Psychologie Cognitive: Mémoire (New version) Flashcards

A.Guerien (63 cards)

1
Q

Définition de la mémoire (Lecocq 1993)

A

Dispositif de traitement naturel ou artificiel présentant trois caractéristiques : Coder l’information extraite de son expérience ; La stocker dans un format approprié ; La récupérer et l’utiliser dans ses opérations ou actions. »

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2
Q

Mémoire

A

Système cognitif permettant de coder, stocker, puis récupérer des informations issues de l’expérience.

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3
Q

Système de traitement

A

Dispositif, naturel (cerveau humain) ou artificiel (ordinateur), capable de traiter l’information.

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4
Q

Quelles sont les trois phases du traitement mnésique?

A

-Encodage
-Stockage
-Récupération

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5
Q

Codage/Encodage

A

Transformation de l’information perçue en trace mnésique (représentation interne stockable en mémoire).

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6
Q

Stockage

A

Conservation latente des informations en mémoire, dans un état inactif, pour une durée plus ou moins longue.

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7
Q

Récupération

A

Réactivation de l’information stockée pour répondre à une tâche, une question, etc.

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8
Q

Intervalle de rétention

A

Durée entre le moment du codage et celui de la récupération. Elle peut aller de quelques secondes à plusieurs années.

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9
Q

Paradigme

A

Cadre théorique et conceptuel utilisé pour étudier un phénomène (mémoire).

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10
Q

Apprentissage intentionnel

A

Mémorisation volontaire d’une information (apprendre un cours).

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11
Q

Apprentissage incident

A

Mémorisation non intentionnelle, sans volonté consciente de retenir (se souvenir d’un détail entendu par hasard).

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12
Q

Problème d’encodage

A

L’information n’a pas été enregistrée.

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13
Q

Problème de stockage

A

L’information a été encodée mais s’est dégradée.

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14
Q

Problème de récupération

A

L’information est bien stockée mais inaccessible momentanément.

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15
Q

Amnésie

A

Trouble pathologique affectant une ou plusieurs formes de mémoire.

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16
Q

Amnésie antérograde (de fixation)

A

Incapacité à former de nouveaux souvenirs à partir d’un certain point.

Exemple : Clive Wearing – Incapable de créer de nouveaux souvenirs après une lésion cérébrale. Il vit constamment dans un “présent immédiat”.

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17
Q

Amnésie rétrograde

A

Perte de souvenirs anciens, formés avant l’apparition des troubles.

Clive Wearing : rétrograde partielle – Se souvient de sa femme, mais pas de ses visites récentes.

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18
Q

Mémoire épisodique

A

Souvenirs d’événements

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19
Q

Mémoire procédurale

A

Habiletés motrices (jouer du piano)

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20
Q

Mémoire sémantique

A

Connaissances générales

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21
Q

Rappel

A

Tâche où le sujet doit se souvenir d’informations sans ou avec aide.

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22
Q

Rappel libre

A

Se souvenir des éléments sans ordre imposé.
Intéressant pour observer les stratégies mnésiques.

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23
Q

Rappel ordonné

A

Les éléments doivent être rappelés dans l’ordre de présentation.
Exemple : se souvenir d’un mot de passe ou d’une séquence.

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24
Q

Rappel indicé

A

On fournit un indice pour aider à retrouver l’information.
Exemple : “Il portait un pull vert”.

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25
Rappel immédiat
Délai très court → mémoire à court terme.
26
Rappel différé
Délai plus long (minutes, jours...) → mémoire à long terme.
27
Fausse alarme
Mot distracteur reconnu à tort.
28
Omission
Mot cible oublié
29
Reconnaissance correcte
Mot cible bien reconnu.
30
Rejet correct
Mot intrus correctement ignoré.
31
Mémoire explicite
Souvenir volontaire, conscient (se rappeler d’une liste de mots apprise.)
32
Mémoire implicite
Souvenir inconscient, automatique. Exemple : tâche de décision lexicale → traitement plus rapide des mots déjà vus, sans rappel volontaire.
33
Registre de l’Information Sensorielle (RIS)
Stockage ultra-court d’une image sensorielle juste après la perception. Permet de garder brièvement une trace sensorielle même après disparition du stimulus. Fonction : tampon temporaire en attente d’un traitement plus profond.
34
Mémoire iconique
Sensorielle visuelle
35
Mémoire echoïque
Sensorielle auditive
36
Expérience de Sperling (1960)
Prouver l’existence du RIS visuel. Présentation ultra-rapide (50 ms) d’une matrice de lettres. Les sujets restituent environ 4 lettres. Peut-être qu’ils ont perçu plus, mais ont oublié avant de pouvoir rappeler. L’image sensorielle visuelle persiste environ 500 ms. Au-delà, l’information passe à la mémoire à court terme (MCT).
37
Quelles sont les caractéristiques de la MCT?
-Capacité limitée: Seule une petite partie des infos du RIS entre en MCT. Il y a un filtre attentionnel entre le RIS et la MCT → l’attention sélectionne les infos à retenir. -Subvocalisation: « Petite voix intérieure » répétant les informations. La MCT est dominée par cette forme de répétition mentale, souvent verbale.
38
Paradigme de Brown-Peterson (1959)
Présentation de 3 lettres aléatoires (ex : HBX). Ensuite, tâche interférente : compter à rebours par 3 (ex : 547, 544, 541...). Puis demande de rappeler les 3 lettres. Plus l’intervalle de décomptage est long, plus le rappel diminue. Après 15–18 secondes, le rappel est presque nul. Dans tâche interférente, le rappel est bon → c’est bien l’interférence qui provoque l’oubli. L’autorépétition est essentielle pour maintenir l’info en MCT. La tâche interférente empêche la subvocalisation → oubli rapide.
39
Autorépétition de maintien
Répéter mentalement l’information pour la garder active. Maintenir en MCT
40
Autorépétition d’intégration
Relier les infos entre elles ou à d’autres souvenirs. Faciliter le transfert en MLT
41
Effet de récence
Les derniers mots d’une liste sont mieux rappelés. Ils sont encore en autorépétition en MCT au moment du rappel.
42
Effet de primauté
Les premiers mots sont aussi bien rappelés car on les a répétés plus souvent et on a eu plus de temps pour les encoder.
43
Effets sériels (Avec tâche interférente)
Effet de récence disparaît (on perturbe la MCT). Effet de primauté reste (car stockage possible en MLT).
44
Empan mnésique (Miller, 1956)
Capacité moyenne de la MCT : environ 7 ± 2 éléments. C’est ce qu’on peut rappeler immédiatement dans l’ordre.
45
Chunking (groupement en unités significatives)
Regrouper des infos pour créer un "chunk" ou paquet mnésique. Exemple: 1-9-4-5 → “1945” = 1 chunk au lieu de 4 chiffres.
46
Mémoire de travail (Baddeley & Hitch, 1974)
Terme plus précis pour désigner une MCT active, qui manipule l’information. Exemple : résoudre un calcul → il faut stocker des chiffres ET manipuler les opérations.
47
Subvocalisation
Répétition mentale silencieuse (lire dans sa tête).
48
Quelles sont les caractéristiques de la MLT?
-Capacité illimitée : Grande quantité d’informations accumulées au fil du temps → nécessite une organisation structurée. -Codage sémantique : L’encodage repose sur le sens donné à l’information (≠ MCT qui peut stocker info non pertinente). Exemple : « Mais où est donc Ornicar ? » → chunk sémantique.
49
Traitement superficiel (forme)
Apprentissage passif, lecture simple.
50
Traitement profond (fond)
Création de liens → encodage sémantique → meilleure récupération.
51
Qualité d’encodage
Facteur clé de stockage en MLT.
52
Mémoire sémantique
Connaissances générales, mots, concepts. Partagée par tous.
53
Mémoire épisodique
Événements vécus, situés dans le temps et l’espace. Personnelle. La mémoire épisodique alimente la mémoire sémantique.
54
Mémoire déclarative
Englobe sémantique + épisodique → verbalisable.
55
Mémoire procédurale
Habiletés motrices/mentales (faire du vélo), difficilement verbalisable → résulte de la pratique.
56
Oubli en MLT
-Problème de disponibilité : L’info n’est plus présente en mémoire (rare, difficile à prouver). -Problème d’accessibilité : L’info est stockée, mais on ne parvient pas à la récupérer.
57
Tulving (1983) – Théorie de l’encodage spécifique
La récupération dépend de la compatibilité entre le contexte d’encodage et le contexte de récupération.
58
Expérience de Godden & Baddeley (1975)
Mots appris sur la plage ou sous l’eau → meilleur rappel si contexte identique.
59
Expérience de Smith (1979)
Apprentissage en sous-sol. Rappel : soit au même endroit, soit ailleurs, soit ailleurs avec imagerie mentale du lieu. → L’imagerie mentale réinstaure le contexte et améliore le rappel.
60
Durée (Comparaison des trois types de mémoire)
-RIS: 500 ms (visuel), 3-4 s (auditif) -MCT: ~20 s sans autorépétition -MLT: Illimitée
61
Capacité (Comparaison des trois types de mémoire)
-RIS: Tout ce qui est perçu -MCT: 7 ± 2 items / chunks -MLT: Illimitée
62
Codage (Comparaison des trois types de mémoire)
-RIS: Sensoriel -MCT: Phonologique + visuo-spatial -MLT: Sémantique
63
Oubli (Comparaison des trois types de mémoire)
-RIS: Déclin / recouvrement -MCT: Déclin / interférence -MLT: Défaut de récupération