examen final Flashcards

(29 cards)

1
Q

Distingue la dysarthrie vs dyspraxie verbale vs trouble phonologique (dx différentiel) en fonction du modèle Van der Merwe.

A

Planification linguistique : encodage phonologique (TdSP)
Planification motrice : patrons moteurs généralisés (dyspraxie)
Programmation motrice : schémas (dyspraxie)
Exécution motrice : mouvements (dysarthrie)
Activités musculaires et structurelles : fentes palatines, malformations

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Q

Distingue la dysarthrie vs dyspraxie verbale vs trouble phonologique (dx différentiel) en fonction des atteintes du MOP.

A

DME : Atteintes du MOP fréquentes (vitesse, endurance, force, tonus, précision, amplitude) selon l’atteinte neurologique
- Regarder visage au repos, en position soutenue et en mouvements + mâchoire, langue, vélopharynx, larynx, respiration

Dyspraxie : important de faire le MOP pour valider l’intégrité des structures et déceler les particularités. C’est plus les praxies bucco-faciales qui vont nous aider au dx (diado : on évalue le rythme, la précision). La contribution d’un déficit praxique affectant la planification et la programmation de paramètres de mouvements spécifiques impliqués dans la parole va nous aider au dx (dyspraxie vs dme).

TdsP : Souvent pas d’atteinte du MOP (ou malocclusion : sigmatisme)

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3
Q

Distingue la dysarthrie vs dyspraxie verbale vs trouble phonologique (dx différentiel) en fonction des impacts sur la parole.

A

DME : selon les atteintes, les sous-systèmes de la parole peuvent être touchés

Dyspraxie :

  • Erreurs inconstantes dans la production de la même syllabe ou du même mot (affectant les consonnes et les voyelles – transformations vocaliques et/ou processus phonologiques)
  • Allongement ou discontinuité des transitions d’un phonème ou d’une syllabe à l’autre
  • Prosodie inappropriée (ralenti + segmentation des mots)

TdSP :

  • Erreurs constantes
  • Voyelles peu touchées
  • pas plus de difficultés dans les mots longs
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4
Q

Explique les rôles de l’orthophoniste et contribution des autres professionnels (physio, ergo, nutri, TS, psychologue) dans un contexte de travail interdisciplinaire (approche éco-systémique centré sur le patient).

A

Rôles de l’orthophoniste en DME :
1- Connaissances : par plusieurs types de connaissances + les liens entre elles : développement du langage, développement typique d’un enfant, anatomie du système moteur et du cerveau ainsi que les conséquences des atteintes (troubles acquis), déglutition, relation d’aide, phonologie (dyspraxie), etc.

2- Compétences : relation d’aide et relation avec les autres professions pour un travail multidisciplinaire

Autres professionnels :

  • Physiothérapeute/ergothérapeute: Motricité globale et fine, déplacements, transferts, autonomie, aides techniques, développement perceptivo-cognitif, etc.
  • Médecins (pédiatre, médecin de famille, physiatre, neurologue, neuropédiatre, généticiens, ORL, radiologistes, etc.).
  • Psychologue/neuropsychologue: Fonctions attentionnelles et cognitives, développement socio-affectif, etc.
  • Nutritionniste: Alimentation et dysphagie
  • Travailleur social: Programmes de répit, soutien financier, accompagnement des parents (deuil, adaptation à la condition de l’enfant, etc.)
  • Psychoéducateur: Comportement et développement socio-affectif, etc.
  • Éducateur spécialisé: Soutien aux parents dans la mise en place de stratégies et moyens variés, stimulation du développement, etc
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5
Q

Explique le lien entre motricité globale sur la parole dans un contexte développemental

A

▪ C’est en se déplaçant et en manipulant que le jeune enfant se découvre d’abord lui-même et qu’il explore son environnement physique et social, ce qui lui permet de réaliser des acquisitions dans tous les autres domaines.
Favorise la communication:
▪ Expression par le corps et le mouvement (agitation, pleurs, calme). Avec le développement des différentes sphères et l’exploration, l’expressivité motrice de l’enfant diminuera au fur et à mesure que celui-ci fera l’acquisition du langage. Le développement moteur influence aussi le développement langagier, car la verbalisation par l’adulte des expériences vécues par l’enfant lui permet d’apprendre à parler et intégrer le vocabulaire lié au corps, à ses mouvements, à l’espace et au temps L’apprentissage du langage se fait par l’interaction.

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6
Q

Explique le lien entre motricité des articulateurs sur la parole et l’alimentation.

A

Le développement de la motricité a aussi un impact direct sur la parole, car la position du corps de l’enfant ainsi que son contrôle moteur a un impact direct sur les sons produits (ex : sons glottaux en premier, car couché sur le dos). Pour l’alimentation, le développement du contrôle des articulateurs a une influence directe. Par exemple, l’enfant apprend à utiliser ses mains pour tenir son biberon vers 5-6 mois.

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7
Q

Explique les liens entre neuro (site lésion) vs conditions médicales vs impacts sur la parole

A

Dysarthrie flasque : lésion motoneurone inférieur (nerf crânien)

  • Faiblesse
  • Voix soufflée ou forcée, inspiration audible, monotonie, articulation difficile et contacts imprécis

Dysarthrie spastique (PC spastique) : lésion motoneurone supérieur + lobe frontal souvent

  • Spasticité
  • Atteintes motrices possibles (quadriplégie, diplégie, hémiparésie)
  • 30% : dysarthrie
  • si gauche atteint (articulation imprécise, retard, tdl, respiration difficile) voix serrée/rauque
Dysarthrie ataxique (PC dyskinétique) : cervelet 
- inccordination
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8
Q

Explique le lien entre le 5e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A

V - Trijumeau

  • Motricité : muscles masticateurs, de la mandibule, tenseur du voile du palais
  • Sensibilité générale de la partie antérieure de la langue
  • Mouvements de la mandibule: Ouvrir et fermer la bouche
  • Bouger la mâchoire latéralement
  • Force («bite down»)

Si lésion unilatéral : Faiblesse ou paralysie ipsilatérale
¤ Déviation de la mâchoire vers le nerf atteint
¤ Atrophie musculaire (apparence assymétrique)
¤ Atteinte de la parole peu importante
Si bilatéral :
¤ Ne peuvent fermer la bouche (la mâchoire tombe)
¤ Impossibilité de prononcer les bilabiales, les labio-dentales, linguo-dentales
¤ Débit ralenti

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9
Q

Explique le lien entre le 7e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A

VII - Facial
Moteur:
¤ Mobilité des lèvres et des joues: Sourire, Arrondir ou projeter les lèvres, Garder les lèvres fermées sur un abaisse-langue, Lever ou froncer les sourcils
Sensoriel:
¤ Information gustative partie antérieure des 2 1/3 de la langue

1.Dommage avant la division
¤ Paralysie ou faiblesse de l’hémiface ipsilatérale
2. Dommage après la division
¤ Atteinte du haut ou du bas
¤ Défaut de fermeture de la bouche
¤ Ne peuvent plus bouger les joues
¤ Parfois apparition de mouvements anormaux
¤ Trouble d’articulation = Cons bilabiales et labiodentales

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10
Q

Explique le lien entre le 9e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A

IX - Glosso-pharyngien

  • Moteur : pharynx (élévation et ouverture)
  • Sensibilité générale et spécifique partie postérieure de la langue, oropharynx
  • Réflexe de nausée (bilatéralement)
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11
Q

Explique le lien entre le 10e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A
X- Vague
Fibres motrices: 
¤ muscles élévateurs du voile du palais
¤ Tous les muscles laryngés
Fibres sensitives: 
¤ Cordes vocales (qualité vocale)
- Efficacité/force de la toux
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12
Q

Explique le lien entre le 11e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A

XI- Accessoire

  • Très proche du nerf vague, ne peut en être séparé pour la fonction
  • Anastomose avec le X pour former le récurent: moteur de la phonation
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13
Q

Explique le lien entre le 12e nerf crânien et impacts sur la parole et la déglutition.

A

XII - Hypoglosse
- Base de la langue: innervation des muscles linguaux en vue de la motricité de l’hémilangue controlatérale

-Innerve la langue
¤ Atteinte unilatérale: déviation du coté atteint en protrusion

¤ Bilatérale: faiblesse de toute la langue

  • Réduction de l’amplitude des mouvements de la langue
  • Articulation imprécise
  • Atteinte plus particulière des phonèmes demandant une mobilisation de la langue
  • L’atrophie (latéralement) et les fasciculations sont possibles
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14
Q

Explique l’évaluation des habiletés préalables et concomitantes à la communication (quoi et pourquoi?) (3) en précisant les liens entre les habiletés.

A

Préalables et habiletés concomitantes au développement de la parole, du langage et de la communication associés au développement social :

  • Le contact visuel est l’habileté à fixer un objet ou une personne.
  • L’interaction avec autrui se manifeste initialement par l’intérêt à interagir et l’attention que portent les enfants aux comportements verbaux et non verbaux des autres.
  • L’attention conjointe découle de cet intérêt et de cette interaction avec autrui.
  • Progression des fonctions pré langagières allant de communication non intentionnelle non symbolique vers une communication intentionnelle et symbolique.

Préalables et habiletés concomitantes au développement de la parole, du langage et de la communication associés au développement cognitif.
▪ La permanence de l’objet : L’apprentissage que les objets sont plus ou moins permanents dans le temps et l’espace.
▪ La catégorisation : La capacité à grouper les objets selon des caractéristiques communes.
▪ Les schèmes relationnels avec les objets : La façon de manipuler les objets, la connaissance de l’utilisation des objets et des jouets (notion d’utilité et d’utilisation).
▪ La causalité : L’habileté à établir un lien entre les causes et les conséquences.
▪ Le niveau de jeu : Exploratoire, fonctionnel, construction, symbolique

Préalables et habiletés concomitantes au développement de la parole, du langage et de la communication associés à la communication pré-symbolique :
▪ L’imitation (verbale et motrice) : Début de l’interaction et de l’émergence de nouvelles habiletés.
▪ La compréhension non verbale : Indices contextuels, des gestes, d’expressions faciales)
▪ L’expression non verbale : Les vocalisations, les gestes, le contact visuel, le contact physique, les pleurs, le babillage/jargon, sont tous des tentatives de communication de la part de l’enfant.

▪ Préalables et habiletés concomitantes au développement de la parole, du langage et de la communication: Lien avec développement cognitif et sensorimoteur

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15
Q

Explique l’évaluation de la parole vs phonologie (tâches pour s’assurer de l’atteinte motrice), considérant que la parole (habileté motrice) est produite suite à l’encodage phonologique (traitement linguistique).

A
  • Motrice : diado, MOP
    vs.
  • phono : paires minimales, discrimination auditive, désignation, bilan phono
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16
Q

Explique l’évaluation de la parole en fonction d’un motif de référence (démarche d’évaluation, type d’évaluation, tâches à réaliser, considérations particulières en fonction du profil et résultats attendus en fonction du profil).

A

(Voir protocole d’évaluation de la dysarthrie)
1- Évaluation perceptuelle de la parole
▪ Identifier les caractéristiques distinctives de la parole
▪ Le + important = apprendre à détecter la présence d’un trouble à une des composantes
▪ Tout analyser et rapprocher les résultats de ce que l’on a appris sur le plan neurophysiologique
▪ Outils les + importants : les yeux et les oreilles du clinicien

2- Évaluation perceptuelle de la respiration
▪ Inspiration audible, stridor laryngé
▪ Expiration sifflante, grognement
▪ Inspiration / expiration forcée
▪ Rythme de respiration
▪ Synchronisation et coordination : - Inspiration-expiration - Pneumo-phonatoire ▪ Support respiratoire
▪ Essoufflement
▪ Documenter l’impact de la posture

▪ Tâches:

  • Observation au repos et en conversation
  • Tenues /s/
  • Prolongation d’une voyelle le plus longtemps possible (tenues vocaliques)
  • Comptage, lecture à voix haute

3- Évaluation de la phonation
▪ Évaluation de la phonation très importante car manifestations pathologiques fréquentes dans les dysarthries
- Importance pour le diagnostic différentiel
- Impact sur l’intelligibilité et la prosodie

▪ Tâches:

  • Conversation
  • Prolongation d’une voyelle le plus longtemps possible (tenues vocaliques)
  • Glissando (glissement de voyelles)
  • Types de projection de la voix (projetée, conversationnelle, chuchotée)
  • Lecture à voix haute

4- Évaluation de l’articulation
▪ Imprécision articulatoire est la manifestation la plus fréquentes dans les différentes dysarthries :
- Articulation des consonnes et voyelles dans les mots
- Coarticulation entre phonèmes (transitions): allongement, enchainement
- En lien avec des déficits aux autres composantes
- Interactions entre développement phonologique et la parole

▪ Éléments à évaluer : - Précision, constance, mise en séquence

  • Traits phonétiques affectés
  • Lien entre physiopathologie et transformations

▪ Diadococinésies: répéter /papapa…/ le plus longtemps possible
▪ Évaluer : le rythme, la vitesse, la régularité, précision articulatoire, fermeture vélo-pharyngée, respiration et phonation

▪ Diadococinésies/pataka/ (plus difficile que la répétition /pa,pa,pa/   
 Fait ressortir les difficultés praxiques   
▪ Mots (LHV ou répétition) :  
- Production vocalique   
- Consonnes dans diverses positions   
- Groupes consonantiques   
- Mots longs et complexes   
▪ Phrases et discours    

5- Évaluation de la résonance
- Hypernasalité (+ fréquentes et dans plusieurs dysarthries) = Affecte plus l’intelligibilité
- Hyponasalité (- fréquente) = Affecte moins l’intelligibilité
- Déperditions nasales – ronflements
▪ Constance
▪ Sévérité
▪ Contexte articulatoire (début-fin de mot ou de syllabes) et coarticulatoire (oral vs nasal)

▪ Tâches :

  • Alternance voyelles orales et nasales (a vs an)
  • Répétition de LHV ou production de mots, phrases ou discours
  • Paires minimales (trait de nasalité)

6- Évaluation du débit et de la prosodie
▪ Découle de la synergie entre les autres composantes
▪ Permet de transmettre des informations : - Linguistique - Émotionnelles

7- Évaluation de l’intelligibilité et de la compréhensibilité
▪ Intelligibilité : Degré de compréhension de l’auditeur d’un signal acoustique produit par le locuteur
- En relation avec la sévérité
▪ Compréhensibilité : Degré de compréhension d’un auditeur sur la base du signal acoustique produit par le locuteur + d’autres infos (contexte, gestes, écrits…)
- Handicap dans un contexte de communication
- Va influencer l’orientation du traitement
Tâche :
- dénomination et description d’images dans le protocole de dysarthrie
- Paires minimales
- questionnaire aux parents

17
Q

Explique l’évaluation de la déglutition en fonction d’un motif de référence (démarche d’évaluation, type d’évaluation, tâches à réaliser, considérations particulières en fonction du profil et résultats attendus en fonction du profil).

A

Alimentation :

TÂCHES ET MOYENS D’ÉVALUATION :
• Histoire de cas et antécédents médicaux
• Évaluation clinique
– Réflexes
– MOP
• Inspection de l’apparence (cavité buccale, palais, dents, lèvres, langue)
• Fonctions motrice et sensorielle
• Comportements laryngés et respiratoires pendant la déglutition
–Essais alimentaires et/ou repas (vérifier les allergies connues)

ÉVALUATION DES RÉFLEXES- RÉSUMÉ :
• Vomissement: toucher partie postérieure de la langue
• Morsure: pression ou frottement au niveau des gencives (sur les côtés) 6-12 mois
• Protrusion linguale: touche la portion antérieure de la langue ou introduire une cuillère 4-6 mois  introduction des solides ensuite
• Points cardinaux: toucher les commissures labiales 3-4 mois
• Suckling: mettre le biberon, suce ou index dans la bouche 4-6 mois
• Déglutition: introduire un bolus (ex: biscuit)

ÉVALUATION DU MOP : toutes les structures, leur intégralité et les mouvements

EXAMEN COMPLÉMENTAIRE (VIDÉOFLUORO) si :

  • Évaluation clinique a donné des résultats incompatibles
  • Déficits cognitifs ou de communication empêchent de faire une évaluation clinique valide
  • Possibilité qu’une atteinte nutritionnelle ou pulmonaire soit causée par une dysphagie oro- pharyngée
18
Q
Que veut dire :
1- Dévoisement 
2- Voisement
3- Affrication
4- Assimilation
5- Occlusion    
▪ Diadococinésies:  
6- lent et régulier   
7- lent ou rapide, irrégulier et incontrôlé
A

1- faiblesse, incoordination (PC dyskinétique, flasque)
2- hyperkinésie, incoordination, spasticité (car trop de tension = voisement)
3- faiblesse
4- faiblesse, hypotonie
5- spasticité, hyperkinésie (car pas capable de rétrécir le larynx juste assez pour la fricative, car trop de tension, donc contact = occlusion)

6- Flasque et spastique
7- Ataxique et dyskinétique

19
Q

Qu’est-ce que l’évaluation dynamique, à quoi elle sert et quand est-elle faite?

A
  • Offrir des indices systématiques à l’enfant lors d’essais de production d’un énoncé afin de mettre en lumière l’émergence d’une habileté.
  • Stimulabilité
  • Identification des indices efficaces
  • En bas de 3 ans : souvent évaluation dynamique (dx plus difficile)
  • Sert à bâtir le PT en fonction de la réponse à l’intervention

Importance de l’évaluation dynamique : permet d’évaluer ce potentiel d’apprentissage, plutôt que d’évaluer un résultat de performance permettent les tests normalisés. Le but de l’évaluation dynamique est de révéler le plein potentiel et les performances maximales d’un par l’enseignement/les démonstrations/l’étayage pendant l’évaluation et d’évaluer la performance améliorée qui en découle.
Ex : donner le modèle à l’enfant pendant l’évaluation, ébauche orale, accentuer les productions…

Importance de la réponse à l’intervention (RAI) : s’appuyer sur des évaluations fréquentes qui permettent de suivre les progrès des élèves et leur offrir des services plus intensifs au besoin

20
Q

V-F L’évaluation dynamique continue est l’outil qui permet d’ajuster continuellement et rapidement

  • Modèles offerts
  • Niveau d’Indices
  • Ajuster le choix des Cibles à la ZPD et aux changements dans l’habileté motrice de la parole de l’enfant
21
Q

Explique le modèle PPH

A

Le MDH-PPH montre que la réalisation des habitudes de vie peut être influencée par le renforcement des capacités ou la compensation des incapacités par la réadaptation et des aides techniques, mais également par la réduction des obstacles dans l’environnement. Les obstacles sont, par exemple, les préjugés, le manque d’aide ou de ressources, l’absence d’accessibilité du domicile ou de l’école, la difficulté de se procurer de l’information imprimée adaptée ou se déplacer au moyen d’une signalisation accessible.

22
Q

Explique le lien entre PPH et orthophonie :
1- déficience

2- incapcités

3- situations de handicap

A

a. Déficience
Déficiences : Traitements médicaux (ex: Botox, médication, chirurgies) et autres (ex: orthèses, positionnement

b. Incapacité
Incapacités : Maximiser les sous- systèmes de la parole (ex: normaliser force, tonus, précision, coordination) afin d’avoir un impact sur l’intelligibilité

c. Situations de handicap
Situations de handicap: Développer des stratégies et modes de communication pour de faciliter les échanges et afin d’avoir un impact sur la compréhensibilité

23
Q

Quelles sont les interventions indirectes et quand les utilise-t-on ?

A

A) Interventions indirectes
▪ Optimiser la communication naturelle :
- Rendre la communication le plus fonctionnel possible (communication vs langage vs parole)
- Conseils de stimulations ciblant des aspects généraux (ex: imitation motrice) ou circonscrits (ex: production de voyelles isolées)
- Conseils de stimulation ciblant la compréhension verbale, le vocabulaire.
- Explication et démonstrations de certaines habiletés de base (se mettre à la hauteur de l’enfant, attirer l’attention de l’enfant sur notre bouche, laisser du temps, parler à l’enfant)
▪ Sert à outiller les partenaires de communication : Favoriser l’émergence de la communication, du langage et de la parole par l’adoption de stratégies :
- Utilisation de supports visuels (ex : napperon de communication pour les repas)

Interventions indirectes : interventions précoces
▪ Les enfants référés au programme de déficience motrice ont souvent une atteinte ou une hypothèse d’atteinte neurologique. (ex: AVC, atteinte motrice (ex: spasticité, hypotonie), un syndrome ou une malformation.
▪ En raison de la présence d’une atteinte neurologique, l’enfant est à risque de présenter des difficultés dans le développement en général, dont le langage, la parole et l’alimentation…
- Donc pas besoin d’attendre de voir des indices de retard selon les grilles avant d’optimiser la stimulation.
- Offrir une stimulation précoce en raison de la grande plasticité neurale du jeune cerveau et de sa maturation rapide dans les 2 premières années de vie.
▪ Intervenir tôt permet d’aider les parents à reconnaître les intentions de communication non verbales de leur enfant et de les renforcer afin que l’enfant exprime ses goûts et ses besoins.
▪ Tenir compte de la situation des parents et de la famille : parents sous le choc, stress, deuils à différents niveaux, beaucoup de rendez-vous en lien avec les problèmes de santé de leur enfant (ex: pneumonies répétées, épilepsie, …), difficultés au plan de l’alimentation, problèmes financiers (absentéisme au travail), gestion de l’horaire familial et de l’énergie (faire preuve de sensibilité)

▪ Les parents ont d’abord des inquiétudes au plan du développement moteur: Ils veulent que l’enfant marche! Ils ne voient pas toujours la pertinence d’un suivi en orthophonie alors que leur enfant n’a que quelques mois.
▪ Les retards au plan de la parole et du langage sont moins observables avant 2 ans: les parentes et les autres professionnels peuvent prioriser les thérapies centrées sur le développement moteur (tenir la tête, ramper, s’assoir, marcher) plutôt que la communication.
▪ Idéalement, offrir un suivi selon les besoins et le rythme des parents. Les accompagner pour leur permettre de mieux comprendre le développement de leur enfant et de cheminer…
*** Première porte d’entrée de l’orthophoniste est souvent l’alimentation.

En résumé :
▪ Miser sur une prise en charge dès que l’enfant est référé, souvent vers 3 mois
▪ intervenir en lien avec l’alimentation,
▪ suivre l’évolution et offrir des conseils aux parents
▪ intervenir au bon moment au besoin
▪ surveiller et favoriser l’apparition des préalables à la communication, des fonctions langagières de base (ex: exprimer ses besoins), du babillage (productions de sons variés)
▪ soutenir l’équipe pour réaliser les références en connaissant bien l’enfant, son évolution, ses besoins…

24
Q

Quelles sont les interventions directes et quand les utilise-t-on ?

A

▪ Optimiser la communication naturelle : Rendre la communication le plus fonctionnel possible (communication vs langage vs parole) = compréhensibilité.
- Intervenir sur le langage et la communication (phonologie, morphosyntaxe, contenu, utilisation, compréhension)

▪ Optimiser la parole : Améliorer l’intelligibilité en réduisant les incapacités.
- Intervenir sur les composantes de la parole

▪ Offrir des modalités compensatoires :

  • Conjointement avec d’autres professionnels évaluer les accès possibles et leur efficacité
  • Explorer avec l’enfant et sa famille différents moyens technologiques et non technologiques afin de répondre aux besoins de communication dans les contextes variés.
25
Explique comment sélectionner, prioriser, formuler et justifier le choix d’objectifs (communication, parole, compensation) en fonction du profil et des différentes interactions possibles.
Séquence PROMPT: ▪ Stade 1: Posture ▪ Stade 2: Phonation ▪ Stade 3: Mandibule (ouverture-fermeture) : elle doit être stabilisée pour qu’on puisse travailler les autres constituants ▪ Stade 4: Lèvres (étirement- arrondissement) ▪ Stade 5: Langue (avant-arrière/haut-bas) ▪ Stade 6: Mise en séquence ▪ Stade 7: Prosodie Hiérarchie des sous-sytèmes de la parole : La respiration - la phonation - la résonance - l’articulation et finalement le débit
26
Explique les principes d'apprentissage moteurs?
Focus interne : focus sur mouvements des articulateurs, placement et lieux de contact Focus externe : focus sur résultats des mouvements, donc la prononciation du son. Elle doit être répétée pour devenir automatique. Le feedback de haute fréquence est bénéfique au début de la pratique d’un son alors que le feedback à basse fréquence peut être donné environ 50% du temps lorsque le son a déjà été pratiqué Feedback de la performance :par rapport à ce qui a été spécifiquement bien fait ou non Feedback du résultat : réfère à la qualité du résultat final Une meilleure rétention se fait par un feedback de performance pour commencer suivi d’un feedback du résultat. Le plus de répétitions possibles est meilleur (si utilisé avec prochain principe) Pratique de masse : pratiquer beaucoup et pendant une courte période de temps = aide à l’acquisition Pratique distribuée : sur une longue période de temps : aide à la rétention Pratique bloquée : pratiquer 1 seule cible avant de passer à une 2e est bénéfique au début de l’intervention Aléatoire : pratiquer plusieurs cibles aide à l’apprentissage moteur par la suite Pratique constante : pratiquer les cibles dans 1 contexte est bénéfique au début de la thérapie Pratique variée : dans différents contextes, différentes prosodies : aide à la rétention Tâche simple : production d’un seul son Tâche complexe : syllabe ou groupes plus complexes
27
Quelle est la fréquence d'interventions recommandées par l'ASHA?
Dyspraxie :ASHA recommande 3 à 5 fois / semaine. | -La réalité clinique au Québec ne permet pas d'offrir cette fréquence de thérapie
28
Explique l'utilité des exercices oraux-faciaux pour la parole et la déglutition.
Parole : Interventions sur les incapacités : • Exercices oro-moteurs ciblant le MOP Souvent, ces exercices aident à l’articulation (composante priorisée souvent, car impacte l’intelligiblité) - Exercices oro-moteurs des lèvres, de la langue et de la mandibule ? - Utile si associés à la parole et à des productions verbales - Utile pour favoriser la proprioception, donc la rétroaction lors de la production des mouvements. - Utile si lien avec l’alimentation et/ou le contrôle salivaire - Utile pour développer des habiletés d’imitation motrice lorsqu’on cible des mouvements plus simples ** Exercices oraux moteurs ne fonctionnent PAS en dyspraxie et ne devraient pas être prescrits Alimentation : • Programme d’exercices oro-moteurs afin d’augmenter le tonus
29
Comment se fait le choix des stimuli en intervention?
▪ Choix des stimuli pour structurer une intervention (3 niveaux) : 1- Phonèmes : Choisir un phonème présent dans le répertoire phonétique et l’intégrer dans une structure syllabique maîtrisée en contexte facilitant (ex: fricatives en finales de mot afin de limiter la possibilité d’occlusion en misant sur l’allongement du son). Prioriser les phonèmes selon la séquence développementale, la visibilité (avant vers l’arrière) et selon la complexité motrice. 2- Structure syllabique: Choisir une structure syllabique non produite et utiliser des phonèmes maîtrisés et facilitant en fonction du contexte articulatoire (ex: /pomme/ si p et m produits en CV, facilité par le lien d’articulation labial, même lieu d’articulation + consonne allongeante finale). - CVC avant CCV 3- Mise en séquences: Choisir des sons maitrisés dans des structures syllabiques maîtrisées et utiliser des contextes de production permettant d’éviter les assimilations (ex: /bateau/ produit /dato/ alors que l’enfant est en mesure de produire /bain/ et /toto/). - Privilégier C1V1C1V2 à C1V1C2V2 ▪ Toujours penser en termes de mouvements et non de représentations linguistiques pour le choix des stimuli.