définitions courantes - 21 Flashcards

1
Q

entreprise ( I )

n. fém.

A

Etymologie : XIIe siècle, au sens de « différence ». Forme féminine substantivée du participe passé d’entreprendre (XIIIe siècle, estate, « manière d’être ». Emprunté du latin status, « action de se tenir ; attitude », d’où, au figuré, « position, situation », de stare, « se tenir debout »).

I. Action d’entreprendre ; résultat de cette action. 1. Action de mettre un dessein à exécution ; ce que l’on met à exécution. Former une entreprise téméraire, hasar-deuse. Mener à bien une entreprise de longue haleine. Venir à bout d’une entreprise. Échouer dans ses entreprises. Expr. Avoir l’esprit d’entreprise, le goût, le sens de l’initiative.

  1. Action dirigée contre autrui. Il a échoué dans ses entreprises contre son rival. Par extension. Une entreprise contre la liberté. Vieilli. Action injuste par laquelle on empiète sur le bien, sur les droits d’autrui. C’est une entreprise sur les pouvoirs du chef de l’État. C’est une entreprise contre le droit des gens. ▪ Spécialement. Au pluriel. Tentative de séduction. Résister aux entreprises d’un beau parleur.
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2
Q

entreprise ( II - 1, 2 ) )

n. fém.

A

II. DROIT. ÉCONOMIE. 1. Le fait de s’engager à effectuer une tâche ou à fournir une denrée, un matériel, des services, dans certaines con-ditions de normes, de délai ou de paiement. Obtenir l’en-treprise d’une construction. Contrat d’entreprise, par lequel un entrepreneur se charge d’un ouvrage pour le compte d’autrui, en conservant son indépendance dans l’exécution du travail. Faire exécuter des travaux à l’entreprise, en application d’un contrat d’entreprise. Donner, mettre à l’entreprise, en adjudication.

  1. Organisme de nature industrielle ou commerciale, fournissant des biens ou des services. Entreprise artisa-nale, familiale. Entreprise à succursales. Entreprise multi-nationale. Une entreprise de peinture, de gardiennage, de travaux publics, de démolition. Entreprise de confection, d’outillage. Entreprise de location. Monter, reprendre, déve-lopper une entreprise. Chef d’entreprise. Comité d’entre-prise, voir Comité. Régime de la libre entreprise, régime économique où l’on peut librement créer des entreprises privées, sous réserve de respecter les lois et règlements en vigueur.
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3
Q

entreprise ( II - 3 à autres )

n. fém.

A
  1. Spécialement. Entreprise publique, société ou établissement public dont le capital appartient en majorité à la collectivité et qui gère des activités industrielles ou commerciales. L’entreprise publique est placée sous la direction des pouvoirs publics, mais elle est juridiquement distincte de l’État. Entreprise nationalisée, dont la propriété et la gestion ont été transférées à l’État par une mesure législative.

Autres : [FranceTerme] (Activités postales | Communication) entreprise de publipostage (Communication) journal interne d’entreprise (Économie et gestion d’entreprise) carte d’entreprise ● coentreprise [n. f.] ● communication d’entreprise ● com-portement d’entreprise ● conseil d’entreprise ● entreprise à administration en ligne ● entreprise à consommateur en ligne ● entreprise à entreprise en ligne ● entreprise en ligne ● entreprise naissante ● finalité d’entreprise ● gestion des risques d’entreprise ● gouvernement de l’entreprise ● grandes affaires (les) ● grappe d’entreprises ● histoire de l’entreprise ● historien de l’entreprise ● jeu d’entreprise ● modèle d’entreprise / modèle économique ● politique d’entreprise ● responsabilité sociale de l’entreprise ● stratégie d’entreprise (Finance) financement des entreprises ● rachat d’entre-prise par ses salariés ● service bancaire pour entreprises (Formation | Économie et gestion d’entreprise) cours en ligne d’entreprise (Relations internationales | Économie et gestion d’entreprise) diplomatie d’entreprise(Télécommunications) réseau local d’entreprise

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4
Q

époque (1, 2 )

n. fém.

A

Etymologie : XVIIe siècle. Emprunté du grec epokhê, « point d’arrêt (notamment d’un astre), période, ère ».

  1. Class. Moment historique marqué par un évènement considérable. L’époque de la fondation de Rome. La naissance de Jésus-Christ est l’époque où commence l’ère chrétienne. Aujourd’hui, s’emploie seulement dans l’expression Faire époque, laisser un souvenir durable, faire date. Ce procès fit époque. Par son originalité, son œuvre fera époque, elle marquera son temps.
  2. Période historique considérée sous le rapport des évènements qui s’y déroulent, des caractères qui lui sont propres. Une époque troublée. Les grandes époques de l’Histoire. L’époque romaine. L’époque des Croisades. L’époque de la Révolution. L’époque contemporaine. Notre époque, celle où nous vivons. À notre époque, au temps où nous vivons. Il faut être de son époque, vivre avec son époque. Fam. Nous vivons une drôle d’époque ! Absolument. L’époque, celle dont il est question. Les grands hommes de l’époque. Par métonymie. L’ensemble des personnes qui appartien-nent à la même époque. Un artiste méconnu de son époque. Spécialement. La Belle Époque, voir Beau. Haute époque, la plus ancienne, la plus lointaine. Haute époque égyptienne. Basse époque, la plus proche. Expr. péj. Des mœurs de basse époque, décadentes.
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5
Q

époque ( 3, 4 )

n. fém.

A
  1. Moment déterminé de la vie d’une personne, d’une collectivité. À cette époque-là, je vivais loin d’ici. L’époque des vacances. L’époque des labours, des vendanges. Par extension. L’époque de la mue, de la floraison. Fig. L’époque des amours, le printemps. ▪ Expr. À l’époque de, au moment de. À l’époque des moissons. À l’époque, en ce temps-là. À pareille époque, au moment de l’année correspondant à celui dans lequel on se trouve présentement.
  2. ARTS DÉCORATIFS. Période caractérisée par un style qui lui est propre. L’époque Louis XVI, l’époque Restauration. Expr. Un meuble, un objet d’époque, authentique, fabriqué à l’époque qui correspond à son style. De haute époque, dans le langage des antiquaires, désigne usuelle-ment le mobilier du Moyen Âge ou de la Renaissance.
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6
Q

estimer ( 1, à 3 )

v. trans.

A

Etymologie : XIIIe siècle. Emprunté du latin aestimare, « évaluer le prix d’une chose, apprécier ».

  1. Apprécier la valeur, déterminer le prix d’un bien matériel. Un expert viendra estimer ce tableau. Combien estimez-vous cette bague ? Les héritiers ont fait estimer les terres et la maison. Fig. Estimer quelqu’un à sa juste valeur, à son juste mérite.
  2. Évaluer approximativement.Estimer une distance, un poids. Estimer l’heure au soleil. Le nombre des blessés est difficile à estimer. J’estime à dix heures la durée du trajet.
  3. Juger, considérer, penser. C’est une personne que j’estimais honnête. Je m’estime satisfait. Estimez-vous heureux de vous en être tiré sans plus de mal. Il estimait cette place imprenable. Estimez-vous que nous n’ayons aucune chance d’y arriver ? Il estime n’avoir fait que son devoir. Il estime être dans son droit.
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7
Q

estimer ( 4 )

v. trans.

A
  1. Avoir bonne opinion de quelqu’un. On estime beaucoup ce juge. S’il a fait cela, je l’en estime davantage. Tous l’estiment au plus haut point. Il a su se faire estimer. Pron. Il s’estime trop soi-même. Ils s’estiment beaucoup l’un l’autre.Par extension. Avoir bonne opinion d’une qualité, d’un comportement, d’une activité, etc. J’estime son dévouement, sa franchise. Il estime par-dessus tout l’élégance et le savoir-vivre. Je n’estime guère ce genre de spectacle.
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8
Q

éthique v. et n. fém

A

Étymologie : XIIIe siècle, comme substantif ; XVIe siècle, comme adjectif. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin ethica, de même sens, du grec êthikos, « qui concerne les mœurs, moral ».

I. Adjectif.Qui a rapport aux conduites humaines et aux valeurs qui les fondent. Les valeurs éthiques. Les préceptes, les jugements éthiques.

II. Nom féminin. 1. Réflexion relative aux conduites humaines et aux va-leurs qui les fondent, menée en vue d’établir une doctri-ne, une science de la morale. Aristote a été un des pre-miers à traiter des problèmes d’éthique. L’éthique kantien-ne. L’éthique nietzschéenne. Par métonymie. Ouvrage traitant de cette matière. Écrire, proposer, publier une éthique.Titres célèbres : Éthique à Nicomaque, d’Aristote (IVe siècle avant Jésus-Christ) ; Éthique, de Spinoza (1677).

  1. Ensemble des principes moraux qui s’imposent aux personnes qui exercent une même profession, qui prati-quent une même activité. Éthique professionnelle. L’éthi-que de la biologie et de la médecine.

Autre : [FranceTerme] (Économie et gestion d’entreprise) éthique des affaires

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9
Q

étranger (ère) ( I - A - 1 )

adj.

A

Etymologie : XIVe siècle. Dérivé d’étrange (xie siècle. Issu du latin extraneus, « du dehors, extérieur », dérivé de extra, « dehors, hors de », de ex, « en provenance de ».).

I. Adjectif. A. Qui n’appartient pas au groupe, à la chose ou à la personne dont il s’agit. 1. Qui est d’une autre nation ; relatif aux autres nations ; autre, en parlant d’une nation. Un ressortissant étranger.Accent étranger. Langue, littérature étrangère. Voyager en pays étranger. Se trouver en terre étrangère, sur une terre étrangère, sous un ciel étranger. Nation étran-gère, autre que celle à laquelle on appartient. Une puissance étrangère. Intervention, occupation étrangère. Capitaux étrangers. État étranger. . Les gouvernements étrangers. Politique étrangère, qui concerne les relations qu’un pays entretient avec un ou plusieurs autres pays. Le ministre des Affaires étrangères, le ministre qui entretient les relations d’un État avec les gouvernements des autres pays Spécialement. MILITAIRE. La Légion étrangère ou, elliptiquement, la Légion, troupe de volontaires créée en 1831, qui doit son nom au grand nombre d’étrangers qui s’y engagent au service de la France. Le 1er régiment étranger de cavalerie.

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10
Q

étranger (ère) ( I - A - 1 fin, 2 )

adj.

A

Fig. Être étranger parmi les siens, dans sa famille, dans sa maison, être ou se sentir différent de son entourage. Être étranger dans son pays, ne point en connaître les usages, ignorer volontairement ou non ce qui s’y passe, se tenir ou être tenu à l’écart de la vie publique. N’être étranger nulle part, ne se trouver embarrassé nulle part, être bien accueilli partout. ▪ Par extension. Qui ne fait pas partie d’une collectivité déterminée. Être étranger à une compagnie, à une famille, etc.Entrée interdite à toute personne étrangère au service.

  1. Qui n’est pas naturel ou propre à quelqu’un ou quelque chose, qui appartient ou semble appartenir à autrui. Une femme qui emprunte des manières étrangères. Cette blancheur de teint lui est étrangère. Briller d’un éclat étranger. Sans être un faux, ce tableau trahit la collaboration d’une main étrangère.

MÉDECINE. Corps étranger, qui se trouve accidentel-lement dans l’organisme, comme des morceaux de bois, de fer, de plomb, etc.

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11
Q

époque ( 5 à autres )

n. fém

A
  1. GÉOLOGIE. Division d’une période géologique. Épo-que éocène, miocène. Les époques glaciaires. Les époques de la création, d’après Buffon.
  2. ASTRONOMIE. Instant origine à partir duquel sont comptés les temps, servant à définir, par exemple, la posi-tion sur son orbite d’un astre du système solaire. Les éphémérides du Bureau des longitudes utilisent actuelle-ment l’époque 2000,0.
  3. CINÉMA. Un film d’époque, qui retrace ou évoque avec un grand souci d’exactitude la vie d’une époque déterminée.

[Ne pas dire] Vintage Autres : [FranceTerme] (Arts) tirage d’époque (Culture) salle d’époque (Culture | Économie et gestion d’entreprise) époque (d’) [n. ou adj.]

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12
Q

étranger (ère) ( I - B - 1, 2 )

adj.

A

B. Qui n’est pas en relation, n’entretient pas de rapports, n’a pas de conformité avec la chose ou la personne dont il s’agit. 1. Qui est sans attaches avec quelqu’un, ne lui inspire que de l’indifférence ou en éprouve à son égard. Devenir étranger à une personne, cesser d’avoir des liens d’affection ou d’amitié avec elle. Nous sommes devenus complètement étrangers l’un à l’autre.Par extension. Se sentir étranger à soi-même.

  1. Qui n’a pas de part à, se tient à l’écart de. Je suis tout à fait étranger à cette affaire, à cette intrigue. Il resta tou-jours étranger à ce qui se passait, aux mesures qui furent prises. Nous sommes restés tout à fait étrangers à la discussion.
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13
Q

étranger (ère) ( I - B - 3, 4 )

adj.

A
  1. Qui n’a aucune notion, aucune connaissance, aucune pratique de. Être étranger à une science, à un art, à un sentiment, etc. Être étranger à toute humanité, n’avoir aucun sentiment d’humanité. Il est étranger à la haine, à la crainte.
  2. En parlant de choses. Avec quoi l’on n’a pas de relations ; qui ne touche pas, qui laisse indifférent ; qui n’est pas ou qui est mal connu de quelqu’un. Ces considérations me sont tout à fait étrangères. Aucun sujet ne lui est étranger. La pitié est un sentiment qui lui est parfaitement étranger. Ce visage, ces traits ne me sont pas étrangers, il me semble avoir déjà vu cette personne. ▪ Par extension. Qui est sans rapport avec. Un fait étranger à la cause. Une dissertation étrangère au sujet.
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14
Q

étranger (ère) ( II)

nom

A

II. Nom. 1. Personne qui vient d’une autre nation. C’est un étranger. Accueillir les étrangers. Les étrangers sont bien reçus dans ce pays. Singulier à sens collectif. Chasser l’étranger de son territoire. ▪ Par extension. Personne qui n’appartient pas à un groupe donné. Dans ce village, on ne parle guère aux étrangers. Par analogie. Il se comporte en étranger parmi nous. Vous n’êtes pas un étranger pour moi. RELIGION. L’étranger sur la terre, par allusion au Psaume 119, le croyant qui demande à Dieu de le guider dans sa vie terrestre, passage vers sa vraie patrie céleste. Titre célèbre : L’Étranger, roman d’Albert Camus (1942).

  1. N. m. Pays ou ensemble des pays autres que celui auquel on appartient. Vivre, travailler, s’établir à l’étranger. Faire passer des marchandises à l’étranger. Cet ouvrage a été imprimé à l’étranger. Un agent de l’étranger.
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15
Q

européen (ne)

adj.

A

Etymologie : XVIe siècle. Dérivé d’Europe, nom géogra-phique, emprunté, par l’intermédiaire du latin Europa, du grec Eurôpê, nom d’une princesse phénicienne légendaire enlevée et conduite en Crète par Zeus, transformé en taureau.

  1. Qui se rapporte à l’Europe en tant qu’entité historique et géographique. Le continent européen. Les grands fleuves européens. Subst. Un Européen, une Européenne, personne qui est originaire d’Europe ou qui a la nationalité d’un pays d’Europe. ▪ ZOOLOGIE. Chat européen ou, subst., européen, chat domestique commun.
  2. Qui se rapporte à l’Europe occidentale en tant qu’en-tité économique et politique. L’Assemblée parlementaire européenne. Les Communautés européennes. L’intégration européenne. Subst. Personne favorable à l’unification de l’Europe. Cet homme politique est un européen convaincu.

Autre : [FranceTerme] (Finance) euro-obligation / obligation européenne

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16
Q

exclusion

n. fém.

A

Etymologie : XIVe siècle. Emprunté du latin exclusio, de même sens, de excludere (voir Exclure).

  1. Action de renvoyer, de chasser quelqu’un d’un lieu, d’un corps, d’un groupe, d’une organisation. Une telle conduite mérite l’exclusion. Engager une procédure d’ex-clusion. L’exclusion d’un parti.
  2. Par extension. Mise à l’écart. Il se heurte à toutes sortes d’exclusions. Être victime d’une exclusion injustifiée. Il n’a pu que constater son exclusion de la succession.
  3. Loc. prép. À l’exclusion de, telle personne ou telle chose étant exclue, à l’exception de. Le service militaire concerne toute une classe d’âge, à l’exclusion de ceux qui ont été exemptés.

Autre : [FranceTerme] : (Nucléaire) exclusion de rupture

17
Q

expression ( I - II - 1, 2)

n. fém.

A

Etymologie : XIVe siècle. Emprunté du bas latin expressio, « action de faire sortir en pressant, expression ».

I. Vieilli. Action d’extraire par la pression le suc, le jus que con-tient une substance. On obtient de l’huile par expression des olives, des arachides, des noix.

II. Fig. Action d’exprimer, de s’exprimer ; moyen ou manière d’exprimer, de s’exprimer. 1. Fait de manifester ce que l’on pense, ressent, éprouve. L’expression de la joie, de la douleur. POLITIQUE. Liberté d’expression, droit reconnu à tout citoyen d’exprimer publiquement et sans contrainte ses opinions.

  1. Ce qui exprime par le langage une pensée, un senti-ment. Ce discours constitue l’expression de notre joie. Dans les formules de politesse par lesquelles on conclut une lettre. Agréez, veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués, de ma reconnaissance, etc. ▪ Spécialement. Un écrivain d’expression française, qui écrit en langue française, bien que le français ne soit pas sa langue maternelle.
18
Q

expression ( I - II - 3, 4 )

n. fém.

A
  1. Terme, tour qu’on emploie pour exprimer ce qu’on veut dire. Une expression recherchée, choisie, énergique. Expression propre, impropre, correcte, négligée. Expression figurée. User d’une expression familière, vulgaire … Expr. fam. Passez-moi l’expression, excusez l’emploi de ces termes, crus mais justes. ▪ Par extension. Absolument. Forme sous laquelle on énonce une idée, un sentiment ; choix des mots et des tournures. La pensée est belle, mais l’expression laisse à désirer. Cet exposé pèche par l’expression.
  2. Ce qui, dans la physionomie ou l’attitude, manifeste une émotion, un sentiment, révèle le caractère. Son visa-ge avait une expression de gaieté, de colère, une expression douce, sévère. L’expression du geste, de la voix. Absolument. Son regard est plein d’expression, dépourvu d’expression. Ses traits ont beaucoup d’expression, reflètent avec intensité ses émotions, ses sentiments. Par analogie. PEINTURE.SCULPTURE. Représentation vive et fidèle des sentiments et émotions. Un portrait riche d’expression. Cette statue a beaucoup d’expression.
19
Q

expression ( II - 5 à autres )

n. fém.

A
  1. Tout moyen par lequel on exprime, on fait paraître, on manifeste quelque chose. Cette révolte est l’expression du mécontentement populaire. Spécialement. Expression corporelle, ensemble de pratiques telles que la danse, la gymnastique, etc., visant à l’épanouissement de la personne.
  2. MATHÉMATIQUES. Forme ou formule par laquelle on représente une valeur ou une fonction. Le binôme est une expression algébrique. Réduire une fraction, une équa-tion, à sa plus simple expression, réduire les termes d’une fraction, réduire le nombre des termes d’une équation. ▪ Expr. fig. Réduire une chose à sa plus simple expres-sion, à sa forme la plus élémentaire ou la plus rudimen-taire. Des moyens d’existence réduits à leur plus simple expression.
  3. BIOLOGIE. Expression génique, ensemble des mécanismes biologiques qui permettent la traduction des informations contenues dans les gènes.

Autres : [FranceTerme] : (Biologie) analyse en série de l’expression des gènes ● banque d’expression ● complexe de blocage de l’ex-pression génique par des ARN ● expression transitoire ● vecteur d’expression

20
Q

face ( I )

n. fém.

A

Etymologie : XIIe siècle. Issu du latin populaire *facia, « portrait », dérivé du latin classique facies, « forme, aspect, physionomie, visage, face ».

I. Partie antérieure de la tête. 1. ANATOMIE. Partie de la tête de l’homme comprise en-tre la limite inférieure du menton et la limite supérieure du front. Les muscles, les os de la face. Un blessé, un brûlé de la face. ▪ Par extension. Visage. Une face large, chevaline, camu-se. Avoir la face rubiconde, réjouie, enluminée. Une face de carême (fam.), voir Carême. Se prosterner, la face contre terre, en signe d’humilité et d’obéissance. Détourner la face. RELIGION. La Sainte Face, selon la tradition, impression miraculeuse du visage du Christ sur le voile tendu par sainte Véronique lors de la montée au Calvaire. ÉCRITURE SAINTE. Devant la face du Seigneur, dans la présence de Dieu. ▪ Expr. fig. Se voiler la face, se refuser à voir un spectacle que l’on réprouve, et, par extension, se refuser à reconnaî-tre la réalité d’un fait, d’une situation. Jeter à la face de quelqu’un des reproches, des critiques, des injures, les lui adresser sans ménagement, avec brutalité. Un homme à double face, à plusieurs faces, faux, perfide. Perdre la face, subir une grave atteinte à sa dignité et à sa réputation, se déconsidérer. Sauver la face, dans une situation critique, préserver son honneur ou ménager celui d’un adversaire, en maintenir les apparences. ▪ Par analogie. Partie antérieure de la tête de certains animaux. La face du chat, du lion, du singe.

21
Q

face ( I fin - II - 1 )

n. fém.

A
  1. NUMISMATIQUE. Côté d’une pièce de monnaie où est empreinte l’effigie (on dit aussi Avers). JEUX. Pile ou face, jeu de hasard qui consiste à parier sur le côté qu’une pièce, jetée en l’air, présentera en tombant. Fig. Jouer quelque chose à pile ou face, s’en remettre au hasard pour prendre une décision, faire un choix.
  2. BEAUX-ARTS. Vieilli. Hauteur du visage, servant d’unité de mesure pour déterminer les proportions du corps humain dans une peinture, une sculpture. L’ensemble de la figure a dix faces. (Aujourd’hui, on dit plutôt Tête.)

II. Partie antérieure et visible ; côté qui se présente aux regards. 1. Vieilli. Façade d’un édifice. Ce bâtiment a tant de mètres de face. La face du côté du jardin, du côté du levant.

Spécialement. ARCHITECTURE. Les faces de l’architrave, les bandes dont elle est composée. FORTIFICATIONS. Les faces d’un bastion, les côtés qui sont entre les flancs et la pointe d’un bastion.

22
Q

face ( II - 2 fin à 4 )

A
  1. Litt. Surface, étendue. La face de la mer, la face des eaux. Sur la face de la Terre.
  2. Loc. verb. Faire face à. En parlant d’une chose, être tourné vers un certain point, avoir sa partie antérieure orientée dans une direction donnée. Sa maison fait face à la mienne. En parlant d’une personne, tourner son visage, son corps, dans la direction de. L’enfant faisait face à son frère, face à la porte. Les convives se faisaient face, étaient assis les uns en face des autres. Spécialement. Résister en faisant front. Faire face de tous côtés, se dit en parlant d’une troupe rangée de telle sor-te que, de quelque côté que les ennemis viennent l’attaquer, elle leur présente le front. Faire face à une menace, à un danger. Fig. Pourvoir ou parer à ; être en mesure de tenir ses engagements, de surmonter une difficulté. Pour faire face à cette dépense, à la crise, à un surcroît de travail. . Absolument. Il est prêt à faire face.
  3. Fig. Manière dont se présente une situation ; tour-nure prise par le cours des évènements. La situation a changé de face, a pris une autre face.
23
Q

face ( III )

A

III. Chacun des côtés d’une chose ; surface qu’elle présente au regard. Les faces d’un diamant. Une pierre taillée sous toutes ses faces. Une étoffe à double face. Un miroir à trois faces.Spécialement. La face nord du mont Blanc. La face visible, la face cachée de la Lune. GÉOMÉTRIE. Chacune des surfaces planes qui limi-tent un solide. Les faces d’une pyramide, d’un prisme. Toutes les faces d’un cube sont des carrés. ANATOMIE. En parlant d’un membre, d’un organe. Côté défini par rapport à un axe ou à un plan de réfé-rence. La face externe de la main. La face interne des cuisses. La face antérieure de la vessie. BOTANIQUE. Face inférieure d’une feuille, sur laquelle font saillie les nervures, par opposition à Face supérieure. ▪ Fig. Chacun des aspects, des points de vue sous lesquels une réalité peut être considérée, examinée. Cette question présente plusieurs faces. Examiner une affaire sous toutes ses faces.

24
Q

face ( IV - 1, 2 )

loc.

A

IV. Loc. 1. Loc. prép. À la face de. En présence de, et, par exten-sion, au vu et au su de. Je le proclame à la face du monde. Face à. En présence de, devant. Se montrer courageux face à l’ennemi, face au danger. Face à ses juges, il a nié. En direction de. Parler face au public.

  1. Loc. prép., adv. et adj. En face de, loc. prép. Vis-à-vis de, devant. . Sa maison est en face de la mairie. Fig. Réagir en face du danger. Mettre quelqu’un en face de la vérité.En face, loc. adv. Vis-à-vis. Il est assis juste en face. Il demeure en face. Avoir le soleil en face.Expr. Regarder quelqu’un en face, droit dans les yeux ou fixement. Fig. Regarder le péril, la mort en face, avec courage, détermination. Par extension. En présence de la personne intéressée et, fig., ouvertement, franchement. Il n’a pas osé lui répéter ces accusations en face, le lui dire en face. ▪ D’en face, loc. adj. Qui fait vis-à-vis. La maison d’en face.
25
Q

face ( IV - 3 à autres )

loc.

A
  1. Loc. adv. et adj. De face, du côté où l’on voit le visage d’une personne, le devant d’un objet. Une figure dessinée de face, une autre de profil. Cet édifice est imposant lors-qu’on le voit de face. Attaquer l’ennemi de face. Fig. Aborder une question, une difficulté de face, franchement, sans détour.
  2. Loc. adv. Face à face, se dit de deux personnes qui se trouvent en présence l’une de l’autre, vis-à-vis. Se trouver soudain face à face avec un ami. Voir Dieu face à face, expression tirée de saint Paul, appliquée aux élus qui sont dans la présence de Dieu. Par extension. Les deux armées étaient face à face, sans rien pour les séparer. Fig. Se trouver face à face avec la réalité, avec la maladie.

[Ne pas dire] En face l’église, en face la mairie Autres : [FranceTerme] (Santé et médecine) algie vasculaire de la face ● faire-face [n. m.] Sciences humaines | Relations internationales) capacité à faire face (Spatiologie) œdème de la face (Spatiologie | Astronomie) face arrière ● face avant (Sports) face à la vague [loc. adj.]