ExG4- Transcription bactérienne Flashcards
ARN polymérase chez les eubactéries
### Structure et composition
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Taille et masse :
L’enzyme est très grande, d’environ 470 kilodaltons (kDa), ce qui correspond à une molécule massive capable d’interagir avec l’ADN et de catalyser la polymérisation des ribonucléotides. -
Sous-unités :
Elle est composée de cinq sous-unités protéiques distinctes, organisées comme suit :- 2 sous-unités α
- 1 sous-unité β
- 1 sous-unité β’
- 1 sous-unité ω
Chaque sous-unité a un rôle spécifique dans la fonction globale de l’enzyme.
ARN polymérase chez les eubactéries
### Rôles des sous-unités
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Sous-unités α (alpha) :
- Poids moléculaire d’environ 36 kDa chacune.
- Codées par le gène rpoA.
- Leur extrémité C-terminale (CTD) est importante pour reconnaître des éléments promoteurs spécifiques appelés éléments « up » situés en amont du promoteur.
- Elles peuvent aussi interagir avec des activateurs de la transcription, comme la protéine CAP (Catabolite Activator Protein), facilitant ainsi la régulation génétique.
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Sous-unité β (bêta) :
- Poids d’environ 151 kDa, codée par le gène rpoB.
- Contient le site catalytique qui réalise la formation des liaisons phosphodiester entre les nucléotides d’ARN.
- Son extrémité C-terminale est essentielle pour la fixation du facteur σ, qui guide la polymérase vers les promoteurs spécifiques.
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Sous-unité β’ (bêta prime) :
- Poids d’environ 155 kDa, codée par le gène rpoC.
- Chargée positivement grâce à des acides aminés basiques, cette sous-unité a une forte affinité pour l’ADN.
- Elle possède un motif en doigt de zinc dans son extrémité C-terminale qui aide à maintenir le brin d’ADN non transcrit séparé du brin transcrit pendant la transcription.
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Sous-unité ω (oméga) :
- Petite sous-unité de 11 kDa, codée par le gène rpoZ.
- Elle agit comme une chaperonne, c’est-à-dire qu’elle aide à l’assemblage correct des autres sous-unités pour former un complexe fonctionnel.
ARN polymérase chez les eubactéries
### Fonctionnement global
- L’enzyme couvre environ 70 à 80 paires de bases d’ADN lorsqu’elle est engagée dans la transcription.
- Une cellule bactérienne typique contient environ 7000 molécules d’ARN polymérase.
- À tout moment, 5000 à 6000 de ces enzymes sont actives en train de transcrire l’ADN en ARN.
- L’activité polymérase se fait dans le sens 5’ vers 3’, synthétisant l’ARN par ajout successif de ribonucléotides.
- Le taux de synthèse est d’environ 25 à 75 nucléotides par seconde, ce qui est adapté à la rapidité de croissance bactérienne.
- L’ARN polymérase possède des activités correctrices intrinsèques qui limitent les erreurs lors de la transcription ; le taux d’erreur est faible, environ 1 erreur pour 10 000 nucléotides incorporés.
ARN polymérase chez les eubactéries
### Particularité chez E. coli
- Chez la bactérie modèle Escherichia coli, il n’existe qu’une seule ARN polymérase qui assure la transcription de tous les types d’ARN.
- Cette ARN polymérase forme ce qu’on appelle le « core enzyme » (enzyme de base) composé des sous-unités α2ββ’ω.
- Pour initier la transcription spécifique d’un gène, cette enzyme s’associe à un facteur σ, formant l’« holoenzyme », capable de reconnaître les promoteurs.
En résumé, l’ARN polymérase bactérienne est un complexe enzymatique multi-sous-unités, hautement spécialisé pour transcrire l’ADN en ARN avec une grande efficacité et fidélité. Chaque sous-unité joue un rôle précis, que ce soit dans la catalyse, la reconnaissance de l’ADN, l’assemblage du complexe ou l’interaction avec des facteurs régulateurs.
a) Rôle général du facteur σ
- La core enzyme de l’ARN polymérase (composée des sous-unités 2α, β, β’, ω) est capable de se fixer sur l’ADN, de se déplacer par diffusion, et de se dissocier, mais elle ne peut pas reconnaître spécifiquement les promoteurs.
- La reconnaissance spécifique des promoteurs est indispensable pour initier la transcription au site correct (le +1) et dans la bonne direction.
- C’est là que le facteur σ intervient : en s’associant à la core enzyme, il forme l’holoenzyme (ARN polymérase complète avec capacité de reconnaissance spécifique).
- Le facteur σ permet donc à l’ARN polymérase de reconnaître les séquences spécifiques des promoteurs, d’initier la transcription au bon endroit, et de s’assurer que la synthèse d’ARN démarre dans la bonne orientation.
b) Variétés de facteurs σ chez E. coli
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E. coli possède une famille de facteurs σ, chacun spécialisé pour activer la transcription de différents groupes de gènes selon les conditions environnementales :
- σ70 : facteur σ primaire, responsable de la transcription des gènes « de ménage » en conditions normales.
- σ38 : intervient en phase stationnaire (stress nutritionnel).
- σ32 : active les gènes de choc thermique (Heat Shock).
- σ54 : impliqué dans la régulation de l’azote.
- σ28 : contrôle les gènes des flagelles.
- σ20 : un autre facteur σ alternatif.
- Ces facteurs σ alternatifs permettent à la bactérie d’adapter rapidement son programme transcriptionnel selon les besoins.
c) Facteurs anti-σ
- Il existe aussi des facteurs anti-σ qui régulent l’activité des facteurs σ.
- Par exemple, en phase stationnaire, le facteur anti-σ70 (appelé Rsd chez E. coli) inhibe σ70.
- Cela permet à σ38 de s’associer plus facilement à l’ARN polymérase et de diriger l’expression des gènes spécifiques à la phase stationnaire.
- Ce mécanisme assure un changement efficace de la machinerie transcriptionnelle selon les phases de croissance ou les stress.
d) Reconnaissance des séquences promotrices par le facteur σ
Le facteur σ contient plusieurs régions fonctionnelles qui interagissent avec des séquences spécifiques du promoteur. Deux régions principales sont essentielles :
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Région σ4.2 (page [[99]])
- Cette région possède un motif hélice-coude-hélice classique qui reconnaît la boîte -35 du promoteur.
- La reconnaissance se fait par des interactions précises :
- Une hélice interagit avec les bases d’ADN dans le grand sillon via des liaisons hydrogène, permettant une reconnaissance spécifique des séquences.
- L’autre hélice interagit avec le squelette sucre-phosphate de l’ADN, stabilisant la fixation.
- Cette interaction fixe l’ARN polymérase sur le promoteur à la position -35.
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Région σ2.4 (page [[100]])
- Cette région ne possède pas de motif hélice-coude-hélice, mais des acides aminés aromatiques qui reconnaissent la boîte -10 (TATAAT typique).
- Elle joue un rôle crucial pour initier l’ouverture locale de l’ADN (dénaturation locale) :
- Les acides aminés aromatiques forment une poche hydrophobe qui interagit avec les bases qui sont retournées sur le brin non transcrit.
- Cette interaction favorise la séparation des brins d’ADN autour du site +1, formant la bulle de transcription.
- Cela permet à l’ARN polymérase de commencer la synthèse d’ARN.
e) Synthèse et spécificité du facteur σ
- Grâce à ces interactions spécifiques avec les boîtes -35 et -10, le facteur σ permet que l’ARN polymérase reconnaisse précisément le promoteur, démarre la transcription au bon endroit, et évite la transcription non spécifique.
- Cette spécificité est cruciale pour la régulation fine de l’expression des gènes selon les besoins cellulaires.
a) Formation du complexe fermé (RPc)
- L’ARN polymérase holoenzyme (core + facteur σ) se lie au promoteur de l’ADN sans encore ouvrir la double hélice.
- Le promoteur contient des séquences spécifiques, notamment les boîtes -35 et -10 en amont du site de départ (+1).
- À ce stade, les interactions entre la polymérase et l’ADN sont faibles, ce qui rend ce complexe instable.
- L’ADN reste donc sous forme de double brin non séparé (promoteur fermé).
- Cette étape sert à positionner la polymérase au bon endroit sur l’ADN.
b) Isomérisation vers le complexe ouvert (RPo)
- Le complexe fermé subit une transition appelée isomérisation.
- Lors de cette étape, l’ADN est localement dénaturé (séparation des deux brins) sur environ 14 paires de bases autour du site +1, formant la bulle de transcription.
- Cette ouverture permet l’accès du brin matrice (brin antisens) à la polymérase.
- Le facteur σ joue un rôle clé dans cette ouverture, notamment par son domaine σ2.4 qui interagit avec la boîte -10 et facilite le retournement des bases (ex. bases A à -11 et T à -7 sont retournées).
- Des changements conformationnels de la polymérase et du facteur σ (repliement de l’ext N-terminale du σ, fermeture de la mâchoire formée par les sous-unités β et β’) participent à ce processus.
- La polymérase s’enroule partiellement autour de l’ADN pour stabiliser ce complexe ouvert.
c) Synthèse initiale d’ARN et pause d’initiation
- La polymérase commence à synthétiser un court ARN (~6-9 nucléotides).
- Cependant, une boucle du facteur σ appelée σ3.2 bloque physiquement la sortie de cet ARN naissant, ce qui peut provoquer une pause ou une initiation abortive (arrêt de la synthèse et libération de ce court ARN).
- Ce phénomène est un contrôle qualité ou un “test” avant le passage à l’étape suivante.
d) Transition vers l’élongation
- Lorsque l’ARN naissant atteint environ 16 nucléotides :
- Il y a rupture des interactions entre la région σ4 du facteur σ et la boîte -35 du promoteur, ainsi qu’avec le domaine β de la polymérase.
- Cette rupture permet la libération partielle de la polymérase du promoteur, un processus appelé départ ou promoter clearance.
- La polymérase quitte le promoteur pour commencer l’élongation proprement dite, en synthétisant l’ARN en continu.
Schéma résumé :
- RPc (complexe fermé) : polymérase liée au promoteur, ADN double brin fermé.
- Isomérisation : ouverture locale de l’ADN autour du +1, formation de la bulle de transcription (RPo).
- Synthèse initiale : courte ARN synthétisé, parfois pause ou abortive à cause de σ3.2.
- Départ : rupture des interactions σ4/β et avec le promoteur, polymérase démarre l’élongation.
a) Mécanisme catalytique de l’élongation
- L’ARN polymérase possède une structure dynamique qui lui permet d’ajouter des nucléotides un par un à l’extrémité 3’ de l’ARN naissant.
- Un élément clé de cette dynamique est la boucle « trigger » (boucle déclencheuse), une structure mobile à l’intérieur de la polymérase.
- Lorsque le prochain nucléotide triphosphate (NTP) entre dans le canal II de l’enzyme, il est aligné par complémentarité des bases avec le brin matrice d’ADN.
- Un ion Mg²⁺ est associé au NTP, jouant un rôle catalytique essentiel dans la formation de la liaison phosphodiester.
- La boucle trigger change de conformation pour replier le canal II et positionner précisément l’extrémité 3’OH de l’ARN naissant en face du phosphate α du NTP entrant.
- Cette positionnement permet la réaction de polymérisation : une attaque nucléophile du 3’OH de l’ARN naissant sur le phosphate α du NTP, formant une nouvelle liaison phosphodiester et libérant un pyrophosphate.
b) Translocation et avancée de l’ARN polymérase
- Après cette addition, la polymérase doit avancer (translocation) sur l’ADN pour permettre l’incorporation du nucléotide suivant.
- Cette translocation implique un changement de conformation notamment dans la sous-unité β’ :
- La « bridge » hélice dirige l’extrémité 3’OH de l’ARN.
- La boucle trigger en hélice s’ouvre pour permettre l’entrée du prochain NTP.
- Cette dynamique est essentielle pour la processivité de la polymérase — sa capacité à synthétiser de longs ARN sans se détacher.
c) Régulateurs protéiques de l’élongation
Plusieurs protéines s’associent à l’ARN polymérase durant l’élongation pour moduler sa stabilité, sa vitesse et la terminaison :
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NusA :
- Se lie à l’ARN polymérase après l’initiation.
- Induit des pauses dans la transcription en stabilisant la formation de structures secondaires en tige-boucle dans l’ARN naissant.
- Ces pauses ralentissent l’élongation et stimulent la terminaison intrinsèque (régulation fine de la durée et du moment d’arrêt).
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NusG :
- Entre en compétition avec le facteur σ pour son relargage.
- Stabilise le complexe d’élongation en renforçant les interactions entre la polymérase et l’ADN.
- Cela rend l’enzyme plus processive (moins de dissociations intempestives).
- Plus tard, NusG interagit avec la protéine ρ pour induire la terminaison dépendante de ρ.
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NusB/NusE :
- Hétérodimère se liant à l’ARN naissant.
- Crucial pour une transcription processive.
- L’interaction entre NusE et NusG permet aussi de coupler la transcription à la traduction en recrutant les ribosomes sur l’ARNm en cours de synthèse.
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Protéine ρ :
- Facteur de terminaison qui s’associe tôt à la polymérase.
- Hélicase ATP-dépendante qui provoque la dissociation de la transcription à la fin du gène.
d) Correction des erreurs durant l’élongation
- L’ARN polymérase possède des activités correctrices intrinsèques pour assurer la fidélité de la transcription :
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Correction pyrophosphorolytique :
- Réaction inverse de la polymérisation où l’enzyme peut retirer le dernier nucléotide ajouté en présence de pyrophosphate (PPi).
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Correction hydrolytique :
- La polymérase peut reculer (backtracking) de quelques nucléotides.
- Elle clive ensuite les nucléotides erronés grâce à son activité endonucléolytique.
- Cette activité est stimulée par les facteurs GreA et GreB, qui facilitent le clivage et la reprise correcte de la synthèse.
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Correction pyrophosphorolytique :
e) Gestion des contraintes topologiques
- L’avancée de la polymérase génère des surenroulements positifs en aval (enroulement trop serré) et des surenroulements négatifs en amont (enroulement trop lâche) de l’ADN.
- Pour éviter que ces contraintes topologiques n’entravent la progression de la transcription, des topoisomérases interviennent :
- Topoisomérase I : enlève les surenroulements négatifs.
- Topoisomérase II (gyrase) : introduit des surenroulements négatifs pour compenser les surenroulements positifs.
- Terminaison rho-indépendante (intrinsèque) ([[110-111]])
- Ce mécanisme ne nécessite pas de facteur protéique spécifique (comme Rho).
- La terminaison repose sur des séquences spécifiques présentes dans l’ARN naissant.
- Ces séquences sont caractérisées par :
- Une séquence palindromique qui peut former une structure en épingle à cheveux (tige-boucle) dans l’ARN. Cette épingle à cheveux provoque une déformation et une instabilité du complexe ARN polymérase-ARN-ADN.
- Une succession de uridines (poly-U) sur le brin transcrit (ARN). Cette séquence riche en U forme des liaisons A-U faibles avec l’ADN matrice, ce qui facilite la dissociation de l’ARN de l’ADN.
Mécanisme :
- L’épingle à cheveux se forme dans l’ARN naissant peu après sa sortie de la polymérase.
- Cette structure rigide provoque un arrêt temporaire de la polymérase.
- La faible stabilité des liaisons A-U dans la région poly-U favorise le détachement de l’ARN.
- Résultat : dissociation simultanée de l’ARN, de l’ARN polymérase et de l’ADN, terminant la transcription.
- Terminaison rho-dépendante ([[112]])
- Ce mécanisme nécessite la protéine Rho.
- Rho est une protéine hexamérique ayant des activités ATPase et hélicase.
- Elle reconnaît une séquence spécifique sur l’ARN appelée site rut (Rho utilization site), une séquence riche en C et pauvre en G, non traduite.
Mécanisme :
- Rho se lie au site rut sur l’ARN naissant.
- Grâce à son activité ATPase, Rho hydrolyse l’ATP pour se déplacer le long de l’ARN vers la polymérase.
- En arrivant à la polymérase, Rho utilise son activité hélicase pour séparer l’ARN de l’ADN matrice et/ou déstabiliser le complexe ARN polymérase-ARN-ADN.
- Cela provoque la libération de l’ARN polymérase, de l’ARN et de l’ADN, mettant fin à la transcription.
Régulation de la transcription chez les eubactéries
Contexte général ([[114]])
- Les bactéries sont des organismes unicellulaires avec des temps de génération très courts.
- Elles doivent donc s’adapter rapidement à des changements dans leur environnement, notamment la disponibilité des nutriments.
- La régulation de la transcription est un point de contrôle majeur, car elle détermine quels gènes sont exprimés en fonction des conditions externes.
- La transcription et la traduction sont couplées dans le même compartiment cellulaire.
- La majorité des ARNm bactériens ont une demi-vie courte (quelques minutes), ce qui permet une adaptation rapide.
- Les stratégies principales de contrôle de l’initiation de la transcription sont :
- Le contrôle constitutif via les différents promoteurs reconnus par les facteurs σ alternatifs.
- Le contrôle régulé par des protéines régulatrices, qui peuvent être des activateurs ou des répresseurs.
a) L’opéron lactose (catabolique) ([[115-117]])
- Représente un exemple classique d’opéron catabolique.
- Phénomène de diauxie : lorsque deux sucres sont présents (ex. glucose et lactose), la bactérie utilise d’abord le glucose, puis, après son épuisement, elle active les gènes nécessaires pour utiliser le lactose.
- Cette utilisation séquentielle se traduit par une courbe de croissance biphasique.
- L’opéron lactose contient les gènes LacZ, LacY, LacA codant pour des enzymes impliquées dans la métabolisation du lactose.
- Régulation négative : Le répresseur LacI, sous forme tétramérique, se lie à l’opérateur de l’opéron lactose, bloquant la transcription en absence de lactose.
- Régulation positive : En absence de glucose, le taux d’AMP cyclique (AMPc) augmente, ce qui permet la fixation du complexe CAP-AMPc sur le promoteur, activant fortement la transcription.
- En présence de glucose, la faible concentration d’AMPc empêche cette activation.
b) L’opéron arabinose ([[118-119]])
- L’opéron arabinose est un autre opéron catabolique régulé de manière plus complexe.
- Le gène araC code une protéine AraC qui agit à la fois comme répresseur et activateur selon les conditions.
- L’opéron comprend plusieurs régions régulatrices : le promoteur P_BAD contrôlant l’expression des gènes araB, araA et araD, et le promoteur P_araC contrôlant l’expression de araC.
- En absence d’arabinose :
- AraC se lie aux sites araO2 et araI1, formant une boucle d’ADN qui empêche la fixation de l’ARN polymérase sur les promoteurs, bloquant la transcription (régulation négative).
- En présence d’arabinose et absence de glucose :
- AraC change de conformation en se liant à l’arabinose.
- Elle libère le site araO2 et se lie préférentiellement aux sites araI1 et araI2.
- Cette configuration permet à l’ARN polymérase de se fixer au promoteur P_BAD et d’initier la transcription.
- Parallèlement, le complexe CAP-AMPc se fixe également renforçant l’activation.
- Il existe aussi un mécanisme d’auto-régulation : AraC peut inhiber la transcription de son propre gène araC en se liant au promoteur P_araC quand elle est en excès.