Gammapathies monoclonales Flashcards

1
Q

Gammapathies monoclonales

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Gammapathies monoclonales: C’est quoi?

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Gammapathies monoclonales: Quelles pathos?

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Gammapathies monoclonales: Fonctions principales

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Gammapathies monoclonales: Décrire les immunoglobulines du sérum

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Gammapathies monoclonales: Pourquoi on dit que les immunoglobulines sont polyclonales?

A
  • Cette section s’adresse spécifiquement à un groupe de maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).
  • Normalement, les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Gammapathies monoclonales Électrophorèse des protéines

A
  • Chez certains patients, lors d’une électrophorèse des protéines, on peut observer dans le sérum et/ou dans l’urine la présence, en concentration nettement anormale, d’une gamma-globuline prédominante dont toutes les molécules, à l’immunofixation, appartiennent à une même classe (IgG, IgA ou IgM) et possèdent une même chaîne légère.
  • La détection d’une telle immunoglobuline (ou paraprotéine) dite monoclonale évoque toujours l’existence sous-jacente d’un clone plasmocytaire ou lymphoplasmocytaire néoplasique, capable d’entraîner tôt ou tard diverses manifestations pathologiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Gammapathies monoclonales Électrophorèse des protéines
- on observe quoi dans le sérum?

A
  • Chez certains patients, lors d’une électrophorèse des protéines, on peut observer dans le sérum et/ou dans l’urine la présence, en concentration nettement anormale, d’une gamma-globuline prédominante dont toutes les molécules, à l’immunofixation, appartiennent à une même classe (IgG, IgA ou IgM) et possèdent une même chaîne légère.
  • La détection d’une telle immunoglobuline (ou paraprotéine) dite monoclonale évoque toujours l’existence sous-jacente d’un clone plasmocytaire ou lymphoplasmocytaire néoplasique, capable d’entraîner tôt ou tard diverses manifestations pathologiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Gammapathies monoclonales À l’immunofixation

A
  • Chez certains patients, lors d’une électrophorèse des protéines, on peut observer dans le sérum et/ou dans l’urine la présence, en concentration nettement anormale, d’une gamma-globuline prédominante dont toutes les molécules, à l’immunofixation, appartiennent à une même classe (IgG, IgA ou IgM) et possèdent une même chaîne légère.
  • La détection d’une telle immunoglobuline (ou paraprotéine) dite monoclonale évoque toujours l’existence sous-jacente d’un clone plasmocytaire ou lymphoplasmocytaire néoplasique, capable d’entraîner tôt ou tard diverses manifestations pathologiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Gammapathies monoclonales Signification de la détection d’Ig monoclonale

A
  • Chez certains patients, lors d’une électrophorèse des protéines, on peut observer dans le sérum et/ou dans l’urine la présence, en concentration nettement anormale, d’une gamma-globuline prédominante dont toutes les molécules, à l’immunofixation, appartiennent à une même classe (IgG, IgA ou IgM) et possèdent une même chaîne légère.
  • La détection d’une telle immunoglobuline (ou paraprotéine) dite monoclonale évoque toujours l’existence sous-jacente d’un clone plasmocytaire ou lymphoplasmocytaire néoplasique, capable d’entraîner tôt ou tard diverses manifestations pathologiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Structures des molécules d’immunoglobulines

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Comment sont reliées les chaînes d’immunoglobuline?

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Ce qui caratérise les chaînes immunologiquement

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Types de chaînes légères

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes légères
- pareilles ou différentes?

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Types de chaînes lourdes

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes lourdes
- pareilles ou différentes?

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes lourdes - pour les IgG

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes lourdes - pour les IgA

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes lourdes - pour les IgM

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Chaînes lourdes - pour les IgD

A
  • Chaque molécule d’immunoglobuline est composée de deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques.
  • Elles sont reliées entre elles par des ponts disulfures.
  • Chaque chaîne porte des motifs antigéniques qui la caractérisent immunologiquement.
  • Les chaînes légères peuvent être soit de type kappa, soit de type lambda, mais elles sont identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines.
  • Au contraire, les chaînes lourdes sont différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Parties terminales

A
  • La partie C-terminale des chaînes légères et lourdes est constante alors que la partie N-terminale est variable à l’intérieur d’un même type immunochimique.
  • C’est cette dernière partie de la molécule de l’anticorps qui se combine à l’antigène correspondant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Parties terminales
- décrire la partie C-terminale vs N-terminale

A
  • La partie C-terminale des chaînes légères et lourdes est constante alors que la partie N-terminale est variable à l’intérieur d’un même type immunochimique.
  • C’est cette dernière partie de la molécule de l’anticorps qui se combine à l’antigène correspondant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Parties terminales
- décrire la partie C-terminale

A
  • La partie C-terminale des chaînes légères et lourdes est constante alors que la partie N-terminale est variable à l’intérieur d’un même type immunochimique.
  • C’est cette dernière partie de la molécule de l’anticorps qui se combine à l’antigène correspondant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Parties terminales
- décrire la partie N-terminale

A
  • La partie C-terminale des chaînes légères et lourdes est constante alors que la partie N-terminale est variable à l’intérieur d’un même type immunochimique.
  • C’est cette dernière partie de la molécule de l’anticorps qui se combine à l’antigène correspondant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Concentrations moyennes

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Concentrations moyennes
- IgG

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Concentrations moyennes
- IgA

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Concentrations moyennes
- IgM

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Poids moléculaires

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Poids moléculaires
- IgG

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Poids moléculaires
- IgA

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Rappel sur les immunoglobulines normales: Poids moléculaires
- IgM

A
  • Chez l’adulte normal, la concentration moyenne des
    • IgG sériques est de 11,7 g/L
    • tandis qu’elle est de 2,2 g/L pour les IgA
    • et de 1,2 g/L pour les IgM.
  • Le poids moléculaire des
    • IgG et des IgA est de 160,000,
    • tandis qu’il est d’environ 1,000,000 pour les IgM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères - poids moléculaire

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères - décrire leur circulation dans le sérum

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères
- rôle de: IgG

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères
- rôle de: IgM

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères
- rôle de: IgA

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères
- rôle de: IgG

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Immunoglobulines: Par quoi sont sécrétées les immunoglobulines?

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Immunoglobulines: Que sécrètent les lympho-plasmocytes?

A
  • Les chaînes légères ont un poids moléculaire de 22,000, ce qui explique que lorsqu’elles circulent à l’état libre dans le sérum, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.
  • Les IgG constituent le support principal des anticorps, tandis que les IgM apportent le support des immunisations initiales.
  • Les IgA se retrouvent en particulier dans les liquides de sécrétion.
  • Seules les IgG sont capables de traverser la barrière placentaire.
  • Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les plasmocytes, mais aussi par certains lymphocytes B partiellement différentiés appelés lympho- plasmocytes (sécrétion d’IgM surtout).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Immunoglobulines normales du sérum: Les décrire

A
  • Les immunoglobulines normales du sérum représentent donc une population très variée de molécules (anticorps) différentes, appartenant à des sous-classes multiples, avec déterminants antigéniques différents et activité anticorps différente; ces immunoglobulines sont sécrétées par de nombreux clones plasmocytaires différents.
  • De telle sorte que l’hétérogénéité biochimique de la population des immunoglobulines du sérum se traduit normalement par une hétérogénéité correspondante de leurs propriétés physiques : en conséquence, la vitesse de migration électrophorétique est très variable, ce qui se traduit par un étalement considérable de l’une ou l’autre classe des immunoglobulines normales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Immunoglobulines normales du sérum: Ce qui différencie les différents sous-types

A
  • Les immunoglobulines normales du sérum représentent donc une population très variée de molécules (anticorps) différentes, appartenant à des sous-classes multiples, avec déterminants antigéniques différents et activité anticorps différente; ces immunoglobulines sont sécrétées par de nombreux clones plasmocytaires différents.
  • De telle sorte que l’hétérogénéité biochimique de la population des immunoglobulines du sérum se traduit normalement par une hétérogénéité correspondante de leurs propriétés physiques : en conséquence, la vitesse de migration électrophorétique est très variable, ce qui se traduit par un étalement considérable de l’une ou l’autre classe des immunoglobulines normales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Immunoglobulines normales du sérum: Hétérogénéité

A
  • Les immunoglobulines normales du sérum représentent donc une population très variée de molécules (anticorps) différentes, appartenant à des sous-classes multiples, avec déterminants antigéniques différents et activité anticorps différente; ces immunoglobulines sont sécrétées par de nombreux clones plasmocytaires différents.
  • De telle sorte que l’hétérogénéité biochimique de la population des immunoglobulines du sérum se traduit normalement par une hétérogénéité correspondante de leurs propriétés physiques : en conséquence, la vitesse de migration électrophorétique est très variable, ce qui se traduit par un étalement considérable de l’une ou l’autre classe des immunoglobulines normales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Immunoglobulines normales du sérum: Migration électrophorétiques

A
  • Les immunoglobulines normales du sérum représentent donc une population très variée de molécules (anticorps) différentes, appartenant à des sous-classes multiples, avec déterminants antigéniques différents et activité anticorps différente; ces immunoglobulines sont sécrétées par de nombreux clones plasmocytaires différents.
  • De telle sorte que l’hétérogénéité biochimique de la population des immunoglobulines du sérum se traduit normalement par une hétérogénéité correspondante de leurs propriétés physiques : en conséquence, la vitesse de migration électrophorétique est très variable, ce qui se traduit par un étalement considérable de l’une ou l’autre classe des immunoglobulines normales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Analyse qualitative des immunoglobulines

A
  • L’analyse qualitative des immunoglobulines du sérum ou de l’urine s’effectue par les techniques courantes d’électrophorèse et d’immunofixation; cette dernière fait appel à des antisérums spécifiques anti-chaînes lourdes et anti-chaînes légères, permettant d’identifier avec exactitude la classe d’appartenance et la monoclonalité (kappa ou lambda) d’une immunoglobuline en excès.
  • Dans l’urine, les mêmes techniques peuvent être appliquées sur un échantillon concentré à partir d’une collecte de 24 heures afin de démontrer, s’il y a lieu, la présence anormale de chaînes légères libres kappa ou lambda (ou protéinurie de Bence-Jones).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Analyse qualitative des immunoglobulines: Se fait comment?

A
  • L’analyse qualitative des immunoglobulines du sérum ou de l’urine s’effectue par les techniques courantes d’électrophorèse et d’immunofixation; cette dernière fait appel à des antisérums spécifiques anti-chaînes lourdes et anti-chaînes légères, permettant d’identifier avec exactitude la classe d’appartenance et la monoclonalité (kappa ou lambda) d’une immunoglobuline en excès.
  • Dans l’urine, les mêmes techniques peuvent être appliquées sur un échantillon concentré à partir d’une collecte de 24 heures afin de démontrer, s’il y a lieu, la présence anormale de chaînes légères libres kappa ou lambda (ou protéinurie de Bence-Jones).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Analyse qualitative des immunoglobulines: Fonctionnement de l’électrophorèse

A
  • L’analyse qualitative des immunoglobulines du sérum ou de l’urine s’effectue par les techniques courantes d’électrophorèse et d’immunofixation; cette dernière fait appel à des antisérums spécifiques anti-chaînes lourdes et anti-chaînes légères, permettant d’identifier avec exactitude la classe d’appartenance et la monoclonalité (kappa ou lambda) d’une immunoglobuline en excès.
  • Dans l’urine, les mêmes techniques peuvent être appliquées sur un échantillon concentré à partir d’une collecte de 24 heures afin de démontrer, s’il y a lieu, la présence anormale de chaînes légères libres kappa ou lambda (ou protéinurie de Bence-Jones).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Analyse qualitative des immunoglobulines: Dans l’urine

A
  • L’analyse qualitative des immunoglobulines du sérum ou de l’urine s’effectue par les techniques courantes d’électrophorèse et d’immunofixation; cette dernière fait appel à des antisérums spécifiques anti-chaînes lourdes et anti-chaînes légères, permettant d’identifier avec exactitude la classe d’appartenance et la monoclonalité (kappa ou lambda) d’une immunoglobuline en excès.
  • Dans l’urine, les mêmes techniques peuvent être appliquées sur un échantillon concentré à partir d’une collecte de 24 heures afin de démontrer, s’il y a lieu, la présence anormale de chaînes légères libres kappa ou lambda (ou protéinurie de Bence-Jones).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères kappa et lambda

A
  • Les chaines légères kappa et lambda peuvent être quantifiées directement dans le sang par méthode de turbidimétrie à l’aide d’anticorps spécifiques dirigés contre chaque chaine légère couplés è une bille de latex.
  • Si le ratio K/L est anormal, il faut suspecter une gammapathie monoclonale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères kappa et lambda
- méthodes de quantification

A
  • Les chaines légères kappa et lambda peuvent être quantifiées directement dans le sang par méthode de turbidimétrie à l’aide d’anticorps spécifiques dirigés contre chaque chaine légère couplés è une bille de latex.
  • Si le ratio K/L est anormal, il faut suspecter une gammapathie monoclonale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Immunoglobulines: Chaînes légères kappa et lambda
- ratio

A
  • Les chaines légères kappa et lambda peuvent être quantifiées directement dans le sang par méthode de turbidimétrie à l’aide d’anticorps spécifiques dirigés contre chaque chaine légère couplés è une bille de latex.
  • Si le ratio K/L est anormal, il faut suspecter une gammapathie monoclonale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Tracé électrophorétique des protéines sériques

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Immunofixation montrant une paraprotéine monoclonale de spécificité IgG-lambda

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées
- nommez-les

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées
- myélomes multiples

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées
- macroglobulinémie de Waldenström

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées
- gammapathie monoclonale de signification indéterminée

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Immunoglobuline monoclonale: Maladies associées
- syndromes lymphoprolifératifs

A
  • Les principales maladies décrites plus loin sont le myélome multiple (incluant le myélome indolent)(parfois appelé myélome plasmocytaire) et la macroglobulinémie de Waldenström, décrite au début des années 1940 par un médecin suédois du même nom.
  • Il faut aussi inclure à ce chapitre une condition appelée gammapathie monoclonale de signification indéterminée (en anglais MGUS) et mentionner les gammapathies monoclonales secondaires, parfois rencontrées à titre d’épiphénomène en association avec d’autres syndromes lymphoprolifératifs, comme la leucémie lymphoïde chronique B ou certains lymphomes d’origine lymphocytaire B.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Immunoglobopathies: Bénins ou malins?

A
  • À part la gammapathie monoclonale de signification indéterminée, souvent rencontrée chez les gens âgés, ces maladies sont toutes des néoplasies malignes originant des cellules lymphocytaires B et/ou plasmocytaires.
  • Elles envahissent habituellement la moelle osseuse et produisent dans le sérum une immunoglobuline monoclonale.
  • Cette dernière a la particularité de pouvoir causer une accélération importante de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (souvent ≥ 100 mm/hre), de même que la présence frappante de rouleaux érythrocytaires à l’examen du frottis sanguin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Immunoglobopathies: Cellules d’origine

A
  • À part la gammapathie monoclonale de signification indéterminée, souvent rencontrée chez les gens âgés, ces maladies sont toutes des néoplasies malignes originant des cellules lymphocytaires B et/ou plasmocytaires.
  • Elles envahissent habituellement la moelle osseuse et produisent dans le sérum une immunoglobuline monoclonale.
  • Cette dernière a la particularité de pouvoir causer une accélération importante de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (souvent ≥ 100 mm/hre), de même que la présence frappante de rouleaux érythrocytaires à l’examen du frottis sanguin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Immunoglobopathies: Envahissent quoi?

A
  • À part la gammapathie monoclonale de signification indéterminée, souvent rencontrée chez les gens âgés, ces maladies sont toutes des néoplasies malignes originant des cellules lymphocytaires B et/ou plasmocytaires.
  • Elles envahissent habituellement la moelle osseuse et produisent dans le sérum une immunoglobuline monoclonale.
  • Cette dernière a la particularité de pouvoir causer une accélération importante de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (souvent ≥ 100 mm/hre), de même que la présence frappante de rouleaux érythrocytaires à l’examen du frottis sanguin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Immunoglobopathies: Présentation clinique particulière

A
  • À part la gammapathie monoclonale de signification indéterminée, souvent rencontrée chez les gens âgés, ces maladies sont toutes des néoplasies malignes originant des cellules lymphocytaires B et/ou plasmocytaires.
  • Elles envahissent habituellement la moelle osseuse et produisent dans le sérum une immunoglobuline monoclonale.
  • Cette dernière a la particularité de pouvoir causer une accélération importante de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (souvent ≥ 100 mm/hre), de même que la présence frappante de rouleaux érythrocytaires à l’examen du frottis sanguin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Gammapathies monoclonales: Classification

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Immunoglobulines monoclonales

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Immunoglobulines monoclonales: Structure de base

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Immunoglobulines monoclonales: Origine

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Immunoglobulines monoclonales: Chaîne lourde

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Immunoglobulines monoclonales: Chaîne légère

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

Immunoglobulines monoclonales: Molécule incomplète

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

Immunoglobulines monoclonales: Concentration

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

Immunoglobulines monoclonales: Antigène spécifique ou non?

A

Elles ont une structure de base normale, mais:

  • elles sont produites par un seul clone lympho ou plasmocytaire
  • elles ont toutes la même chaîne LOURDE (G, A, M ou rarement D)
  • elles n’ont qu’une seule chaîne légère (κ ou λ )
  • rarement, la molécule est incomplète
    • chaîne LOURDE seule
    • chaîne LÉGÈRE seule (protéine de Bence-Jones)
  • leur concentration est souvent EXCESSIVE
  • elles ne sont PAS dirigées contre un antigène spécifique (sauf rare exception).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- VS

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- frottis sanguin

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- immunoglobulines normales

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- viscosité

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- électrophorèse

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Immunoglobulines monoclonales: Conséquence de leur présence
- immunofixation

A
  • vitesse de sédimentation ↑↑ (≥ 100 mm)
  • rouleaux sur le frottis sanguin (érythrocytes empilés comme des assiettes)
  • diminution des immunoglobulines normales
  • hyperviscosité sanguine : fonction de la concentration de l’Ig / de son poids moléculaire (IgM surtout)
  • électrophorèse anormale : pic étroit, région bêta ou gamma
  • immunofixation : permet d’identifier la chaîne lourde et la chaîne légère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Myélome multiple: Synonyme

A
  • (ou myélome plasmocytaire)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Myélome multiple: Définition

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire. Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

Myélome multiple: Définition
- c’est quoi?

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

Myélome multiple: Définition
- non sécrétoire?

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

Myélome multiple: Définition
- incidence

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

Myélome multiple: Définition
- âge

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

Myélome multiple: Cytokine causant la croissance des plasmocytes néoplasiques

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

Myélome multiple: Interleukine-6 induit quoi?

A
  • Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).
  • Il existe de rares cas de myélome non sécrétoire.
  • Son incidence annuelle rapportée aux USA est de 5,5/100,000 habitants avec un âge médian de 71 ans.
  • Le myélome survient rarement avant l’âge de 40 ans.
  • La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est l’interleukine-6.
  • Cette dernière induit aussi la production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes, expliquant la déminéralisation osseuse typiquement observée au voisinage des cellules tumorales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- atteinte état général

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- douleurs osseuses

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- fracture

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- cytopénie

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- causes de cytopénie

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- vitesse de sédimentation

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- IR

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- déficit immunitaire

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
99
Q

Myélome multiple: Manifestations cliniques
- calcium

A

Elles peuvent être très variables et inclure l’une ou plusieurs des suivantes

  • tableau d’atteinte de l’état général : asthénie et amaigrissement;
  • douleurs osseuses, évoquant souvent un tableau “d’arthrite” ou de lombalgie chronique (fractures, ostéolyse);
  • fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial;
  • anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire;
  • vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones);
  • infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis;
  • Hypercalcémie.
100
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
101
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- plasmocytes

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
102
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- plasmocytes: critères

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
103
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
104
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
105
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes CRAB: nommez-les

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
106
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes CRAB: calcium

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
107
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes CRAB: IR

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
108
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes CRAB: anémie

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
109
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- symptômes CRAB: Os

A

Pour affirmer le diagnostic d’un myélome, on doit pouvoir documenter :

  • 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
    • OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).
  • PLUS: l’un des symptômes CRAB:
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177 μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
110
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- 1 critère seul amène dx

A

De plus, un diagnostic de MM peut être porté chez un patient si un seul de ces critères est présent :

  • 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
  • Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
  • Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
111
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- 1 critère seul amène dx: plasmocytes

A

De plus, un diagnostic de MM peut être porté chez un patient si un seul de ces critères est présent :

  • 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
  • Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
  • Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
112
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- 1 critère seul amène dx: chaîne légère

A

De plus, un diagnostic de MM peut être porté chez un patient si un seul de ces critères est présent :

  • 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
  • Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
  • Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
113
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- 1 critère seul amène dx: lésions

A

De plus, un diagnostic de MM peut être porté chez un patient si un seul de ces critères est présent :

  • 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
  • Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
  • Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
114
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- sous-type indolent

A
  • Certains myélomes sont également dit « indolents ».
  • Pour avoir ce diagnostic, le patient doit avoir de 10-60% de plasmocytes dans la moelle OU une paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS symptôme CRAB associé.
  • Cette entité est importante à différencier puisque qu’elle ne nécessitera qu’un suivi rapproché sans traitement tant qu’elle n’aura pas évolué en un myélome multiple actif.
115
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- sous-type indolent: éléments nécessaires

A
  • Certains myélomes sont également dit « indolents ».
  • Pour avoir ce diagnostic, le patient doit avoir de 10-60% de plasmocytes dans la moelle OU une paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS symptôme CRAB associé.
  • Cette entité est importante à différencier puisque qu’elle ne nécessitera qu’un suivi rapproché sans traitement tant qu’elle n’aura pas évolué en un myélome multiple actif.
116
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- sous-type indolent: importance de le différencier

A
  • Certains myélomes sont également dit « indolents ».
  • Pour avoir ce diagnostic, le patient doit avoir de 10-60% de plasmocytes dans la moelle OU une paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS symptôme CRAB associé.
  • Cette entité est importante à différencier puisque qu’elle ne nécessitera qu’un suivi rapproché sans traitement tant qu’elle n’aura pas évolué en un myélome multiple actif.
117
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- rôle de la biopsie

A
  • Une simple aspiration négative ou normale de la moelle doit toujours être complétée par une biopsie ostéomédullaire, car l’infiltration plasmocytaire est souvent focale et peut facilement passer inaperçue lors de l’aspiration.
  • Une analyse cytogénétique conventionnelle et avec FISH est également faite sur la moelle aspirée.
118
Q

Myélome multiple: Critères diagnostiques
- rôle de l’analyse cytogénétique

A
  • Une simple aspiration négative ou normale de la moelle doit toujours être complétée par une biopsie ostéomédullaire, car l’infiltration plasmocytaire est souvent focale et peut facilement passer inaperçue lors de l’aspiration.
  • Une analyse cytogénétique conventionnelle et avec FISH est également faite sur la moelle aspirée.
119
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
120
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- PV

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
121
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- immunofixation

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
122
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- collecte urinaire

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
123
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- fonction rénale

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
124
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- pour pronostic

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
125
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- imagerie

A

En plus de la ponction et de la biopsie de moelle, doit normalement comprendre :

  • une formule sanguine complète;
  • une vitesse de sédimentation;
  • une étude par immunofixation des protéines sériques et un dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM);
  • dosage des chaînes légères libres dans le sang;
  • une collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation;
  • des mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale);
  • des mesures de la calcémie et de l’albuminémie;
  • une mesure de LDH;
  • un dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique);
  • des radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs.
126
Q

Myélome multiple: Bilan d’investigation et d’extension
- stades d’évolution

A
  • Le myélome pourra par la suite être évalué selon trois stades d’évolution (stades Durie-Salmon), correspondant respectivement à une masse tumorale faible, modérée ou élevée : (pour information seulement)
127
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
128
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: Niveau de massue tumorale

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
129
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: nb de critères devant être présents

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
130
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: nommez les critères

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
131
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: critères - Hb

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
132
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: critères - calcémie

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
133
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: critères - lésions osseuses

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
134
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: critères - Ig

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
135
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 1: critères - chaînes légères urinaires

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :

  • Hémoglobine > 100 g/L;
  • Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
  • 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
  • IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
  • Chaînes légères urinaires < 4 g/jour.
136
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 2: critères

A
  • Stade 2 (masse tumorale moyenne) : myélome ne correspondant aux critères ni de stade 1 ni de stade 3.
137
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 2: niveau de masse tumorale

A
  • Stade 2 (masse tumorale moyenne) : myélome ne correspondant aux critères ni de stade 1 ni de stade 3.
138
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 2: nommez les critères

A
  • Stade 2 (masse tumorale moyenne) : myélome ne correspondant aux critères ni de stade 1 ni de stade 3.
139
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
140
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: niveau de masse tumorale

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
141
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: nb de critères nécessaires

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
142
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - nommez-les

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
143
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - Hb

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
144
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - calcium

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
145
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - lésions osseuses

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
146
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - Ig

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
147
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- stade 3: critères - chaînes légères urinaires

A
  • Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
    • Hémoglobine < 85 g/L;
    • Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
    • > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
    • IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
    • Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.
148
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- suffixes

A
  • Les suffixes a et b désignent l’absence (a) ou présence (b) d’insuffisance rénale, selon que le taux de la créatinine sérique est inférieur à 177 µmol/L dans le premier cas, de 177 µmol/L et plus dans le second.
149
Q

Myélome multiple: Stades d’évolution
- suffixes: désignent quoi?

A
  • Les suffixes a et b désignent l’absence (a) ou présence (b) d’insuffisance rénale, selon que le taux de la créatinine sérique est inférieur à 177 µmol/L dans le premier cas, de 177 µmol/L et plus dans le second.
150
Q

Myélome multiple: Stade d’évolution
- autre score

A
  • Un autre score plus simple d’usage nommé le R-ISS (Revised International staging system) ne nécessite que quatre valeurs pour donner une idée du pronostique de la maladie :
    • l’albumine sérique
    • le LDH
    • la cytogénétique de la maladie
    • la β2-microglobuline sérique
151
Q

Myélome multiple: Stade d’évolution
- R-ISS

A
  • Un autre score plus simple d’usage nommé le R-ISS (Revised International staging system) ne nécessite que quatre valeurs pour donner une idée du pronostique de la maladie :
    • l’albumine sérique
    • le LDH
    • la cytogénétique de la maladie
    • la β2-microglobuline sérique
152
Q

Myélome multiple: Stade d’évolution
- R-ISS: utilité

A
  • Un autre score plus simple d’usage nommé le R-ISS (Revised International staging system) ne nécessite que quatre valeurs pour donner une idée du pronostique de la maladie :
    • l’albumine sérique
    • le LDH
    • la cytogénétique de la maladie
    • la β2-microglobuline sérique
153
Q

Myélome multiple: Stade d’évolution
- R-ISS: valeurs nécessaires

A
  • Un autre score plus simple d’usage nommé le R-ISS (Revised International staging system) ne nécessite que quatre valeurs pour donner une idée du pronostique de la maladie :
    • l’albumine sérique
    • le LDH
    • la cytogénétique de la maladie
    • la β2-microglobuline sérique
154
Q

Myélome multiple: Stade d’évolution
- R-ISS: différents stades

A

Les différents stades sont définis come suit :

  1. B2M < 3.5mg/L et albumine > 35g/L avec LDH normaux sans cytogénétique à haut risque.
  2. Ne correspond pas au stade 1 ni au stade 3.
  3. B2M > 5.5mg/L ET LDH augmentés ET/OU cytogénétique à haut risque.
155
Q

Myélome: Curable?

A
  • Le myélome est une maladie encore incurable dont la progression tumorale est souvent lente mais inexorable.
  • La survie des patients dépend essentiellement du stade de la maladie observé au moment du diagnostic.
  • Dans les stades R-ISS I, 82% des patients seront encore vivants à 5 ans contre 62% pour les stade II et 40% pour les stade III.
156
Q

Myélome: Évolution

A
  • Le myélome est une maladie encore incurable dont la progression tumorale est souvent lente mais inexorable.
  • La survie des patients dépend essentiellement du stade de la maladie observé au moment du diagnostic.
  • Dans les stades R-ISS I, 82% des patients seront encore vivants à 5 ans contre 62% pour les stade II et 40% pour les stade III.
157
Q

Myélome: De quoi dépend la survie?

A
  • Le myélome est une maladie encore incurable dont la progression tumorale est souvent lente mais inexorable.
  • La survie des patients dépend essentiellement du stade de la maladie observé au moment du diagnostic.
  • Dans les stades R-ISS I, 82% des patients seront encore vivants à 5 ans contre 62% pour les stade II et 40% pour les stade III.
158
Q

Myélome: Survie selon stade R-ISS

A
  • Le myélome est une maladie encore incurable dont la progression tumorale est souvent lente mais inexorable.
  • La survie des patients dépend essentiellement du stade de la maladie observé au moment du diagnostic.
    • Dans les stades R-ISS I, 82% des patients seront encore vivants à 5 ans contre 62% pour les stade II et 40% pour les stade III.
159
Q

Myélome: Survie du myélome indolent

A
  • En ce qui concerne le myélome indolent, pendant les cinq premières années suivant le diagnostic, environ 10% des ces patients évolueront en myélome actif par année.
  • Ce pourcentage diminue après 5 ans bien que la majorité auront progressé en myélome actif en un peu moins de 5 ans.
160
Q

Myélome: Survie du myélome indolent
- évolution

A
  • En ce qui concerne le myélome indolent, pendant les cinq premières années suivant le diagnostic, environ 10% des ces patients évolueront en myélome actif par année.
  • Ce pourcentage diminue après 5 ans bien que la majorité auront progressé en myélome actif en un peu moins de 5 ans.
161
Q

Myélome: Complications

A
  • L’hypercalcémie,
  • les compressions neurologiques
  • et l’insuffisance rénale

sont les trois principales complications du myélome.

162
Q

Myélome: Complications
- Hypercalcémie

A
  • L’hypercalcémie est la conséquence directe de la déminéralisation osseuse massive qui peut se produire dans les myélomes de stade avancé.
  • Elle se manifeste par la somnolence, la confusion, la déshydratation et l’incapacité de s’alimenter en raison de nausées et vomissements.
  • Lorsque présente, elle doit être traitée rapidement à l’aide de biphosphonates, de corticostéroïdes et d’une réhydratation vigoureuse par voie intraveineuse.
163
Q

Myélome: Complications
- Hypercalcémie: cause

A
  • L’hypercalcémie est la conséquence directe de la déminéralisation osseuse massive qui peut se produire dans les myélomes de stade avancé.
  • Elle se manifeste par la somnolence, la confusion, la déshydratation et l’incapacité de s’alimenter en raison de nausées et vomissements.
  • Lorsque présente, elle doit être traitée rapidement à l’aide de biphosphonates, de corticostéroïdes et d’une réhydratation vigoureuse par voie intraveineuse.
164
Q

Myélome: Complications
- Hypercalcémie: symptômes

A
  • L’hypercalcémie est la conséquence directe de la déminéralisation osseuse massive qui peut se produire dans les myélomes de stade avancé.
  • Elle se manifeste par la somnolence, la confusion, la déshydratation et l’incapacité de s’alimenter en raison de nausées et vomissements.
  • Lorsque présente, elle doit être traitée rapidement à l’aide de biphosphonates, de corticostéroïdes et d’une réhydratation vigoureuse par voie intraveineuse.
165
Q

Myélome: Complications
- Hypercalcémie: prise en charge

A
  • L’hypercalcémie est la conséquence directe de la déminéralisation osseuse massive qui peut se produire dans les myélomes de stade avancé.
  • Elle se manifeste par la somnolence, la confusion, la déshydratation et l’incapacité de s’alimenter en raison de nausées et vomissements.
  • Lorsque présente, elle doit être traitée rapidement à l’aide de biphosphonates, de corticostéroïdes et d’une réhydratation vigoureuse par voie intraveineuse.
166
Q

Myélome: Complications
- Compressions neuro

A
  • Les compressions neurologiques peuvent survenir lorsque les tumeurs plasmocytaires originant de la moelle vertébrale s’étendent dans les espaces avoisinants.
  • Il n’est pas rare qu’un malade atteint de myélome se présente initialement avec une parésie ou une paralysie des membres inférieurs et soit dirigé en neurochirurgie pour laminectomie en raison d’une masse épidurale comprimant la moelle épinière.
  • Une fois le diagnostic de myélome établi, une radiothérapie locale complémentaire sera généralement conseillée.
167
Q

Myélome: Complications
- Compression neuro: survient dans quel contexte?

A
  • Les compressions neurologiques peuvent survenir lorsque les tumeurs plasmocytaires originant de la moelle vertébrale s’étendent dans les espaces avoisinants.
  • Il n’est pas rare qu’un malade atteint de myélome se présente initialement avec une parésie ou une paralysie des membres inférieurs et soit dirigé en neurochirurgie pour laminectomie en raison d’une masse épidurale comprimant la moelle épinière.
  • Une fois le diagnostic de myélome établi, une radiothérapie locale complémentaire sera généralement conseillée.
168
Q

Myélome: Complications
- Compressions neuro: symptômes

A
  • Les compressions neurologiques peuvent survenir lorsque les tumeurs plasmocytaires originant de la moelle vertébrale s’étendent dans les espaces avoisinants.
  • Il n’est pas rare qu’un malade atteint de myélome se présente initialement avec une parésie ou une paralysie des membres inférieurs et soit dirigé en neurochirurgie pour laminectomie en raison d’une masse épidurale comprimant la moelle épinière.
  • Une fois le diagnostic de myélome établi, une radiothérapie locale complémentaire sera généralement conseillée.
169
Q

Myélome: Complications
- Compressions neuro: traitement conseillé

A
  • Les compressions neurologiques peuvent survenir lorsque les tumeurs plasmocytaires originant de la moelle vertébrale s’étendent dans les espaces avoisinants.
  • Il n’est pas rare qu’un malade atteint de myélome se présente initialement avec une parésie ou une paralysie des membres inférieurs et soit dirigé en neurochirurgie pour laminectomie en raison d’une masse épidurale comprimant la moelle épinière.
  • Une fois le diagnostic de myélome établi, une radiothérapie locale complémentaire sera généralement conseillée.
170
Q

Myélome: Complications
- IR

A
  • Chez certains patients, l’excrétion urinaire massive de chaînes légères libres peut conduire à une insuffisance rénale irréversible.
  • Il est important dans ces cas d’instituer le plus rapidement possible un traitement du myélome afin d’éviter, si possible, la nécessité d’une hémodialyse à long terme.
171
Q

Myélome: Complications
- IR: réversibile ou non?

A
  • Chez certains patients, l’excrétion urinaire massive de chaînes légères libres peut conduire à une insuffisance rénale irréversible.
  • Il est important dans ces cas d’instituer le plus rapidement possible un traitement du myélome afin d’éviter, si possible, la nécessité d’une hémodialyse à long terme.
172
Q

Myélome: Complications
- IR: cause

A
  • Chez certains patients, l’excrétion urinaire massive de chaînes légères libres peut conduire à une insuffisance rénale irréversible.
  • Il est important dans ces cas d’instituer le plus rapidement possible un traitement du myélome afin d’éviter, si possible, la nécessité d’une hémodialyse à long terme.
173
Q

Myélome: Complications
- IR: traitement

A
  • Chez certains patients, l’excrétion urinaire massive de chaînes légères libres peut conduire à une insuffisance rénale irréversible.
  • Il est important dans ces cas d’instituer le plus rapidement possible un traitement du myélome afin d’éviter, si possible, la nécessité d’une hémodialyse à long terme.
174
Q

Myélome: Traitement

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
175
Q

Myélome: Traitement
- évolution du tx

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
176
Q

Myélome: Traitement
- tx idéal

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
177
Q

Myélome: Traitement
- désavantages de certains tx

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
178
Q

Myélome: Traitement
- pratique populaire

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
179
Q

Myélome: Traitement
- combinaisons de tx

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
180
Q

Myélome: Traitement
- but du tx

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
181
Q

Myélome: Traitement
- utilité de la cellule souche

A
  • Le traitement du myélome multiple a grandement évolué dans les dernières années.
  • Plusieurs types de chimiothérapies seules ou en combinaison sont disponibles.
  • Il n’y a pas de consensus sur l’ordre idéal de traitements à offrir au patient.
  • De plus, certains médicaments, de par leur coût exorbitant, ne sont pas accessibles ou ne le sont qu’en deuxième ligne de traitement au Québec.
  • La pratique populaire est d’utiliser un triplet d’agents actifs contre le myélome.
  • Différentes combinaisons incluant les agents bortezomib, lenalidomide, dexamethasone, cyclophosphamide et thalidomide sont plus souvent utilisées en première ligne de traitement.
  • Le but sera, chez la grande majorité des patients, de diminuer le fardeau de la maladie à l’aide de cette chimiothérapie d’induction et de suivre ces traitements par une dose de chimiothérapie intensive de melphalan suivie d’une greffe autologue de cellules souches comme support.
  • La greffe de cellules souches a comme unique but de raccourcir la période d’aplasie suivant inévitablement le traitement de chimiothérapie à haute dose.
182
Q

Myélome: Traitement
- autres agents utilisés

A
  • D’autres agents tels le pomalidomide, le carfilzomib et le daratumumab sont parfois utilisés dans des lignes subséquentes de traitement lors d’une rechute ou lorsque le patient n’est pas éligible à une greffe de cellules souches en raison de ses comorbidités.
  • Les rémissions complètes (disparition de la paraprotéine) sont malheureusement de durée limitée avec ces traitements et une reprise de la progression tumorale survient inévitablement tôt ou tard.
183
Q

Myélome: Traitement
- autres agents utilisés: nommez-les

A
  • D’autres agents tels le pomalidomide, le carfilzomib et le daratumumab sont parfois utilisés dans des lignes subséquentes de traitement lors d’une rechute ou lorsque le patient n’est pas éligible à une greffe de cellules souches en raison de ses comorbidités.
  • Les rémissions complètes (disparition de la paraprotéine) sont malheureusement de durée limitée avec ces traitements et une reprise de la progression tumorale survient inévitablement tôt ou tard.
184
Q

Myélome: Traitement
- autres agents utilisés: désavantages

A
  • D’autres agents tels le pomalidomide, le carfilzomib et le daratumumab sont parfois utilisés dans des lignes subséquentes de traitement lors d’une rechute ou lorsque le patient n’est pas éligible à une greffe de cellules souches en raison de ses comorbidités.
  • Les rémissions complètes (disparition de la paraprotéine) sont malheureusement de durée limitée avec ces traitements et une reprise de la progression tumorale survient inévitablement tôt ou tard.
185
Q

Myélome: Traitement
- radiotx

A
  • La radiothérapie occupe aussi une place d’appoint très importante dans le traitement du myélome lorsqu’il y a compression de la moelle épinière, risque imminent de fracture vertébrale ou fémorale, ou simplement des douleurs osseuses incapacitantes, notamment au gril costal.
186
Q

Myélome: Traitement
- radiotx: utilité

A
  • La radiothérapie occupe aussi une place d’appoint très importante dans le traitement du myélome lorsqu’il y a compression de la moelle épinière, risque imminent de fracture vertébrale ou fémorale, ou simplement des douleurs osseuses incapacitantes, notamment au gril costal.
187
Q

Myélome: Traitement
- radiotx: indications

A
  • La radiothérapie occupe aussi une place d’appoint très importante dans le traitement du myélome lorsqu’il y a compression de la moelle épinière, risque imminent de fracture vertébrale ou fémorale, ou simplement des douleurs osseuses incapacitantes, notamment au gril costal.
188
Q

Myélome: Traitement
- biphosphonates

A
  • Les biphosphonates (alendronate, acide zolédronique, etc.), administrés par voie intraveineuse à chaque mois, jouent depuis quelques années un rôle adjuvant très efficace pour réduire la fréquence des douleurs osseuses et des fractures, deux manifestations reconnues parmi les plus morbides de cette maladie.
189
Q

Myélome: Traitement
- biphosphonates: nommez-les

A
  • Les biphosphonates (alendronate, acide zolédronique, etc.), administrés par voie intraveineuse à chaque mois, jouent depuis quelques années un rôle adjuvant très efficace pour réduire la fréquence des douleurs osseuses et des fractures, deux manifestations reconnues parmi les plus morbides de cette maladie.
190
Q

Myélome: Traitement
- biphosphonates: voie d’administration

A
  • Les biphosphonates (alendronate, acide zolédronique, etc.), administrés par voie intraveineuse à chaque mois, jouent depuis quelques années un rôle adjuvant très efficace pour réduire la fréquence des douleurs osseuses et des fractures, deux manifestations reconnues parmi les plus morbides de cette maladie.
191
Q

Myélome: Traitement
- biphosphonates: indications

A
  • Les biphosphonates (alendronate, acide zolédronique, etc.), administrés par voie intraveineuse à chaque mois, jouent depuis quelques années un rôle adjuvant très efficace pour réduire la fréquence des douleurs osseuses et des fractures, deux manifestations reconnues parmi les plus morbides de cette maladie.
192
Q

Myélome multiple: Investigation bio-hématologique

A

PROLIFÉRATION PLASMOCYTAIRE MULTIFOCALE DE LA MOELLE HÉMATOPOÏÉTIQUE :

  • paraprotéine monoclonale (IgG, IgA, rarement IgD)
  • destruction OSSEUSE
  • hypercalcémie
  • insuffisance médullaire
  • insuffisance rénale
193
Q

Myélome multiple: Évolution

A
  • INCURABLE
  • Formes agressives → survie de 3 - 5 ans selon traitement
  • Formes indolentes → survie de 10 ans et +
194
Q

Myélome multiple: Évolution
- curable?

A
  • INCURABLE
  • Formes agressives → survie de 3 - 5 ans selon traitement
  • Formes indolentes → survie de 10 ans et +
195
Q

Myélome multiple: Évolution
- formes agressives

A
  • INCURABLE
  • Formes agressives → survie de 3 - 5 ans selon traitement
  • Formes indolentes → survie de 10 ans et +
196
Q

Myélome multiple: Évolution
- formes indolentes

A
  • INCURABLE
  • Formes agressives → survie de 3 - 5 ans selon traitement
  • Formes indolentes → survie de 10 ans et +
197
Q

Myélome multiple: Traitement

A
  • chimiothérapie (monochimiothérapie ou polychimiothérapie)
  • radiothérapie sur lésions osseuses
  • biphosphonates
  • autogreffe cellules souches
198
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
199
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- cellule d’origine

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
200
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- stade de différenciation

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
201
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- résultats à la PV

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
202
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- cause de la macroglobulinémie

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
203
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- que veut dire macroglobulinémie?

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
204
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- atteinte osseuse

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
205
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- incidence

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
206
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Définition
- âge

A
  • Cette néoplasie origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires, se situant à un stade de différenciation qui précède immédiatement le plasmocyte.
  • Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie.
  • Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström.
  • Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome.
  • La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.
207
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
208
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- sx particuliers

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
209
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- état général

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
210
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- syndrome d’hyperviscosité

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
211
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- ADNP

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
212
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- GR

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
213
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- GB

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
214
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- cytopénie

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
215
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- VS

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
216
Q

Macroglobulinémie de Waldenström: Manifestations cliniques
- neuropathie

A
  • Souvent aucun symptôme particulier (découverte fortuite de laboratoire);
  • Atteinte inexpliquée de l’état général : asthénie profonde, amaigrissement, anorexie, fièvre;
  • Syndrome clinique d’hyperviscosité, incluant paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’œil;
  • Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
  • Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
  • Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
  • Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud.
217
Q

MGUS: Nom long

A

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée

218
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Définition

A
  • On regroupe sous ce terme les gammapathies pour lesquelles l’investigation n’arrive pas à mettre en évidence de prolifération tumorale expliquant l’existence d’une paraprotéine monoclonale, ou encore pour lesquelles les critères diagnostiques d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström ne peuvent pas être rencontrés.
219
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Regroupe quelles pathos?

A
  • On regroupe sous ce terme les gammapathies pour lesquelles l’investigation n’arrive pas à mettre en évidence de prolifération tumorale expliquant l’existence d’une paraprotéine monoclonale, ou encore pour lesquelles les critères diagnostiques d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström ne peuvent pas être rencontrés.
220
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Prévalence et caractères cliniques

A
  • Cette situation n’est pas exceptionnelle.
  • Elle survient principalement chez les personnes d’un âge avancé, le plus souvent après 70 ans.
  • À cet âge et au-delà, la fréquence observée de MGUS dans la population générale serait de l’ordre de 2 à 8 %.
  • Leur découverte est la plupart du temps fortuite et effectuée à l’occasion d’épreuves de laboratoire de dépistage.
221
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Prévalence et caractères cliniques
- fréquence

A
  • Cette situation n’est pas exceptionnelle.
  • Elle survient principalement chez les personnes d’un âge avancé, le plus souvent après 70 ans.
  • À cet âge et au-delà, la fréquence observée de MGUS dans la population générale serait de l’ordre de 2 à 8 %.
  • Leur découverte est la plupart du temps fortuite et effectuée à l’occasion d’épreuves de laboratoire de dépistage.
222
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Prévalence et caractères cliniques
- âge

A
  • Cette situation n’est pas exceptionnelle.
  • Elle survient principalement chez les personnes d’un âge avancé, le plus souvent après 70 ans.
  • À cet âge et au-delà, la fréquence observée de MGUS dans la population générale serait de l’ordre de 2 à 8 %.
  • Leur découverte est la plupart du temps fortuite et effectuée à l’occasion d’épreuves de laboratoire de dépistage.
223
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Prévalence et caractères cliniques
- fréquence chez les + de 70 ans

A
  • Cette situation n’est pas exceptionnelle.
  • Elle survient principalement chez les personnes d’un âge avancé, le plus souvent après 70 ans.
  • À cet âge et au-delà, la fréquence observée de MGUS dans la population générale serait de l’ordre de 2 à 8 %.
  • Leur découverte est la plupart du temps fortuite et effectuée à l’occasion d’épreuves de laboratoire de dépistage.
224
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Prévalence et caractères cliniques
- découvert comment?

A
  • Cette situation n’est pas exceptionnelle.
  • Elle survient principalement chez les personnes d’un âge avancé, le plus souvent après 70 ans.
  • À cet âge et au-delà, la fréquence observée de MGUS dans la population générale serait de l’ordre de 2 à 8 %.
  • Leur découverte est la plupart du temps fortuite et effectuée à l’occasion d’épreuves de laboratoire de dépistage.
225
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
226
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- niveau de l’immunoglobuline

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
227
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- myélogramme

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
228
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- évolution de la paraprotéine

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
229
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- effondrement associé des immunoglobulines normales

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
230
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- syndrome tumoral

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
231
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Biologique
- radiographie

A

Du point de vue biologique, elle se caractérise par :

  • a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
  • b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
  • c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
  • d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
  • e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
  • f) Les radiographies du squelette sont normales.
232
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Évolution et pronostic

A
  • Ces immunoglobulines monoclonales à caractère apparemment isolé et bénin peuvent précéder de plusieurs mois ou de plusieurs années le diagnostic d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström.
  • Le taux rapporté d’accession aux critères diagnostiques de l’une ou l’autre maladie est de 1% par année.
  • Dans 70 à 75 % des cas, ces immunoglobulines monoclonales demeurent isolées, et elles peuvent même parfois disparaître avec le temps.
233
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Évolution et pronostic
- durée de l’évolution

A
  • Ces immunoglobulines monoclonales à caractère apparemment isolé et bénin peuvent précéder de plusieurs mois ou de plusieurs années le diagnostic d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström.
  • Le taux rapporté d’accession aux critères diagnostiques de l’une ou l’autre maladie est de 1% par année.
  • Dans 70 à 75 % des cas, ces immunoglobulines monoclonales demeurent isolées, et elles peuvent même parfois disparaître avec le temps.
234
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Évolution et pronostic
- taux d’accession aux critères dx

A
  • Ces immunoglobulines monoclonales à caractère apparemment isolé et bénin peuvent précéder de plusieurs mois ou de plusieurs années le diagnostic d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström.
  • Le taux rapporté d’accession aux critères diagnostiques de l’une ou l’autre maladie est de 1% par année.
  • Dans 70 à 75 % des cas, ces immunoglobulines monoclonales demeurent isolées, et elles peuvent même parfois disparaître avec le temps.
235
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Évolution et pronostic
- évolution dans la majorité du temps

A
  • Ces immunoglobulines monoclonales à caractère apparemment isolé et bénin peuvent précéder de plusieurs mois ou de plusieurs années le diagnostic d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström.
  • Le taux rapporté d’accession aux critères diagnostiques de l’une ou l’autre maladie est de 1% par année.
  • Dans 70 à 75 % des cas, ces immunoglobulines monoclonales demeurent isolées, et elles peuvent même parfois disparaître avec le temps.
236
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Traitement

A
  • Aucun n’est requis.
  • Cependant, ces patients doivent subir des examens de contrôle périodiques pendant plusieurs années.
237
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Traitement

A
  • Aucun n’est requis.
  • Cependant, ces patients doivent subir des examens de contrôle périodiques pendant plusieurs années.
238
Q

Gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS): Suivi

A
  • Aucun n’est requis.
  • Cependant, ces patients doivent subir des examens de contrôle périodiques pendant plusieurs années.
239
Q

Quelles sont les principales méthodes d’investigation des immunoglobulines?

A
  • a) Électrophorèse et immunofixation des protéines sériques.
  • b) Dosage quantitatif des immunoglobulines sériques IgG, IgA et IgM.
  • c) Recherche et dosage des chaînes légères libres (Bence-Jones) dans l’urine.
  • d) Vitesse de sédimentation érythrocytaire.
240
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une immunoglobuline monoclonale?

A

L’homogénéité physique et immunochimique de toutes les molécules qui constituent l’Ig monoclonale :

  • a) Une seule classe d’immunoglobuline est affectée (IgG ou IgA ou IgM ou IgD ou IgE);
  • b) Une seule chaîne légère (kappa ou lambda), contrastant avec la proportion normale de 60/40;
  • c) Migration électrophorétique de toutes les molécules au même point : cela donne un «pic étroit» à l’électrophorèse, contrairement à la migration très étalée des immunoglobulines polyclonales normales;
  • d) L’immunofixation démontre l’homogénéité des molécules produites par le clone unique : une seule sorte de chaîne lourde et une chaîne légère totalement kappa ou totalement lambda.
241
Q

Quels sont les critères du diagnostic d’un myélome multiple?

A
  • a) Plasmocytose médullaire supérieure à 10 % des cellules nucléées OU plasmocytome isolé… ET l’un des quatre critères ci-dessous :
    • HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
    • Insuffisance Rénale (créatinine > 177μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
    • Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
    • Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.
  • OU
    • 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
    • Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
    • Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
242
Q

Décrivez les complications rénales et osseuses du myélome multiple.

A
  • a) Insuffisance rénale par néphrocalcinose (hypercalcémie), néphropathie urique, tubulopathie due à l’excrétion de chaînes légères libres, amyloïdose ou infiltration tumorale.
  • b) Atteinte osseuse : fractures spontanées, dites «pathologiques», tumeurs osseuses, douleurs osseuses, décalcification lacunaire ou diffuse, tassements vertébraux, écrasement vertébral avec paraplégie, hypercalcémie secondaire à l’ostéolyse osseuse prédominante.
243
Q

Quelle est la définition et l’évolution habituelle des gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS) ?

A
  • Les MGUS se définissent par la présence d’une paraprotéine isolée, sans signe détectable de prolifération tumorale et sans satisfaire aux critères diagnostiques du myélome ou de la maladie de Waldenström.
  • Leur taux d’évolution vers une néoplasie lymphocytaire ou plasmocytaire franche est d’environ 1% par année.