Cour 8 Flashcards
(26 cards)
L’objectif principal de la réglementation de l’UEM est:
de compléter le marché unique européen par une monnaie unique et une grande stabilité des prix.
L’Union économique et monétaire de l’Union européenne (plus communément appelé UEM) est un terme global désignant:
l’ensemble des politiques des États membres de l’Union européenne
Les États membres de l’UEM sont les (___) de l’UE, cependant l’emploi du terme est parfois limité pour ne désigner que les (___) qui ont adopté l’euro.
28 États membres
18 participants
10 États-membres n’ont toujours pas adoptés l’euro. Parmi ceux-ci (___) sont obligés de l’adopter dès qu’ils répondront aux critères de convergence.
huit
La Suède répondait aux critères économiques d’adoption de l’euro avant la crise financière mondiale débutant en 2007 mais (_______) car un référendum, organisé le 14 septembre 2003, refusa l’adoption de la monnaie unique.
elle se maintient intentionnellement hors des critères de convergence depuis en ne participant plus au Mécanisme de change européen (MCE)
Les critères de convergence sont les suivants :
1) La stabilité des prix : le taux d’inflation d’un État-membre ne doit pas dépasser de plus de 1,5 % celui des trois États- membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.!
2) La viabilité des finances publiques : la dette publique doit être inférieure à 60 % du PIB et le déficit public annuel doit être inférieur à 3 % du PIB.!
3) Le taux de change : l’État doit avoir participé pendant deux ans, sans dévaluation, au MCE. Cette mesure est obsolète pour
les États-membres de la zone euro.!
4) Le taux d’intérêt à long terme : les taux ne doivent pas dépasser de plus de 2 % ceux des trois États-membres présentant les
meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.!
L’expression zone euro désigne, au sens strict,:
les dix-huit États qui ont adopté l’euro comme monnaie.
La coordination de la politique économique est essentiellement réalisée par:
le système de la surveillance multilatérale
Le pacte de stabilité et de croissance:
met en place une méthode plus rigoureuse pour coordonner les politiques budgétaires nationales et éviter l’apparition de déficits publics excessifs.
La clause de non-renflouement : .!
la solidarité entre les États-membres de l’Union européenne est limitée par la clause de non-renflouement qui dispose que l’Union européenne et les États-membres ne peuvent être considérés comme responsables pour les dettes des autres États-membres. Ce programme complète le pacte de stabilité en permettant de veiller à ce qu’aucun État n’utilise son autonomie budgétaire pour s’endetter au détriment des autres États-membres. Il est de la responsabilité de chaque État de maintenir stable son déficit national afin d’éviter l’aléa moral
L’institution la plus importante de la zone monétaire est:
le système européen de banques centrales (SEBC)
Les organes dirigeants de la BCE et du SEBC sont:
le Conseil des gouverneurs et le Directoire.
Le Conseil des gouverneurs:
définit les orientations de la politique monétaire
le Directoire:
met en œuvre la politique monétaire conformément aux orientations et aux décisions arrêtées par le Conseil des gouverneurs.
L’objectif principal du SEBC est:
de maintenir la stabilité des prix c’est-à- dire que l’inflation doit être très faible
La politique bancaire est dissociée de la politique monétaire afin:
de ne pas exposer la Banque centrale européenne à l’obligation éventuelle d’exercer la fonction de prêteur en dernier ressort international
La propagation de la crise dans les États de l’Union, du fait des liens économiques entre les États membres, a montré une des faiblesses de l’UEM :
l’absence de mécanisme de réponse au crise.
Depuis les travaux de l’économiste Robert Mundell dans les années 1950 relatifs à la théorie des zones optimales, des pays n’ont intérêt à avoir une monnaie commune que si: (causes structurelles)
- ils sont intégrés économiquement ;
- leurs économies ne réagissent pas trop différemment aux chocs économiques ;
- il existe des mécanismes aptes à remédier aux divergences existantes ou pouvant apparaître.
Les causes conjoncturelles de la crise de l’euro: (7)
- très forte dette publique
- une flambée du prix de l’immobilier en Espagne,
- l’absence d’appréciation par les banques des risques encourus tant dans l’octroi des prêts que dans leur refinancement,
- les trop modestes efforts (depuis la crise des subprimes) de régulation du secteur bancaire et financier,
- la faiblesse de la croissance qui touche l’ensemble des anciens pays industrialisés depuis la crise économique dite de la Grande Récession (2008 et après),
- l’effet cumulatif provoqué par les anticipations d’une décélération continue des perspectives de croissance.
-La faible prise en compte du creusement d’écart de compétitivité entre pays disposant d’une même monnaie
La mission de la BCE est:
d’émettre l’euro comme monnaie commune et unique, de définir les grandes orientations de politique monétaire de la zone euro et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre
Pour sa politique monétaire, la BCE utilise trois taux directeurs différents (du taux le plus bas au taux le plus élevé) :
le taux de rémunération des dépôts (1% depuis janvier 2012) ;!
le taux de refinancement (c’est le taux le plus important : 0.75% depuis juillet 2012) ;!
le taux du prêt marginal (depuis janvier 2012, il est de 1.75%).!
Les arguments en faveur de l’indépendance:
Argument 1 : le contrôle politique de la masse monétaire conduit à des cycles monétaires politiques. !
Argument 2 : dans une démocratie, la politique économique de type monétaire comporte un biais inflationniste pour deux raisons :
- le seigneuriage : correspond à la taxation du capital monétaire générée par l’inflation;!
- l’incohérence temporelle : la propension des dirigeants politiques à revenir sur leurs promesses.!
Les arguments à l’encontre de l’indépendance: (2)
Argument économique : une Banque centrale indépendante privilégie exagérément la lutte contre l’inflation au détriment de la production et de l’emploi (cas de la BCE)
Argument politique :son autonomie lui permettrait de poursuivre ses propres objectifs sans qu’ils soient nécessairement compatibles avec les priorités du gouvernement et des électeurs (atteinte au principe de la démocratie représentative).
Les arguments à l’encontre de l’indépendance (arguments de M. Friedman):
Argument 1 : risque de partage du pouvoir monétaire avec d’autres institutions étatiques, par exemple celles qui sont chargées de la gestion de la dette publique ;
Argument 2 : des pouvoirs accrus des banquiers centraux ;
Argument 3 : une banque centrale indépendante aurait tendance à accorder une importance exagérée au point de vue des banquiers et des financiers.