Cours 9 Flashcards
(7 cards)
Punir et détenir : Enfermements et Prison cellulaire
Le 9 au 13 septembre mutinerie dans le centre correctionnel Attica. Il y a toujours la connexion avec l’extérieure en prison, la révolte survient après l’assassinat du petit black panther dans une autre prison. 800 prisonniers vont faire le deuil et protester de meilleure condition dans la prison. Finalement, au début décembre l’information se rend en France. De plus, après une tentative d’invasion qui finit en l’assassinat de deux employer son assassiner, donc on interdit la réception des cadeaux de noël dans les prisons. La prison de Ney Toul. Il y a beaucoup de revendication pour avoir de meilleur traitement, enlever la torture, etc. Ce message à un écho dans le public, il y a la création du GIP. L’été 1974, il y a révolte les détenus réclame des salaires décents, de meilleure condition de survit, accélération des procédures judiciaire. Il ainsi la réforme du régime carcéral en 1975. Le philosophe Foucault, les historiens Perrot, Vimont, Petit ont participés à la réflexion sur l’univers pénitencier.
Le sens de la peine : Pourquoi enfermer pour punir
Mal nécessaire. On enferme pour rappeler la loi, elle matérialise la loi. L’action d’enfermer fait exister la loi, pour montrer que rien ne reste pas punit, donc l’enfermement semble nécessaire pour une société qui vit en communauté sous le code pénal. Il faut un code assez sévère pour éviter que les partis victimes se fassent justices. Ensuite, on reconnait les souffrances de la victime et la soulager de ses douleurs. Elle cherche aussi à être dissuasif et servir d’exemple.
C’est logique, on enferme pour qu’il ne recommence pas, pour préserver la société. On les écarte de la société pour protéger celle-ci.
Elle sert à punir, on espère améliorer le prisonnier avec l’enfermement. La durée sert de curseur sur la gravité. Ça consiste aussi à le limiter grandement dans ses choix de vie. L’espace de la cellule est limité, on ne choisit pas qui est dans notre cellule. L’Hygiène est règlementée, une douche par semaine, une toilette pour 4-5. Aujourd’hui, il passe 22h enfermé et 36 % souffre de problème psychiatrique. Au 19e siècle, les théoriciens disent que le but est aussi corrigé par le travail, fonction pédagogique. Aujourd’hui, le travail carcéral est assez rare, au maximum 8/10 des détenus condamnés avec des salaires très bas.
Le sens de la peine : La systématisation de l’enfermement à partir de la révolution
Les 4 finalités qu’on a vues montre que tout justifie l’enfermement font que depuis la révolution la prison se porte bien. Elle existe depuis l’antiquité, au moyen-âge les prisons sont dans les tours de fortification. La systématisation et généralisation commence réellement au 18e siècle qui prévoit un enfermement le temps de l’instruction, car on estime dans les lumières pour bien punir le détenu doit être traité humanitairement avec les codes de 1791 et 1810. On veut enlever toute peine dégradante et l’enferment donne la possibilité d’avoir une peine proportionnelle au crime. La peine de prison connait un succès en 1850 52 000 enfermements. Avec la première guerre mondiale qui pige dans la population de jeunes hommes, donc moins de détenu en 1940 environs 12 000 prisonniers par ans.
La généralisation de la peine de prison
La genèse des prisons
La prison se généralise, elle devient une évidence. Toutefois, au départ c’est un échec on ne sait pas quoi mettre d’autre comme peine et la réintégration est très difficiles. Dès les premières années Tocqueville dit que la prison est l’école de crime. Beccaria 1764 s’oppose au châtiment corporel, au supplice pas juste à cause de la cruauté, mais aussi, car ça ne sert à rien, ça ne prévient pas le récidive. La souffrance ne devrait as être physique. Le code pénal de 1791 il y a un classement des peines ; guillotine, peine des fers, réclusion, gêne, détention dans des prisons collectives, déportation vers des bagnes coloniaux, dégradation civique, carcans*. Au cours du 19e siècle on supprime les peines et laisse seulement la détention
La généralisation de la peine de prison: L’influence américaine dans le système pénitentiaire français
En 1810 le décret du 16 juin fait de l’état le propriétaire des instituions pénitentiaires et des groupes d’institutions : maison d’arrêt (détention provisoire), les maisons de corrections (les condamnés à moins de 2 ans), maison de réclusion (+ de 2 ans), les bagnes (travails forcés à temps ou à vie). En 1818 c’est la restauration avec l’apparition de la société royal des prisons ils réfléchissent pour améliorer la situation des prisonniers avec Charles Lucas et Tocqueville. Lucas et Tocqueville se rends aux USA pour s’inspirer et écrivent des livres. Aux USA deux systèmes d’incarcération : le Pennsylvanien (isolements totales complet, et travail mais isolé, quand ils doivent sortir la tête est recouverte pour qu’ils ne se voient pas, ils sont toujours séparer) l’objectif est d’éviter les contacts, la propagation de crime, la nuit les relations homosexuelles. Le modèle pennsylvanien est critiqué, car il coute trop cher. L’autre système, est le système d’Auburn qui à partir de 1823 il y a un régime intermédiaire qui prévoit l’isolement la nuit et travaille en commun le jour. En France, les deux systèmes vont cohabiter dans les maisons d’arrêt c’est le système pennsylvanien est mis en place à cause de la forte contagion criminelle et dans les maisons de réclusions c’est le système Auburn.
Un détenu explique l’expérience des deux systèmes, il écrit que la passation d’une vie lire à l’incarcération pousse la santé mentale à la folie.
La généralisation de la peine de prison: Faire pénitence
Les espaces de détention sont multiples au début du 19e siècle. Au début, il était souvent dans des abbayes transformer en prison. Il y a un lien entre l’espace monarchique et carcéral, l’idée d’expiée ses péchés. La même année que le code en 1811, les biens monastères sont transformés à l’état, donc des monastères deviennent des maisons d’incarcération. La gestion de la prison n’est pas à l’état, mais à un entrepreneur privé, il a la charge faire travailler. Le but est que l’état veut économiser le cout de la détention, donc il y a une mise en gérance. L’avantage de l’entrepreneur récupère le fruit du travail des détenus et paient très peu ceux-ci, ils les exploitent au maximum, ils sont peu nourris et soignés pour économiser. Prison de Clairvaux. Lors de la loi de 1875 sur l’enfermement individuel, il y a création des cages à poules, car il faut adopter rapidement les dortoirs collectifs.
La mosaïque carcérale: Les prisons
de l’enfermement commun à l’enfermement cellulaire.
Au 19e siècle beaucoup d’instituions qui ont disparu aujourd’hui allant des violons (dans les villages) jusqu’au énorme maison central, ce qui fait une mosaïque pénitentiaire. Deux grands groupes ; maison d’intérêt (petit délit, crime mineur), maison de correction/ de force/ de réclusion (criminelle grave, il a travaux forcé). Il y a une architecture mise au service de la peine comme le Panoptique, on commence à se poser la question avec Tocqueville qui revient des USA on se demande si on doit appliquer des prisons cellulaires. Il y a une première vague de construction de 1836 à 1841 comme la petite roquette, la prison de Grasse. En 1850, il a 45 prisons cellulaire et après il y a un essoufflement, car sa coute cher. Les instruction prévoit des plans types, il y a des règles sanitaires, il doit y avoir un sage équilibre entre l’espace intérieur et extérieur, l’air doit circuler.
La loi sur l’enfermement individuelle en 1875, la peine doit maintenant se faire en peine cellulaire, donc on voit se construire la maison d’arrêt de Nice en 1887.
b. Bagnes et forçats
c. La déportation vers les bagnes coloniaux
