définitions courantes - 34 Flashcards

1
Q

passe ( I - 1 )

nom féminin

A

XIVe siècle. Déverbal de passer, (XIe siècle. Issu du latin tardif *passare, de même sens, lui-même dérivé de passus, « pas ».).↪ voir aussi : II. Passe (n. m.)

1. Action de passer. Employé dans quelques locutions.Mot de passe, mot secret donnant accès à un lieu, permet-tant de se joindre à un groupe. Maison, hôtel de passe, où s’exerce la prostitution. Par métonymie. Pop. Une passe, brève relation entre un prostitué ou une prostituée et son client. ▪ Dans divers domaines spécialisés. SPORTS. Dans les sports d’équipe, action de passer le ballon à un coéquipier. Faire une passe à un ailier. Intercepter une passe. Passe aveugle, où l’on passe le ballon sans regarder le partenaire à qui il est destiné, afin de tromper l’adversaire. Passe décisive, au football, passe qui donne l’occasion de marquer. ESCRIME. Passe avant, attaque portée à l’adversaire en passant le pied arrière devant le pied avant. Passe arrière, mouvement inverse. Une passe d’armes, une succession d’attaques, de ripostes, de parades ou, fig., une discussion vive, une altercation. DANSE. Mouvement du corps, déplacement des pieds particulier à certaines figures. Une passe de tango. TAUROMACHIE. Figure qu’exécute le torero avec la cape puis la muleta, pour faire passer le taureau.SPECTACLES. Mouvement par lequel le prestidigitateur fait disparaître ou réapparaître divers objets. OCCULTISME. Mouvement que fait le magnétiseur avec les mains, à distance ou en effleurant la personne qu’il prétend magnétiser. TECHNIQUE. Action de passer un outil sur toute la longueur d’une pièce. Passe de grattage, de fraisage. Le marbre se ponce en plusieurs passes. MARINE. Tour que fait un cordage sur une poulie.

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2
Q

passe ( I - 2 )

nom féminin

A

2. Lieu où l’on passe. MARINE. Étroit passage navigable ; chenal ménagé à l’entrée d’un port ou à travers un cordon littoral. La passe est obstruée par des épaves. S’engager dans la passe. GÉOGRAPHIE. Nom donné à un col élevé et peu accessible. Loc. fig. Être dans une bonne, une mauvaise passe, dans une bonne, une mauvaise situation. Traverser une mauvaise passe, une période défavorable. Être en passe, en bonne passe pour, être bien placé pour. Il est en bonne passe pour atteindre ses objectifs. Être en passe de, sur le point de, en train de. Il est en passe de faire fortune, de perdre son emploi.

  1. Ce qui dépasse, excède. COMPTABILITÉ. Passe de caisse, somme attribuée à un caissier pour couvrir de possibles erreurs de caisse. IMPRIMERIE. Main de passe, supplément de papier alloué à un tirage pour la mise en train ou pour suppléer à des feuilles défectueuses. Volumes de passe, que l’on tire en sus du nombre d’exemplaires prévu. Elliptiquement. La passe, l’ensemble des exemplaires sur lesquels les auteurs ne touchaient pas de droits. JEUX. À la roulette, la seconde moitié des numéros, de dix-neuf à trente-six, par opposition à Manque, de un à dix-huit. Miser sur passe. Noir, impair et passe. CHAPELLERIE. Partie d’un chapeau de femme qui est attachée à la calotte et qui encadre le visage.

[FranceTerme] : (Sports) passe après contact

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3
Q

passe ( II )

nom féminin

A

[II.] PASSE.s. f. ↪ voir aussi : [I.] Passe (n. f.) à l’article Pas

■ La femelle d’un Passereau, d’un Moineau.

Ce mot est extrait de l’article : PASSEREAU.

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4
Q

passe (II)

nom masculin

A

XIXe siècle. Forme abrégée de passe-partout. ↪ voir aussi : I. Passe (n. f.)

Synonyme familier de Passe-partout. Le garçon d’étage utilise son passe pour ouvrir les chambres.

[FranceTerme] : (Transports et mobilité) passe [n. m]

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5
Q

passé-e ( I )

adjectif

A

XIIe siècle. Participe passé de passer.

I. Adjectif. 1. Qui n’est plus, qui appartient à un temps révolu. Le temps passé. Au temps passé. Les siècles passés. Revenir sur ses erreurs passées. Se souvenir du bonheur passé, de sa vie passée.Avec un nom désignant une période, une durée qui vient de s’écouler. L’an passé. L’été passé. La semaine passée. Dimanche passé. Régional. À jour passé, tous les deux jours. ▪ Dans l’indication du temps, précède le nombre de mi-nutes qui se sont écoulées depuis la fin de la dernière heure. Il est deux heures passées de cinq minutes. Absolument. Il est midi passé, six heures passées, légère-ment plus de midi, de six heures. Il a cinquante ans passés.

2. Qui a perdu son éclat, sa fraîcheur. Une couleur passée. Une étoffe passée. Un vin, un melon passé, dont le temps a altéré les qualités. ▪ Loc. Passé de mode, démodé, désuet. Cet usage semble passé de mode.

3. GRAMMAIRE. Se dit de certaines formes verbales composées qui marquent l’antériorité d’une action par rapport au moment de l’énonciation ou à un moment pris comme repère. Subjonctif, conditionnel, impératif, infinitif passé. Participe passé, on obtient le participe passé par l’adjonction au radical de la terminaison ‑é ou ‑i, pour les verbes des premier et deuxième groupes, et, pour les autres verbes, à l’aide de différentes terminaisons, comme ‑u, ‑i, ‑os, ‑ous, ‑ait, ‑eint, etc., qui s’ajoutent à une des formes du radical.

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6
Q

passé ( I - 1, 2 )

nom masculin

A

II. Nom masculin. 1. Temps, époque qui précède le moment présent. Le passé, le présent et l’avenir. Le passé proche, immédiat. Dans un passé lointain. ▪ Loc. Par le passé, dans le passé, autrefois. Un cas sem-blable s’est déjà produit par le passé. Ils ont longuement discuté comme par le passé.

2. Par métonymie. L’ensemble des évènements qui se sont produits avant le moment présent, qui appar-tiennent à un temps révolu. Idéaliser le passé. Faire table rase du passé. Oublions le passé et n’en parlons plus.Expr. Le passé est le passé.

▪ Spécialement. L’ensemble des évènements et des faits qui ont marqué l’existence d’un individu, la vie d’un groupe ; ce qui constitue leur histoire. Le passé d’un peuple, d’une nation. Une cité au passé glorieux. Avoir un passé inavouable, gênant. Le passé de l’accusé ne plaide pas en sa faveur. Fouiller, dévoiler le passé de quelqu’un. Songer au passé, ressasser le passé. Il vit, il se réfugie dans le passé. Les réminiscences du passé

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7
Q

passé ( I - 2 fin, 3 )

nom masculin

A

▪ Expr. Mentir à son passé (vieilli), donner par ses actions un démenti à sa conduite antérieure. Péj. Avoir un passé, avoir commis des actes répréhensibles, condamnables.

3. GRAMMAIRE. Les temps du passé, l’ensemble des temps exprimant une action antérieure au moment de l’énonciation. Futur du passé ou dans le passé, se dit des formes du conditionnel employées dans des subordonnées pour situer une action à venir par rapport à un verbe principal au passé comme dans « Il savait qu’il partirait le lendemain ». Irréel du passé, « Si tu avais lu ce livre, tu l’aurais aimé » est un irréel du passé.

▪ Passé simple ou, vieilli, passé défini, temps simple de l’indicatif qui permet d’envisager dans sa totalité une action entièrement achevée au moment de l’énoncia-tion. Mettre, conjuguer un verbe au passé simple. Le passé simple, parfois appelé passé historique, est avec l’imparfait un des temps du récit. Le passé simple peut exprimer une durée plus ou moins longue, mais toujours déterminée, comme dans les phrases « Mathusalem vécut 969 ans » ou « Il sursauta à ce bruit ». Dans la phrase « Il était encore lycéen quand la guerre éclata », le passé simple introduit un évènement survenant au cours d’une période évoquée à l’imparfait.

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8
Q

passé ( I - 3 suite )

nom masculin

A

Passé composé ou, vieilli, passé indéfini, temps composé de l’indicatif qui présente une action achevée au moment de l’énonciation en la considérant dans son rapport avec le présent. Dans les phrases « L’ère chrétienne a commencé il y a 2 000 ans » et « On ne lui a remis qu’hier son diplôme », le passé composé souligne le lien entre l’action et le moment de l’énonciation. ◉ Remarque : Le passé composé ne peut remplacer le passé simple dans tous ses emplois.Emplois particuliers du passé composé. Dans une proposition subordonnée hypothétique, pour exprimer une action antérieure à celle de la principale, elle-même au futur : « Si vous avez fini à temps, nous sortirons ». Pour conférer à un fait souvent constaté la portée d’une vérité générale : « La discorde a toujours régné dans l’univers ». Dans l’usage courant, pour présenter un fait à venir mais considéré comme déjà accompli : « J’ai fini dans cinq minutes ».

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9
Q

passé ( I - 3 fin à 5 )

nom masculin

A

Passé antérieur, temps de la conjugaison qui exprime l’antériorité d’une action par rapport à une autre, elle-même passée. Dans la phrase « quand j’eus fait cela, je partis », « j’eus fait » marque une action antérieure à l’action de partir. Passé surcomposé, temps surcomposé formé à partir du passé composé, comme dans : « J’ai eu fini ». ▪ Par extension. Passé proche ou passé récent, emploi du présent de l’indicatif ou du semi-auxiliaire venir suivi de l’infinitif, généralement en liaison avec adverbes ou des compléments de temps, pour situer l’action dans un passé rapproché ou immédiat. Les phrases « Je quitte à l’instant le lycée », « Elle arrive à peine de New York », « Il vient juste de partir » sont des exemples de passé proche.

4. BRODERIE. Point plat où la soie, le coton couvrent également le dessus et le dessous de l’étoffe et qui permet de remplir entièrement un motif, un dessin.

5. CHORÉGRAPHIE. Syn. de Contretemps.

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10
Q

patrie

nom féminin

A

XVIe siècle. Emprunté du latin patria (terra), « (pays) natal, (pays) des pères ».

Territoire où est établie une communauté dont les membres sont unis par le sentiment d’une même origine, d’un destin partagé, et par les traditions, les coutumes, les modes de pensée, de vie, d’expression qui constituent leur patrimoine collectif ; le pays où une personne est née, dans lequel ont vécu ses ancêtres (s’écrit parfois avec la majuscule). Chérir, servir sa patrie. Défendre le sol de sa patrie. Verser son sang, mourir pour la patrie. Consa-crer ses efforts au relèvement de la patrie. Être né, vivre exilé loin de sa patrie. Prendre les armes contre sa patrie. « Honneur et Patrie », devise des armées françaises. « Allons, enfants de la patrie », premier vers de La Marseillaise. Le 11 juillet 1792, devant l’invasion de la France, l’Assemblée législative décréta la patrie en danger et décida la levée de 50 000 hommes. « On n’emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers », réponse de Danton à ceux qui le pressaient de fuir à l’étranger, en mars 1794. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », formule officielle d’hommage à ceux qui firent la gloire de la nation, inscrite au fronton du Panthéon, à Paris. ANTIQUITÉ ROMAINE. Père de la patrie, titre honorifique d’abord décerné à des citoyens qui avaient rendu des services exceptionnels à l’État, puis ajouté aux titres portés par l’empereur. Cicéron et Auguste reçurent le titre de « père de la patrie ».. HISTOIRE. Autels de la patrie, monuments érigés pendant la période révolutionnaire, symboles du culte nouveau. On éleva un grand autel de la patrie, sur le Champ-de-Mars, le 14 juillet 1790.

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11
Q

patrie ( fin )

nom féminin

A

Titres célèbres : Patrie, ouverture de Georges Bizet (1874) ; Ma Patrie, cycle de poèmes symphoniques de Bedrich Smetana (1874-1879). ▪ Loc. et expr. La mère patrie, s’emploie pour marquer l’atachement au pays où l’on est né, d’où l’on est originai-re. Bien mériter de la patrie, avoir droit à sa reconnaissance pour les services qu’on lui a rendus (parfois utilisé dans une intention plaisante à l’endroit d’une personne qui s’est bien acquittée d’une tâche). Payer sa dette à la patrie (vieilli), =remplir ses obligations militaires. Entendre l’appel de la patrie, prendre les armes pour la défendre. Seconde patrie, patrie d’adoption, pays d’accueil, où l’on se sent chez soi. L’Italie est sa seconde patrie. « Tout homme a deux patries, la sienne et la France », paroles prononcées par Thomas Jefferson, alors qu’il était ambassadeur des États-Unis à Paris. La patrie est partout où l’on se trouve bien, traduction d’un adage latin inspiré d’un vers d’Euripide. Vieilli. N’avoir ni foyer ni patrie, être sans patrie. Subst. Les sans-patrie. ▪ Par extension. Province, ville ou village natals (en ce sens, on dit aussi parfois Petite patrie). Rouen est la patrie de Corneille, Saint-Malo celle de Jacques Cartier. Genève, patrie de Jean-Jacques Rousseau. ▪ Fig. Athènes fut la patrie de la philosophie, la philosophie y trouva un lieu particulièrement favorable à son dévelop-pement. L’Allemagne est la patrie des musiciens. Expr. La science, l’art, le talent n’ont pas de patrie (on dit aussi : n’ont pas de frontières), ils unissent les hommes sans considération de leur origine, indépendamment de leur nationalité. Vieilli. La patrie céleste, le séjour des élus, le paradis.

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12
Q

penser ( I - 1, 2 )

verbe intransitif

A

Xe siècle. Issu du latin pensare, « peser, penser », lui-même dérivé de pendere, « laisser pendre, peser ».↪ voir aussi : II. Penser (n. m.)

I. Verbe intransitif. 1. Concevoir, juger, raisonner. La faculté de penser. « Je pense, donc je suis », « je suis une chose qui pense », affir-mations de Descartes. Apprendre à penser. La manière de penser. L’art de bien penser. Penser finement, droitement, clairement. Penser avec justesse, penser juste. Expr. Penser tout haut, exprimer ses pensées au fur et à mesure qu’elles viennent à l’esprit. Donner, laisser à penser, donner matière à réflexion ou à supposition.

2. Avoir une opinion. Je pense comme vous. Il pense différemment. Si vous pensez ainsi,… Voilà ma façon de penser. Penser par soi-même, ne pas s’en remettre au jugement d’autrui, se forger sa propre opinion. Bien, mal penser, conformément ou contrairement aux croyances, aux idées reçues dans le milieu où l’on vit. Loc. Maître à penser, celui auquel on reconnaît une influence intellectuelle sur un groupe d’individus, sur une ou plusieurs générations. Expr. Dire à quelqu’un sa façon de penser, lui faire connaître son avis sans ménagement.

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13
Q

penser ( I - 3 )

verbe intransitif

A

3. Prendre pour objet de réflexion ; avoir l’esprit occupé par quelque chose ou quelqu’un. Penser à la mort, au salut. Pensez à ce qu’ont enduré ces hommes. Vous devriez y penser mûrement. Plus j’y pense, plus je suis persuadé qu’il a commis une erreur. Ne penser qu’à soi, penser aux autres. Il ne pense qu’à s’amuser. ▪ Par affaiblissement. Avoir présent à l’esprit, accorder de l’attention à quelque chose, y songer. Pensez à fermer la porte à clef en partant. Je pensais à autre chose. Il a fait cela sans y penser, machinalement. Loc. Faire penser à, rappeler, évoquer par association d’idées. Cet homme me fait penser à mon père. Fam. Pendant que j’y pense, s’emploie pour introduire inci-demment une réflexion, une remarque, une suggestion. Pen- dant que j’y pense, voici la date de la prochaine réunion. En incise. Mais, j’y pense, c’est bientôt son anniversaire ! ▪ Spécialement. Garder en mémoire, conserver le souvenir de ; imaginer par avance, prévoir, se préoccuper de. Je voulais vous apporter ce livre, je n’y ai plus pensé. Faites-m’y penser. Je ne peux m’empêcher d’y penser. N’y pensons plus !

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14
Q

penser ( I - 3 fin, 4 )

verbe intransitif

A

▪ Penser à l’avenir de ses enfants. Le mal vient sans qu’on y pense. Vous auriez dû y penser plus tôt ! Penser à tout, ne rien laisser au hasard. Il fallait penser aux conséquences avant d’agir.

Titre célèbre : On ne saurait penser à tout, comédie-proverbe d’Alfred de Musset (1851).

4. Avoir une intention, former un projet. Je n’ai jamais pensé à vous nuire. Il faut maintenant penser à rentrer. Il pense au Sénat, à la députation. Expr. Penser à mal, avoir une intention mauvaise. Il avait agi sans penser à mal. ▪ Fam. Tu n’y penses pas ! Vous n’y pensez pas ! exclama-tions dont on se sert pour rejeter vivement quelque chose que l’on juge irréalisable ou scandaleux. Mais à quoi pense-t-il ? Avoir autre chose, bien autre chose à quoi penser ou, transitivement, à penser, avoir des préoccupations plus importantes.

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15
Q

penser ( II - 1, 2 )

verbe transitif

A

II. Verbe transitif. 1. Embrasser par la pensée, concevoir. Penser une œuvre. L’architecte a pensé l’édifice en fonction des contraintes du terrain. Cela est finement pensé.PHILOSOPHIE. Penser le néant, l’éternité.Au participe passé, adjectivement. Un ouvrage bien pensé, bien conçu, dont les idées sont justes et bien ordonnées.

2. Avoir pour opinion, juger, estimer ; croire, supposer. C’est un homme qui ne dit jamais ce qu’il pense. J’espère qu’il ne pense pas ce qu’il dit. Il dit les choses comme il les pense. Je sais ce que je dois en penser, je ne sais qu’en penser. Quoi que vous en pensiez,… Comme on peut bien le penser,… Libre à vous de penser cela. Qu’avez-vous pensé de ce livre ? Je ne pense de lui que du bien. La solution n’est pas si facile qu’on le pense. Cette affaire ira plus loin qu’on ne le pense. ▪ Dans une construction attributive. Je le pensais digne de confiance. Nous le pensions de vos amis. Pron. Il se pensait en sécurité. Nous nous pensions tirés d’affaire.

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16
Q

penser ( II - 2 suite )

verbe transitif

A

▪ Suivi d’une proposition complétive. Les anciens pensaient que le Soleil tournait autour de la Terre. Je pense qu’il a raison. Je pense que nous ferions bien de partir. Je ne pense pas qu’il vienne, qu’il viendra. Nous n’aurions jamais pensé que les choses tourneraient ainsi. Pensez-vous qu’il soit encore là ? Suivi d’un infinitif. Il pense être plus habile que les autres. S’il pense m’intimider, il a tort. Il pensait être seul.

En incise. Vous allez bientôt partir en vacances, je pense. De chez vous à chez moi, il y a, je pense, dix kilomètres. Iron. Pour marquer une vive irritation ou souligner un ordre. C’est une plaisanterie, je pense ! Avec le sujet postposé. Après tout, pensa-t-il, je ne suis pas le seul responsable. La nuit va bientôt tomber, pensé-je, je dois me hâter. ▪ Loc. À ce que je pense, à mon avis, selon mon opinion. Expr. Il ne dit rien, mais il n’en pense pas moins, bien qu’il s’abstienne d’en faire état, il a une opinion, un parti arrêtés. Elle n’en pense pas un mot. Dire tout haut ce que chacun pense tout bas. Honni soit qui mal y pense, devisede l’ordre de la Jarretière, en Angleterre. S’emploie ironiquement pour blâmer ceux qui soupçonneraient quelque intention mauvai-se les actes ou les propos les plus honnêtes.

17
Q

penser ( II - 2 fin, à ne pas dire )

verbe transitif

A

Locutions et expressions interrogatives ou exclama-tives. C’est bien ce que je pensais ! Fam. Pour souligner ou atténuer la portée d’un propos. Pensez ! Pensez donc !Pour renforcer une affirmation. Tu penses bien que j’ai refusé ! Tu penses si j’ai réagi ! S’il viendra ? Je pense bien !Pour marquer l’indignation. Quand on pense qu’il a été élu pour cela ! Iron. Pensez-vous ? croyez-vous véritablement ce que vous dites ? Pour renforcer une négation implicite. Penses-tu ! Pensez-vous ! « Il vous a aidé ? – Vous pensez ! »

3. Avoir l’intention de, vouloir. J’avais pensé venir hier, mais j’ai été empêché. Il pense bientôt déménager. Que pensez-vous faire ?

4. Être sur le point de, faillir. J’ai pensé mourir. [Ne pas dire] Avoir beaucoup de choses à penser Penser, pendre, peser et payer

18
Q

penser

nom féminin

A

XIIe siècle. Forme substantivée de penser I.↪ voir aussi : Penser ( I - v. intr. et II - tr.)

Dans la langue poétique. Pensée. De doux, de sinistres pensers. « Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques », formule reprise de L’Invention, où André Chénier définit un nouvel art poétique.

19
Q

Pensée ( I )

nom féminin

A

xie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé de penser I. ↪ voir aussi : II. Pensée (n. f.)

I. Faculté de penser ; activité de l’esprit, exercice de l’intelligence (en ce sens, s’emploie toujours au singulier). Le siège de la pensée. La pensée est l’essence de l’esprit. La pensée réflexive est propre à l’homme. Le cheminement de la pensée. Fixer sa pensée sur un objet. L’expression de la pensée. Un mode de pensée. L’élévation de la pensée. ▪ Par métonymie. L’esprit, l’intelligence. Sa pensée vagabonde, sa pensée est ailleurs. Chasser une idée de sa pensée. Un souvenir qui revient à la pensée. Loc. En pensée, par la pensée, en esprit. Se transporter par la pensée en un lieu éloigné, à une époque révolue. Je serai avec vous en pensée.

20
Q

pensée ( II )

nom féminin

A

II. Manière dont s’exerce l’activité de l’esprit (s’emploie le plus souvent au singulier). Sa pensée est rigoureuse, désordonnée. Avoir la pensée claire. Pensée intuitive, qui procède par des vues directes ou synthétiques, s’oppose à la pensée discursive.Pensée logique, dialectique, métaphysique, mathématique,* qui use des modes de raisonnement propres à ces disciplines. *La pensée philosophique, la pensée religieuse. La pensée magique, mythique, allégorique.RHÉTORIQUE.Figures de pensée, des figures de rhétorique. Les figures du discours sont réparties en figures de mots et figures de pensée.▪ Spécialement. Façon de penser, mode de représenta-tion propre à une personne ou à un groupe humain.** La liberté de pensée. Le conformisme de la pensée. Entrer dans la pensée de quelqu’un, comprendre et approuver son point de vue. Partager la pensée de quelqu’un. Rendre avec justes-se la pensée d’un auteur. La pensée politique de Machiavel. ▪ Un mouvement, un courant, un système de pensée. École de pensée, famille d’esprits, personnes qui partagent les mêmes convictions ou qui se rejoignent sur des notions essentielles. Appartenir à la même école de pensée. Pensée kantienne, marxiste. La pensée jacobine, la pensée anarchiste. La libre pensée, attitude de celui qui n’admet d’autre autorité que celle de sa raison et se veut notamment indépendant de toute tradition religieuse.. La pensée stoïcienne, chrétienne, humaniste. La pensée antique.

21
Q

pensée ( III - 1 )

nom féminin

A

III. Ce qu’on pense ; conception, représentation que se forme l’esprit.1. Idée, réflexion considérée selon son contenu intellec-tuel, moral ou affectif. Une pensée juste, fausse. Une pensée profonde, subtile. Pensée neuve, originale, triviale, creuse. Une pensée obsédante, saugrenue. Formuler sa pensée, expliquer ses pensées. Ses paroles ont dépassé sa pensée. Le cours, le fil de ses pensées. Lire dans les pensées de quelqu’un. Être en communion de pensée avec quelqu’un. Transmission de pensée.P )SYCHIATRIE.Écho de la pensée, trouble, parfois accompagné d’hallucinations auditives, au cours duquel le patient est convaincu que sa pensée est énoncée ou devancée par quelqu’un d’autre. ▪ Il est hanté par la pensée de la mort. Nous nous réjouissons à la pensée de vous revoir. Elle souriait à cette seule pensée. ▪ Des pensées intimes, de secrètes pensées. Il n’avait de pensées que pour elle. La reine de ses pensées. Dulcinée était la dame des pensées de Don Quichotte. Avoir une pensée pour les absents. Avoir de mauvaises, de coupables pensées, songer à des choses viles ou contraires à l’honnê-teté et à la morale.▪ Dans des formules de politesse, à la fin d’une lettre. Amicales, affectueuses pensées. Avec nos meilleures pensées.

22
Q

pensée ( III - 1 fin à 3)

nom féminin

A

▪ Surtout au pluriel et précédé de l’adjectif possessif. Méditation, rêverie. Il est enfoncé dans ses pensées. Se perdre, s’abîmer dans ses pensées. ▪ Expr. tirée de Vauvenargues et devenue proverbiale. Les grandes pensées viennent du cœur.

2. Ce qu’on croit, opinion, avis. Je serais fâché que vous eussiez de moi cette pensée. Déguiser sa pensée, parler contre sa pensée. Dire librement, franchement sa pensée. Dire tout haut sa pensée. Expr. Dire à quelqu’un le fond de sa pensée, lui faire connaître son avis sans détour.

3. Dessein, projet, intention. Des pensées de vengeance, des pensées meurtrières. Loin de moi la pensée de vous offenser. Je vous adresse cette invitation dans la pensée de vous être agréable. Une arrière-pensée, ( n. f. - pluriel : Arrière-pensées ; XVIe siècle. ) Pensée que l’on tient secrète ; mobile véritable mais caché d’une action ou d’un comportement. Je vous parle sans aucune arrière-pensée. Sous ses discours on devinait ses arrière-pensées.

23
Q

pensée ( III - 3 fin à ne pas dire)

nom féminin

A

Expr. Une pensée de derrière la tête, une arrière-pensée. Être animé de mauvaises pensées, de mauvaises intentions.

4. Maxime, sentence, expression dense et concise d’une réflexion. Inscrire en exergue une pensée célèbre. Méditer une pensée de Sénèque. Des pensées extraites des œuvres de Cicéron, des « Essais » de Montaigne. Un recueil de pensées. ▪ Par métonymie. Au pluriel. Les « Pensées » de Marc Aurèle, les « Pensées » de Pascal. Les « Pensées sur la comète », titre usuel d’un ouvrage de Pierre Bayle.

[Ne pas dire] Idéologie main stream : On a beaucoup parlé, à la fin du siècle dernier, de pensée unique ou d’idéo-logie (ou pensée) dominante. On lit aussi parfois doxa, la transcription en alphabet latin du mot grec signifiant « opi-nion reçue ». Il arrive que dominant ou unique soit rempla-cés par des synonymes ou des périphrases comme majori-taire, qui prévaut, qui l’emporte. On parle aussi d’un cou-rant de pensée qui est, éventuellement en vogue ou à la mode. Vogue et courant appartiennent au même champ sémantique que l’anglais stream, « courant ». Aussi est-il superflu de remplacer les termes que l’on vient de voir par l’expression anglaise main stream que l’on commence à rencontrer, par exemple, dans idéologie main stream, pour désigner une idéologie à succès.

24
Q

performance ( 1, 2 )

nom féminin

A

XIXe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais performance, « résultat d’un cheval de course », de l’ancien français performance, « accomplissement, exécution », lui-même dérivé du latin performare, « former entièrement ».

1. SPORTS. Résultat obtenu par un cheval de course et, par extension, par un sportif, par une équipe. Les sportifs sont classés en diverses catégories selon leurs performances. La médiocre performance de cette équipe lors du dernier championnat. Contre-performance, (n. f., pluriel : contre-performances).XXe siècle. SPORTS : Performance inférieure aux résultats généralement obtenus par un athlète, une équipe, un cheval. La contre-performance d’un champion. Fig. Les contre-performances du commerce extérieur. [Orthographe : ◇ Peut s’écrire contreperformance, selon les rectifications orthographiques de 1990. {règle §1} Soudure des mots composés. ] Par extension. Exploit. Cet athlète avait accompli une véritable performance en courant le cent mètres en moins de dix secondes. Une performance homologuée.

2. Fig. Exploit, prouesse. La mise au point de cet appareil constitue une performance technique. C’est une véritable performance que d’avoir achevé ce travail dans de si courts délais.Souvent au pluriel. Les performances économiques d’un pays, d’une entreprise.

25
Q

performance ( 3 à autres termes )

nom féminin

A

3. Par analogie. Le plus souvent au pluriel. Ensemble des caractéristiques techniques d’un véhicule, d’une machine, d’un dispositif, correspondant à ses capacités maximales. Les performances d’une automobile, d’un système informatique. Normes de performance, auxquelles un produit doit satisfaire pour être mis sur le marché. Classement à l’indice de performance, qui pondère les résultats obtenus dans une course en fonction de la cylindrée des automobiles.

4. LINGUISTIQUE. Mise en œuvre, dans un énoncé, de la compétence linguistique d’une personne.

5. Dans l’art contemporain, évènement artistique associant diverses formes d’expression et dont le déroulement en présence d’un public constitue l’œuvre elle-même.

[FranceTerme] : (Arts) performance [n. f.] (Économie et gestion d’entreprise) performance sociale ● triple performance (Informatique) test de performance (Santé et médecine) indice de performance