Psychopathologie: TD Flashcards
Mélissa Allé (180 cards)
Psychologie Pathologique
Branche de la psychologie se concentrant sur les comportements anormaux ou dysfonctionnels et les processus mentaux. Cela implique des descriptions cliniques et des diagnostics de troubles mentaux.
Psychopathologie
Discipline à l’intersection de la psychologie et de la psychiatrie étudiant les origines, les mécanismes et la structure des troubles mentaux. Il cherche à comprendre les causes et les processus à l’origine des problèmes mentaux.
Critère statistique
Normalité définie par des moyennes statistiques. Un comportement est considéré comme normal s’il est observé chez la plupart des personnes au sein d’une population.
Critère statistique (pathologie)
Écart rare ou extrême par rapport à la moyenne statistique. Cependant, une rareté statistique (par exemple, un QI élevé) n’est pas toujours pathologique, et des affections courantes (par exemple, une dépression) peuvent l’être.
Critère des normes sociales
Normalité déterminée par les règles et les valeurs sociétales. Un comportement est normal s’il correspond aux attentes sociales.
Critère des normes sociales (pathologie)
Déviation des normes sociétales. Le concept de normalité change avec la culture et le temps (par exemple, certaines pratiques spirituelles peuvent être considérées comme normales dans certaines cultures mais pathologiques dans d’autres).
Critère d’absence de maladie
Normalité définie par l’absence de maladie mentale ou physique. Une personne est normale si elle ne présente aucun signe de maladie et conserve sa santé psychologique.
Critère d’absence de maladie (Pathologie)
Définie par la présence d’une maladie ou d’un dysfonctionnement provoquant des souffrances ou des difficultés d’adaptation à la vie quotidienne. Certaines formes de détresse peuvent ne pas être médicalement reconnues, tandis que d’autres peuvent être normales dans certains contextes.
Pathologie de la Normalité
Personne ou situation qui semble apparemment normale peut en fait être porteuse de souffrances ou de dysfonctionnements psychologiques. L’apparence de normalité ne garantit pas le bien-être mental.
Relation mère-enfant de Winnicott
Mère s’efforçant d’être trop parfaite pouvant créer des problèmes psychologiques chez l’enfant. Cette perfection excessive peut conduire l’enfant à ne pas développer son indépendance ou à faire face à la frustration.
L’enfant a besoin d’éprouver des frustrations modérées pour apprendre la résilience. Une mère « trop parfaite » empêche cela, ce qui peut paraître normal mais conduit à des résultats pathologiques.
Deuil normal
Individu traitant la douleur de la perte et acceptant progressivement la réalité, pour finalement réinvestir dans la vie.
Deuil pathologique
Personne restant coincée dans sa perte, souvent avec une culpabilité inconsciente et une auto-dépréciation, souffrant de douleurs chroniques et d’un sentiment d’impuissance.
Normalité
État d’être habituel, typique ou conforme à des normes de comportement, souvent défini par des moyennes statistiques, des normes sociétales ou l’absence de maladie.
Pathologie
Étude de la maladie ; en psychologie, il fait référence à un dysfonctionnement ou à une souffrance mentale.
Schizophrénie
Trouble mental grave caractérisé par des délires, des hallucinations et une pensée désorganisée. Elle est souvent associée à un risque plus élevé de violence, surtout lorsqu’elle n’est pas traitée.
Trouble bipolaire
Trouble de l’humeur caractérisé par des sautes d’humeur extrêmes, notamment des épisodes de manie (haute énergie) et de dépression (faible énergie). La toxicomanie peut augmenter le risque de violence chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.
Abus de substances
Consommation nocive de substances comme l’alcool ou les drogues, qui augmente considérablement le risque de comportement violent chez les personnes souffrant de troubles mentaux.
Symptômes psychotiques
Comprend les délires (fausses croyances) et les hallucinations (voir ou entendre des choses qui n’existent pas), qui peuvent conduire à la violence, en particulier lorsque l’individu se sent menacé (par exemple, délires de persécution).
Trouble de la personnalité antisociale
État mental dans lequel une personne ne montre systématiquement aucun respect pour le bien et le mal et ignore les droits et les sentiments des autres, conduisant souvent à un comportement agressif ou violent.
Stigmatisation
Processus par lequel les personnes atteintes de maladie mentale sont injustement qualifiées de dangereuses, souvent sur la base de perceptions exagérées du public, ce qui peut conduire à la discrimination.
Lésion cérébrale frontale
Blessure ou dysfonctionnement du lobe frontal du cerveau, qui peut altérer le jugement, le contrôle des impulsions et augmenter le risque de comportement violent.
Quels sont les facteurs de risque et facteurs des comportements violents en psychiatrie?
-Facteurs communs
-Facteurs spécifiques aux patients atteints de troubles mentaux
-Facteurs protecteurs
Quelles sont les pathologies les plus concernées par la violence?
-Troubles psychotiques (perte de contact avec la réalité), tels que la schizophrénie.
-Trouble de la personnalité antisociale : tendance à mépriser les normes sociales et les droits d’autrui.
-Trouble bipolaire : lorsque l’humeur fluctue de manière extrême, cela peut augmenter le risque de comportements violents.
Facteurs communs
-Âge (les jeunes adultes sont plus à risque)
-Genre (les hommes sont plus souvent impliqués dans des actes violents)
-Statut socioéconomique : chômage, pauvreté, et milieux défavorisés.
-Tranquillité du quartier : les résidents de quartiers instables sont plus à risque.
-Abus de substances (drogues, alcool).
-Antécédents de violence.