TD : Importance de l'odorat

Question 1

Où est situé l’épithélium olfactif ?

Answer 1

Dans la cavité nasale mais seulement présent dans la région supérieure

Question 2

L’épithélium respiratoire a-t-il des fonctions olfactives ?

Answer 2

Non

Question 3

Comment fonctionne l’épithélium olfactif ?

Answer 3

Présence de terminaisons nerveuses dans la cavité nasale (= neurones) qui permettent de capturer les odeurs et d’envoyer les informations au cerveau à l’aide du bulbe olfactif.
Dans l’épithélium olfactif, on va retrouver des neurones olfactifs pourvus de cils recouverts de mucus (terminaisons nerveuses) auxquels vont se lier les molécules odorantes. On observe aussi des corps cellulaires appartenant à neurones olfactifs, les cellules de soutiens. Les axones des neurones olfactifs traversent la lame criblée et forme des synapses dans le bulbe olfactif. La lame criblée sépare le bulbe de la cavité nasale.
Au niveau de la membrane plasmique des cils, on a des récepteurs olfactifs qui font partis de la grande famille des récepteurs couplé aux protéines G (GPCR= récepteurs impliqués dans la sensorialité). Ces récepteurs vont être activés par des molécules odorantes, pour déclencher une cascade de transductions qui vont aboutir à l’ouverture des canons ioniques qui va dépolariser le neurone. Cette polarisation est appelée : potentiel de récepteur. Cette polarisation va se propager le long d’une dendrite jusqu’au corps cellulaire ce qui va donner un potentiel d’action, qui se poursuit le long de l’axone jusqu’aux terminaisons olfactifs dans le bulbe olfactif.
voir schéma pour mieux comprendre (notion)

Question 4

Comment fonctionne le bulbe olfactif ?

Answer 4

Neurones plus importants = cellules mitrales (envoie les infos dans d’autres régions du cerveau). Ces neurones expriment différents récepteurs olfactifs. Chaque neurone olfactif n’exprime qu’un seul récepteur olfactif parmi les 400
-> existence de neurones d’un type particulier.

Question 5

Expliquer le fonctionnement des neurones de type particulier dans le bulbe olfactif.

Answer 5

Ils n’activent qu’un seule récepteur en particulier, leurs terminaisons neuronales convergences toutes aux même endroit appelé glomérule.

Question 6

Expliquer le codage olfactif.

Answer 6

Une molécule odorante donnée n’est pas reconnu par un récepteur unique mais par une certaine combinaison de plusieurs récepteurs olfactifs.

Question 7

D’où partent toutes les voies centrales ?

Answer 7

Elles partent toutes du bulbe olfactif.

Question 8

Quels sont les différentes structures des voies centrales ?

Answer 8

Cortex piriforme, tubercule olfactif, amygdale, cortex entorhinal,

Question 9

Qu’est-ce que le cortex piriforme dans la voie centrale ?

Answer 9

Une des structures du cortex primaire, a une partie frontale (ne répond qu’aux odeurs agréables et désagréables, ne répond pas aux odeurs neutres ce qui implique qu’elle serait importante pour la perception hédonique des odeurs) et une partie latérale (=temporale : activé en réponse à toutes les odeurs, de façon non spécifique)

Question 10

Qu’est-ce que le tubercule olfactif dans la voie centrale ?

Answer 10

Multisensoriel, important pour adapter des comportements variés aux stimuli comportementaux

Question 11

Qu’est-ce que l’amygdale dans la voie centrale ?

Answer 11

cible direct des cellules mitrales, bien connu pour son fonctionnement émotionnel, stimulé face à un danger qui va déclencher une réponse émotionnelle

Question 12

Qu’est-ce que le cortex entorhinal dans la voie centrale ?

Answer 12

Divisé en deux partie, une partie médiane (mémoire spatiale) et une partie latéral (reçoit les afférences du bulbe olfactif).

Question 13

Où vont-être envoyé les signaux des voies centrales ?

Answer 13

Les signaux vont être envoyé vers le thalamus, l’hypothalamus, l’hippocampe mais également vers le cortex orbitofrontal qui constitue principalement le cortex olfactif secondaire.
-> On suppose que le cortex orbitofrontal est extrêmement important pour les apprentissages associatifs liés à l’alimentation.

Question 14

Qu’est-ce que le cortex olfactif secondaire ?

Answer 14

Il intègre des signaux olfactifs mais également des signaux gustatif, visuel mais aussi des informations viscéral (système digestif).

Question 15

Comment est le cortex orbitofrontal en terme de structure ?

Answer 15

Fait partie du néocortex qui contient 5 couches corticales, alors que le cortex primaire fait partie du paléocortex avec une organisation plus simple, en 3 couches

Question 16

Quels sont les principales particularités de l’organisation du système central olfactif ?

Answer 16

• Projections principalement ipsilatérales

- Pas de relai thalamique systématique

Question 17

Quels sont les différents examens cliniques des troubles olfactifs ?

Answer 17

Tests psychophysiques, électrophysiologie, imagerie, biopsie nasale.

Question 18

Expliquer les tests psychophysiques.

Answer 18

• Test d’identification des 40 odeurs de l’université de Pennsylvanie (1984) : un des plus utilisés, carnet avec des cases à gratter contenant une odeur. un score sur 40 que l’on va comparer avec une grille de référence
  
  • Le « Snap and Sniff test » : test de sensibilité avec des bâtonnets induits d’une solution odorante. Le but va être de déterminé de façon quantitative le seuil de sensibilité olfactif du sujet
  • Le Sniffin’ stick test : 3 tests en 1, un de sensibilité, un de discrimination et une d’identification

Question 19

Quelles sont les limites des tests psychophysiques ?

Answer 19

= subjectivité mais ont permis d’aboutir à des découvertes importantes.

Question 20

Quelles ont été les découvertes importantes faites à l’aides des tests psychophysiques ?

Answer 20

• Les femmes ont en moyenne une meilleure olfaction que les hommes
• Il y a des facteurs génétiques impliqués dans la capacité à identifier des odeurs
• Une perte importante de la fonction olfactive intervient après 65 ans (1 personnes sur 2 âgées de 65 à 80 ans. ¾ après 80 ans)
• Une diminution de la fonction olfactive liée au tabagisme, qui peut mettre des années à revenir à son niveau normal après l’arrêt du tabagisme.

Question 21

Expliquer les tests électrophysiologiques.

Answer 21

• Etude des potentiels évoqués olfactifs : électrodes qui permettent d’enregistrer des signaux des populations de neurones, donc les potentiels sont induits par des simulations.
  
  • L’electro-olfactographie : approche invasive. d’enregistrer l’activité électrique des neurones olfactif donc au sein de l’épithélium olfactive

Question 22

Quels sont les limites des tests électrophysiologiques ?

Answer 22

• dispositifs lourds à mettre en place

- approche trop peu fiable (efficace que chez 20 à 40% des personnes).

Question 23

Expliquer les test par imagerie.

Answer 23

PET scan ; IRMf ; Magnétoencéphalographie
Ce sont des tests lourds à mettre en œuvre et ce sont des techniques largement utilisées en recherche mais très peu pour des évaluations cliniques par manque de standardisation.

Question 24

Expliquer la biopsie nasale.

Answer 24

On peut parfois compléter ces tests par une biopsie nasale. Chez les patients anosmiques souffrant de rhinosinusite :

• Grande proportion de biopsies sans épithélium olfactif
• Epithélium atrophié et mince
• Présence principalement de cellules basales et de cellules de soutien (absence de neurones olfactifs).

Question 25

Quels sont les aspects quantitatif dans la classification des troubles olfactifs ?

Answer 25

Anosmie : incapacité à détecter les odorants, permanent ou temporaire, unilatérale ou bilatérale.
Anosmie partielle : capacité à détecter certains odorants, mais pas tous.
Hyposmie : diminution de la sensibilité aux odorants
Hyperosmie : acuité anormalement élevée de la fonction olfactive

Question 26

Quels sont les aspects qualitatif dans la classification des troubles olfactifs ?

Answer 26

Dysosmie : distorsion de la perception olfactive. Il en existe différents types :

• Parosmie : certaines odeurs ne sont plus perçues de façon normale. Ex : odeur de café -> odeur de pourriture.
• Phantosmie : hallucinations olfactives
• Agnosie olfactive : perception olfactive, mais incapacité à reconnaitre les odeurs
• Cacosmie : perception d’une odeur persistante (réelle ou illusoire) qui gène la perception olfactive normale.

Question 27

Quelles sont les conditions relatives aux troubles olfactifs ?

Answer 27

Infections des voies respiratoires supérieures, pollution, médicaments (effets secondaires), traumatismes crâniens, vieillissement, maladies neurologiques et d’autres maladies.