est-ce que l’activité onirique ?

A

C’est l’activité des rêves.

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16
Q

Comment est l’activité onirique ?

A

Respiration (irrégulière) ; Cardiaque (rythme régulier) ; Intensité des mouvements oculaires ; Signes orthosympathique (érections nocturnes)

17
Q

Comment est la phase REM ?

A

Relation entre intensité des phases REM et les images oniriques. Le dénominateur commun entre intensité des phases REM et images oniriques pourrait donc bien être les ondes électriques PGO.

18
Q

Comment s’organise une nuit de sommeil normal chez un humain de 20 ans ?

A

Voir notion : https://www.notion.so/CM-Neurosciences-orga-sommeil-6b25c88609fe431b84ebe0781449a7c3

19
Q

Quels sont les pathologies possibles du sommeil ?

A

Insomnie

Hypersomnie

20
Q

Qu’est-ce qu’une insomnie ?

A

= hyposomnie accompagnée d’insatisfaction au réveil et de caractère idiopathique

21
Q

Quels sont les principaux critères du DSM-5 de l’insomnie ?

A

A. Difficulté d’endormissement, sommeil en quantité insuffisante ou non réparateur ne donnant pas la sensation d’être reposé au réveil.
B. Survenue au moins 3 fois par semaine pendant 1 mois et de manifestation suffisamment intense pour entraîner une fatigue diurne significative.
C. Le trouble ne survient pas exclusivement au cours de troubles du rythme veille-sommeil ou de parasomnies (cauchemars, terreurs nocturnes, somnambulisme, …).

22
Q

Quels sont les principaux critères du DSM-5 de l’hypersomnie ?

A

A. Somnolence excessive au cours de la journée ou attaques de sommeil que n’explique pas une quantité suffisante de sommeil.
B. Survenue presque chaque jour pendant au moins 1 mois ou de façon épisodique pendant des périodes plus longues.
C. Le trouble ne survient pas exclusivement au cours de troubles du rythme veille-sommeil et entraîne un handicap du fonctionnement professionnel, des activités ou des relations sociales habituelles.

23
Q

Quels sont les différents types d’hypersomnie ? Expliquer.

A
  • L’hypersomnie idiopathique : caractéristiques physiologiques du sommeil profond acceptables.
  • L’hypersomnie liée à un trouble mental : modification des caractéristiques du sommeil profond (ex : maladie dépressive → insomnie ou hypersomnie)
  • L’hypersomnie narcoleptique (v. maladie de Gélineau).
24
Q

Qu’est-ce que la Narcolepsie-Cataplexie ou Maladie de Gélineau ?

A

Westphal : endormissement soudain
Gélineau :
- Endormissement → « narcolepsie »
- Chutes → « cataplexies »

25
Q

Quel est l’évolution de la narcolepsie ?

A

Stabilité tout au long de la vie (pour certains, elle diminue en intensité vers 60/65 ans et pour d’autres, elle s’aggrave en termes de nombre de crises

26
Q

Quels sont les causes possibles de la narcolepsie ?

A

Encore assez mal connues → Perturbation de l’activité de certains systèmes de neuromédiateurs
Certains des facteurs sont génétiques et immunitaires et leur présence augmente la probabilité qu’une personne manifeste cette maladie