Cours 3 Flashcards

(40 cards)

1
Q

Nomme des buts/objectifs de la thérapie en orthophonie

A

▪ Optimiser la communication naturelle : Rendre la communication le plus fonctionnel possible (communication vs langage vs parole)
▪ Optimiser la parole : Améliorer l’intelligibilité en réduisant les incapacités.
▪ Offrir des modalités compensatoires
▪ Outiller les partenaires de communication : Favoriser l’émergence de la communication, du langage et de la parole par l’adoption de stratégies.
▪ Améliorer le contrôle salivaire et la déglutition (sécurité et efficacité)

Il peut y avoir des buts selon le PPH aussi.

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2
Q

L’intervention se fait selon l’intégration de différentes sources d’informations. Lesquelles? (4)

A

1- Données probantes : Globalement peu abondantes et souvent non spécialisée au domaine orthophonique et/ou à une pathologie précise.
2- La famille : Partenaire essentiel afin de préciser le projet de réadaptation et les objectifs.
3- L’équipe médicale et professionnelle : Important de se familiariser avec les expertises et les rôles de chacun, incluant le nôtre dans un contexte interdisciplinaire)
4- Le clinicien: Les expériences et connaissances + capacité à les relier sont importantes pour arriver à une compréhension approfondie et intégrée du fonctionnement du client.

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3
Q

V-F Selon Novak, tous les enfants présentant une paralysie cérébrale ont un trouble d’origine motrice et des difficultés dans les tâches impliquant une performance motrice.

A

Vrai

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4
Q

V-F Selon Novak, La sévérité et la co-occurrence d’épilepsie et de déficience intellectuelle est en constante augmentation dans les pays développés

A

Faux, diminution (lésion moins étendue, impacts moins marqués, enfants marchent plus, meilleure réponse aux interventions) vu les suivis de grossesse plus serrés et les dépistages

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5
Q

▪ Les interventions présentant des données probantes en PC intègrent généralement deux principes, lesquels?

A
  • Pratique de taches et activités utiles à la vraie vie sélectionnées par l’enfant et sa famille.
  • La production de mouvements actifs et volontaires générés par l’enfant dans des pratiques intensives et significatives.
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6
Q

Pourquoi est-ce important de se tenir informé sur la médecine et les interventions alternatives ?

A

Certaines interventions alternatives peuvent augmenter l’efficacité de l’entraînement si elles sont associées à l’entraînement de tâches spécifiques sur le plan moteur (ex : stimulation électrique, taping, stimulation transcrânienne, réalité virtuelle, hydrothérapie).

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7
Q

Maintenant possible de détecter et diagnostiquer une PC vers _____ (âge corrigée), permettant des interventions plus précoces.

A

3 mois

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8
Q

Interventions précoces basées sur l’entraînement selon les principes ________ sont prometteuses (ex : baby-CIMT, baby-bimanual, GAME, small steps, etc.)

A

de l’apprentissage moteur

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9
Q

Nomme les buts des interventions précoces.

A

▪ Informer et soutenir la famille par rapport aux stratégies de communication visant à augmenter les productions et l’exploration motrice (particulièrement si le langage et la cognition est préservée)

▪ Guider l’enfant vers une exploration des patrons moteurs pour la parole et l’alimentation :

    • de précision
    • de contrôle des groupes musculaires (dissociation)
    • de coordination
    • de vitesse (automatisation)
    • de ressources cognitives nécessaires à la planification et à l’organisation du mouvement

▪ Utilisation de l’alimentation en bas âge pour le développement du traitement sensoriel et du contrôle des muscles oro-pharyngés

▪ Utilisation de jeux vocaux (penser à graduer la complexité et diversifier les productions).

▪ Favoriser l’émergence et la consolidation des prérequis en outillant les parents

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10
Q

Près de __ des enfants avec une PC ont une DI associée.

A

50%

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11
Q

Nomme des principes d’intervention basées sur la cognition qui sont bonnes.

A
  • Interventions centrées sur la littéracie et adaptées pour des enfants nécessitant une aide à la communication.
  • GAME intervention (entrainement moteur associé à un support à l’environnement et un coaching)
  • CO-OP intervention (cognitive orientation to occupational performance): Cette approche d’intervention a initialement été conçue pour les enfants présentant un TDC. Elle est centrée sur la personne et sur la tâche. L’approche permet au client d’acquérir les habiletés choisies grâce à un processus de résolution de problème et l’utilisation de stratégies cognitives. La découverte guidée et l’analyse dynamique de l’exécution sont les outils qui permettent au thérapeute d’accompagner le client vers l’atteinte des buts qu’il a choisis.
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12
Q

Nomme des interventions agissant sur les situations de handicap (PPH) et d’autres agissant sur les incapacités en communication.

A

1- Interventions agissant sur les situations de handicap (PPH) :

  • Littéracie
  • Communication alternative et augmentée (CAA) et stratégies de communication • Thérapie langagière (communication et interactions)
  • Scénarios sociaux

2- Interventions sur les incapacités :

• Exercices oro-moteurs ciblant le MOP

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13
Q

Qu’est-ce qu’une intervention indirecte?

A

conseils aux parents

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14
Q

Donne des exemples d’interventions indirectes.

A

▪ Optimiser la communication naturelle : Rendre la communication le plus fonctionnel possible (communication vs langage vs parole)
- Conseils de stimulations ciblant des aspects généraux (ex: imitation motrice) ou circonscrits (ex: production de voyelles isolées)
- Conseils de stimulation ciblant la compréhension verbale, le vocabulaire.
- Explication et démonstrations de certaines habiletés de base (se mettre à la hauteur de l’enfant, attirer l’attention de l’enfant sur notre bouche, laisser du temps, parler à l’enfant)
▪ Outiller les partenaires de communication : Favoriser l’émergence de la communication, du langage et de la parole par l’adoption de stratégies :
- Utilisation de supports visuels (ex : napperon de communication pour les repas)
- Adapter la communication et les questions
- Stratégies de détection et de réparation de bris de communication.
- Reformuler ce qui est compris
▪ Supporter les proches dans le processus de familiarisation et d’intégration des modalités compensatoires

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15
Q

Explique pourquoi il est difficile d’adapter son niveau de communication à un enfant non verbal ou qui a des difficultés de langage.

A

▪ Les adultes ont souvent tendance à aller au-devant de leurs besoins (enfant devient dépendant). Les enfants avec des limites motrices importantes sont souvent plus passifs dans la communication en raison de difficultés au plan de la parole et/ou du langage (ex: n’initie pas, ne pose pas de questions, exprime peu ses besoins, répond peu aux questions…). Les parents compensent souvent en étant plus directifs ou en posant des questions fermées.
▪ Difficile d’adapter le niveau de langage à employer avec l’enfant qui ne parle pas; enfant peut avoir besoin qu’on lui parle plus lentement, qu’on répète plus souvent… ou au contraire, on sous-estime sa compétence linguistique donc il est sous stimulé.

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16
Q

Pourquoi l’intervention précoce indirecte est-elle si importante en DME?

A

▪ En raison de la présence d’une atteinte neurologique, l’enfant est à risque de présenter des difficultés dans le développement en général, dont le langage, la parole et l’alimentation…

  • Donc pas besoin d’attendre de voir des indices de retard selon les grilles avant d’optimiser la stimulation.
  • Offrir une stimulation précoce en raison de la grande plasticité neurale du jeune cerveau et de sa maturation rapide dans les 2 premières années de vie.
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17
Q

Quel est le but de l’intervention précoce indirecte en DME?

A

Intervenir tôt permet d’aider les parents à reconnaître les intentions de communication non verbales de leur enfant et de les renforcer afin que l’enfant exprime ses goûts et ses besoins.

18
Q

V-F La première crainte des parents chez leur bébé sera au niveau langagier.

A

Faux
▪ Les parents ont d’abord des inquiétudes au plan du développement moteur: Ils veulent que l’enfant marche! Ils ne voient pas toujours la pertinence d’un suivi en orthophonie alors que leur enfant n’a que quelques mois.
▪ Les retards au plan de la parole et du langage sont moins observables avant 2 ans: les parentes et les autres professionnels peuvent prioriser les thérapies centrées sur le développement moteur (tenir la tête, ramper, s’assoir, marcher) plutôt que la communication.

19
Q

Pourquoi est-ce important de débuter l’intervention avant deux ans en langage?

A

▪ Miser sur une prise en charge dès que l’enfant est référé, souvent vers 3 mois
▪ Bien que les interventions sur le développement puissent éventuellement favoriser le développement de la parole, du langage et de la communication (ex: contrôle du troc et de la tête, mouvements des mains pour des gestes, etc.), il est préférable de ne pas attendre d’observer de retards langagiers avant d’intervenir (opportunités de stimulations manquées)
▪ Bien qu’ils ne soient souvent pas évitables, les retards risquent d’être plus grands et plus difficiles à rattraper: Importance d’expliquer tout ce qui se développe avant 2ans, les étapes à franchir avant d’en arriver aux mots et aux phrases.

20
Q

Première porte d’entrée de l’orthophoniste est souvent _______.

A

l’alimentation.

21
Q

Nomme des buts/objectifs de l’intervention directe?

A

1- Optimiser la communication naturelle : Rendre la communication le plus fonctionnel possible (communication vs langage vs parole) = compréhensibilité.
=Intervenir sur le langage et la communication (phonologie, morphosyntaxe, contenu, utilisation, compréhension)

▪ Optimiser la parole : Améliorer l’intelligibilité en réduisant les incapacités.
= Intervenir sur les composantes de la parole

▪ Offrir des modalités compensatoires :
= Conjointement avec d’autres professionnels évaluer les accès possibles et leur efficacité
= Explorer avec l’enfant et sa famille différents moyens technologiques et non technologiques afin de répondre aux besoins de communication dans les contextes variés.

22
Q

Nomme des interventions directes pour aider à la compréhensibilité.

A
  • Stimuler la production de gestes, lorsque la motricité le permet (ex : gestes naturels, mains animées, pas nécessairement la LSQ).
  • Offrir des modèles de communication globale en combinant les différents moyens d’expression (verbal et non verbal).
  • Développer un répertoire de stratégies centrées sur l’efficacité de la communication et entraîner leur utilisation dans différents contextes.
  • Interventions directes au niveau de la communication (ex: gestion des bris de communication).
  • Interventions directes au niveau du langage (ex: vocabulaire réceptif, consignes, phonologie, morphosyntaxe).
  • Interventions directes au niveau de la parole (ex: articulation, résonance, respiration- phonation).
  • Soutenir le développement de la littératie si possible afin de favoriser l’apprentissage du langage écrit qui pourra éventuellement être utilisé comme complément ou compensation à la communication orale.
23
Q

Si on vise l’optimisation de la parole, il faut regarder le développement des mouvements… (4)

A

▪ Développement des mouvements sur le plan :

  • Spatial
  • Temporel (timing et coordination)
  • Coarticulation et transitions
  • Principes d’apprentissage moteur
24
Q

Nomme des principes d’intervention directs pour optimiser la parole.

A

▪ Développement de l’automaticité par la pratique (les étapes de production deviennent de moins en moins conscientes).
= Explicite et contrôlé vers implicite et automatique
▪ Variabilité de la précision en fonction des exigences motrices et linguistiques.
= Cibler des éléments isolés avant de les combiner (ex: structures syllabiques, complexité des phonèmes en termes de paramètres moteurs à considérer)
= Donner une rétroaction solide

25
Nomme des interventions directes pour aider à l'intelligibilité.
- Peut demander des exercices de drill - Intensité élevée - Choix des composantes de la parole sur lesquelles intervenir en fonction de la sévérité du déficit, des possibilités d’amélioration et de l’impact sur l’intelligibilité. - Choix des stimuli et des contextes de pratique très importants (ex: structures syllabiques, contextes phonologiques facilitants, utilisation de paires minimales).
26
Explique la posture et le positionnement en intervention directes pour la parole.
▪ Posture et positionnement: - Plus on stabilise le client, plus les mouvements isolés sont faciles à produire. - Un bon positionnement optimise l’utilisation des capacités motrices (contrôle du diaphragme et de la respiration, modulation du tonus postural, précision des mouvements péri-oraux impliqués dans la parole et l’alimentation ▪ Bon positionnement = légère flexion antérieure de la tête + pieds au sol + hanches à 90 degrés.
27
Nomme des interventions directes pour la respiration/phonation.
- Essentiel de s‘assurer d’un positionnement optimal (physio et ergo). - Augmenter le support respiratoire: Arriver à un support expiratoire minimal afin de produire la voix (pression sous-glottique permettant d’initier et maintenir minimalement la voix (5 cm de pression d’eau pendant 5 secondes). - Tenter de combiner avec la production verbales (ex: allongement de voyelles , de consonnes ou de syllabes). - Tenter de cibler des mots fonctionnels respectant les paramètres identifiés (ex: nb de syllabes). - Augmenter progressivement le niveau de difficulté des cibles. - Encadrement, coaching et rétroactions nécessaires pour réaliser les bons mouvements (amplitude, timing). - Importance d’utiliser des analogies et le jeu symbolique. - Favoriser les pratiques intensives et fréquentes.
28
Nomme des interventions directes pour la résonance.
- Pronostic moins favorable si atteinte des lèvres et de la langue - Importance de prendre conscience d’aspects plus subtils de la parole et pour le contrôle d’un articulateur moins familier. - Nécessite de bonnes capacités auditives, attentionnelles et cognitives pour l’enfant - Le suivi post-chirurgie est primordial pour éviter le développement de stratégies articulatoires inadéquates - Lambeaux pharyngés - Prothèses palatines (palatal lift) - Entraînement auditif - Stratégies compensatoires (diminution du débit, augmentation de l’amplitude articulatoire et de la pression intra-orale).
29
L'intervention pour aider à _____ est souvent priorisée, car elle a un grand impact sur l'Intelligiblité.
l'articulation
30
Nomme des interventions pour l'articulation.
- Exercices oro-moteurs des lèvres de la langue et de la mandibule ? - Utile si associés à la parole et à des productions verbales - Utile pour favoriser la proprioception, donc la rétroaction lors de la production des mouvements. - Utile si lien avec l’alimentation et/ou le contrôle salivaire - Utile pour développer des habiletés d’imitation motrice lorsqu’on cible des mouvements plus simples. - Utilisation de rétroactions variées (auditive, visuelle, verbale) - Importance du timing de la rétroaction en fonction de l’objectif (favoriser un apprentissage sans erreur afin d’éviter les mauvais patrons moteurs).
31
Comment choisit-on les phonèmes pour les stimuli pour l'intervention directe.
1- Phonèmes : Choisir un phonème présent dans le répertoire phonétique et l’intégrer dans une structure syllabique maîtrisée en contexte facilitant (ex: fricatives en finales de mot afin de limiter la possibilité d’occlusion en misant sur l’allongement du son). Prioriser les phonèmes selon la séquence développementale, la visibilité (avant vers l’arrière) et selon la complexité motrice. 2- Structure syllabique: Choisir une structure syllabique non produite et utiliser des phonèmes maîtrisés et facilitant en fonction du contexte articulatoire (ex: /pomme/ si p et m produits en CV, facilité par le lien d’articulation labial, même lieu d’articulation + consonne allongeante finale). 3- Mise en séquences: Choisir des sons maitrisés dans des structures syllabiques maîtrisées et utiliser des contextes de production permettant d’éviter les assimilations (ex: /bateau/ produit /dato/ alors que l’enfant est en mesure de produire /bain/ et /toto/). ▪ Toujours penser en termes de mouvements et non de représentations linguistiques pour le choix des stimuli
32
Nomme des interventions pour le débit/prosodie.
▪ Une réduction du débit permet : - Être plus attentif aux mouvements à réaliser - Enrichir l’information proprioceptive (améliore le FB) - Augmenter l’amplitude des mouvements ▪ Importance d’arriver à un équilibre intelligibilité vs aspect naturel de la parole
33
Explique comment les modalités compensatoires peuvent aider en intervention en DME.
▪ Cibler des situations de communication ou l’intentionnalité est marquée (niveau de concrétude et de signification maximal) - Napperon imagé pour des demandes de nourriture - Album photo des personnes de la famille - Photo de jeux ou d’activité très familières préférées - Outils technologiques ▪ Cibler des moyens simples pour des intentions de communications simples et complexifier selon la situation : - Demande simple - Faire un choix - Refus ▪ Familiarisation avec la technologie : - Importance de l’accès et du positionnement - Utiliser dans des jeux simples pour faire des demandes - Modeler les comportements attendus - Débuter par une programmation très simple et efficace dans peu de contexte - Complexifier progressivement la programmation et les contextes d’utilisation - Importance de faire vivre des réussites et de supporter le développement de l’autonomie.
34
Nomme des programmes d'intervention en DME.
▪ Principes d’apprentissage moteur (Maas et al., 2008) ▪ Approche éco-systémique et modèle PPH ▪ Modèle de coalition (Van der Merwe, 1997) ▪ Approches motrices > linguistiques ▪ DTTC (Strand) ▪ Formation en ligne disponible ▪ ReST (McCabe) ▪ PROMPT (Hayden) ▪ Formation complémentaire ▪ Approche Integrated phonological Awareness (Gillon) ▪ Description et application du programme
35
Explique les principes de la thérapie PROMPT.
Philosophie: Suggère une façon de conceptualiser et d’approcher la communication en considérant les différents systèmes qui gravitent autour. La communication peut être affectée par différentes raisons et c’est le rôle du clinicien de pondérer l’influence de chacune d’elles (ex: cognitif, social, pragmatique, comportemental, sensorimoteur, physique). ▪ Approche: Propose une démarche systématique d’évaluer l’intégrité de la motricité globale, orale, la mise en séquences des mouvements, le langage et les paramètres de la parole via différentes modalités (auditive, visuelle et tactile). ▪ Système: Permet au clinicien de planifier et organiser le type d’intervention requis selon le type des difficultés et les manifestations sur le plan de la parole. ▪ Technique: - Englobe les bases neuroanatomiques associées au troubles neuromoteurs et différents principes de l’apprentissage moteur et intègre les informations kinesthésiques, proprioceptives, auditives et visuelles afin d’offrir une rétroaction ajustée. - Fournit un support pour développer les mécanismes de contrôle de la parole ou les structures impliquées (contrôle du tonus et stabilisation) - Raffine les mouvements impliqués dans la parole (phonation, mandibule, lèvres, langue, visage)
36
Comment se fait l'évaluation dans le PROMPT?
L’évaluation dans PROMPT se fait avec des grilles d’analyse (voir pwp) Séquence : ▪ Stade 1: Posture ▪ Stade 2: Phonation ▪ Stade 3: Mandibule (ouverture-fermeture) ▪ Stade 4: Lèvres (étirement- arrondissement) ▪ Stade 5: Langue (avant-arrière/haut-bas) ▪ Stade 6: Mise en séquence ▪ Stade 7: Prosodie
37
Comment les objectifs sont choisis dans PROMPT?
▪ Objectifs formulés en termes de mouvements ciblés (ex: arrondissement ou étirement des lèvres, dissociation langue-mandibule ou lèvres-mandibule, etc.) ▪ Les phonèmes et les mots sont considérés comme des véhicules afin d’offrir des opportunités de pratique des mouvements ciblés. ▪ Arrondissement: ch-j, u, o ▪ Étirement : i-é ▪ Ouverture de la mandibule (limite d’ouverture) : p-b-a ▪ Dissociation langue-mandibule : t-d-n-i
38
Nomme les 2 techniques d'intervention dans PROMPT.
1- PROMPTS Paramètres: support et in indice général pour les sous-systèmes de base de la parole ▪ Stade 2: Respiration et phonation ▪ Stade 3: Ouverture et stabilité de la mâchoire, position neutre, gradation de l’ouverture de la mandibule (ex: i-é-è) ▪ Stade 4: Faciliter un mouvement global d’arrondissement et d’étirement 2- PROMPTS de Surface: S’ajoute aux Paramètres et fournissent des indices de placement des différents articulateurs dans l’axe avant-arrière et haut-bas avec des indices d’arrondissements et d’étirements au besoin. ▪ Positionnement des mains variables selon le stade de mouvement ▪ Implication du placement mylohyoïdien au besoin (PROMPTS complexes) ▪ Timing et pression du contact (beaucoup de touché sur les articulateurs par l’ortho pour amorcer les sons)
39
Explique la thérapie DTTC.
• But: Améliorer l’efficacité du processus neuromoteur pour développer et raffiner la planification et la programmation sensorimotrice impliquée dans la production des mouvements moteurs de la parole. Méthodes et procédures de la DTTC : 1. Hiérarchisation du délai (Temporal hierarchy) 2. Les stratégies d’indiçage et de facilitation (Cueing strategies)
40
Comment le DTTC est-il différent pour la DME que le TDSP (3) ?
3 éléments qui distinguent cette approche de celles utilisées pour les TDSP : 1. Focus sur le mouvement (plutôt que sur le son ou le phonème) en termes de modeling, d’indiçage, de rétroaction et de sélection de cibles 2. Emphase sur la facilitation et le soutien à offrir à l’enfant 3. Attention portée à la proprioception.