cours 4 Flashcards
(11 cards)
Crime contre les biens
Crime le plus redouté par les élites, le crime d’appropriation le plus grave durant longtemps, car ça constituait un crime moral et d’atteinte directe à la propriété privée. Le crime de biens diminue au tournant des années du 19e siècle. En 1880 on assiste à moins de 10%. En historiographie, on a Arlette Farge, Laurence Montel, Goefffrey Fleuriaud, Frédéric Chauvaud et Arnaud Dominique Houte. Le vol rural est nombreux, mais peu de travaux.
Le vol est polyformes
Code pénal de 1810 Napoléonien, le vol c’est le fait de soustraire de manière frauduleuse une propriété ou un bien qui ne lui appartient pas. Le vol on ne peut pas le maitriser complètement, car on ne voit pas le vol de la même manière dépendant de la posture sociale, donc personne ne maitrise le sujet du vol complètement. De 1830 à 1840 20% des cours d’assise sont pour des affaires de vol. La réforme de 1832 fait passer beaucoup de vol punit de mort pour un emprisonnement. Durant, cette période ¼ des vols sont liés à la domesticité (fait par des domestique). On voit une croissance des acquittements. Un enjeu social et politique pour la bourgeoisie, il y a une préoccupation sociale. Le voleur apparait comme une personne qui fait courir de grand danger à la société. Un voleur est perçu comme un vagabond qui récidive, alors que le meurtrier serait d’occasion. Ainsi, le vol est lourdement puni.
le vol est lourdement puni.
Pourquoi aussi lourdement puni? Ont puni l’atteinte à la morale, on ne touche pas au travail de l’autre. Ensuite, le vol porte atteinte à la propriété privée et quand c’est un vol rural, ça peut porter atteinte à la survie de la personne (les aliments sont rares et chers). Dans les campagnes, par exemple le vol de fruit dans les arbres et fortement dénoncé. De plus, il porte atteinte à l’héritage, à la transmission quand c’Est un vol important comme un bijou.
Ainsi, il y a des vols plus réprimés que d’autres. Le plus réprimée est le vol sur la route avec le moi d’acquittement seulement 9% le sont. La préoccupation de l’ordre est au cœur des régimes politiques conservateur. Le mouvement de correctionnalisation commence dès 1830 avec une différentiation du vols simple (mouchoir, tissu, petit aliments) et du vols qualifiés (bestiaux, objet d’agriculture, le bois, commis par les domestiques, les aubergistes, sur les chemins publics et aggravant s’il fait noir, fait avec violence). Réforme de 1863, on continu de correctionaliser, les atteintes à la personne supplantent petit à petit le crime d’atteinte aux biens. Ainsi, à la fin de 19e siècle les accusés de vols ne concerne plus que la moitié des accusés généraux. Après la seconde guerre mondiale le vol sans arme cessera d’être considérer comme un crime, mais comme un délit. Cette évolution dans la gravité du mal est vue comme une nouvelle sensibilité plus attentive aux crimes contre la personne que contre les biens, un adoucissement des mœurs.
A-t-il une indifférence croissante, t’elle qu’avec le développement des assurances. Ce qui est de plus en plus puni est la manière de voler surtout si accompagner de violence, traumatisme, escroquerie. On assiste à une banalisation des crimes sans violence, cependant ils deviennent plus difficiles à commettre avec les coffres forts ou serrure fiché. Avec le recul de la dangerosité du vol, il y a une relativisation et mais paradoxalement il y a, aussi une sacralisation du bien.
Représentation du vol
c’est représenter en partie culturellement. Il y a une contradiction entre la fascination pour le vol de l’observateur et une répulsion morale de ceux qui pourrait en être victime. Lise Andriès au 18e siècle, elle explique que le brigandage est fascinant quand il n’existe plus, elle explique qu’un fait social et culturel dangereux devient un objet intéressant. À cela s’ajoute que les chroniques judicaires donnent une représentation, mais pas un témoignage. On ne voit pas la valeur avec le recul de la même manière, il perd de sa valeur. Les vols sont des contentieux majeurs dans les tribunaux, mais ils sont très peu parler par les journalistes, il y a moins d’intérêt que pour les crimes sanglants. Le vol est récurant, donc ça reste intéressant comme sujet à écrire (car crime sont plus rare), ça peu tout de même attirer le lecteur, ça peut servir à prévenir, décourager
Qu’est-ce qu’un voleur ?
Aspect morphologique
Lombroso dit que le voleur est plu souvent brun que blond, très chevelu, pas de barbes, le nez droit, mais retroussée, les crânes des voleurs et des assassins seraient différents brachycéphalie serait les assassins (tête plat et large) et dolichocéphalie serait pour les voleurs (plus longue et oval sur le dessus). Il y aurait aussi une différence dans le regard.
Qu’est-ce qu’un voleur : statistiques
En statistique on découvre que le voleur dépend de la spécificité de l’individu, ce n’est pas tout le monde qui vole. Ensuite, un adulte, un enfant, une personne âgée ne vont pas voler de la même manière, car ils n’ont pas le même capital à protéger. La discrétion est clé pour le voleur. Gabriel Tarde est un grand criminologue, il était juge d’instruction dit qu’il n’y a pas de profil type du voleur. Il le considère comme un être social qui exerce une profession criminelle, ils vivent de leur volent. En dehors du cleptomane le voleur à une raison normale, il n’est pas malade, il s’intègre à la société il se fond dans celle-ci, il a une fonction professionnelle, il doit s’intégrer dans la vie quotidienne, dans les circuits économiques pour écouler sa marchandise et d’avoir assez de réseau pour écouler le tout. Le voleur recherche la facilité, pour lui il est plus facile voler que travailler.
Qu’est-ce qu’un voleur : imaginé
Le voleur est aussi imaginé, il est fantasmé, parfois héroïsé dans la lecture. Dominique Kalifa travail sur la vision du vol. Le bandit apparait comme un brigand romantique dans la littérature de 19e siècle. Certains les montrent comme des robins des bois, des victimes de la société, vision du bon voleurs, volé par nécessité. Le voleur peut être vue comme une victime de son temps, comme un jeu.
Le vol par nécessité est excusé au 19e siècle, il est vu comme un fléau. Il doit être puni, mais il peut y avoir des faits qui excuse le voleur, acquitté un voleur. Apparition du vol par nécessité. On observe dans le droit romain une loi qui dit que la nécessité entraine une irresponsabilité, on le retrouve aussi dans le code germanique. Au 19e siècle, c’est un grand débat savoir si l’on doit excuser le vol de nécessité parmi les juristes. Le code pénal de 1810 ne fait pas référence à l’état de nécessité laissant au juge le soin de se débrouiller. On se demande qu’elle critère retenir pour qu’est-ce qu’un état de nécessité et est-il suffisant pour excuser.
Modification du code 64
: il n’a pas de crime lorsque l’acte est en état de nécessité c’est-à-dire se protéger d’un danger, mais il faut que le mal causé soit moins grand que le mal qui était à risque. Le juge Magnaud appelé bon juge en excusant plusieurs personnes en situation précaire comme en 1898 Louise Ménard une voleuse de pain qui agit dans l’intérêt de la survie de la famille.
L’escroc
on commence à parler d’escroquerie après la première guerre mondiale. Personne qui demande et exige au-delà ce qui est juste et convenable comme les marchands qui prennent des profits de 50% ou un banquier qui prend un taux d’intérêt exagérée. L’escroc n’Est pas un personnage ordinaire comme le voleur, il est fascinant, car il a la capacité à se faire passer par quelqu’un de bien comme Serge de Lenz nommé la rafle française qui inspire de nombreux roman, il est issu d’une vieille noblesse, il est élevé dans les beaux quartiers, donc rien ne le prédispose, il le fait car sa l’amuse. Il commence par un vol de voiture et écope de 10 mois, en sortant il continue de faire plusieurs petites voles qui va lui récolter 5ans. En sortant, il continue, mais se spécialise dans le cambriolage de maison de luxe en 1923 il est condamné à 10 ans de prison, mais n’en fait que 8 ans. À sa sortie il rencontre un riche peintre américain qui devient sont amant et vole le coffre-fort de celui-ci qui lui donne 10 ans de prison en Guyane, mais il a de la chance, car il y a eu un vice de procédure dans son procès, l’affaire est rejugée ou il a seulement un 2 ans.
L’escroc fascine et a des points communs ils ont de l’éducation, ils sont nés de haut. Ensuite, le vol demande de la ruse, c’est un art, une intelligence. Après, le sentiment de bonheur d’excitation qu’amènent le vol.
Figure de voleur
Qui cherche le voleur doit souvent suivre le gendarme. Le policier raconte un peu comme Canler, les policiers racontent leurs mémoires, ils expliquent leurs cas qu’ils ont eu. Canler explique qu’il y a plusieurs types de voleurs. Il y a, aussi, le type violent comme Louis Sylvain Poirier il est l’archétype du voleur monstrueux. Il est journalier, souvent itinérant, il fut condamné à mort le 27 aout 1874 où il accusé de trois crimes vols et assassinat de trois personnes. Avant d’être un assassin il était un voleur, d’après le conte général de la justice de 1850 à 1870 déclare que 1/5 des assassinats auraient comme point de départ le vol. Poirier est arrêté quand le village entier se mobilise. Le crime de sang fait oublier le vol, bien que le vol entraine le crime.
crime multiforme
brutaux, impulsif, calculé, discret, brutal. Ainsi, étudier le vol c’est se confronter à une diversité des sources. Charles Lucas est inspecteur des prisons. Balzac explique que pour lui tout le monde vol, que c’est essentiel à la société. Karl Marx dit que le vol a des valeurs économiques. Les anarchistes disent qu’on vole, car c’est une lutte des classes avec Clément Duval qui dit que voler est un droit. Marius Alexandre Jacob se spécialise dans les maison bourgeoise et église sur la côte d’azur et il reversait aux familles de détenu. L’anarchiste est le rejet de l’état, de la bourgeoisie, c’est une forme de non-conformiste, d’insoumission.
Le mode opératoire de tous les voleurs est la discrétion, se fondre dans la foule urbaine, agir avec le moins de visibilité. Vol simple de 3 à 6 jours. Vol à l’américaine est deux personnes qui s’entendent pour voler à la gare il vole les voyageur, un distrait la personne et l’autre vol.
Vols qualifiés, plus violents, plus agressif. Il pourrait y avoir une violence du la colère du voleur qui n’a pas ce qu’il veut. Les poivriers sont ceux qui profite d’une bagarre pour faire leur vole pendant que les gens sont distraits. Il y a aussi les agresseurs qui profite du jour de la paye qui était en espèce à l’époque. Le coup de père Français est de saisir une personne par derrière et une fois celle-ci chaos elle se fait voler.
Cambriolage, souvent dans la nuit, butin facile à emporter, souvent commis avec une série d’objet pour effectuer le vols (dynamite, fausse clé, ouistiti)
Brigandage et bandissisme : vol à étalage fait main armée et bandit est un groupe armé
Les bandits fantômes de Pégomas : assassinat, incendie d’une église, profanation d’un cimetière.
Homme reculée de la société,