cours 2 Flashcards
(11 cards)
Le criminel : objet d’étude scientifique
Précurseurs de l’analyse du phénomène criminel au XVIIIe siècle
Le criminel c’Est l’acteur essentiel et sa personnalité est au cœur de l’étude, de l’analyse pour les philosophes, médecin, juriste, car leur objectif est de comprendre les caractéristiques du criminel. Est-ce possible de déterminer en avance si une personne va être un criminel.
Cesare Beccaria
il est juriste et philosophe de l’université de Pavie en Italie. Il est considéré comme un précurseur de la criminologie. Il est l’auteur du traité des délits et peines, il milite pour abolir la peine de mort. Il croit que la peine, la loi se doit de modérer les passions, la justice doit prévenir les crimes, on doit d’avantage prévenir les crimes en ayant des lois nécessaire, nulle de peux être punit sans lois, si la loi n’existe pas on ne peut pas punir et la loi doit exister avant, on ne peut pas punir en rétrospection. La punition doit punir que les actions nuisibles à la société et il déclare que tout homme est innocent jusqu’à preuve du contraire. Sur le plan politique il défend que la peine doive être publique, pour qu’elle ne soit pas contre une seule personne, la peine doit être proportionnelle au délit. Il dit qu’il doit y avoir un minimum et maximum où le juge détermine selon les cas. La peine de mort doit être appliquer dans des cas très rare et exceptionnelle.
John Howard (1726-1790)
c’est un shérif, c’est un voyageur infatigable et philanthrope. Il visite de nombreuses prisons dans toutes l’Europe. Il fait l’état des prisons et des hôpitaux. Il fait des recommandations d’amélioration, il dit que les prisonniers doivent travailler, ce qui leur permettra de devenir vertueux.
Jérémie Bentham
il est juriste, penseur, philosophe, père fondateur de l’utilitarisme. Pour lui la prison doit voir une fonction utilitaire, il croit qu’il doit avoir une réforme architecturale de la prison. Il écrit le traité le législation civile et pénal et traité des peines et récompense. L’utilitarisme est au cœur de ses préoccupations. Dans le principe de l’utilitarisme on doit faire un calcul entre le plaisir et la peine, la prison est un univers de peine où l’on supprime le plaisir, donc le législateur doit punir utilitairement et où le mal est impossible (le mal donne du plaisir au criminel). Puis, la prison ne doit pas donner envie. Ces idées commencent à être appliquer en 1810. Il met en place le panoptique (tout voir) où le criminel ne voit pas qui le regarde et gardien voit tout. Il est favorable à un assouplissement des règles sociales, il milite pour les libertés d’Expression, égalité des genres, pour la laïcité, il est pour la décriminalisation de l’homosexualité. Pour lui seul les crimes commis contre l’autre doivent être punit, les crimes de pensée ne sont pas sanctionnables.
Philippe Pinel
il est le père de la médecine psychiatrique. Il a mis en place une classification des maladies mentales, il porte un regard clinique sur les criminels qui souffrent de maladies mentales pour lui. On commence avec lui de se demander si un criminel malade est responsable ou pas.
Phrénologie
c’est théoriser par un médecin allemand Franz-joseph qui considère la phrénologie comme une science : C’est que les penchants moraux, qualité sont innés elles siègent dans le cerveau. Il écrit que l’instinct meurtrière est une qualité innée placer dans le cerveau situer en haut de l’oreille, donc en palpant la boite crânière on pourrait déterminer ce qu’il se passe dans le cerveau. Il y aurait 27 bosses qui déterminent des penchants chez une personne. La phrénologie indiquerait que la physiologie pourrait déterminer des bonnes et mauvaises qualités. Le docteur Esquirol écrit 30 ans plus tard en 1838, il fait dessiner le visage lors de la maladie et après la guérison, il fait aussi plâtrer la forme du crane.
Félix voisin visite le bagne de 1828, il effectue des recherches sur la phrénologie. Il lui présente 350 criminels où il doit repérer les 22 violeurs. Il en identifie 13, pour lui crâne est différent pour le criminel. Il y a une grande controverse, avec le déterminisme
Le criminel né
premières statistiques donne naissance à la criminologie étude du délinquant et de la cause du crime. En Italie, la face du crime change avec les réformes économiques, le gouvernement fait appel à des spécialiste pour déterminer les groupes plus à risque. Cesare Lombroso est un médecin, il veut lutter contre le crime récidive. Il écrit l’homme criminel en 1895, il est le fondateur de la criminologie scientifique et d’une école. Il est dans le déterminisme pour lui le corps et l’esprit sont en constante interaction, donc la criminalité s’explique par le corps humain. Pour lui il existe un type de criminel, il travail sur Villela et il décerne une série d’anomalie. Théorie de l’atavisme, le criminel serait inférieur, il serait une variance inférieure de l’espèce humaine. Pour lui, le criminel aurait des caractères physiques selon leur crime (voleur=main fine, violeur=grande oreille). Ainsi, il y a une forte influence de Darwin.
École de criminel italienne, école du positivisme, la criminalité n’est pas déterminée par l’individu, mais par son corps. Le problème c’est que sa pourrait donner une excuse. Autre caractéristique, on donne la sentence ne doit pas dépendre de la loi fixe à la base, mais elle doit être individuelle à chaque cas, selon le criminel et son évolution. Il y a des oppositions à cette école, car on trouve ça trop déterministe, trop raciste, sexiste. C’est théorie persiste jusqu’à un peu avant la première guerre vers 1913. (Important on ne peut pas tout rejeter de Lombroso, par exemple il travaille sur des tatouages)
Enrico Ferri élève Lombroso
il travaille sur la sociologie du criminel. Il fait une classification en 5 catégories des criminels : criminels né, criminels aliénés, délinquant d’habitude, délinquants d’occasion, les criminels passionnés. Il montre que le criminel n’est pas juste héréditaire, il y a aussi des facteurs sociaux. La criminalité passe par des formes violentes, il y a des formes rusées. Il croit que la pénalité ne peut pas être un exemple, voir l’exemple n’empêche pas une personne de commettre un crime.
Crime et statistique
elle se généralise vers la deuxième moitié du 19e siècle de 1825 jusqu’à 1978 il y a le compte général de l’administration de la justice criminelle en France avec 148 volumes qui sont publiés. Le statisticien Adolphe Quételet travaille sur les statistiques criminelles françaises. Il se rend compte que le criminel répond à des lois, il dit que la sanction ne garantit pas de résultats. Il observe que les crimes contre la personne à son époque son principalement dans le sud dans les régions chaude et ceux contre la propriété dans le nord, c’est la loi thermique.
Lacassagne,
médecin militaire et s’oriente vers l’enseignement. Il est chef de file de l’école du milieu social en 1906 il publie un précis de médecine légale. En 1886, il fonde les archives d’anthropologie criminel. Il y avait des congrès d’anthropologie régulier. Il s’oppose a Lombroso et à la théorie du criminel type, pour lui il est issu d’un milieu social qui englobe toutes les influences extérieures favorable ou pas à la criminalité. Il dit les sociétés ont les criminels qu’elles méritent. Le bouillon de culture de la criminalité, le jour ou le criminel tombe dans le bon bouillon il se développe. Il faut lutter contre la maladie, car elle propage la criminalité (alcoolisme, syphilis, tuberculose). Il va régulièrement en prison pour écouter les prisonniers. Pour lui la criminalité commence très jeune et démontre des signes perversité et que lors de l’adolescence il les cache mais s’il n’arrive pas il devient criminel né. Il émet 5 paramètres : l’hérédité (point de vue éducatif, mais pas automatique), hérédité pathologique (alcoolisme), mal formation anatomique et la présence de trouble de la sensibilité moral. Pour Lacassagne le criminel à un retard par rapport au reste de la société. 3 catégories de criminel dans le milieu social qui relie au corps : criminel de penser sont des criminel frontaux, les criminels d’actes sont pariétaux, criminel d’instinct occipitaux. Il participe à de nombreux congrès internationaux.
Débusquer les criminels grâce à la « science »
Naissance du casier judiciaire, grâce à Arnould Bonneville de Marsangy qui propose de répertorier dans un casier tous les crimes d’une personne pour lutter contre les récidives. Il explique qu’il est important de connaitre ses antécédant pour savoir s’il on doit aggraver ou diminuer la peine. On adopte le casier judiciaire, car en 1832 c’est la fin des marques au fer sur l’épaule droite lorsqu’il commet un crime, donc après cette date on sait plus qui commet un crime, donc le casier doit remplacer la marque. Toutefois, comment reconnaitre la personne sans photo. Les greffiers des tribunaux vont devoir tenir des dossiers de tous les emprisonnements, un registre en ordre alphabétique envoyé trimestriellement à Paris, mais au bout de quelques années on se noie. À partir de 1848 le système de casier devient plus performent, car on décentralise, on envoie la notice dans la région de naissance. Ces fichiers sont un instrument de contrôle de la vie sociale. La plupart des casiers judicaire ont été perdue lors d’épurement.
Anthropométrie, les corps des prisonniers sont mesurées pour retrouver et identifier le criminel. Car après 1832 on faisait le portrait parlé, on décrit une personne mais ce n’est pas clair c’est dure a retrouvé. Ainsi, Bertillon met en place le Bertillonnage en 1882, ou il va plus loin que la description. Donc pas juste observer, le corps est mesuré avec des outils. C’est un système assez fiable, car c’est le portrait parlé et mesuré qu’on regarde, il y a 21 rubriques pour reconnaitre le criminel.
Étude des empreintes digital soit la dactyloscopie est un procédé d’identification infaillible mit en place par William Herschel en 1880. L’emprunte n’évolue pas avec le temps contrairement au visage. On crée aussi un liste de description et les abréviation