Cours 8 - Développement cognitif durant la période préscolaire (2 à 6 ans) Flashcards

1
Q

Théorie de Piaget: Stade préopératoire

A

• Lorsque les enfants passent du stade sensorimoteur au stade préopérationnel (de 2 à 7 ans), la représentation mentale augmente.
• Le langage est le moyen le plus flexible de représentation mentale
• Penser avec des mots permet de traiter à la fois le passé, le présent et le futur, et de combiner des concepts de manière unique.
o Permet de détacher les pensées de l’action
o Dépasse les limites du présent car on peut parler du futur, du passé…
• Piaget a sous-estimé le pouvoir du langage pour stimuler la cognition des enfants.
o Selon Piaget, ce n’est pas le langage qui est l’ingrédient principal du développement cognitif, c’est surtout par l’activité sensori-motrice (en touchant, voyant, expérimentant des choses) qui mène à des images internes et que l’enfant étiquette ensuite avec des mots

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2
Q

Le jeu symbolique

A

• En jouant à faire semblant, les jeunes enfants pratiquent et renforcent de nouveaux schémas de représentation.

• Développement de l’imaginaire :
o Le jeu se détache des conditions de la réalité
 Avant 2 ans, les enfants vont utiliser des objets réalistes pour se représenter la réalité (ex: jouet téléphone pour parler au téléphone, pas capable d’utiliser un verre comme chapeau)
 Après 2 ans, capable de se représenter des choses sans qu’il y ait un lien avec le monde réel (ex: bloc comme téléphone). 1 même objet peut servir à plusieurs représentations
o Le jeu devient moins égocentrique
 Semblant de manger, après semblant de nourrir quelqu’un d’autre, jeu moins tourné vers eux
o Le jeu inclut des combinaisons plus complexes de schémas

• Jeu sociodramatique :
o L’inclusion des autres dans le jeu symbolique se produit vers la fin de la deuxième année
o Augmente rapidement en complexité pendant la petite enfance
o Ex: pièce de théâtre (jeu de rôle) avec plusieurs enfants

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3
Q

Les bienfaits du jeu symbolique

A

• Le jeu ne fait pas que refléter les compétences cognitives et sociales des enfants, il y contribue aussi.
• En comparaison à des jeux où l’on ne fait pas semblant, lors des jeux sociodramatiques:
o Les interactions durent plus longtemps ;
o L’engagement est plus grand ;
o Il y a plus d’enfants qui y participant ;
o Plus de coopération des enfants.
• De nombreuses études révèlent que le fait de faire semblant prédit une grande variété de capacités cognitives.
o Fonctions exécutives, la mémoire, le raisonnement logique, le langage et l’littératie (compréhension d’histoire et capacité à raconter des histoires), les compétences en calcul math, imagination, créativité et capacité à réfléchir à ses propres pensés, à réguler ses émotions et à adopter le point de vue d’autrui

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4
Q

Jeu symbolique: amis imaginaires

A

• Les enfants qui ont des amis imaginaires:
o Jouent à des jeux symboliques plus complexes ;
o Décrivent plus souvent les autres en termes d’états internes, y compris les désirs, les pensées et les émotions ;
o Sont plus sociables avec leurs pairs.
• En gros comme si avoir des amis imaginaires les préparait à de réelles interactions avec les autres

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5
Q

Faciliter les jeux symboliques au préscolaire

A

• Fournir assez d’espace et de matériel
• Participer et encourager le jeu d’enfant sans le contrôler
o En posant des questions par exemple
• Offrir une variété de matériel réaliste et de matériel sans fonction évidente
• S’assurer que les enfants aient beaucoup d’expériences réelles riches afin d’inspirer leurs jeux de fantaisie
• Aider les enfants à résoudre les conflits sociaux de manière constructive

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6
Q

Symboles

A

Pour s’engager dans la représentation symbolique, les enfants doivent réaliser que les symboles (p. ex., photos, cartes, maquettes) correspondent à quelque chose de spécifique dans la « vraie vie ».

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7
Q

Représentation dualiste

A

considérer un objet symbolique à la fois comme un objet à part entière (p. ex., bol) et comme un symbole (p. ex. l’utiliser comme un bateau).
o Lorsqu’on utilise une maison de poupée pour représenter une pièce et qu’on cache un objet dans maison de poupée et dit « regarde cet objet se trouve à cet endroit, serais-tu capable de le trouver dans cette pièce? »
o Enfants de 3 ans y arrive, comprenne que maison de poupée représentation de la pièce

• La représentation double est facilitée
o Par l’exposition à divers symboles, en soulignant les similitudes avec la chose représentée
o En donnant l’occasion de faire des dessins et de dire ce qu’ils représentent, et d’observer les autres faire de même

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8
Q

Égocentrisme (Limite de la pensée préopératoire)

A

incapacité à distinguer le point de vue symbolique des autres du sien.
o Ce qui est le plus déficient dans la pensée préopératoire

• Piaget a démontré l’égocentrisme en utilisant son problème des trois montagnes:
o Il considérait l’égocentrisme comme responsable de la pensée animiste - prêter des caractéristiques humaines (pensées, émotions, désirs, intentions) à des objets inanimés
o Il pensait que le biais égocentrique des enfants d’âge préscolaire les empêchait de s’adapter, c’est-à-dire de réfléchir et de réviser leur raisonnement erroné.

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9
Q

Conservation (Limite de la pensée préopératoire)

A

l’idée que certaines caractéristiques physiques des objets restent les mêmes, même lorsque leur apparence extérieure change.
• Déficiences de la pensée préopératoire liées à la conservation :
o Centration : se concentrer sur un aspect d’une situation en négligeant d’autres caractéristiques importantes.
o Irréversibilité : incapacité à parcourir mentalement une série d’étapes dans le cadre d’un problème, puis à inverser la direction, en revenant au point de départ.

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10
Q

Classification hiérarchique (Limite de la pensée préopératoire)

A

• Organisation des objets en classes et sous-classes sur la base de similitudes et de différences.

• Démontrée par le problème d’inclusion de classe de Piaget:
Est-ce qu’il y a plus de fleurs rouges ou de fleurs? « Des fleurs rouges! »
- Le rouge est l’aspect saillant, ne réalisant pas que les fleurs bleues et rouges font partie de la catégorie « fleurs ».
- Pas de réversibilité (groupe au sous-groupes; sous-groupe au groupe)

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11
Q

Études récentes sur la pensée préopératoire

A

• Les enfants d’âge préscolaire auraient moins de limites cognitives que ce que croyait Piaget
• Tâches utilisées par Piaget contenaient
o Trop d’éléments (trop d’informations à gérer)
o Des éléments non-familiers

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12
Q

Pensée égocentrique (Études récentes sur la pensée préopératoire)

A

Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants de 3 ans sont clairement conscients du point de vue des autres.

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13
Q

Pensée animiste et magique (Études récentes sur la pensée préopératoire)

A

o À l’âge de 2½ ans, les enfants donnent des explications psychologiques aux personnes et aux autres animaux, mais rarement aux objets, et attribuent rarement des propriétés biologiques (p. ex., manger et grandir) aux objets.
o Les notions de magie des enfants d’âge préscolaire sont flexibles et appropriées, plus saillantes quand difficile à expliquer.
o Les croyances magiques tendent à diminuer avec l’âge, mais restent grandement influencées par la culture et la religion.

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14
Q

La pensée logique (Études récentes sur la pensée préopératoire)

A

o Dans des tâches simplifiées et pertinentes, les enfants d’âge préscolaire font preuve de pensée logique.
o Les jeunes enfants font également des raisonnements impressionnants par analogie sur les changements physiques.
 P. ex. :
• Pâte à modeler / tranches de pâte à modeler
• Pomme/ ___ ?___ (tranches de pommes, pomme croquée, tranches de pain)

Si les enfants 6 ans font tâche eux-même (ligne bleu), (ex: verser verre d’eau dans le bolle) + bonnes réponses que s’il observe qq’un d’autre le faire et ce pour nombre, masse et liquide

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15
Q

Catégorisation (Études récentes sur la pensée préopératoire)

A

o Les enfants d’âge préscolaire organisent avec flexibilité leurs connaissances en catégories en utilisant des informations non évidentes et perceptives.
 P. ex, « Les oiseaux ont sang chaud; les dinosaures, sang froid »
• Ptéranodon? (c’est un dinosaure)
o Enfants (2 à 5 ans) infèrent sang froid, même s’il ressemble à un oiseau.
o À l’âge de 3 ans, ils passent facilement d’une catégorie de base à une catégorie générale, et ils décomposent les catégories générales en sous-catégories.
 Converser et la lecture de livres d’images avec ;es parents aident beaucoup, surtout quand les parents nomment et expliquent

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16
Q

Évaluation du stade préopératoire

A

• Piaget avait en partie tort et en partie raison concernant les capacités cognitives des jeunes enfants.
• Les preuves du développement graduel des opérations logiques remettent sérieusement en question l’hypothèse de Piaget d’un changement abrupt vers le raisonnement logique vers l’âge de 6 ou 7 ans.
• Les théoriciens néo-piagétiens combinent l’approche par stades de Piaget avec l’accent mis sur le traitement de l’information et les changements spécifiques aux tâches.
o néo-piaget: si contrôle bien complexité tache, tous évolue même façon selon stades

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17
Q

Principes éducatifs découlant de Piaget

A
  • L’apprentissage par la découverte implique des possibilités d’interaction spontanée avec l’environnement.
  • La sensibilité à la capacité d’apprentissage des enfants s’appuie sur la pensée actuelle des enfants, questionnant leurs façons incorrectes de voir le monde
  • L’acceptation des différences individuelles implique la planification d’activités pour les enfants individuels et les petits groupes afin de respecter le rythme de chacun.
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18
Q

La théorie socio-culturelle de Vygotsky

A

• Grande importance accordée au langage, permettant de communiquer avec membres plus instruits de la société, qui les encouragent à maîtriser des tâches culturellement significatives.
• Enfants commencent à se parler comme ils parlent aux autres
o Piaget le nommait langage « égocentrique » (j’exprime mes pensées, quelle que soit la forme sous laquelle elles se présentent et peu importe s’il y a quelqu’un pour me comprendre)
 Langage égocentrique diminue par désaccord avec paires, vont voir qu’il existe plusieurs points de vue et langage va se transformé en discours social dans lequel les enfants adapte ce qu’ils disent selon interlocuteur
• Vygostky était en désaccord avec les conclusions de Piaget.
• Le langage aide les enfants à réfléchir à leurs activités mentales et à leur comportement ainsi qu’à sélectionner des plans d’action, servant ainsi de fondement à tous les processus cognitifs supérieurs.

19
Q

Le langage privé, tel que conceptualisé par Vygotsky

A

o Utilisé davantage lorsque les tâches sont modérément difficiles.
o Avec l’âge, il est intériorisé comme un discours silencieux et interne.
o Utilisé davantage et sur une plus longue période par les enfants ayant des problèmes d’apprentissage.
o Langage privé favorise: l’attention, l’engagement et la performance

20
Q

Pour favoriser le développement cognitif l’interaction sociale doit présenter deux caractéristiques essentielles :

A

o Intersubjectivité : deux participants qui commencent une tâche avec des compréhensions différentes parviennent à une compréhension commune.
o L’échafaudage : ajuster le soutien pédagogique selon le niveau de performance actuel de l’enfant.
 Ne pas trop intervenir ou ne pas pas assez intervenir  niveau optimal  s’ajuster selon besoin de l’enfant
• L’intersubjectivité favorise l’attention, le jeu complexe et la compréhension du point de vue des autres.
o Intersubjectivité: qui se démontre par le fait d’être stimulant, sensible et soutenant
• Les parents qui sont des échafaudeurs efficaces ont des enfants plus avancés au niveau des fonctions exécutives et des performances intellectuelles générales.
• L’échafaudage efficace peut prendre différentes formes:
o Les parents européens-américains mettent l’accent sur l’indépendance en encourageant leurs enfants à réfléchir à des façons de réaliser une tâche.
o Les immigrants hmongs aux États-Unis mettent l’accent sur l’interdépendance et l’obéissance des enfants, disant souvent à leurs enfants quoi faire.
o Si enfants européens ou américains reçoivent échafaudage dire quoi faire (+ directif) –> auto-régulation – bonne
 Varie de culture en culture

21
Q

Remise en question des idées de Vygotsky

A

o Les dialogues verbaux ne sont pas les seuls moyens par lesquels les enfants apprennent.
o Contrairement à Piaget, Vygotsky en dit peu sur la façon dont les compétences de base en matière de motricité, de perception, d’attention, de mémoire et de résolution de problèmes contribuent aux processus cognitifs supérieurs.

22
Q

Observer le travail des adultes et y participer

A

Cultures occidentales
o École prépare les enfants pour le travail
o Parents focalisent sur la préparation scolaire
o Activités centrées sur les enfants

Cultures villages/tribus
o Moins scolarisation
o Enfants observent les adultes au travail pour apprendre, participent
o Assument responsabilités plus tôt et prennent plus de décisions à propos de soi
o Moins de jeux de rôle et d’échafaudage… s’appuient davantage sur l’observation/l’imitation
o Plus capables d’attendre patiemment

23
Q

Traitement de l’information : Les fonctions exécutives

A

• Les composantes de la fonction exécutive sont étroitement liées entre elles et contribuent de manière essentielle aux compétences scolaires et sociales :
o Les enfants d’âge préscolaire gagnent régulièrement en capacité à inhiber leurs impulsions et à se concentrer sur un objectif.
 Tapping : doit taper 1 fois si adulte le fait 2 fois, vice-versa
 Jour-nuit: dire opposé de l’image (lune, soleil)
o La capacité de déplacer son attention, en fonction de ce qui est important à ce moment-là, s’améliore au cours des années préscolaires, et les gains se poursuivent pendant l’enfance.
 Jeu : photo bateau et lapin rouge et bleu
• Pile avec photo bateau bleu et photo lapin rouge
o Jeu 1 : classer selon bateau ou lapin
o Jeu 2 : classer selon couleur
• Enfant réussi jeu 1 mais pas jeu 2
o À partir 5 ans capable de faire switch
o Les progrès de la mémoire de travail permettent aux enfants d’âge préscolaire de se fixer des objectifs plus complexes en matière de jeu et de résolution de problèmes.
o Des progrès notables sont réalisés en matière de planification : il s’agit de penser à l’avance à une séquence d’actions et de les exécuter en conséquence pour atteindre un objectif.
 Une planification réussie est considérée comme une activité complexe de la fonction exécutive.
 À la fin de la petite enfance, les enfants retardent de plus en plus l’action en faveur de la planification des mouvements futurs, de l’évaluation des conséquences et de l’ajustement de leur plan.
• Mollie peut faire chemin 1 seule fois, veut prendre en photo de kangourou, dans quelle boite devrait mettre appareil photo pour la prendre sur son chemin et prendre une photo du kangourou ?
• Boite 1
o Âge de 5 ans capable de planifier
• La sensibilité, l’encouragement et l’échafaudage des parents favorisent les compétences des fonctions exécutives des enfants d’âge préscolaire :
o Les enfants apprennent beaucoup des outils propres à la culture qui soutiennent la planification
o La pauvreté a un impact particulièrement négatif sur les fonctions exécutives, en partie à cause de pratiques parentales inadaptées.

24
Q

Traitement de l’information : La mémoire

A

• Les changements de mémoire chez les enfants d’âge préscolaire deviennent explicites (consicents)
• La reconnaissance est presque parfaite à l’âge de 4 ou 5 ans
• Le rappel est moins développé que la reconnaissance
o Les gains de rappel sont associés au développement du langage
o Le rappel est entravé par le manque de compétence à utiliser des stratégies de mémoire (p. ex., répéter, organiser/catégoriser)
• Entre 3 et 6 ans, la capacité accrue des enfants à relier les stimuli entre eux favorise une mémoire épisodique riche :
o Mémoire épisodique : mémoire des évènements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel).
o Mémoire sémantique : information retirée du contexte dans lequel elle a été apprise pour la première fois et qui fait maintenant partie de votre base de connaissances générales (mémoire des faits, des mots et des concepts théoriques).
• Les événements routiniers sont mémorisés en termes de scripts :
o Descriptions générales de ce qui se produit et du moment où cela se produit dans une situation spécifique.
o Deviennent plus élaborés et spontanés avec l’âge
o Ils aident les enfants à interpréter et à prédire les expériences quotidiennes et facilitent la mémorisation, les jeux symboliques et la planification.
• Les adultes qui utilisent un style élaboratif échafaudent les souvenirs autobiographiques de leurs jeunes enfants, conduisant à un meilleur rappel et à des histoires personnelles plus organisées et détaillées.
o En suivant l’enfant dans ce qu’il dit, en posant des questions variées, en ajoutant des informations au déclaration des enfants, en offrant leur propre souvenir et évaluation des évènements  aide enfant à tisser histoire
• Lorsque les enfants parlent du passé avec des adultes, ils créent également une histoire partagée qui renforce les relations étroites et la compréhension de soi.
o Enfant attachement sécurisant: + tendance avoir ce genre d’échange avec parent
• Différences de genre et culturelles :
o Les filles ont tendance à produire des récits personnels plus organisés et détaillés que les garçons.
o Comparativement aux enfants d’Asie de l’Est, les enfants occidentaux produisent des récits qui parlent davantage de leurs propres pensées et émotions.

25
Q

Traitement de l’information : Résolution de problèmes

A

• Selon la théorie des vagues qui se chevauchent (Siegler), lorsque les enfants sont confrontés à des problèmes difficiles, ils
o Essaient diverses stratégies
o Observent celles qui fonctionnent le mieux, celles qui fonctionnent moins bien et celles qui sont inefficaces
o Sélectionnent progressivement les stratégies sur la base de la précision et de la rapidité.
• À mesure que les solutions correctes deviennent plus fortement associées aux problèmes dans la mémoire à long terme, les enfants font preuve de récupération automatique.

26
Q

Traitement de l’information : Théorie de l’esprit

A

• En réfléchissant à leurs propres processus de pensée, les enfants construisent une théorie de l’esprit.
• Métacognition - penser sur ses propres pensées :
o 1 an : considèrent les gens comme des êtres intentionnels qui peuvent partager et influencer les états mentaux des autres.
o 2 ans : ils comprennent mieux les émotions et les désirs des autres ; les premiers verbes comprennent des verbes d’état mental.
o 3 ans : réalisent que la pensée est interne, mais se concentrent uniquement sur un comportement conforme aux désirs.
o 4 ans : réalisent que les croyances et les désirs déterminent le comportement ; prennent conscience des fausses croyances.

• La conscience explicite des fausses croyances :
o Utile pour réfléchir aux émotions et pensées (soi et autres)
o Contribue aux habiletés sociales, à la confiance sélective, à la lecture (comprendre histoire)
 Confiance sélective : en mesure de savoir que certaines sources d’info sont + crédible que d’autres

•	Facteurs contribuant à la théorie de l'esprit des enfants d'âge préscolaire : 
      o	Langage et raisonnement verbal
      o	Fonction exécutive (inhibition)
      o	Jeux symboliques
      o	Interaction sociale
27
Q

Autisme et théorie de l’esprit

A

Autisme, qui signifie “absorbé par soi-même” :
• La sévérité varie le long d’un continuum, appelé trouble du spectre de l’autisme (TSA).
• Est associé à un déficit de la théorie de l’esprit, c’est-à-dire à des déficits dans les capacités censées contribuer à la compréhension de la vie mentale.
• Démontre peu d’intérêt pour l’observation des actions d’autrui, l’attention conjointe déficitaire ainsi que référence social (- tendance se centrer sur communication ou affects)
• Utilise rarement des mots relatifs à l’état mental  ex: croire, pensé, savoir, ressentir et prétendre

Deux hypothèses :
• Les enfants ayant un TSA présentent une déficience de la fonction exécutive.
• Les enfants ayant un TSA présentent un style particulier de traitement de l’information, préférant traiter les parties des stimuli plutôt que les modèles et les ensembles cohérents.

28
Q

Traitement de l’information : Lecture

A

• L’alphabétisation émergente : les efforts actifs des enfants pour acquérir des connaissances en littératie par le biais d’expériences informelles.
o Littératie: aptitude à comprendre et a utiliser l’information écrite dans la vie courante (apprendre à lire et à écrire)
• Conscience phonologique : la capacité de réfléchir et de manipuler les structures sonores de la langue parlée
• Les expériences informelles de littératie, qui contribuent à une meilleure alphabétisation émergente et aux compétences ultérieures en lecture et en écriture :
o Souligner les correspondances lettre-son et jouer à des jeux langage-son (p. ex., faire des rimes, charades).
o Lecture interactive et activités d’écriture avec le soutien d’un adulte, axées sur la narration (p. ex., composer lettre ou histoire).

29
Q

Traitement de l’information :
Soutenir l’alphabétisation émergente

A
  • Fournir matériel littéraire (maison et garderie)
  • S’engager dans des lectures interactives (discuter)
  • Faire des sorties (p. ex., bibliothèque, musées)
  • Signaler les sons correspondants aux lettres, jouer avec les rimes et d’autres jeux avec les sons de la langue, poèmes/histoires/chansons qui riment
  • Soutenir les efforts d’écriture des enfants, spécialement les récits, histoires
  • Être un modèle
30
Q

Traitement de l’information : Raisonnement mathématiques

A

• Dès 14-16 mois, les enfants montrent un début de compréhension de l’ordinalité (p. ex., 2 > 1).
o Les relations d’ordre entre les quantités (p. ex., “il y en a plus/moins”)
• À l’âge de 3½ à 4 ans, la plupart des enfants maîtrisent les chiffres jusqu’à dix et saisissent la cardinalité.
o Le dernier nombre quand on compte, c’est la quantité et chaque nombre supplémentaire est supérieur d’une unité au nombre précédent.
• Vers l’âge de 4 ans, les enfants utilisent le comptage pour résoudre des problèmes arithmétiques simples.
o La compréhension de l’arithmétique de base rend l’estimation possible et facilite le calcul rapide et précis.

31
Q

Différences individuelles en développement mental

A

• Les tests d’intelligence de la petite enfance ne prennent pas en compte toutes les capacités humaines
• Les performances sont affectées par des facteurs culturels et situationnels
• Les questions des tests font souvent appel à des connaissances et à des compétences que tous les enfants n’ont pas les mêmes chances d’acquérir.
• Les facteurs environnementaux influent sur les performances des tests d’intelligence :
o Environnement familial de l’enfant
o Qualité du préscolaire ou de la garderie
o Exposition aux médias éducatifs et de divertissement

32
Q

HOME (Home Observation for Measurement of the Environment)

A

évalue les aspects de la vie familiale des enfants âgés de 3 à 6 ans, favorisant le développement intellectuel, tels que :
o Des foyers riches en jouets, livres et jeux éducatifs
o Des parents chaleureux et affectueux qui stimulent les compétences langagières et scolaires et organisent des sorties intéressantes
o Modélisation et encouragement d’un comportement socialement mature
o Résolution des conflits par la raison plutôt que par la force physique et les punitions

33
Q

Programmes académiques

A
  • Les enseignants structurent l’apprentissage par des leçons formelles, utilisant souvent des exercices répétitifs.
  • Malgré les preuves que la formation académique formelle nuit à la motivation et au bien-être émotionnel, les enseignants de la petite enfance sont poussés à adopter cette approche.
34
Q

Programmes centrés sur l’enfant

A

• Les enseignants proposent des activités parmi lesquelles les enfants peuvent choisir, et une grande partie de l’apprentissage se fait par le jeu.
• L’éducation Montessori : une approche centrée sur l’enfant spécialement conçu pour permettre aux enfants de passer d’une tâche plus facile à une plus complexe à leur propre rythme et qui accorde une importance égale au développement scolaire et social.
o Montessori vs école publique (à partir de 4 ans): meilleurs résultats en langue, en alphabétisation et en mathématiques ; motivation de maîtrise (préférence pour la résolution d’un puzzle difficile plutôt que facile) et théorie de l’esprit ; appréciation pour les tâches académiques.

35
Q

Enseignement par le jeu guidé

A

• Le jeu guidé intègre l’autonomie de l’enfant et l’exploration ludique avec un enseignement guidé par un adulte (ou un échafaudage) :
o Permet aux enseignants de préserver les caractéristiques volontaires, engageantes et flexibles du jeu
o Garantit également que les enfants se concentrent sur le contenu pertinent pour les objectifs d’apprentissage
• Les adultes peuvent mettre en œuvre le jeu guidé de deux manières :
o En fournissant du matériel qui met l’accent sur un objectif d’apprentissage
o En observant les activités ludiques contrôlées par l’enfant et en faisant des commentaires et des suggestions.

36
Q

Les avantages de l’intervention préscolaire pour les enfants issus de familles à faible revenu

A

o Obtiennent des scores plus élevés de QI et de réussite dans les deux ou trois premières années d’école.
o Moins de risques d’être placés dans un établissement d’enseignement spécialisé ou de redoubler.
o Un plus grand nombre d’entre eux obtiennent un diplôme d’études secondaires

37
Q

Services de garde

A

• Les services de garde de qualité favorisent le développement langagier, cognitif et social, en particulier chez les enfants issus de milieux défavorisés.
• Les services de garde dans des centres sont plus fortement liée aux gains cognitifs que les autres modes de garde (p. ex., milieu familial).
• Indicateurs d’un bon milieu scolaire :
o Espace sécuritaire, propre et richement équipé
o Pas plus de 18-20 enfants avec deux enseignants
o Activités individuelles et de groupe choisies par l’enfant
o Interactions positives entre l’adulte et l’enfant
o Formation universitaire des enseignants
o Les parents sont encouragés à observer et à participer
o Licence gouvernementale et accréditation volontaire

38
Q

Temps d’écran

A

• Le temps passé à regarder des programmes éducatifs à la télévision est associé à :
o Des gains en littératie précoce et en mathématiques
o Des progrès scolaires à l’école primaire et secondaire
• Alors que les expériences médiatiques éducatives peuvent être bénéfiques, le visionnage de médias de divertissement - en particulier le visionnage excessif - nuit à la réussite scolaire et aux expériences sociales des enfants.
• Les programmes pour enfants avec un rythme long et des récits faciles à suivre (c. programmes présentant des éléments d’information rapides et déconnectés) sont associés à :
o Une fonction exécutive améliorée
o Un meilleur rappel du contenu du programme
o Des gains de vocabulaire et de compétences en lecture
o Des jeux symboliques plus élaborés.
• L’écoute de la télévision en arrière-plan :
o Nuit à l’attention soutenue portée aux activités ludiques
o Réduit la quantité et la qualité de l’interaction parent-enfant
o Est associée à un retard dans le développement moteur, cognitif et langagier
• La majorité des enfants de 2 à 6 ans utilisent des médias numériques interactifs, plus souvent sur des appareils mobiles que sur des ordinateurs.
• La plupart des classes de la petite enfance comprennent des centres d’apprentissage équipés de tablettes ou d’ordinateurs.
• Tant que les adultes soutiennent les efforts des enfants, les applications de littératie et de mathématiques bien conçues améliorent
o Les connaissances générales
o Diverses compétences linguistiques, littéraires et mathématiques
o L’attention et l’intérêt
• La lecture partagée d’un livre en format papier entraîne une conversation parent-enfant de meilleure qualité que la lecture partagée d’un livre électronique.

39
Q

Le développement du langage

A

• Les vocabulaires se développent rapidement grâce à la cartographie rapide : les nouveaux mots sont reliés aux concepts sous-jacents après une brève exposition.
• Le sens des verbes n’est pas intrinsèquement plus difficile à apprendre que celui des noms :
o Dans les langues “favorables aux noms”, comme l’anglais, les enfants acquièrent les noms plus rapidement.
o Dans les langues “favorables aux verbes”, comme le japonais, les enfants acquièrent les verbes plus tôt.
o Les enfants bénéficient de multiples exemples d’un même mot utilisé de manière cohérente dans différents contextes.

40
Q

Biais de l’exclusivité mutuelle

A

l’hypothèse selon laquelle les mots font référence à des catégories entièrement distinctes.

41
Q

Amorçage syntaxique

A

découverte du sens des mots en observant leur utilisation dans la syntaxe.

42
Q

Surrégularisation

A

extension excessive des règles grammaticales à des mots qui sont des exceptions.

43
Q

Pragmatique

A

Le côté pratique et social du langage :
o Une communication efficace et appropriée
o Implique le tour de rôle, de ne pas s’écarter du sujet, d’énoncer clairement les messages et de se conformer aux règles culturelles de l’interaction sociale.
o Les enfants d’âge préscolaire font des progrès considérables dans sa maîtrise.