cours 9 Flashcards
(54 cards)
Les scènes visuelles complexes
Les scènes visuelles complexes (comme celles que nous confrontons de manière quotidienne) contiennent une énorme quantité d’informations.
Énormément d’informations. Une quantité supérieure à ce qu’on peut traiter à chaque moment précis.
Notre cerveau se doit alors de filtrer cette information pour être certain de détecter les informations saillantes/importantes.
Implication de cette grande quantité d’informations (des scènes visuelles complexes)
Nous ne pouvons traiter toute cette information en un seul moment.
Nous devons donc sélectionner l’information à traiter à travers le temps.
ex de grande quantité d’info dans scènes viseulles complexes –> les deux phrases
deux phrases écrites en hauteur donc words on top of eachother pis au centre y’a des X (faut regarder le x)
Si on essaye de lire les deux phrases en même temps ici. Mettre nos yeux sur le X, descendre à travers le X, puis essayer de lire les deux phrases en même temps. C’est impossible. On n’est pas capable de lire les deux phrases en même temps en suivant les X. Ça ne fonctionne pas.
On ne peut donc Ø traiter toute l’info en même temps, notre attention est limitée. On doit déployer notre attention vers l’une ou l’autre de ces deux phrases pour être capable de les lire
ex de grande quantité d’info dans scènes viseulles complexes –> peinture compliquée
Donc ici, si on nous demande rapidement de trouver le cavalier dans cette scène-là, on va probablement utiliser des stratégies différentes, scanner l’image… et éventuellement, on va trouver le cavalier. (Situé au centre de la scène sur le pont).
Là, on s’approche de tâches de recherche visuelle, mais étant donné qu’il y a une quantité phénoménale d’informations dans cette œuvre, ça prend un certain temps avant de trouver le dit cavalier.
Où est Charlie? et scènes viseulles complexes
Pareil pour où est Charlie. Prend un temps fou le trouver.
Pourquoi ? La similarité.
La similarité, c’est hyper important dans une scène comme celle-ci. On joue sur la similarité. On essaie de nous distraire.
Les distracteurs, ici, (tout ce qui n’est pas Charlie), sont très similaires à la cible. Donc ça rend le jeu encore plus difficile.
scènes visuelles complexes ex –> la magie des cartes!
ex: Il faut choisir à travers les six cartes qui sont présentées ici, une carte.
Il faut bien les regarder, choisir une carte, fermer les yeux et visualiser notre carte.
Là, après, les cartes disparaissent
la on ouvre nos yeux et…
Notre carte, c’est celle qui manque.
La réponse est facile. Il n’y a aucune carte qui correspond à aucune carte dans la deuxième scène. Les magiciens détournent notre attention. Ils envoient notre attention à quelque part. Ils font des tours de passe-passe pendant qu’on ne regarde pas.
Donc, l’attention, c’est le thème central des illusionnistes. Ils vont détourner votre attention sur quelque chose. Et le tour est déjà fait. À partir du moment où il a réussi à déployer votre attention à quelque part, il nous a déjà eu le magicien.
l’Attention c’est quoi et types
La capacité de sélectionner un (ou quelques) stimulus (i) à travers une grande quantité d’informations.
Externe : Réfère aux stimuli dans le monde.
–>Dans le monde externe
–>Looking at this slide or listening to the sound of the teacher’s voice
Interne : s’occuper d’une ligne de pensée plutôt qu’une autre ou sélectionner une réponse plutôt qu’une autre.
-> ex: Rythme cardiaque qui s’accélère donc notre attention posée là-dessus. Lorsqu’on est attentifs à des phénomènes internes.
–>Choosing to think about this lecture instead of what you’re planning on doing this weekend
Overt attention : Réfère au fait de diriger son regard vers l’objet de l’attention.
–>À partir du moment où l’on place notre fovea sur l’objet de l’attention, on dit que c’est une attention « overt », c’est-à-dire « centrée ».
–>: Watching at an ambulance drive with lights and sirens blaring dive by.
2.Soutenue : Surveiller en permanence certains stimuli (mm chose)
Covert attention : Au contraire, ici, l’objet de l’attention n’est pas fixé de quelque façon que ce soit.
–>Attention peut aussi déployée en périphérie, même si notre fovéa n’est Ø dessus. Quelque chose qui attire notre attention même si notre fovea n’est pas dessus.
–>Eavesdropping on the conversation near you without turning your head or giving any external cu that you are paying attention.
Divisée : partage de l’attention entre deux stimuli différents.
2.Soutenue : Surveiller en permanence certains stimuli
NOTES CHAT GPT
🔁 1. Attention overt vs. covert → selon le comportement observable (regard/mouvement)
🔹 Overt attention = attention manifeste
Tu orientes ton regard ou ta tête vers ce qui t’intéresse.
Ex. : tu regardes quelqu’un qui te parle → ton attention est “overt”.
🔹 Covert attention = attention cachée
Tu portes ton attention ailleurs sans bouger tes yeux.
Ex. : tu fais semblant d’écouter ton prof mais tu écoutes ce que disent tes voisins → ton attention est “covert”.
📌 Ce type d’attention concerne où va ton attention par rapport à tes mouvements oculaires ou corporels.
⏱️ 2. Attention soutenue vs. divisée → selon la durée et la distribution
🔹 Attention soutenue = maintenir l’attention sur une même tâche ou stimulus dans le temps.
Ex. : écouter un cours pendant 30 minutes sans décrocher.
Requiert de la vigilance et de l’endurance mentale.
🔹 Attention divisée = distribuer l’attention sur plusieurs choses en même temps.
Ex. : écouter quelqu’un tout en écrivant un message.
Recrute davantage de ressources cognitives.
📌 Ici, c’est la gestion des ressources attentionnelles qui est en jeu.
Overt and covert attention: Mouvement oculaire en lecture
Donc, un exemple d’attention dirigée, « overt attention », Lorsqu’on fait des mouvements oculaires en lecture, on déplace notre fovéa. On fait des saccades oculaires pour déplacer notre fovéa sur les mots.
Et donc, comme le texte le mentionne, « When a person is reading a sentence silently, the eye movements show that not every word is fixated. »
Donc, quand on lit, on ne pose pas une fixation nécessairement sur tous les mots.
Overt sur les lettres et covert sur l’ensemble du texte
Montre que ce n’est pas seulement de l’attention dirigée en lecture, c’est de l’attention overt, mais avec de l’attention covert en même temps, car en périphérie, là où notre attention n’est pas posée, il y a un traitement attentionnel qui se fait des mots qui s’en viennent.
Donc, c’est un mix aussi. La probabilité que le prochain mot soit X ou Y influence aussi.
Si on randomisait la séquence de ces mots-là, on verrait que les mots-là, se comportaient complètement différemment. Mais il y a aussi un pré-traitement de l’information qui est fait en périphérie.
Travaux de Millet :
En utilisant une technique qui se nomme blindspot/spotlight:
En utilisant une technique qui se nomme blindspot/spotlight: Si on fait des exercices de lecture comme ceux-là, mais qu’on ne révèle pas l’information périphérique. On fait juste tracker avec eye-trackers là ou la personne regarde et on masque l’extérieur d’un certain rayon autour de la fovéa, ralentit considérablement la lecture, parce qu’on n’a pas ce pré-traitement de l’information-là, qui peut être effectué par la covert attention.
Lorsqu’on utilise le spotlight et qu’on ne révèle pas l’information périphérique, on ne sautera pas de mots.
Les mouvements oculaires, les saccades vont être faits sur chacun des mots. Ça va ralentir le traitement. Et c’est comme ça qu’on va quand même être capable d’avoir le sens de la phrase, mais on ne pourra pas sauter des mots comme c’est le cas dans cet exemple.
À l’inverse, si on masque le mot (blindspot - on ne voit pas là où notre fovéa est dirigée). On peut quand même aller chercher le sens de la phrase simplement avec l’information périphérique.
Overt attention les études suggèrent..
Les études récentes semblent suggérer que nous ne prenons conscience que d’un seul objet (ou peut-être quelques-uns) à la fois.
Bien que notre attention puisse être divisée, on ne peut être conscient d’un seul objet (peut être quelques un mais limite à ce qu’on peut amener en conscience à la fois).
Covert attention
L’attention bouge beaucoup plus rapidement que les yeux. Alors que les yeux bougent à un rythme de 3-5 saccades visuelles par seconde, l’attention peut atteindre une vitesse de 20 à 30 saccades attentionnelles par seconde.
Il n’est certainement pas nécessaire de bouger les yeux pour être attentif à quelque chose.
Grand écart entre la rapidité de notre attention et la vitesse à laquelle on peut faire des saccades oculaires.
Implique qu’il n’est pas nécessaire de bouger les yeux pour être attentif à quelque chose. On est capable de traiter une grande quantité dans le temps d’informations beaucoup plus rapide que les mouvements oculaires que nos yeux peuvent faire.
Attention spatiale / La sélection spatiale comment on l’étudie
Habituellement, lorsqu’on étudie l’ attention spatiale, la sélection dans l’espace, la mesure qu’on va regarder, c’est les temps de réponse, les temps de réaction.
Donc, c’est une mesure du temps entre le début d’un stimulus et la réponse du participant. Donc, dans une tâche de recherche visuelle, on présente le stimulus, le participant sait déjà quelle cible il doit trouver. Il doit s’efforcer de trouver la cible le plus rapidement possible.
Temps de réaction (RT) : Une mesure du temps entre le début d’un stimulus et une réponse.
Incide (cue) : Un stimulus qui pourrait indiquer où (ou quoi) un stimulus ultérieur sera.
–>Un indice : Dire au participant la cible qu’on cherche (où? Quoi?)
Les indices peuvent être valides (informations correctes), invalides (incorrectes) ou neutres (non informatifs).
–>Les indices peuvent être valides (informations correctes), invalides (incorrectes) ou neutres (non informatifs). - On peut donner un indice qui pointe vers la bonne direction OU un indice invalide. l’indice nous dit que la cible, par exemple, va être à gauche, alors que la cible va être à droite. Et qu’est-ce que ça nous permet de faire ? Ça nous permet de voir combien de temps supplémentaire est-ce qu’on a besoin pour détecter ou pour trouver la cible si on nous a orienté dans la mauvaise direction. Ou les indices peuvent être non informatifs, peuvent être neutres.
Stimulus onset asynchrony (SOA) : Le temps entre le début d’un stimulus et le début d’un autre.
–>Une autre variable qu’on contrôle dans les expériences sur l’attention spatiale, c’est le temps inter-stimulus, donc le stimulus onset asynchrony (SOA) : C’est le temps entre le début d’un stimulus et le début d’un autre stimulus. Si on diminue le SOA, on rend la tâche un peu plus difficile, parce qu’on a toujours besoin d’être aux aguets.
–>On sait qu’il y a un autre essai qui s’en vient très rapidement, alors que si on relaxe, peut rendre la tâche plus facile parce qu’on a le temps de ramener notre système en état d’équilibre avant de procéder au prochain essai.
Avec le SOA : On peut jouer avec la rapidité de la tâche. Le temps inter-stimulus, c’est le temps qui s’écoule entre la présentation du stimulus 1 et la présentation du deuxième essai, le stimulus 2.
Si on a une expérience qui va très, très vite, où on nous présente un stimulus à toutes les 50 millisecondes, ça va être demandant, ça va être exigeant pour le système de traiter tous ces stimuli-là, puis on a l’impression qu’on se fait bombarder.
Alors que si on relaxe le temps inter-stimulus, qu’on présente un stimulus à toutes les 500 millisecondes, ou 3 secondes, alors le système a le temps de traiter l’information du stimulus, revenir à un état d’équilibre, traiter l’information du stimulus suivant. Il y a moins d’interférences entre les stimuli, lorsqu’il y a du temps entre les stimuli.
Toutes ces propriétés-là sont impliquées dans le paradigme de Posner.
Paradigme de Posner (1980) les conditions
Paradigme de l’attention spatiale
- Condition contrôle (sans indice)
–> Le sujet fixe la croix de fixation et doit appuyer sur la clé de réponse indiquant la position spatiale de la boite où la cible (ici, un point rouge) est apparue.
–>Variable dépendante : Temps de réaction
->On va mesurer le temps necessaire à répondre que la cible était à gauche (dans cet exemple-ci)
–>Condition de contrôle, il n’y a pas d’indice. Ça sert de base line, de ligne de base pour déterminer : «À quel point, lorsque je donne un indice valide, la réponse va être accélérée?».
–> Le fait d’avoir une anticipation de la position dans la recherche, ça va accélérer notre traitement, notre réponse va être plus rapide.
–> On va donc pouvoir comparer cette condition de contrôle à notre condition où on a un indice.
- 1- Indice périphérique (exogène)
–> Attire l’attention de façon automatique.
–>L’indice est valide dans 80% des cas (habituellement).
Donc, ici, il y a deux types d’indice possibles.
Premier : Indice périphérique, (exogène), et qui va attirer l’attention de façon automatique.
Dans les tâches de Posner, l’indice va être valide dans environ 80% des cas.
Indice périphérique parce qu’on fixe la croix de fixation et en périphérie, on va nous donner un indice comme une bordure rouge sur le carré blanc, là où va être présentée la cible.
C’est de ça qu’on parle lorsqu’on parle d’un indice périphérique, c’est que ce n’est pas au niveau de la fovea, de la croix de fixation qu’on va donner l’indice.
On va donner l’indice en périphérie et puis on va le donner vraiment proche de la cible dans ce cas-ci.
À gauche, un indice valide, donc un indice exogène valide, et à droite, on a un exemple d’un indice exogène invalide. Donc on a un indice périphérique qui est à l’opposé de là où on doit répondre, et ça, ça va impliquer un plus grand temps de réaction pour la bonne réponse.
On fixe la croix et en périphérie on nous propose un indice rouge. On donne l’indice en périphérie, proche de la cible. Donc pas direct sur la fovea.
Exogène : Implique + grand temps de reaction pour la bonne réponse car indice invalide.
- 2- Indice symbolique (endogène)
–>On parle d’instructions qui peuvent déployer l’attention volontairement
vers la position spatiale pointée.
–>L’indice est valide dans 80% des cas (habituellement).
Il y a des indices symboliques ou endogènes. C’est un indice qui va être présenté au niveau de la croix de fixation, qui va pointer vers là où on doit trouver la cible.
Encore une fois, on a des indices endogènes valides, comme à gauche, ou invalide à droite.
L’indice symbolique, c’est une flèche rouge qui nous pointe vers là où on doit aller
Paradigme de Posner (1980) : Nature temporelle du type d’indice
L’indice périphérique attire l’attention beaucoup plus rapidement que l’indice symbolique.
Lorsqu’on a des indices endogènes ou des indices exogènes, des indices périphériques ou des indices symboliques, on voit que les gains pour trouver une réponse lorsque l’indice est valide, vont être importants.
On n’a pas la même fonction du temps de réponse pour un indice symbolique par rapport à un indice périphérique.
L’indice périphérique va nous permettre de répondre beaucoup plus rapidement que lorsque l’indice est symbolique. Cela est mesuré en fonction de l’axe des X du SOA.
Lorsqu’on a un SOA à 100ms, pour un indice en périphérie, on va être 15 à 20 millisecondes plus rapide pour trouver la cible.
Comment lire ce graphique : Pour un intervalle interstimulus de 100 millisecondes, on a un gain d’une vingtaine de millisecondes pour trouver la cible lorsque l’indice est périphérique par rapport à un indice symbolique. Donc l’indice périphérique attire l’attention beaucoup plus rapidement que l’indice symbolique.
À retenir de ce graphique : On a un gain pour un indice périphérique par rapport à un indice symbolique. Il y a des indices symboliques qui attirent l’attention plus rapidement que d’autres
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Notes extra :
L’effet d’un indice se développe avec le temps.
Les avantages des signaux périphériques augmentent plus rapidement que les avantages des signaux symboliques.
Ce résultat montre quelque chose comme la vitesse de la volition - Combien de temps vous faut-il pour attirer votre attention sur un endroit plutôt que de l’y attirer automatiquement ? Environ 150 ms !
Indice symbolique qui attire l’attention rapidement
Certains indices « symboliques » agissent comme des indices périphériques (exogènes).
Indices symboliques attirent plus rapidement l’attention que d’autres.
Si quelqu’un regarde rapidement à un endroit, ça peut vraiment orienter notre attention rapidement de façon assez efficace. Donc certains indices symboliques agissent comme des indices périphériques.
Le regard, la direction du regard en est un très bon exemple, probablement parce qu’on attribue beaucoup d’importance au visage, on est des animaux sociaux et on sait que le visage d’une autre personne va nous envoyer des signaux qui sont importants, donc ça a un effet sur la rapidité avec laquelle on peut déployer notre attention, même s’il s’agit d’un indice symbolique ici.
La recherche visuelle
Recherche d’une cible prédéterminée dans un ensemble de distracteurs.
Exemples : trouver des mauvaises herbes dans votre pelouse ou la télécommande sur la table du salon
Cible : L’objectif d’une recherche visuelle.
–> ex la télécommande ou les mauvaises herbes
Distracteur : En recherche visuelle, tout stimulus autre que la cible.
–> ex: les tasses de café, la vape etc sur la table et les autres types de fleurs dans la pelouse
Taille de l’ensemble : le nombre d’éléments dans un essai de recherche visuelle.
–>En recherche visuelle, une variable qui va affecter la rapidité avec laquelle on trouve la cible, c’est la taille de l’ensemble.
La recherche visuelle: L’efficacité de la recherche visuelle est …
L’efficacité de la recherche visuelle est l’augmentation moyenne de RT (reaction time) pour chaque élément ajouté à l’affichage.
- Mesuré en termes de pente de recherche, ou ms/élément
- Plus la pente de recherche est grande (plus de ms/item), moins la recherche est efficace
- Certaines recherches sont efficaces et ont de petites pentes
- Certaines recherches sont inefficaces et ont de grandes pentes
–> Dépend de certaines caractéristiques de la tâche.
notes
On essaie de comparer combien de temps ça nous prend pour trouver une cible lorsqu’on a 1, 2, 5, 20, 30, 50 distracteurs. On augmente la taille de l’ensemble, on joue avec la taille de l’ensemble pour voir à quel point la taille de l’ensemble va affecter notre découverte de la cible, la rapidité avec laquelle on découvre une cible.
Habituellement, on va mesurer cette efficacité-là en termes de pente de recherche. Donc, la pente de recherche, c’est millisecondes/élément. On regarde combien de millisecondes par élément on a besoin.
Donc, si on a une droite, puis on voit une augmentation linéaire, par exemple du temps de réponse en fonction du nombre d’éléments on va calculer la pente de cette droite-là, et c’est ce qui va nous informer sur l’efficacité de la recherche visuelle.
Plus la pente est grande (plus les millisecondes augmentent rapidement par rapport au nombre d’items dans l’ensemble, moins la recherche est efficace).
Si on a une pente légère : ça veut dire qu’au fur et à mesure qu’on augmente le nombre d’items dans l’ensemble, l’impact sur le temps de réponse est moindre. Donc, on est moins ralenti dans notre recherche visuelle si la pente de recherche est faible.
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Notes extra :
Si on a une grande pente, on voit que plus on rajoute des éléments dans l’ensemble, plus grand devient le temps de réaction. Et si on a une pente plus faible, ce qui ça indique, c’est que le temps de réaction augmente moins à mesure qu’on augmente la taille de l’ensemble.
Sélection spatiale: Inhibition du retour (IOR)
Inhibition du retour (IOR) : la difficulté relative à attirer l’attention (ou les yeux) pour revenir à un endroit récemment fréquenté (ou fixé).
Pendant les recherches visuelles, IOR vous empêche de rester bloqué en revisitant continuellement un endroit.
notes
L’inhibition du retour, c’est le fait que lorsqu’on a déployé notre attention, par exemple, si on fait la tâche « Où est Charlie? », on a scanné une région, on déplace vers une autre région, il y a un mécanisme qui va faire en sorte qu’on ne reviendra pas là où on vient juste de regarder.
On va continuer d’explorer de nouveaux endroits. Et c’est l’inhibition du retour. On a une inhibition pour ne pas retourner à l’endroit où on vient justement de se poser.
On veut découvrir la cible, donc on doit explorer. Et si on revenait continuellement dans le même espace local, ce ne serait pas efficace.
Théories de l’attention
- Modèle « Spotlight » : L’attention est restreinte dans l’espace et se déplace d’un point à l’autre. Les zones sous les projecteurs reçoivent un traitement supplémentaire.
–>Comme dans l’exemple du prof Millet. Si on voit l’attention comme une lampe de poche, et on ne peut pas voir dans la noirceur ailleurs qu’à l’endroit où notre lampe de poche est pointée, ça, ce serait un modèle de spotlight.
L’attention comme une lampe de poche, que votre tension peut juste être déployée à un endroit à la fois, et tout ce qui est en dehors de là où la lampe de poche est pointée est invisible.
- Modèle du « zoom » attentionnel: La zone occupée par l’attention peut s’agrandir ou se rétrécir en fonction de la taille de la zone à traiter.
–>Comme si on arrivait à zoomer notre attention sur la tâche.
La recherche visuelle: Exemple classique de recherche de caractéristique.
Première rangée : Si on doit trouver une barre verticale rouge, ça va être très facile de trouver cette barre verticale rouge dans le premier exemple en haut, parce que les distracteurs sont des barres verticales bleues. Il y a une saillance, la cible n’est pas très similaire à nos distracteurs. Donc, ça va être très rapide de découvrir la cible dans ce cas-ci.
Dans la seconde rangée, encore une fois, on a une cible qui est une barre verticale rouge. Par contre, ces fois-ci, les distracteurs sont des barres horizontales rouges.
Qu’est-ce qui s’est passé ? La similarité entre la cible et les distracteurs a augmenté un peu, parce que maintenant la cible a la même couleur que les distracteurs. Par contre, il y a encore une caractéristique qui fait que notre cible est différente de nos distracteurs, et c’est l’orientation ici.
La cible a une orientation canonique verticale, alors que les distracteurs ont une orientation horizontale.
Et l’exemple de la troisième rangée ici, on a augmenté la taille de l’ensemble. Beaucoup plus de distracteurs.
a) Recherche d’attributs : Pente nulle : Implique que le fait d’augmenter la taille de l’ensemble n’a aucun impact sur la rapidité avec laquelle on va découvrir notre cible dans la recherche visuelle. Lorsqu’on fait une recherche où on doit trouver une caractéristique, le fait d’augmenter la taille de l’ensemble n’a aucun impact sur notre efficacité.
b) Conjonction d’attributs : Ce que ça veut dire : Barre rouge verticale parmi des distracteurs qui sont soit des barres vertes verticales ou des barres rouges horizontales. Il y a deux attributs qui sont importants. Les deux attributs sont la couleur et l’orientation de la cible. On fait une conjonction d’attributs. On ne peut pas juste découvrir la cible vis-à-vis son orientation. Comparativement à une recherche d’attributs simple, la conjonction va avoir un impact sur la pente, l’efficacité. Impact modéré sur la pente.
c) Recherche de configuration spatiale : Trouver une combinaison d’attributs. Par exemple, un T (composé d’une barre verticale et d’une barre orientale). Donc, lorsqu’on doit trouver la cible qui est la combinaison d’une barre verticale et d’une barre horizontale, à travers des distracteurs, cette tâche-là devient encore plus difficile que la tâche où on a une recherche simple d’attributs ou une recherche de conjonction d’attributs. Pente très forte, ce qui implique que plus grande est la taille de l’ensemble dans le troisième cas de figure, plus grand est l’impact sur l’efficacité de la recherche. Donc, augmenter la taille de l’ensemble implique une réduction considérable du temps nécessaire pour trouver la cible.
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Notes extra :
Each part of the figure shows a different search task, with difficulty increasing from (A) to (C). Each row shows a different number of items (the set size), which difficulty increasing as set size increases. Here we show only examples with the target present. In a typical experimentm a target might be absent in half of the trials. The graphs at the bottom depict typical patterns of results for each type of task. The purple line in each graph represents average reaction times for different set sizes on target-absent trials; the green line shows results for target-present trials.
Left column: Feature search. These searches are very efficient and typically have slopes of about 0 ms/item.
Middle column: Conjunction search. These searches are moderately efficient and have modest slopes.
Right column: Spatial configuration search. Finding the target requires detecting the correct spatial configuration of a horizontal and vertical line (the letter T among Ls in this case). These searches are very inefficient and have high slopes.
recherche visuelle: Variables importantes:
Nombre d’items
Type de recherche : Attribut simple vs. Conjonction
La cible est habituellement présente dans 50% des essais.
La recherche d’attributs est efficace
Recherche d’attributs : recherchez une cible définie par un seul attribut, comme une couleur ou une orientation saillante.
Saillance : La vivacité d’un stimulus par rapport à ses voisins.
ex : Le rouge est très saillant dans un contexte où les distracteurs sont bleus. Grande vivacité de stimulus de la cible par rapport à ses distracteurs.
Parallèle : dans l’attention visuelle, se référant au traitement de plusieurs stimuli en même temps.
–>Traitement parallèle : A (recherche d’attriburs). Peu importe le nombre d’élements dans l’ensemble on VA trouver la cible, comme si on pouvait traiter parallèlement les distracteurs tous en meme temps sans consequence.
La recherche d’attributs est efficace: Le phénomène du «pop-out» visuel:
Lorsqu’un objet nous «saute aux yeux» parce qu’il a une apparence qui diffère grandement de tous les autres objets de son environnement.
–>Le pop-out indique un traitement en parallèle… Si chaque item était traité de manière séquentielle, il n’y aurait pas pop-out!
notes
Pop out : Grande saillance.
Meme si on triple les cercles bleus, le cercle rouges va nous sauter aux yeux, va “pop out”
Ce pop out indique un traitement en parallèle. Si chaque item était traité de manière séquentielle, Ø de pop out.
Si on devait traiter de façon séquentielle tous les stimuli, on ne sait pas où est la cible, donc on doit les traiter un par un jusqu’à temps qu’on détecte la cible, on n’aurait pas une pente nulle en A.
Ici, ce n’est pas un traitement séquentiel, c’est vraiment un traitement parallèle, et ça amène ce phénomène de pop-out.
Les attributs efficaces
La couleur
La taille
L’orientation
Le mouvement