Pathologies respiratoires Flashcards
(27 cards)
Définir les termes : “épreuves fonctionnelles respiratoires”, “spirométrie” et “gazométrie” puis indiquer leur intérêt dans les pathologies respiratoires
- EFR : ensemble d’examens permettant d’évaluer la fonction respiratoire
- Spirométrie : mesure des débits et volumes d’air mobilisés par les mouvements respiratoires afin de diagnostiquer des troubles obstructifs (asthme, BPCO)
- Gazométrie : Permet de connaitre la pression en O2 (pO2) et en CO2 (pCO2) dans le sang artériel grâce à une ponction de sang dans une artère
Définir les termes : “VEMS”
Volume expiratoire maximal en une seconde = volume d’air expiré en une seconde, après une inspiration forcée
Définir les termes : “hypoxémie”, “hypoxie” et “hypercapnie”
- Hypoxémie : diminution de la PpO2 dans le sang artériel
- Hypoxie : diminution de la PpO2 dans les tissus -> “souffrance” tissulaire et une diminution de la capacité d’effort
- Hypercapnie : augmentation de la PpCO2 dans le plasma -> acidose plasmatique
Citer 2 examens cliniques de la fonction pulmonaire
- Auscultation pulmonaire : recherche de bruits suspects
- Percussion du thorax : recherche épanchement pleural
Citer les signes cliniques des pathologies respiratoires
Dyspnée
Toux
Bruits pulmonaires anormaux
Définir la dyspnée puis citer et définir quelques formes cliniques
Sensation d’inconfort ou de difficulté respiratoire survenant pour un niveau d’activité habituellement bien toléré
- polypnée : accélération de la fréquence respiratoire avec diminution du volume courant
- tachypnée : accélération de la fréquence respiratoire avec stabilité du volume courant
- bradypnée : diminution de la fréquence ventilatoire
- Dyspnée de Kussmaul : respiration caractéristique observée en cas d’acidocétose DT
Citer les principales causes de dyspnée aiguë et chronique
- Dyspnée aiguë : OAP, embolie pulmonaire, crise d’asthme, exacerbation d’une BPCO, bronchite aiguë, pneumopathie infectieuse, acidose MB aiguë, anémie aiguë, état de choc, tamponnade, valvulopathie aiguë.
- Dyspnée chronique :IC, valvulopathie, péricardite constrictive, bronchite chronique, hypertension pulmonaire, mucoviscidose, fibrose pulmonaire, BPCO, anémie chronique
Définir l’insuffisance respiratoire
- Se définit comme l’incapacité de l’appareil respiratoire à assurer une hématose normale, c’est à dire des échanges gazeux adaptés aux besoins de l’organisme.
- Troubles de l’hématose caractérisés par une altération des gaz du sang avec :
hypoxémie ->hypoxie tissulaire ;
hypercapnie associée ou non à l’hypoxémie - Peut être aiguë ou chronique
Présenter les différentes étiologies de l’insuffisance respiratoire
- Maladies pulmonaires obstructives : résistance à l’écoulement de l’air en raison d’une obstruction des voies respiratoires (BPCO, asthme, mucoviscidose, bronchite chronique)
- Maladies pulmonaires restrictives : se manifestent par une diminution des échanges gazeux en raison de perte de tissu fonctionnel pulmonaire, oedèmes pulmonaires, altération des mouvements respiratoires
Différencier insuffisance respiratoire aiguë et chronique
L’IRA se développe en quelques minutes à quelques heures et peut engager le pronostic vital, notamment en cas de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), dont la morbidité et la mortalité sont élevées
Citer 5 signes cliniques d’une insuffisance respiratoire
- dyspnée
- syndrome de “lutte respiratoire”
- cyanose : (hypoxémie- désaturation de l’Hb)
- tachycardie : maintenir une oxygénation tissulaire correcte
- signes adrénergiques : sueurs, palpitations
- signes neurologiques : irritabilité, troubles de la conscience
IRC :
* signes d’insuffisance cardiaque
Citer 5 complications possibles de l’insuffisance respiratoire chronique
- décompensation respiratoire aiguë lors d’une affection intercurrente (infection, embolie pulmonaire, etc.) avec risque de syndrome de détresse respiratoire aiguë
- HTA pulmonaire avec rétention hydrosodée et oedèmes
- coeur pulmonaire avec IC droite à la suite de l’HTAP
- acidose plasmatique
- asthénie avec retentissement de plus en plus important sur la vie quotidienne
- dénutrition
Citer les éléments du traitement de l’insuffisance respiratoire chronique
- arrêt du tabagisme (si présent)
- PEC de la maladie respiratoire sous-jacente
- oxygénothérapie, ventilation assistée
- PEC de l’obésité (si présente)
- kinésithérapie respiratoire pour réduire l’encombrement bronchique
- ATB en cas d’infection pulmonaire ; les vaccinations sont recommandées
- bronchodilatateurs pour améliorer la fonction pulmonaire
Définir le terme “BPCO”
Maladie inflammatoire respiratoire chronique caractérisée par un rétrécissement progressif et une obstruction permanente des voies aériennes (HAS 2019).
Elle touche d’abord les bronchioles et les bronches, puis évolue pour affecter l’ensemble du parenchyme
pulmonaire.
Citer 3 facteurs de risque dont le principal
- tabagisme (actif ou passif)
- consommation de cannabis
- pollution de l’air
- infections respiratoires
- exposition professionnelle à des toxiques ou irritants
- prédisposition génétique
Présenter la pathogénie de la BPCO
L’inflammation chronique des voies respiratoires provoque une hypersécrétion de mucus responsable de bronchite chronique et d’obstruction des bronchioles. Elle entraîne également un épaississement des parois bronchiques. Enfin, la destruction des alvéoles par l’inflammation (recrutement de cellules immunitaires, libérations de CPI) réduit la surface d’échanges gazeux, causant une hypoxémie progressive.
Citer 3 signes cliniques de la BPCO
dyspnée
toux chronique
expectorations
Préciser le diagnostic de BPCO
- Présence des facteurs de risque et des signes cliniques mentionnés précédemment
- Et mise en évidence de l’obstruction bronchique par spirométrie lors d’une EFR, qui montre une baisse du VEMS
Citer 3 comorbidités possibles de la BPCO
- cardiovasculaires : athérosclérose, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque, IDM, AVC, HTA, arythmies
- métaboliques : diabète, dyslipidémies, obésité
- oncologiques : cancer du poumon, du pancréas, de l’oesophage, etc.
- gastro-intestinales : RGO, ulcères gastroduodénaux
- osseuses : ostéoporose
- psychologiques : anxiété, dépression
Justifier le risque d’altération du statut nutritionnel dans le cadre de la BPCO en identifiant les facteurs mis en jeu dans l’augmentation des dépenses énergétiques et dans la diminution des apports alimentaires
Augmentation des dépenses énergétiques :
* majoration du travail des muscles respiratoires
* syndrome inflammatoire chronique avec sécrétion de cytokines proinflammatoires (TNF alpha) et hypercatabolisme
* épisodes de surinfections bronchiques et d’exacerbations
Diminution des apports alimentaires :
la dyspnée ;
* toux et exacerbations
* facteurs psychologiques comme l’anxiété et la dépression
* hospitalisations fréquentes, la polymédication
* l’hypoxie chronique qui provoque des nausées
* sécrétion de cytokines proinflammatoires (TNF alpha) anorexigènes
Citer 5 objectifs diététiques
- prévenir et traiter la dénutrition le cas échéant
- rétablir ou maintenir un bon état nutritionnel afin de prévenir les carences, d’optimiser la fonction respiratoire, de permettre la pratique d’une activité physique
- renforcer la masse maigre et prévenir l’excès de masse grasse chez le patient obèse
- prévenir l’ostéoporose
- éduquer le patient
- préserver la qualité de vie du patient
Définir l’asthme
- Maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires
- Caractérisée par une hyperréactivité bronchique à certains stimuli, conduisant à une obstruction bronchique variable.
- Cette obstruction provoque des symptômes : sifflements, toux, oppression thoracique et de la dyspnée, souvent par épisodes, entrecoupés de périodes où la respiration est normale
Citer 3 étiologies possibles dont la principale
- ATCD familiaux ou personnels d’atopie (prédisposition génétique au développement d’allergies)
- infections respiratoires à répétition pendant l’enfance (bronchiolites)
- prématurité et petit poids de naissance, RGO du nouveau-né
- obésité
Présenter la pathogénie de l’asthme
L’asthme est caractérisé par trois composantes :l’inflammation des bronches, leur hyperréactivité et leur
remodelage