PI- Tuberculose Flashcards

1
Q

Quelles sont les principales espèces du complexe MTBC responsables de la tuberculose des mammifères ?

A

M. tuberculosis, M. bovis, et M. caprae.

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2
Q

Quelle est la particularité de la TBv en termes de zoonose ?

A

La TBv à M. bovis est une zoonose cliniquement majeure

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3
Q

En quoi la TBv est difficile à contrôler ?

A

Plusieurs raisons rendent la TBv difficile à contrôler, notamment la longue période asymptomatique de l’infection, la résistance des mycobactéries dans l’environnement, l’absence de traitement autorisé et de vaccin disponible, ainsi que son impact sur de nombreuses espèces animales, y compris sauvages.

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4
Q

Qui a mis en évidence pour la première fois le bacille tuberculeux, et en quelle année ?

A

Robert Koch en 1882

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5
Q

Quelle est la prévalence apparente de la TBv en France avant la mise en place des mesures de lutte dans les années 1950 ?

A

Environ 25 % des élevages bovins étaient infectés par M. bovis.

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6
Q

Quelles espèces sauvages ont été identifiées comme porteuses de la TBv en France depuis 2001 ?

A

Sangliers, cerfs élaphes, chevreuils, blaireaux, et renards.

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7
Q

Quels sont les principaux caractères bactériologiques du genre Mycobacterium et du complexe MTBC ?

A

Paroi très épaisse et riche en acides mycoliques, résistance aux acides et aux bases diluées, multiplication très lente, et Gram positif.

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8
Q

Quel est le scénario le plus probable concernant l’origine de M. bovis selon les connaissances actuelles ?

A

Transmission de l’Homme vers les bovins lors de la domestication, avec un ancêtre commun, M. prototuberculosis.

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9
Q

Quelle est la principale modalité de transmission de M. bovis entre individus bovins ?

A

Transmission par voie respiratoire.

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10
Q

Comment se déroule la pathogénie de l’infection tuberculeuse par voie respiratoire ?

A

Entrée des aérosols contenant M. bovis par voie respiratoire, phagocytose par les macrophages alvéolaires, formation de granulomes, dissémination par voie lymphatique, maturation des lymphocytes T, et stabilisation des lésions

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11
Q

Quelle est la caractéristique majeure de la tuberculose chez les bovins en termes d’évolution de l’infection vers la maladie?

A

La caractéristique majeure est que l’évolution de l’infection vers la maladie est rare pendant la vie économique des bovins. L’infection est la règle, la maladie est l’exception

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12
Q

Quelle est la durée d’incubation de la tuberculose bovine chez les bovins?

A

La durée d’incubation est très longue, s’étendant sur plusieurs années.

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13
Q

Comment se transmet principalement la bactérie responsable de la tuberculose bovine chez les bovins?

A

La bactérie se transmet principalement par voie respiratoire chez les bovins, même en l’absence de signes cliniques. Une transmission indirecte est également possible en raison de la résistance de l’agent pathogène dans l’environnement.

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14
Q

Quels sont les principaux réservoirs de la maladie, en particulier en l’absence de mesures de lutte?

A

Les élevages bovins sont le principal réservoir de la maladie, en l’absence de mesures de lutte. Dans certains cas, la faune sauvage peut également contribuer à l’infection du bétail.

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15
Q

Quels sont les signes généraux observés en cas de manifestations cliniques de la tuberculose bovine?

A

Les signes généraux sont peu spécifiques et discrets, tels que la dysorexie et la fièvre intermittente. Les signes observés dépendent de la localisation des lésions, principalement respiratoires, mais d’autres atteintes sont possibles.

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16
Q

Quelle est la principale lésion microscopique associée à la tuberculose bovine?

A

La principale lésion microscopique est le granulome tuberculeux, considéré comme très évocateur de la tuberculose. Cependant, il n’est pas spécifique et ne permet pas de distinguer des lésions dues à d’autres mycobactéries opportunistes.

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17
Q

Q: Pourquoi le dépistage de la tuberculose bovine chez l’animal vivant est-il essentiel?

A

R: Le dépistage est essentiel car l’infection tuberculeuse reste asymptomatique pendant longtemps, facilitant la diffusion silencieuse de bacilles tuberculeux. Le dépistage peut être réalisé par intradermotuberculination ou dosage de l’interféron gamma.

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18
Q

Quels sont les outils utilisés dans le cadre du diagnostic et du dépistage de la tuberculose bovine chez l’animal vivant?

A

Les outils utilisés sont l’intradermotuberculination (ID Simple ou Comparative) et/ou le dosage de l’interféron gamma. Ces tests visent à détecter la réaction immunitaire à médiation cellulaire de l’animal infecté par M. bovis.

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19
Q

Q: Pourquoi le diagnostic clinique de la tuberculose bovine est-il impossible en l’absence de tests?

A

R: Le diagnostic clinique est impossible en l’absence de tests car la maladie progresse de manière insidieuse et les signes cliniques sont peu spécifiques, se manifestant tardivement. Le diagnostic de laboratoire peut être post mortem sur des lésions observées ou ante mortem par intradermotuberculination ou test à l’interféron gamma.

20
Q

Quelles sont les spécificités de l’intradermotuberculination simple (IDS) en termes de lecture et d’interprétation des résultats?

A

La lecture se fait 72 heures après l’injection, mesurant la différence entre l’épaisseur initiale et finale du pli de peau. Un 𝚫 inférieur à 2 mm est considéré comme négatif, supérieur à 4 mm est positif, et entre 2 et 4 mm est douteux. En cas de résultat non négatif, le troupeau est considéré comme suspect. Cependant, l’IDS a des limites en cas de réaction à la PPD-B due à des mycobactéries atypiques.

21
Q

Q: En quoi consiste l’intradermotuberculination comparative (IDC) et comment sont interprétés les résultats?

A

R: L’IDC consiste à injecter à la fois de la PPD-B (M. bovis) et de la PPD-A (M. avium). L’interprétation se fait en mesurant 𝚫B - 𝚫A, avec des résultats positifs ou négatifs indiquant la réactivité prédominante à l’une des tuberculines. Une analyse graphique permet d’identifier les secteurs où les résultats sont négatifs, douteux ou positifs à l’échelle du troupeau.

22
Q

Q: Quels sont les avantages et inconvénients de l’intradermotuberculination?

A

Avantages - spécificité moyenne de 89% à 100%, facile à réaliser, peu coûteuse, non invasive. Inconvénients - sensibilité moyenne de 55% à 93%, nécessite deux déplacements, longue à réaliser, dépendante de l’expérimentateur, délai de 6 semaines entre deux IDC.

23
Q

Quel est le principe du dosage de l’interféron gamma (test INFγ) dans le dépistage de la tuberculose bovine?

A

Le test INFγ détecte la production d’interféron-gamma par les lymphocytes T d’un animal infecté lorsqu’ils sont exposés à des antigènes de M. bovis. Le sang prélevé est analysé par ELISA pour mesurer les quantités d’IFN-γ spécifiques. Il est plus sensible que l’IDS mais doit être acheminé rapidement au laboratoire et est plus coûteux.

24
Q

Comment se fait le diagnostic post-mortem de la tuberculose bovine à l’abattoir?

A

Le diagnostic à l’abattoir consiste à rechercher les lésions caractéristiques de la tuberculose. Cependant, la sensibilité de cette technique est faible car les lésions macroscopiques sont souvent absentes lors de l’abattage. La confirmation du diagnostic nécessite des examens de laboratoire, y compris des tests PCR et des techniques de typage moléculaire pour typer la souche.

25
Q

Quelle est l’importance des statuts réglementaires dans la lutte contre la tuberculose bovine?

A

Les statuts réglementaires des animaux de production et des élevages sont cruciaux dans la lutte contre la tuberculose bovine. Ils imposent des obligations spécifiques, interconnectant le statut des animaux et celui de l’élevage. Ces statuts, notamment “élevage indemne”, sont essentiels pour attester d’une situation sanitaire favorable.

26
Q

Quand peut-on qualifier un cheptel d’ “à risque sanitaire” pour la tuberculose bovine?

A

Un cheptel indemne peut être qualifié d’ “à risque sanitaire” dans des situations telles qu’un ancien foyer requalifié, un lien épidémiologique avec un troupeau infecté, ou le non-respect des dispositions réglementaires pour maintenir la qualification indemne. Ces critères permettent de cibler et renforcer la surveillance des élevages à risque.

27
Q

Quelles sont les mesures défensives utilisées dans la lutte contre la tuberculose bovine?

A

Les mesures défensives reposent sur la recherche de l’infection par des dépistages réguliers en élevage et à l’abattoir, le contrôle des mouvements des animaux, et le respect des mesures de biosécurité. Ces actions visent à protéger les effectifs indemnes et à limiter le risque d’introduction de Mycobacterium bovis.

28
Q

Comment se déroule l’inspection des animaux à l’abattoir dans le contexte de la tuberculose bovine?

A

L’inspection à l’abattoir repose sur la recherche de lésions macroscopiques évocatrices de tuberculose sur toutes les carcasses de bovins. Elle consiste en un examen systématique des nœuds lymphatiques des organes “portes d’entrée” et des coupes multiples pour détecter des lésions de petite taille. Bien que cette méthode ait des limites, elle contribue à une surveillance nationale exhaustive

29
Q

Pourquoi le traitement de la tuberculose bovine est-il exclusivement réservé à l’humain?

A

Le traitement est exclusivement réservé à l’humain en raison du risque élevé de sélection de résistances, du coût élevé du traitement, et de la durée prolongée nécessaire (6 à 18 mois). Pour les animaux de rente et de compagnie, le traitement est interdit, et la prophylaxie sanitaire est privilégiée.

30
Q

Quels sont les grands axes de la prophylaxie sanitaire dans la lutte contre la tuberculose bovine?

A

Les grands axes de la prophylaxie sanitaire comprennent la surveillance programmée en élevage dans les départements à risque, la surveillance systémique et systématique à l’abattoir, l’investigation des liens épidémiologiques, et le dépistage lors de mouvements d’animaux entre élevages. L’objectif est de démontrer le statut indemne des élevages et d’éradiquer idéalement l’infection.

31
Q

Pourquoi la lutte contre la tuberculose de la faune sauvage, telle que chez les blaireaux et sangliers, est-elle plus difficile que la lutte au sein des cheptels selon le texte ?

A

La lutte contre la tuberculose de la faune sauvage, telle que chez les blaireaux et sangliers, est plus difficile que la lutte au sein des cheptels en raison de la diversité des espèces sauvages, de la mobilité de ces animaux, de la difficulté à les repérer et à les traiter, ainsi que des nombreux conflits entre différentes parties intéressées, notamment éleveurs, autorités, fédérations de chasse, et office national de la biodiversité.

32
Q

Quels sont les niveaux de prévalence de la tuberculose bovine dans les départements, et comment sont-ils classés sur la carte mentionnée ?

A

Les départements sont classés en trois niveaux de prévalence de la tuberculose bovine :

Niveau 3 : Prévalence élevée de tuberculose en élevage bovin, animaux sauvages infectés, possiblement réservoirs.
Niveau 2 : Foyers bovins détectés régulièrement, détection récente de cas dans la faune sauvage.
Niveau 1 : Autres départements.
33
Q
A
34
Q

Quelles sont les trois types de surveillance de la tuberculose évoqués dans le texte, et comment diffèrent-ils en fonction des zones ?

A

Les trois types de surveillance de la tuberculose évoqués dans le texte sont :

Surveillance événementielle partout sur le territoire, basée sur le repérage des lésions sur les animaux chassés et trouvés morts, avec analyses de laboratoire si nécessaire.
Surveillance événementielle renforcée dans les zones 2 et 3, avec analyses de laboratoire systématiques sur les animaux trouvés morts.
Surveillance programmée via le piégeage de blaireaux autour des foyers bovins dans les zones 2 et 3, et analyses de laboratoire du tableau de chasse dans les départements de la zone 3.
35
Q

Quelles sont les mesures prises pour réduire le risque de tuberculose lié à la faune, et pourquoi l’agrainage est-il interdit ?

A

Les mesures prises pour réduire le risque de tuberculose lié à la faune comprennent la réduction de la densité d’animaux par la chasse et le piégeage pour diminuer le taux de contact. L’agrainage (attirer les animaux en entreposant du grain) est interdit afin de diminuer les taux de contact entre individus et, par conséquent, le risque de transmission potentielle.

36
Q

Quel est le rôle du réseau Sylvatub en France, et quand a-t-il été créé ?

A

Le réseau Sylvatub en France a été créé en 2011. Il se fonde sur les modalités de surveillance définies selon le niveau de risque à l’échelle de chaque département.

37
Q

Pourquoi la vaccination avec le BCG (Bacille Calmette et Guérin) ne semble-t-elle pas être une bonne mesure selon le texte ?

A

car il existe beaucoup d’inconnues.

38
Q

Quelles sont les espèces sensibles mentionnées, et quelles mesures doivent être prises si elles vivent de manière non distincte des bovins dans un foyer confirmé de tuberculose bovine ?

A

Réponse : Les espèces sensibles mentionnées sont les caprins, les camélidés, les cervidés, les porcins, et les carnivores. Si ces animaux vivent de manière non distincte des bovins dans un foyer confirmé de tuberculose bovine, ils doivent faire l’objet d’un dépistage. En cas de confirmation de l’infection, leur élimination est obligatoire, car ils peuvent contribuer à la pérennisation de la maladie.

39
Q

Quels sont les piliers sur lesquels repose actuellement la surveillance de la tuberculose bovine ?

A

Actuellement, la surveillance de la tuberculose bovine repose sur trois piliers : dépistages périodiques en élevages dans les zones infectées ou à risque, dépistages lors des mouvements, et surveillance à l’abattoir.

40
Q

Quels sont les départements classés en “Niveau 3” sur la carte, et quelles caractéristiques partagent-ils en termes de prévalence de la tuberculose bovine ?

A

Les départements classés en “Niveau 3” sont ceux où l’on observe une prévalence élevée de tuberculose en élevage bovin et où des animaux sauvages infectés sont potentiellement des réservoirs. Ces départements partagent la caractéristique commune d’avoir à la fois une forte présence de tuberculose dans les élevages bovins et des animaux sauvages pouvant être des réservoirs.

41
Q

Expliquez la différence entre la surveillance événementielle et la surveillance programmée de la tuberculose bovine, en mettant en avant les zones concernées.

A

La surveillance événementielle repose sur le repérage des lésions sur les animaux chassés et trouvés morts, avec des analyses de laboratoire si nécessaire. Cette surveillance est effectuée partout sur le territoire. En revanche, la surveillance programmée implique le piégeage de blaireaux autour des foyers bovins dans les zones 2 et 3, ainsi que des analyses de laboratoire du tableau de chasse dans les départements de la zone 3.

42
Q

Pourquoi la limitation de l’infection au sein de la faune sauvage est-elle décrite comme très difficile, et quelles sont les options envisageables en France selon le texte ?

A

La limitation de l’infection au sein de la faune sauvage est difficile en raison de la diversité des espèces, de leur mobilité, et des difficultés à les repérer et à les traiter. En France, l’option envisageable est la limitation éventuelle des densités de populations reconnues infectées.

43
Q

Quelles sont les mesures prises pour protéger les animaux de compagnie, en particulier les carnivores, en cas de tuberculose confirmée dans les élevages bovins ?

A

En cas de tuberculose confirmée dans les élevages bovins, les carnivores, animaux de compagnie, peuvent être concernés par le dépistage s’ils sont détenus de façon non distincte du troupeau de bovins. Si des signes de tuberculose sont détectés, l’euthanasie est recommandée pour ces animaux.

44
Q

Comment se déroule la tuberculination des carnivores domestiques, et quels sont les critères de suspicion de tuberculose après cette procédure ?

A

La tuberculination des carnivores domestiques se fait par voie sous-cutanée avec de la tuberculine bovine. Les critères de suspicion de tuberculose après cette procédure incluent une température de 40°C pendant au moins 6 heures après l’injection, indiquant une possible réaction à la tuberculine.

45
Q

Pourquoi la tuberculose bovine est-elle considérée comme une zoonose grave, et quelles sont les implications de cette classification ?

A

La tuberculose bovine est considérée comme une zoonose grave car elle peut être transmise des animaux aux humains, entraînant des conséquences sérieuses pour la santé humaine, notamment des infections pulmonaires graves et parfois mortelles. Cette classification exige une surveillance stricte et des mesures de prévention pour protéger la santé publique.

46
Q

Quelles sont les conséquences possibles pour un carnivore domestique reconnu tuberculeux, et quelles étapes doivent être suivies ?

A

Un carnivore domestique reconnu tuberculeux peut être sujet à une recommandation d’euthanasie, mais aucun outil réglementaire ne l’oblige. Si le propriétaire refuse l’euthanasie, une décharge de responsabilité peut être émise. Il est crucial de ne pas traiter l’animal et de détruire ou désinfecter les objets souillés.

47
Q

Pourquoi la faible acceptabilité par les éleveurs de l’abattage total des élevages infectés conduit-elle à des dérogations autorisant un abattage partiel ?

A

La faible acceptabilité par les éleveurs de l’abattage total conduit à des dérogations autorisant un abattage partiel pour réduire l’impact économique et émotionnel de la perte totale des animaux. Cette approche tente de concilier la nécessité de contrôler la maladie tout en minimisant les pertes pour les éleveurs.