Le langage et ses limites dans la communication humaine une parole impuissante face aux "tropismes" Flashcards
🔹 Sous-partie 1 : Le langage, une fausse transparence qui nourrit les malentendus (3 cards)
C1
Lorsque H.2 évoque la phrase de H.1 — « C’est bien… ça… » de l’intonation qui l’accompagnait. Celle-ci, imperceptible pour un tiers, a pourtant éveillé chez lui un sentiment d’humiliation et d’ironie voilée.
C2
Le malaise provient de ce que Sarraute nomme les « tropismes » : ces mouvements intérieurs diffus, spontanés, qui précèdent la parole consciente. chargé de tensions implicites, , que seule l’intonation permet de deviner —
C’est également ce que traduit la métaphore des « guillemets » invisibles, utilisés par H.1 lorsqu’il prononce certains mots comme « Poésie »
C3
(« Mais justement, ce n’est rien… Et c’est à cause de ce rien… »), révèlent combien il est ardu de formuler ce qui est ressenti. Le langage semble impuissant face à ce « rien »