Cours 8 & 9 - Développement socio-affectif Flashcards

(19 cards)

1
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Rothbart décrit le tempérament comme une « matrice fondamentale » à partir de laquelle se développe la personnalité d’un individu.
- Ensemble de prédispositions innées à des réactions émotionnelles et comportementales. (les bébés viennent pas comme une page blanche, ils ont un tempérament, ils réagissent différents.
- Base fondamentale sur laquelle se développera la personnalité future.
- Stabilité à long terme du tempérament. (malgré certains petits changements, mais souvent ce n’est pas ds tous les cas, c’est surtout, stable)
- Il n’existe pas de consensus sur les dimensions fondamentales.

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2
Q

Quelles sont les dimensions du tempérament selon Thomas et Chess?

A
  1. Enfants faciles (40%) : abordent positivement la nouveauté et s’adaptent au changement, sont généralement de bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation prévisibles.
  2. Enfants difficiles (10%) : sont résistants aux changements, sont irritables et de moins bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation irréguliers.
  3. Enfants lents à réagir (15%) : affichent peu de réactions intenses, semblent indifférents aux gens inconnus mettent plus de temps à s’adapter à des situations nouvelles.
    Il y a juste le 2/3 qui sont classé. Le 1/3 ne peuvent pas être classé, certains sont mix, représentent pas tous les cas mais c’est la première qui viennent les classer. Critique : Mais, ce ne sont pas les bébés qui juge si le bébé est difficile, c’est la parent, mais ça ne veut pas dire qu’il est difficile.
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3
Q

Quelles sont les dimensions du tempérament selon Rothbart et les principaux chercheurs du domaine?

A
  1. Degré d’activité (tendance à bouger plutôt qu’être passif et immobile)
  2. Affectivité positive (aller spontanément vers la nouveauté)
  3. Inhibition (réaction de peur ou de recul face à la nouveauté)
  4. Affectivité négative (réaction à la frustration par la colère, l’agitation, la force et l’irritabilité)
  5. Capacité d’attention et de persistance dans l’effort (concentration à la tâche, focalisation de l’attention
    C’est quoi la réaction au stimuli et comment ils s’autorégule?
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4
Q

Y’a-til des différence de tempérament selon le sexe?

A

Associé aux rôles sociaux. Étude bébé où avis change selon le sexe.
pas de variance entre les filles et les garçons mais à voir.

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5
Q

Qu’est-ce que la personnalité?

A

Aussi nommée le caractère.
Registre plus vaste d’attributs que le tempérament : l’ensemble des modes de réactions qui caractérisent et distinguent une personne tout au long de sa vie.
Manière habituelle et distinctive de se sentir, de penser et de se comporter. (tempérament est surtout le comportement, personnalité va plus loin. On amène pensée et émotions)
Quelques modèles théoriques centraux, dont celui du « Big Five ».

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6
Q

Expliquer le modèle du Big Five

A

Ouverture à
l’expérience (O) : Personnes créatives qui aiment la nouveauté.
Apprécient la beauté et les arts et remettent en question les valeurs traditionnelles. Aspect créatif de la nouveauté
Conscienciosité (C): Personnes disciplinées, ordonnées, organisées, compétentes et ambitieuses.
Extraversion (E): Personnes sociables et chaleureuses, qui recherchent les sensations, l’action et les émotions positives.
Amabilité (A): Personnes franches, sensibles aux autres, confiantes,altruistes et conciliantes.
Névrosisme (N): Personnes sensibles à la critique et caractérisées par de l’instabilité émotionnelle (anxiété, colère, impulsivité, timidité, dépression).

Validés ds plus de 30 cultures. On retrouve les mêmes dimensions, même si c’est parfois à différents niveaux.

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7
Q

Quelle est la distinction entre le tempérament et la personnalité?

A

Un va plus être la façon de réagir,
Le tempérament = génotype, tu nait avec. Innée
Personnalité = phénotype, elle est modulé par l’interaction du génotype avec l’environnement. Façonnée par l’innée et l’environnement.

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8
Q

Qu’est-ce que l’identité?

A

La manière dont on se perçoit, notre adhérence à un groupe, nos valeurs, aspect d’intentionnalité, évolue, moins stable, physique (comment les gens se réfère à toi), culture, aspect de l’unicité (trait et tempérament on se ressemble,

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9
Q

Qu’est-ce que la quête de l’identité?

A

Découverte de qui nous sommes et de ce que nous voulons faire dans la vie, trouver des buts et des valeurs qui nous sont propres et explorer différentes avenues pour répondre à toutes ces questions.
Renvoie à la conception qu’une personne a d’elle-même, de ses identifications et de ses différents rôles sociaux.
Le développement de la théorie de soi, ou du concept de soi, est possible grâce au développement cognitif. (C’est en construction dès le début de la vie)
Bien que le concept de soi est en ébauche dès la petite enfance, l’adolescence est une période durant laquelle la quête de l’identité occupe une place très importante.

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10
Q

Expliquer la théorie du développement d’Érikson

A

Erikson (1902-1994)
Émergence et développement de la personnalité = au cœur du développement humain.
Grande influence de l’environnement. Moins influence des pulsions sexuelles
Théorie du développement psychosocial :
- Comprend huit stades de développement du « moi ».
- Ces stades se poursuivent au-delà de l’adolescence. (jusqu’au décès)
- Le développement résulte de l’interaction entre les pulsions internes de la personne et les exigences de la société dans laquelle il vit.
L’Idée principale est la crise

Chaque stade correspond à une tâche développementale à accomplir : cela provoque une crise dans la personnalité. Attente de l’environnement en fonction de l’âge se qui cause le changement de crise. Négatif : Ne correspond pas à éviter à tout prix. Il faut un équilibre entre positif et négatif en adoptant des comportements dans les deux sphères. La réponse de l’environnement qui dictent comment l’enfant va se sortir ou résoudre la crise. Chaque étape de notre vie a une tâche développementale (crise)
Nous devons résoudre chacune des huit crises pour atteindre un équilibre entre deux pôles
Dépend de l’interaction individu-environnement social

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11
Q

Qu’est-ce qu’une crise?

A

Une période marquée à la fois par une grande vulnérabilité ainsi qu’un grand potentiel.
La personne manifeste des comportements tant du pôle positif que négatif : manière de trouver l’équilibre.
La manière de la résoudre a une incidence sur le développement de la personnalité :
- Crise résolue = acquisition d’une force adaptative (l’ensemble de ces forces permet l’atteinte d’une personnalité saine et équilibrée.
- Crise non résolue = traits de personnalité excessifs (liés à l’excès ou la cristallisation des manifestations d’un des deux pôles).
Les forces acquises des crises précédentes aident aux futures : construction des bases sur lesquelles reposent les stades suivants.
Il est possible de résoudre à l’âge adulte une crise non résolue à l’enfance, par exemple.
Crise de l’identité à l’adolescence = étape la plus importante du développement.

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12
Q

expliquer Première crise : confiance versus méfiance

A

Âge : Naissance à 12-18 mois
Comment la personne de soin répond au bébé. Il faut que l’enfant développe de la méfiance pour ne pas avoir une confiance naive et aveugle envers tout. Elle est nécéssaire mais ne peux pas être exagéré.
L’enfant ne doit pas toujours porter une confiance aveugle et naïve à son environnement → Méfiance nécessaire, mais ne doit pas être exagérée.
Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère déterminant →
- Si besoins comblés : l’enfant acquière une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement.
- Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable.

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13
Q

Expliquer Deuxième crise : autonomie versus honte et doute

A

Âge : 12-18 mois à 3 ans
Ils veulent faire tout seul, et sont surpris de ne pas réussir. Ils peuvent être dans la honte et douter de lui-même selon la réponse à l’environnement. Ils faut qu’ils reconnaissent qu’ils ont des limites.
Reconnaissance des limites et doutes raisonnables sur ses capacités pour éviter de se mettre en danger.
Exploration du monde extérieur sans trop craindre et de manière autonome.
L’enfant éprouve beaucoup de plaisir à faire les choses par lui-même et montrer aux adultes qu’il est capable.

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14
Q

Expliquer Troisième crise : initiative versus culpabilité

A

Âge : 3 à 6 ans
Tentative de prendre des prises d’initiative. Il va remettre en question sa façon de prendre des initiatives. Réaction de culpabilité provient surtout de la réactions des adultes.
Sentiment de culpabilité lié aux actes ou aux motivations.
- Lié à son désir d’approbation par les adultes.
Veut prendre des initiatives : élaborer des plans et les réaliser.

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15
Q

Expliquer Quatrième crise : travail versus infériorité

A

Âge : 6 à 11 ans (ou jusqu’à la puberté)
Pas la période mouvementaux, certains période de stabilité. On travail nos habiletés (école, compter, lire, période d’apprentissage) Rentre la comparaison, comment on se situe face aux autres (ex. notes et moyenne), l’enfant se positionne plus concrètement par rapport aux autres. On réalise qu’on a des limites, mais faut pas développer un sentiment d’infériorité envers les autres. Trop travail = workaholique,
Conscience de ses limites tout en ne développant pas un sentiment d’infériorité.
Apprentissage des habiletés favorisées par la culture à laquelle il appartient.

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16
Q

Expliquer Cinquième crise : identité versus confusion des rôles

A

Âge : puberté à jeune adulte
Crise d’identité
Selon Erikson, l’identité se développe lorsque 3 problèmes majeurs sont résolus :
1. Choix d’une activité professionnelle : « Qui veux-je devenir plus tard? » « Qu’est-ce que je veux accomplir? »
2. Adoption de valeurs qui leur sont propres : « Quelles sont mes valeurs fondamentales? » Je peux décider de mes valeurs. Ex. La religion
3. Développement d’une identité sexuelle satisfaisante : « Quelles sont mes attirances et mes besoins? »
Confusion des rôles retarde la résolution de la crise identitaire
Cherche à acquérir un sens cohérent du soi et du rôle qu’il jouera au sein de la société
(professionnel, sexuels, parentaux, religieux, autres).

17
Q

Expliquer les stades suite à la puberté?

A

Crise 6 : Intimité / isolement (jeune adulte)
Lorsque la crise est résolue, la personne est capable de s’engager affectivement avec une autre personne.
Crise 7 : Générativité / Stagnation (adulte d’âge moyen)
Lorsque la crise est résolue, la personne guide les générations plus jeunes, leur transmet ses connaissances et les fait profiter de son expérience.
Crise 8 : Intégrité / Désespoir (adulte d’âge avancé)
Lorsque la crise est résolue, la personne accepte la vie qu’elle a menée ainsi que sa mort prochaine.

18
Q

Qu’est-ce que la théorie de Marcia?

A

James E. Marcia (1937- ), psychologue
États identitaires : configurations identitaires caractérisées par la présence ou l’absence d’une crise et par la capacité ou l’incapacité de contracter des engagements.
- Crise / Exploration : expérimentations, questionnements et prises de décisions conscientes par l’ado.
- Engagement : faire des choix parmi les possibilités; s’investir dans une activité professionnelle (métier) ou un système de croyances..

19
Q

Quelles sont les états identitaires de Marcia

A

Forclose : Pas d’exploration + Engagement; Explore pas de possibilité ne vit pas de crise (médecin)
Diffuse : Pas d’exploration + Pas d’engagement; Ne s’engage pas, ne considérer pas les possibilités
Moratoire : Exploration + engagement; réfléchi aux différentes possibilités, en voie de s’engager
Réalisation/Achevée : Engagement + Exploration; période de questionnement suivie d’un engagement