Cours 3 Flashcards
(45 cards)
Selon le sondage IPSOS, quelle proportion des individus ressent du stress de manière fréquente ou occasionnelle et où dans le monde?
75% et au Canada, aux États-Unis, en France, en Grande-Bretagne et en Corée du Sud
Selon le sondage IPSOS, quels sont les pays qui ont une proportion de gens éprouvant du stress fréquemment ou occasionnellement de moins de 75%?
Le Mexique et l’Espagne, avec respectivement moins de la moitié et 61%
Selon le sondage IPSOS, quel pays rapporte un des taux les plus élevés de stress vécu fréquemment dans leur vie quotidienne et quelle est cette proportion?
Les Allemands avec 51% de la population.
Quelles sont les principales sources de stress et avec quels pays elles sont associées?
L'argent (États-Unis, Grande-Bretagne et Mexique) Le travail (Australie, Canada, Allemagne, Italie, Corée du Sud et Espagne) Les deux sont aussi importants pour la France
Quel est le lien entre le revenu et la source de stress principale dans le sondage IPSOS?
Les gens qui gagnaient le plus d’argent nommaient le travail comme la source de stress la plus importante alors que les gens qui gagnaient le moins d’argent nommaient l’argent comme source de stress la plus importante.
Dans le sondage IPSOS, quel est le danger du stress à la santé?
Le stress constitue un des principaux facteurs de risque pour la santé physique et psychique, augmentant la fréquence des troubles psychiques et des dépressions et augmentant la mortalité par des problèmes cardio-vasculaires et immunitaires et l’augmentation des taux de suicide.
Quelles sont les trois comparaisons extrêmes mentionnées concernant l’anxiété sociale et généralisée et comment elles pourraient s’expliquer?
La prévalence de l’anxiété sociale à des taux extrêmes au cours de la vie de 0,4% à Taiwan et 4,1% à Paris
Dans une étude transculturelle de l’OMS, la prévalence de l’anxiété généralisée oscille entre 0,9% à Ankara et 22,9% à Rio de Janeiro.
Dans cette même étude se concentrant en Europe occidentale, l’anxiété généralisée oscille entre 14,9% à Athènes et 3,7% à Vérone.
Ces différences pourraient s’expliquer par différentes méthodologies et des outils diagnostics différents.
Quels sont les coûts tangibles du stress?
Il y a les coûts directs (les plus importants) qui sont mesurables en argent et contiennent les frais médicaux, paramédicaux et hospitaliers, de l’automédication, de la réhabilitation médicale, etc.
Il y a les coûts indirects qui sont mesurables en argent et contiennent les pertes de production dues à l’absentéisme, au présentéisme et à la baisse de productivité provenant des autres problèmes associés au stress (santé, dépression…)
Quels sont les coûts intangibles liés au stress?
Ce sont des coûts non-monétaires plus difficiles à évaluer, soit des coûts humains qui ont un impact dur le bien-être tant individuel que collectif comme des pertes de bien-être directement associées à la souffrance, à la mortalité (décès prématurés), le préjudice d’agrément, l’atteinte à la santé, que cela soit pour l’individu et son entourage.
Quels est le coût du stress au travail au Canada comparativement au reste du monde et la conclusion générale?
Environ 1,1 à 11 milliards de dollars au Canada, comparé au États-Unis pour 300 milliards et l’Union européenne avec 900 milliards. C’est donc une somme très élevée et difficile à calculer.
Quel est le pourcentage de PIB auquel correspond le coût du stress et qu’est-ce qui explique les écarts entre les pourcentage?
De 0,5% à 10% du PIB dans plusieurs études à travers le monde, ce qui s’explique par des méthodologies différentes.
En 100 ans, quelle a été l’évolution générale de la conception du stress?
Dans les premières conceptions, il n’y avait pas de spécificité en fonction de l’individu ou du contexte. Le stress était une réaction physiologique
Progressivement, le modèle de réaction physiologique est passé à un modèle de type transactionnel où il y avait une interaction entre l’individu et son environnement.
Dans sa conception actuelle, le stress est défini comme un phénomène transactionnel bio-psycho-social.
Selon la conception physiologique, d’où proviendrait le stress en partie?
Il viendrait de notre héritage phylogénétique, soit du développement de l’espèce au cours de l’évolution et de nos ancêtres. Le stress serait un instinct animal utile pour la survie en élicitant trois réponses possibles face à un danger réel ou non, présent ou anticipé.
Qu’est-ce que Cannon suggère comme étant la réaction animale face aux menaces en 1919 (correspond à la conception physiologique)?
Il suggère que la réaction serait accompagnée d’Une décharge générale du système nerveux sympathique, en plus de l’émotion de peur, qui permettrait à l’animal de combattre ou fuir.
Selon le conception physiologique, qu’est-ce que serait la définition du flight, fight or flight et à quelle phase du SGA cela correspond?
Réaction biologique et automatique de l’animal en situation de stress ou devant un stimulus menaçant. Cela se produit lors de la phase d’alarme du SGA.
Qu’est-ce que Henri Laborit à affirmer sur le fight, flight or fright?
Dans l’éloge de la fuite, il a écrit « confronté à une épreuve, l’homme ne dispose que de trois choix: combattre, ne rien faire ou fuir. »
Quelles sont les caractéristiques de la réponse de combat?
Attaquer l’objet menaçant, c’est-à-dire tenter de l’arrêter ou même de l’enrayer. Cette réponse consiste à faire face au danger. C’est la réponse la plus adaptée (parce que la menace disparaît), mais elle n’est pas toujours possible (plutôt rare dans le monde moderne)
Quelles sont les caractéristiques de la réponse de fuite?
C’est la fuite devant l’objet menaçant ou la situation menaçante. Elle dépend de la nature de l’objet ou de la situation. Il est possible de fuir physiquement et psychologiquement (déni, oubli, consommation d’alcool ou de substances psychotropes)
Quelles sont les caractéristiques de la réponse de figer?
Immobilisation devant l’objet menaçant ou la situation et ne rien faire. S’il est impossible de combattre l’objet menaçant et si la fuite n’est pas possible, on reste paralysé, immobile à subir la situation de manière impuissante. Il y a une immobilité tonique, soit une inhibition moteur et vocale. Cela pourrait être en lien à une réaction de camouflage de faire le mort, entre autres par le malaise vagal où il y a une chute de pression due à beaucoup de sang dans les muscles et peu à la tête.
De quel type sont les modes de défense transmis par nos ancêtres?
Ce sont des défenses majoritairement physiques par la mise en état d’alerte de l’organisme (hausse du niveau d’activation psychologique) permettant la fuite ou le combat
Comment se sont adaptés les modes de défense transmis par nos ancêtres à la vie moderne?
Ils sont moins adaptés à la vie quotidienne d’aujourd’hui, car nous sommes confrontés à des situations que nous ne pouvons pas contrôler et où nous ne pouvons pas fuir. Cela nous laisse seulement la réponse de paralysie qui nous laisse pris avec cette hausse d’activation physiologique qui est ressentie comme quelque chose de fondamentalement désagréable, menant à des problèmes des maladies et le stress et l’anxiété.
Quelle est la définition de Selye du stress et qu’est-ce qu’elle signifie sur le caractère évitable du stress?
Toute réponse non spécifique de l’organisme consécutive à toute demande ou sollicitation exercée sur cet organisme. Cela signifie que le stress n’est pas évitable.
Qu’est-ce que Selye remarque chez les autopsies de patients et de rats stressés au niveau biologique?
Peu importe la cause du stress, le syndrome général d’adaptation présente les mêmes symptômes avec peu de différences, dont l’hypertrophie du cortex surrénalien, des ulcères gastro-intestinaux, la régression du thymus et la régression des ganglions lymphatiques.
Qu’est-ce que la phase d’alarme du syndrome général de stress?
C’est la phase de choc où on perçoit le stimulus stressant et le corps se prépare à l’action, c’est la réaction d’urgence de combat ou fuite . Comme le corps est confronté à une agression, il fait tout ce qu’Il peut pour s’adapter et lance une alerte générale caractérisée par des modifications de certains paramètres biologiques.