lésion cancéreuse de la muqueuse buccale et CAT Flashcards

1
Q

… des cancers des voies aéro-digestives concernent la cavité buccale

A

35% des cancers des voies aéro-digestives concernent la cavité buccale

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2
Q

Dans la classification
internationale des maladies (CIM), la cavité buccale fait partie de ce qu’on appelle la région ….

A

Dans la classification
internationale des maladies (CIM), la cavité buccale fait partie de ce qu’on appelle la région lèvres-bouche-pharynx.

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3
Q

Incidence mondiale de … nouveaux cas et … décès par an

A

Incidence mondiale de 350 000 nouveaux cas et 177 000 décès par an

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4
Q

Carcinome épidermoïde oral (CE) : …% des cancers de la cavité buccale (CCB) et proviennent de …;

A

Carcinome épidermoïde oral (CE) : 90% des cancers de la cavité buccale (CCB) et proviennent de l’épithélium

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5
Q

Carcinome épidermoïde oral rang cancer

A

6ème cancer le plus fréquent dans le monde

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6
Q

Le profil type du patient ayant le plus de risque d’avoir un cancer de la bouche est

A

l’homme d’une soixantaine d’années qui fume et qui boit. En effet les hommes sont plus touchés que les femmes

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7
Q

Deux nouveaux profil de patients touchés

A

La femme âgée (>85 ans) (20%) qui ne fume pas
Le patient jeune (>49 ans) (11%) femme/homme (mais prédominance féminin), qui ne fume pas
qui ne boit pas

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8
Q

La femme âgée (>85 ans) (20%) qui ne fume pas
ou

A

présentant un cancer touchant la gencive ou les
crêtes édentées

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9
Q

Le patient jeune (>49 ans) (11%) ou

A

cancer touchant souvent la langue

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10
Q

Le facteur de risque majeur est un facteur

A

ethylo tabagique :
- Tabagisme (71,4%) : avec un seuil critique de 20 paquets-année
- Ethylisme (42,8%) : l’alcool perméabilise les muqueuses aux substances toxiques du tabac

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11
Q

Facteurs de risque :

A
  • Le tabac fumé ou non fumé
  • Facteur génétique : certaines familles ont plus tendance à développer des cancers oraux dû à
    des mutations génétiques
  • Microbiote orale : des études montrent que des patients ayant une maladie parodontale ont un risque augmenté d’avoir un cancer de la cavité buccale
  • Facteurs hormonaux : femmes âgées
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12
Q

def Tumeur (ou néoplasme/néoplasie)

A

ou néoplasme/néoplasie caractérise une néoformation tissulaire pathologique di?érente d’un processus inflammatoire

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13
Q

2 types de néoplasmes

A

Bénin et malin

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14
Q

Bénin

A

: formé de cellules identiques au tissu initial, qu’il refoule sans détruire. Il ne métastase pas

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15
Q

malin

A

à l’inverse du néoplasme bénin, c’est une masse tissulaire au potentiel métastatique, qui envahit et détruit les structures voisines. Les cellules y proliférant peuvent être identiques ou diKérentes des cellules initiales

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16
Q

Types de lésions cancéreuses :

A
  • Origine épithéliale
  • Origine conjonctive
  • Autre
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17
Q

histologiquement evolution épithélium cancer

A

l’épithélium sain va évoluer vers
- une hyperplasie (augmentation du nombre de cellules)
- une dysplasie (modification interne de la cellule : au niveau nucléaire et cytoplasmique),
- pré-cancer
- carcinome invasif (métastases).

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18
Q

Pour rappel il existe 2 types d’épithélium :

A
  • Muqueuse kératinisée (gencive et le palais)
  • Muqueuse non kératinisée
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19
Q

Epithélium muqueuse kératinisée (gencive + palais) différentes couches

A

Couche basale = assise germinative
- Couche épineuse
- Couche granuleuse
- Couche cornée : on commence
à avoir de la kératine

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20
Q

couche basale muqueuse kératinisée

A

Une ou deux couches cellules cubiques.
Endroit des mitoses. Présence de mélanocytes, cellules de Langhérans

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21
Q

couche épineuse muqueuse kératinisée

A

15 à 20 couches de cellules polyédriques.

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22
Q

Epithélium Muqueuse non
kératinisée différence

A

Couche granuleuse absente.
Noyaux cellulaires arrondies.

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23
Q

L’épithélium va passer par plusieurs étapes de dysplasie

A

Dysplasie légère :
- Dysplasie modérée
- Dysplasie sévère :
- Carcinome in situ :
- Carcinome invasif :

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24
Q

dysplasie légère

A

Dysplasie légère : <5% de la surface épithéliale touchée par des modifications nucléocytoplasmiques, souvent confiné au tiers basal de l’épithélium. Ce stade est réversible.

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25
dysplasie modérée
- Dysplasie modérée <30%. Ce stade est réversible.
26
dysplasie sévère
- Dysplasie sévère : <50% : on passe à un stade irréversible, l'exérèse devra forcément être réalisée
27
carcinome in situ dysplasie
- Carcinome in situ : La dysplasie touche alors toute la hauteur de l’épithélium.
28
carcinome invasif dysplasie
- Carcinome invasif : rupture de la membrane basale, les cellules cancéreuses passent par la vascularisation du tissu conjonctif, et est capable de faire des métastases
29
classification OIN 1 hauteur atypie mitoses différenciation on parle de réversibilité traitement
dysplasie légère cantonnée au tier basal de la couche épithéliale atypies cellulaires discrètesv mitoses normal reversibilité oui si suppression agents causaux + mesure hygiène ==> exerese avec marge 1 à 3mm
30
classification OIN 2 hauteur atypie mitoses différenciation on parle de réversibilité traitement
dysplasie modérée atteint 2/3 hauteur Atypies cellulaire Mitose souvent normales parfois anormales reversibilité oui si suppression agents causaux + mesure hygiène ==> exerese avec marge 1 à 3mm
31
classification OIN 3 hauteur atypie mitoses différenciation on parle de réversibilité traitement
hauteur épithéliale totale atypies cellulaires marquées mitoses très souvent anormales anaplasie cellulaire on parle a ce stade de carcinome insitu ou intra épithélial pas de réversibilité nécessité d'exérèse en bloc avec marge de 5mm jusquau plan musculaire
32
critère changement architecturaux
- stratification épithéliale irrégulière - perte de polarité des cellules basales - crêtes épithéliales en forme de gouttes - augmentation de l'activité mitotique - activité mitotique superficielle - dyskératose - perte de kératine au sein des crêtes épithaliales - perte de la cohésion cellulaire épithéliale si < 4 : bas risque si > 4 : haut risque
33
changement cytologiques critère
- variation anormale de la taille des noyaux - variation anormale de la morpho nucléaire - variation anormale de la taille des cellules - variation anormale de la morphologie cellulaire - rapport nucléocytoplasmique augmenté - activité mitotique atypique - nombre et tailles des nucléoles augmentés - hyperchromasie bas risque si < 5 haut risque si > 5
34
3 types carcinomes
carcinome indifférencié ou anaplasique carcinome peu différencie carcinome différencié
35
carcinome indifférencié ou anaplasique
prédominance de cellules non différenciées activité mitotique intense
36
carcinome peu différencie
prédomminance de cellules peu kératinisées quelques ponts d'union intercellulaire activité mitotique modérée
37
carcinome différencié
prolif tumorale fortement analogue à l'épithélium ou elle siege forte cohésion cllulaire
38
Le carcinome le + dangereux est
l’indifférencié par son risque de métastases et récidives ++
39
signes de l’agressivité de la tumeur. histologiquement
présence de travées et lobules carcinomateux
40
On remarque chez les patients, que ..% des cancers se développent de novo, sur .... Combien proviennent de cellules précancéreuses?
On remarque chez les patients, que 75% des cancers se développent de novo, sur des muqueuses saines ou sur une lésion sans dysplasie. Un quart proviennent de cellules précancéreuses.
41
LE CARCINOME ÉPIDERMOÏDE DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE : interrogatoire
- si c’est un patient qui fume (rappel : 20 paquets année = 10x + de risque d’avoir un cancer) - ou/et qui bois mais aussi s’il y a des - signes d’une altération de l’état général comme une perte de poids soudaine - s’il y a la présence ou non de symptômes ou de douleur
42
Examen exo-buccal Il faut ensuite observer différents signes cliniques :
➢ Une tuméfaction peut être présente chez les patients qui présentent un stade tardif (T3/T4). ➢ Une limitation fonctionnelle comme un trismus ➢ Des adénopathies cervicales, la plupart du temps, elles sont massives et adhérentes au plan profond. Leur présence signifie soit une infection qui peut être d’origine odontologique soit un cancer.
43
Examen endo-buccal
Mobilité dentaire, induration péri-et/ou sous-lésionnelle +/- saignement de contact
44
Il est à noter que la forme la plus commune de carcinome épidermoïde est
forme ulcéro-végétante
45
forme clinique carcinome %
ulcère 18-91% Végétation 15-26% Nodule Plage/papule/plaque Erosion
46
LOCALISATIONS carcinome epidermoide
Les localisations les plus fréquentes sont la langue (30 à 45% des lésions) et le plancher buccal (20 à 30% des lésions) sinon gencive palais dur lèvre et autres
47
BILAN DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE :
dépister, de diagnostiquer ce type de lésions et de l’annoncer au patient. dresser le patient à un service de cancérologie cervico-facial.
48
Différents examens complémentaires peuvent être réalisés :
1) La panoramique (systématique) 2) La panendoscopie (examen ORL) (systématique) 3) La TDM (systématique) 4) L’IRM (systématique) 5) Le PET-Scan (que si tumeur avancés)
49
panendoscopie
sous anesthésie générale. caméra dans tube digestif pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres lésions cancéreuses.
50
Tumeur synchrone
C’est lorsqu’on diagnostique un cancer simultanément à un autre cancer ou du moins dans les 6 derniers mois.
51
Tumeur métachrone
C’est lorsqu’un cancer se développe plus de 6 mois après un premier.
52
La TDM
Réalisation d’un scanner cervico-facial et pulmonaire.
53
IRM
Réaliser pour voir s’il y a une infiltration des tissus mous si infiltration des tissus mou.
54
5) Le PET-Scan
Uniquement réalisé dans des cas de tumeurs avancés T3 et plus avec le risque de métastase à distance.
55
LA RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire)
- Cette réunion est une étape très importante - Obligation médico-légale au cours de laquelle l’ensemble des informations obtenues à l’issue du bilan oncologique sont confrontées à l’état général du patient. - Regroupe tous les acteurs de la PEC : chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, anatomopathologistes, radiologues, nutritionnistes, psychologues, infirmières, etc. - Les traitements possibles sont discutés
56
Classification TNM T
Tx : Évaluation d e la tu m e u r p rim itiv e im p o ssib le T is C a rc in o m e in situ T 0 A u c u n sig n e d e tu m e u r p rim itiv e T 1 T ≤ 2 c m / in v a sio n e n p ro fo n d e u r ≤ 5 m m 2 T ≤ 2 c m / 5 m m < in v a sio n ≤ 1 0 m m o u 2 c m < T ≤ 4 c m / in v a sio n ≤ 1 0 m m T3 T > 4 c m / in v a sio n e n p ro fo n d e u r > 1 0 m m T4 T u m e u r e n v a h issa n t le s stru c tu re s a d ja c e n te s
57
N dans TNM
Nx evaluation ganglion impossible N0 absence atteinte N1 ganglion unique homolatérale <3 sans extension extra ganglionnaire (EEG-) N2 gangalion de diamètre >3 mais <6 EEG- N3 ganglion diamètre > 6 EEG - ou +
58
M dans TNM
Mx evaluation des métastases à distance impossible M0 absence de métasatse à distance M1 présence métastase
59
LE CARCINOME VERRUQUEUX
C’est une variante de bas grade du carcinome épidermoïde. On observe cliniquement une masse exophytique blanche dont la surface apparaît verruqueuse. Ce cancer ne donne pas de métastases un taux de récidive très élevé.
60
Les rôles du chirurgien-dentiste sont :
●De faire l’examen systématique des muqueuses buccales peu importe le motif de consultation +++ ● D’être attentif aux signes cliniques et au profil du patient (surtout si profil à risque) ● De faire un dépistage ● De faire une biopsie ou pas. ● Bilan des foyers infectieux avant radiothérapie/chimiothérapie ● Suivi après traitement cancer et réhabilitation prothétique
61
Biopsie ou exérèse choix de la zone
prélèvement à cheval entre zone saine et zone suspecte en privilégiant une zone récente non remaniée et incluant le ou les sites les plus typique éviter nécrose ou ulcération
62
chirurgie site tumorale
Systématique dès Tis * Résection tumorale large et à distance : marges > 1 cm * Simple exérèse ou amputation partielle * Nécessité fréquente d’une chirurgie réparatrice dans le même temps
63
Radiothérapie
En cas de traitement primaire chirurgical, l’indication de radiothérapie postopératoire du site primitif et/ou des aires ganglionnaires est systématiquement discutée en RCP
64
Radiothérapie curithérapie
disposi1f de radiothérapie au contact de la tumeur. Elle peut être proposée à certaines tumeurs, seule ou associée à une radiothérapie externe.
65
Radiothérapie externe
une radiothérpie postopératoire du lit tumoral est indiquée en présence d’un risque élevé de récidive. Les facteurs de risques à considérer sont issus de l’analyse anatomopathologique de la pièce d’exérèse tumorale .
66
Chimiothérapie
C’est un traitement de deuxième intention, face à une tumeur non opérable d’emblée ou en palliatif. Elle peut être néo-adjuvante (d’induction) ou adjuvante (curative), en concomitance ou non à une radiothérapie