Cours 11 - Développement socio-affectif à l’âge scolaire Flashcards

1
Q

Le concept de soi à l’âge scolaire

A
  • Au cours des années scolaires, le concept de soi des enfants s’affine et s’organise.
  • Entre 8 et 11 ans, les enfants commencent à s’évaluer en fonction de leurs compétences et de leurs traits de personnalité plutôt que de comportements spécifiques.
  • Les enfants d’âge scolaire se livrent fréquemment à des comparaisons sociales (apparence, capacités et comportement).
  • Alors que les enfants de 4 à 6 ans comparent leurs propres performances à celles d’un seul camarade, les enfants plus âgés peuvent comparer plusieurs personnes à la fois.
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2
Q

Influences sur le concept de soi

A

• Le développement cognitif influence la structure du soi
• L’évolution du contenu du concept de soi est le produit à la fois des capacités cognitives et de la rétroaction des autres.
o Capable de combiner, comparer et faire déduction
o Capable de comprendre qu’un trait est associé aux désirs et cause les comportements
• La capacité de prise de perspective s’améliore.
o Se mettre à la place des autres, capable d’inférer ce que les autres penses et d’internalisé leur attentes (grâce théorie de l’esprit)
o Soi réelle et soi idéal
 Si grande différence entre tristesse, désespoir, dépression
• Le soutien de la famille et de la communauté est important
• Le contenu du concept de soi varie d’une culture à l’autre :
o Les parents asiatiques mettent l’accent sur une interdépendance harmonieuse
 Récit ou concept : se référer aux interactions sociales et aux autres
o Les parents occidentaux mettent l’accent sur l’indépendance et l’affirmation de soi.
 Attributs personnels, préférences, intérêts, compétences et opinions

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3
Q

L’estime de soi à l’âge scolaire

A
•	Lorsque les enfants entrent à l'école (rétroactions), l'estime de soi se différencie et s'adapte à un niveau plus réaliste.
      o	Au début ils se surestiment
      o	Bonne estime de soi:
              	Bien équilibré
              	Sociable
              	Consciencieux
      o	Faible estime de soi:
              	Anxiété
              	Dépression
              	Comportement anti-social
•	À partir de leurs expériences dans différents contextes, les enfants se forgent au moins quatre estimes de soi distinctes :
      o	Compétence académique
      o	Compétence sociale
      o	Compétence physique/athlétique
      o	Apparence physique*
              	*+ corrélé à l’estime de soi global
              	Importance accordée à apparence --> répercussion majeure sur satisfaction des jeunes vis-à-vis eux même
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4
Q

Influences sur l’estime de soi (ES) - Culture

A

• ES enfants en Asie < enfants É.-U. (même si leur perf. scolaire est plus élevée)
o Valorise la modestie et l’harmonie sociale
 Ont-ils vrm + faible estime de soi ou juste notre façon de voir
o Mesure ES … appropriée?
• ES enfants afro-américains > enfants caucasiens
o Familles élargies chaleureuses et fierté ethnique plus forte
• L’estime de soi académique est le plus fortement corrélée à l’estime de soi globale chez les mexicains-américains.

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5
Q

Influences sur l’estime de soi (ES) - Genre

A

• Le surpoids est plus fortement lié à une image corporelle négative chez les filles que chez les garçons.
• À la fin de l’enfance, les filles ont moins confiance que les garçons en leur apparence physique et en leurs capacités sportives.
• Les filles ont une meilleure estime de soi dans le domaine des langues et des arts, alors que les garçons ont tendance à avoir une meilleure estime de soi en mathématiques et en sciences.
o Malgré notes similaires
• En matière d’amitié intime et d’acceptation sociale, l’estime de soi des filles est plus élevée que celle des garçons.

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6
Q

Influences sur l’estime de soi (ES) - Pratiques éducatives

A

• L’attachement sécurisant et un style parental démocrate sont liés à une meilleure estime de soi.
• Les enfants ayant un attachement sécurisant sont également plus susceptibles d’avoir appris à se protéger par l’auto-compassion.
o Auto-compassion: attitude bien vaillante sans jugement envers soi-même durant période éprouvé ou on a failli  choses tendance à dire à un ami
• Les parents contrôlants communiquent aux enfants un sentiment d’inadéquation.
• Les parents indulgents peuvent créer des enfants narcissiques.
• Les éloges exagérés diminuent l’estime de soi de l’enfant.
o Attentes trop élevées donc se sent pas à la hauteur
• Les enfants doivent être encouragés à se fixer des objectifs réalistes et valables.

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7
Q

Influences sur l’estime de soi (ES) - Attributions liées à la réussite

A
  • Attributions axées sur la maîtrise : les enfants attribuent leur succès à une capacité qui peut être améliorée par l’effort et stratégies efficaces; ils ont une mentalité flexible à propos de la capacité.
  • L’éloge axé sur le processus véhicule comme message que la compétence se développe par un travail acharné et des stratégies efficaces.
  • Impuissance apprise : les enfants attribuent plutôt leurs échecs à leurs capacités et attribuent leurs succès à des facteurs externes ; ils ont une mentalité fixe par rapport à leurs capacités.
  • Les éloges des parents axés sur la personne apprennent aux enfants que les aptitudes sont fixes et les amènent à reculer devant les défis.
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8
Q

Types d’attributions et types de buts

A

Maîtrise
• Buts d’apprentissage : Comment améliorer ses habiletés, faire des progrès
• Persévérance, effort, … succès

Impuissance acquise
• Buts de performance : Comment éviter une mauvaise évaluation; obtenir une bonne évaluation
• Anxiété, évitement… échec
• Moins défis, stratégies, de méta-cognition et d’auto-régulation

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9
Q

Influences sur l’estime de soi

A

• Les messages des parents et des enseignants affectent les attributions de nombreuses autres manières :
o Voir l’échec comme une source d’enrichissement vs comme débilitant
 Enrichissement : favorise mentalité + flexible par rapport aux capacités
 Débilitant: Favorise une mentalité fixe des capacités
o Pratiques axées sur l’apprentissage vs pratiques axées sur la performance
 Apprentissage: Favorise mentalité flexible
 Axé sur performance: Attribut succès facteurs externes et échecs facteurs internes
o Les stéréotypes négatifs fondés sur le sexe et/ou le statut socioéconomique peuvent être renforcés.
 Ex: filles pas bon résultats, enseignant tendance mettre faut sur capacité (renforce stéréotypes négatifs ex: normale car filles pas bonnes en math)  peut venir miner intérêt et performance
 SSE ou minorité reçoivent commentaires – favorable des enseignants contribue baisse estime de soi académique et résultats scolaires
• Rééducation d’attribution: une intervention qui encourage les enfants ayant acquis l’impuissance à croire qu’ils peuvent surmonter l’échec avec plus d’efforts et des stratégies efficaces.
o Donne taches difficile (s’attend que l’enfant ne réussirait pas) et donne rétroaction suite à l’échec, quand réussi  souligne ce qu’il fait en sorte qu’il a réussi
o Focalise sur maitrise de la tâche et sur l’amélioration  stratégies + efficaces et soutenir l’autorégulation

• Asiatiques + susceptible de considérer effort comme clé succès et responsabilité morale
o + attentif à l’échec car échec  correction à faire

• Américains
o + axé sur réussite  renforce estime de soi

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10
Q

Émotions liées à la conscience de soi

A

• La fierté et la culpabilité sont clairement régies par la responsabilité personnelle.
• Les enfants ressentent des émotions de conscience de soi même en l’absence d’un adulte.
• La fierté motive les enfants à relever de nouveaux défis.
• La culpabilité les incite à faire amende honorable et à s’efforcer de s’améliorer.
• La honte contribue aux problèmes d’adaptation.
o Forte diminution motivation et performance et repli sur soi, dépression, colère intense à l’encontre des personnes ayant participer à la situation, peut être suivi réaction agressive

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11
Q

La compréhension des émotions

A
  • Les enfants d’âge scolaire deviennent plus susceptibles d’expliquer l’émotion en se référant à des états internes (p. ex., pensée heureuse ou triste) plutôt qu’à des événements externes
  • Ils sont plus conscients des circonstances susceptibles de susciter des émotions mitigées
  • Ils apprécient les émotions mitigées et les signaux faciaux et situationnels contradictoires
  • Les gains sont soutenus par le développement cognitif et les expériences sociales, qui contribuent à une augmentation de l’empathie
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12
Q

L’auto-régulation émotionnelle

A

• La plupart des enfants passent de manière adaptative d’une stratégie à l’autre :
o L’adaptation centrée sur le problème : évaluer la situation comme étant changeante, identifier la difficulté et décider de ce qu’il faut faire.
 Ex: Échec examen
o L’adaptation centrée sur les émotions: internes, privées, et visant à contrôler la détresse lorsque l’on ne peut pas faire grand-chose à propos de l’issue d’une situation.
 Ex: proche décédé
• Lorsque l’autorégulation émotionnelle se développe bien, les enfants d’âge scolaire acquièrent une auto-efficacité émotionnelle.
• Influences culturelles :
o L’accent mis par les hindous sur le contrôle du comportement émotionnel
o L’accent mis par les bouddhistes sur une disposition calme et pacifique.
o L’Occident met l’accent sur les droits de la personne et l’expression de soi.

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13
Q

Développement moral

A

• Au cours de l’enfance moyenne, les enfants développent une application flexible des règles morales :
o Les actions et leur impact immédiat, mais aussi
o Les intentions des acteurs et le contexte ou l’objectif
 Ex: frapper pour se défendre
 Ex: vérité pas tjrs bonne à dire (mon ami demande si chandail beau)
• La prise de perspective devient récursive :
o Reconnaître les différentes raisons de la tromperie
o Clarifier et relier les impératifs moraux et les conventions sociales, en notant ceux qui ont un objectif clair.
o Distinguer l’effet des erreurs de connaissance et des croyances immorales.

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14
Q

Développement des préjugés

A

• Dans le développement des préjugés, le favoritisme endogroupe émerge en premier, suivi des préjugés contre l’exogroupe.
o Favoritisme endogroupe : la tendance des membres d’un groupe (incluant les enfants) à favoriser, à bénéficier ou à mieux valoriser les membres de leur propre groupe.
o Les enfants recueillent des informations sur le statut du groupe à partir de messages implicites dans leur environnement.
o De nombreux enfants issus de minorités font preuve de favoritisme envers les autres groupes.
 Car savent que ce qui est valorisé par société

  • Vers 7-8 ans, les enfants issus de la majorité et de la minorité expriment un favoritisme endogroupe, et les préjugés des enfants blancs à l’égard des membres des autres groupes s’affaiblissent.
  • Toutefois, même chez les enfants conscients de l’injustice de la discrimination, les préjugés agissent souvent de manière implicite, sans en avoir conscience - comme c’est le cas chez de nombreux adultes.
  • Cela soulève la question de savoir si la diminution des préjugés raciaux explicites des enfants blancs au cours de l’enfance est réelle ou si elle reflète leur prise de conscience de normes largement répandues qui considèrent les préjugés comme inappropriés - ou les deux.

• La mesure dans laquelle les enfants ont des préjugés raciaux et ethniques dépend de facteurs personnels et situationnels :
o Vision figée des traits de personnalité
o Estime de soi trop élevée
o Monde social dans lequel les gens sont classés en groups

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15
Q

Stratégies efficaces pour réduire les préjugés

A
  • Le contact entre les groupes
  • Contact et collaboration à long terme entre les groupes de voisinage, les écoles et les communautés
  • Des écoles diversifiées qui valorisent la différence et mettent l’accent sur l’équité et la justice
  • Inciter les enfants à considérer les traits de caractère des autres comme changeants
  • Faire du bénévolat
  • Sensibiliser les enfants dès l’âge de 8 ans aux inégalités socio-économiques
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16
Q

Relations avec les pairs

A

• Les groupes de pairs génèrent des valeurs et des normes de comportement uniques ainsi qu’une structure sociale de « meneurs » et de « suiveurs » :
o Se forment sur la base de la proximité et de la similarité
o Ils adoptent des vêtements et des comportements similaires.
• La « culture des pairs » implique généralement un vocabulaire spécialisé, un code vestimentaire et un lieu pour « traîner » :
o Elle implique souvent l’exclusion des pairs qui nuisent au fonctionnement du groupe
o Peut être caractérisée par une agression relationnelle

• L’amitié devient plus complexe et repose sur des bases psychologiques
• La confiance est la caractéristique principale
• Les amitiés sont plus sélectives
• Les amitiés de qualité sont relativement stables
• L’impact des amitiés sur le développement de l’enfant dépend de la nature de ses amis :
o Gentillesse et compassion
 Renforce estime de soi, tendance pro-sociale et adaptation psychologique
o Agressivité et interaction hostile
 Filles: jalousie, conflit, trahison
 Garçons: Colère, déclaration coacitive, attaque physique et insinuation à enfreindre les règles

L’acceptation par les pairs fait référence à la mesure dans laquelle un enfant est considéré comme un partenaire social digne.

17
Q

Manière d’évaluer la popularité des enfants - La méthode de préférences sociales

A

Qui aimes-tu le plus et qui aimes-tu le moins?

• Les enfants populaires obtiennent de nombreux votes positifs (sont appréciés).
• Les enfants rejetés obtiennent beaucoup de votes négatifs (ils ne sont pas aimés).
o Besoin de tutorat car vient affecter performances scolaires, entrainement prise perceptive, résolution problème sociaux, qualité relation parent-enfant affecté  si travaille là-dessus peu grandement améliorer son sort
o Une fois intervenu auprès de l’enfant –> Aide des adultes pour acquérir des compétences sociales et aider surmonter réputation négative
• Les enfants controversés reçoivent de nombreux votes, tant positifs que négatifs (ils sont à la fois aimés et détestés).
o Adoptent comportement sociaux positifs et négatifs et possède qualité qui les protèges de l’exclusion
• Les enfants négligés sont rarement mentionnés, que ce soit positivement ou négativement.
o Généralement bonne adaptation mais pas sociable ou extraverti
• Les enfants moyens reçoivent un nombre moyen de votes positifs et négatifs.
o Ne ressortent pas du lot

18
Q

Manière d’évaluer la popularité des enfants - Une autre approche évalue la popularité perçue

A

Avec qui tout le monde veut être?
• Enfants populaires-prosociaux : socialement acceptés, admirés.
o Bons résultats scolaires, communiquent avec leurs paires de manière amical et coopérative, résorbe problèmes sociaux de manière constructive, + successible d’être considéré comme leaders
• Enfants populaires-antisociaux : garçons et filles agressifs sur le plan relationnel qui s’engagent également dans des actes prosociaux.
o Malgré agressivité et égoïste, souvent perçu comme « cool » (capacité athlétique, compétence social sophistiqué mais sournoise)  Ex: Mean girls
• Enfants rejetés-agressifs : taux élevés de conflits, d’agressivité et de comportements impulsifs.
o Déficient prise de perspective, considère monde social comme menaçant, interprète souvent à tort comportements ambigu de leurs paires comme hostile et rendre les autres responsables de leur difficulté sociale
• Enfants rejetés-retirés : passifs et socialement maladroits.
o Souvent submergé par anxiété social, attentes négatives quant aux interaction sociale leurs paires et craignent d’être méprisé et attaqué

Enfants rejetés: exclue de leurs paires dès la maternelle : effet d’altérer d’avantage traitement des info social (devient biaisé)  vient accroitre l’hostilité

Correspondance modérée avec méthode préférences sociales

19
Q

Intimidation par les pairs

A
  • Victimisation ↑ anxiété, dépression, pensées suicidaires et mène à un stress chronique et système physiologique de réponse au stress altéré.
  • Déficits socio-cognitifs chez intimidateurs, dont ES démesurée, fierté dans leurs actes, manque de culpabilité (indifférence)
  • Facteurs de risque (victimes) : trouble intériorisé, tempérament inhibé, apparence physique fragile, attachement résistant, parentage controlant/surprotecteur (→ dépendance, faible Es, anxiété → air craintif)
  • Changer l’environnement : instaurer codes contre l’intimidation, enseigner comment les autres enfants peuvent intervenir, surveillance adulte, promouvoir les comportements prosociaux, surveillance des parents (activités internet)
20
Q

Le typage de genre à l’âge scolaire

A

Typage de genre: associé objet, trait à un genre conforme aux stéréotypes sexuels

• Les stéréotypes de genre sont bien établis à l’âge de 5 ans et deviennent semblables à ceux des adultes à 11 ans :
o Les traits de personnalité sont codés comme masculins et féminins par le biais de la socialisation.
o Les adultes traitent les garçons et les filles différemment en raison des stéréotypes de genre, renforçant ainsi les stéréotypes.
o Les compétences et les matières sont codées comme masculines et féminines, ce qui influence les préférences et les performances des enfants dans certaines matières.
• Certains signes encourageants indiquent que les croyances stéréotypées sur la réussite scolaire évoluent.

• La flexibilité des stéréotypes sexuels augmente considérablement à partir de l’âge de 7 ans
• À la fin des années scolaires, la plupart des enfants considèrent que le typage de genre est influencé par la société plutôt que par la biologie.
• Il existe toujours une intolérance à l’égard des garçons qui se livrent à des actes “transgenres”.
• Les associations avec des pairs du même sexe se renforcent pendant l’enfance et influencent le typage du genre.
• Le fait d’avoir des amis d’un autre sexe peut contribuer à réduire les stéréotypes sexuels.
• De la troisième à la sixième année, les garçons tendent à renforcer leur identification aux traits de personnalité « masculins », tandis que l’identification des filles aux traits « féminins » décline.
o Conscient société accorde + grande importance prestige aux activités dites masculine (profession masculine statut + élevé que profession féminine (ingénieur vs enseignant)
• L’identité de genre des enfants s’élargit pour inclure des auto-évaluations de leur
o Typicité du genre : le degré auquel l’enfant se sent semblable aux autres du même sexe
o Satisfaction à l’égard du genre : le degré auquel l’enfant se sent à l’aise avec son attribution de genre, ce qui favorise également le bonheur
o La pression ressentie pour se conformer aux rôles de genre : le degré auquel l’enfant sent que ses parents et ses pairs désapprouvent ses traits liés au genre

21
Q

Influences familiales : 
Relation parent-enfant

A

• École, amis, loisirs… moins de temps avec parents !
• Si parentage a été démocratique, plus facile à cet âge
o Pensée logique: raisonnement plus efficace
o Plus de respect pour les connaissances du parent
• Les enfants de parents qui participent à la prise de décision conjointe sont plus ouverts au point de vue du parent quand besoin d’obéissance.
• Co-régulation: donner de plus en plus d’autonomie aux enfants, tout en exerçant une surveillance générale.
o Naitre relation parent-enfant sécurisante et chaleureuse fondé sur coopération, compris et respect mutuel
 Parents: Guidé et surveiller a distance et communiquer les attentes efficacement à leur enfant
 Enfant: informé parent aller et venu, problèmes et activités

22
Q

Influences familiales : Fratrie

A
  • La rivalité fraternelle a tendance à augmenter au milieu de l’enfance.
  • L’enfant qui reçoit moins d’affection parentale, plus de désapprobation ou moins de ressources matérielles est susceptible d’éprouver du ressentiment et de s’adapter moins bien.
  • Les frères et sœurs comptent toujours les uns sur les autres pour la compagnie, l’assistance, le soutien émotionnel et la résilience face à des facteurs de stress importants.
  • Lorsque les frères et sœurs s’entendent bien, cela contribue à des résultats scolaires et relations avec les pairs favorables.
  • Les problèmes de conduite de l’enfant prédisent une détérioration de la qualité de la relation fraternelle au fil du temps.
23
Q

Influences familiales : Enfant unique

A

• Les enfants américains vivant dans des familles à un enfant ou à plusieurs enfants sont les mêmes en termes de
o Traits de personnalité
o Nombre d’amis de qualité
• Les enfants uniques ont
o Une estime de soi plus élevé
o Une plus grande motivation pour la réussite
o Un niveau de scolarité plus élevé
• Les enfants uniques sont relativement moins bien acceptés dans le groupe de pairs que les enfants avec des frères et sœurs.

24
Q

Influences familiales :
Parents de même sexe

A
  • Environ 20 à 35 % des couples de lesbiennes et 5 à 15 % des couples de gays sont des parents.
  • Les parents homosexuels sont aussi engagés et efficaces dans leur rôle de parents que ceux hétérosexuels.
  • Les enfants de parents de même sexe et de parents de sexe opposé se développent de manière similaire.
  • Une préoccupation majeure est que les enfants soient stigmatisés par l’orientation sexuelle de leurs parents.
  • Dans l’ensemble, seuls des contextes discriminatoires distinguent les enfants de parents homosexuels des enfants de parents hétérosexuels.
  • Relation parental chaleureuse, école et quartier soutenant et enfant entretient relation positive avec autre couple homosexuel –> enfants protégés contre effet négatif des taquineries et stigma
25
Q

Influences familiales : Parent non marié

A

• De nos jours, environ 40 % des naissances aux États-Unis sont de mères célibataires :
o Plus du double depuis 1980
o Alors que la parentalité adolescente a diminué, les naissances chez les femmes adultes célibataires ont augmenté
• Environ 1 naissance hors mariage sur 3 concerne des couples cohabitants et est particulièrement fréquente chez les jeunes adultes à faible niveau de scolarité et de SSE.
• Plus de 12 % des enfants américains vivent dans des familles monoparentales :
o La très grande majorité des parents sont des mères
o Beaucoup vivent dans la pauvreté

• Les jeunes femmes afro-américaines sont plus susceptibles d’accoucher hors mariage
o Près de 70% des naissances afro-américaines sont de femmes non mariées
o Plus d’un homme afro-américain sur 6 n’est pas disponible pour remplir les rôles de père et de mari, en raison des taux d’emprisonnement et de mortalité plus élevés
• Les pères afro-américains sont injustement stéréotypés comme enclins à abandonner leurs enfants :
o Plus de la moitié de ceux qui restent dans leur communauté vivent avec au moins un enfant ; et ceux qui vivent séparés de leurs enfants sont encore des parents très impliqués

  • La monoparentalité accroît considérablement les difficultés financières
  • De nombreux enfants de familles monoparentales présentent des problèmes d’adaptation liés au désavantage économique.
  • Les enfants de mères qui n’ont jamais été mariées et qui n’ont pas de père présentent un développement cognitif moins favorable et ont un comportement plus antisocial.
  • Les adolescents qui se sentent proches d’un père non résident s’en sortent mieux que ceux qui vivent dans un foyer biparental sans lien étroit avec le père.
26
Q

Influences familiales : Divorce

A

Conséquences immédiates : Instabilité, conflits et baisse des revenus ; stress parental ; et vie familiale désorganisée.

Âge
• Plus jeunes se blâment; vivent anxiété, colère; peur de l’abandon
• Plus vieux peuvent réagir fortement, surtout si conflit intense et faible supervision
• Certains aînés aident, mais risque si demandes exagérées

Tempérament
• Divorce accentue problèmes des enfants « difficiles »

Sexe
• Réaction internalisée (filles) vs. réaction externalisée (garçons)

Conséquences à long terme :
• Meilleure adaptation après deux ans
• Plus de problèmes chez les garçons et chez les enfants au tempérament difficile.
• Affecté par le degré d’implication du père.
• Résultats inférieurs en matière scolaire, estime de soi, compétence social et adaptation émotionnel et comportemental

• Le facteur primordial de l’adaptation positive est un parentage efficace :
o La façon dont le parent gardien gère le stress et protège l’enfant des conflits familiaux
o La mesure dans laquelle chaque parent applique un style parental démocratique.
• La médiation en matière de divorce augmente les règlements à l’amiable et la coopération des parents dans l’éducation des enfants
• Les programmes d’éducation parentale encouragent les parents à résoudre leurs différends
• La garde partagée permet à chaque parent d’avoir son mot à dire dans les décisions importantes concernant l’éducation des enfants.
• La pension alimentaire pour enfants permet d’alléger la pression financière.

27
Q

Influences familiales : Familles recomposées - Risque problème ajustement (c. 1er mariage intact)

A

Mère et son conjoint
• Plus fréquent
• Les garçons s’adaptent bien (diminution conflits)
• Les filles s’adaptent moins bien (fin lien intime mère)
• Les enfants plus âgés réagissent plus fortement (injustice, enfreint liberté)

Père et sa conjointe
• Mène souvent à moins contacts avec père
• Les enfants qui vivent avec le père réagissent mal (enfants difficiles ou lien étroit)
• Filles et belle-mère : Adaptation moins facile (lien père, loyauté mère), mais s’améliore avec temps

28
Q

La mère, son travail et le développement de l’enfant

A

• Lorsque les mères aiment leur travail et restent engagées dans leur rôle de parent, l’emploi maternel présente des avantages importants pour les enfants :
o Une meilleure estime de soi
o Relations positives avec la famille et les pairs
o Moins de stéréotypes liés au genre
o De meilleures notes
o Une plus grande implication du père
• Lorsque l’emploi de la mère est stressant :
o Moins de temps pour les enfants
o Risque accru d’inefficacité parentale

• Les enfants qui s’occupent régulièrement d’eux-mêmes pendant une certaine période de temps après l’école :
o La prise en charge personnelle augmente avec l’âge et le statut socio-économique
o Les enfants d’âge scolaire plus jeunes qui passent plus d’heures seuls ont plus de difficultés d’adaptation.
o Si les enfants sont assez âgés pour s’occuper d’eux-mêmes, les appels téléphoniques des parents et les tâches ménagères régulières contribuent à une bonne adaptation.
• Avant l’âge de 8 ou 9 ans, les enfants ont besoin de supervision
• Les programmes parascolaires peuvent faire la différence