lecture cour 5 (ch.6) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la surdité rythmique? Nomme des exemples de symptômes que mathieu avait.

A
  • incapable de trouver le rythme lors des rythmes musicaux plus complexes.

n’entend pas l’alternance marquée entre les temps forts et faibles

incapable de suivre les rythmes musicaux malgré une perception intacte de la hauteur musicale

Le problème de Mathieu consiste à trouver une structure dans le temps musical

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2
Q

V/F: La durée est importante en musique car elle
peut ajouter de l’emphase à certaines notes mais elles ne sont pas le principal générateur de rythmes

A

Vrai

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3
Q

Si les rythmes ne sont pas basés sur la durées, ils sont basés sur quoi?

A

ils sont basés surtemps relatif plutôt que temps absolu. Le temps relatif implique la relation entre un intervalle de temps et son contexte environnant. Le fait que les rythmes soient basés sur le temps relatif conduit à conceptualiser les relations rythmiques sous forme
de ratios. Le rythme est un
phénomène perceptuel distinct qui est un sous-produit de la mesure.

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4
Q

Le fait que les rapports en série puissent prédire la complexité rythmique a été démontré dans une étude
classique de Povel (1981). Comment a-t-il fait?

A

Les participants ont exploité des schémas rythmiques d’intervalles alternés entre les apparitions qui variaient dans leur relation de ratio. Les gens n’ont pas accompli cette tâche parfaitement et
leurs erreurs indiquaient une tendance à dériver vers un simple rapport de 2 : 1.

Aussi, l’effet d’attraction
apparent du rapport 1:1 sur le rythme 2:1 prévu amène les gens à taper systématiquement des rythmes avec
un rapport plus complexe que prévu.

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5
Q

Qu’est-ce que la perception catégorique?

A

Tendance à traiter une gamme de valeurs le long d’un continuum physique
comme si elles étaient identiques jusqu’à ce que l’on atteigne un point où la perception change
brusquement.

Le système de perception est insensible à ces petits niveaux de variabilité car ils ne sont pas
importants pour percevoir le sens jusqu’à un certain point

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6
Q

Eric Clarke (1987) a réalisé une série d’expériences pour tester si les auditeurs avaient une perception catégorique du rythme.

Explique l’expérience. Qu’a-t-il découvert? (2 résultats)

A

Les participants ont été
invités à écouter 10 courts éléments musicaux de cinq ou six notes

Résultat:
*percevaient le timing de ces intervalles comme s’ils s’inscrivaient dans deux catégories contrairement à la réalité physique des stimuli.

*les auditeurs ont eu des difficultés à
distinguer les paires d’intervalles entre les apparitions qui ne franchissaient pas la « limite » perceptuelle entre 1 : 1 et
1 : 2

Conclusion: Clarke a proposé que les auditeurs écartaient les ratios qui s’écartaient de 1:1 et 1:2 parce qu’ils étaient
interprétés comme le résultat « d’informations expressives, ou peut-être d’une inexactitude accidentelle »

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7
Q

Une série d’expériences
menées par Mari Riess Jones et ses collègues ont exploré la manière dont la régularité rythmique permet à
l’auditeur de reconnaître la hauteur d’une note à venir. Comment?

A

L’auditeur se voit présenter une tonalité « standard » à conserver dans sa mémoire de travail tandis qu’une série de tonalités « distractives » ultérieures sont présentées. Après les tonalités de distraction, l’auditeur entend une tonalité finale de « comparaison » et détermine si la hauteur de la tonalité de comparaison correspond ou non à la tonalité standard

Résultat: si le
ton de comparaison apparaissait à un moment cohérent avec le timing des tonalités de distraction, la
reconnaissance de sa hauteur était meilleure

Conclusion:les auditeurs ont utilisé le timing des tonalités de distraction pour former des attentes quant au moment où la tonalité de comparaison se produirait

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8
Q

Les capacités de perception du rythme peuvent faciliter la perception des rythmes dans des schémas non musicaux. Une étude réalisée en 1997 sur les médecins par Mangione et Nieman sur les médecin la montré, comment?

A

500 médecins en formation et étudiants en médecine sur
leur capacité à identifier les irrégularités courantes dans les enregistrements des battements de cœur humains.

les médecins qui jouaient d’un instrument de musique étaient plus précis dans l’identification des événements cardiaques que les médecins n’ayant aucune formation musicale

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9
Q

Est-ce que la capacité de percevoir des schémas rythmiques est pertinente au-delà du contexte de perception des qualités temporelles de la musique?

A

oui

  1. la régularité rythmique permet à
    l’auditeur de reconnaître la hauteur d’une note à venir
  2. la formation musicale perfectionne la capacité d’une personne à
    entendre un motif rythmique par rapport à une impulsion imaginée et à en détecter les écarts.
  3. la capacité de percevoir les rythmes musicaux peut même faciliter l’usage du langage.
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10
Q

la capacité de percevoir les rythmes musicaux peut même faciliter l’usage du langage. Comment Gordon et al l’ont montré?

A

tâche : discriminer les
schémas rythmiques

Les enfants qui ont bien réussi la tâche de
discrimination rythmique étaient également plus compétents en grammaire expressive et utilisaient une
syntaxe plus complexe

Cette facilitation peut se produire en raison de la manière dont la perception du rythme concentre l’attention

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11
Q

Indique la différence simple mais majeure en quelques mots entre rythme et tempo, ainsi que ce qui les rejoint.

A

Alors que le rythme fait référence au temps relatif, le tempo fait référence au temps absolu

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12
Q

Sur une étude sur le tempo, Repp a demandé aux auditeurs de faire correspondre les indications du métronome aux interprétations expressives de l’œuvre de Schuman. Qu’a-t-il découvert?

A

les auditeurs avaient tendance à sous-estimer légèrement le tempo

leurs notes reflétaient cependant la moyenne des intervalles entre les débuts de la performance.

Cela suggère que les auditeurs peuvent être sensibles aux propriétés statistiques du timing, de la même manière que les auditeurs sont sensibles à la fréquence à laquelle les hauteurs se produisent (une autre propriété
statistique) lors de la perception de la tonalité

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13
Q

Fraisse a soulevé qu’il existerait peut-être une source motrice possible pour les rapports sériels préférés dans les schémas rythmiques, comment?

A

que les individus sont étonnamment cohérents
lorsqu’on leur demande simplement de taper à un rythme confortable de 500-600ms

lorsqu’on demandait aux gens d’exploiter des durées prototypiques « longues » et « courtes »,
ils avaient tendance à produire des durées liées par un rapport de 2 : 1.

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14
Q

Qu’est-ce qui peut influencer le tempo spontané? (3)

A

L’âge est l’un des facteurs
qui influencent le tempo spontané préféré du rythme: plus il est lent.

Les musiciens se synchronisent sur un rythme plus lent que les non-musiciens

Type de mouvement impliqué

mémoire du tempo peut être
influencée par le tempo d’une chanson que nous avons entendue très récemment

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15
Q

Quelles sont les limites du rythme percu?

A

la perception des rythmes n’est valable que sur des durées < à 200 ms, les notes sont entendues comme étant trop indifférenciées pour créer un rythme

les intervalles de plus de 1 000 ms sont entendus comme des événements séparés et ne sont donc pas entendus comme étant unis au sein d’un rythme

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16
Q

Quel est le temps musical qui incarne la régularité d’où émerge le rythme?

A

la mesure

17
Q

Qu’est-ce que le battement?

A

la vitesse à laquelle on se retrouve à se balancer ou bouger au rythme d’une musique

18
Q

Qu’est-ce que le mètre?

A

Mètre est un modèle répétitif d’alternance de points temporels forts et faibles (y compris des battements plus forts et plus faibles). Cette alternance est formalisée dans une grille métrique.

définissent la structure d’une pièce musicale.

19
Q

Quelle est la différence entre un compteur simple et complex?

Lequel prédomine et par quoi est-ce déterminé?

A

simples = durée isochrone (cohérente) séparant tous les
battements les plus fortement accentués

Les compteurs dont le compte n’est pas réductible à deux ou trois sont appelés compteurs complexes. Souvent périodes de cinq, sept ou neuf

La prédominance des compteurs simples dans de nombreuses cultures
peut refléter des traditions plutôt qu’une prédisposition innée des auditeurs à préférer les compteurs simples, car les nouveaux-nés n’ont pas cette préférence. Si on les expose à des compteurs x, ils s’adaptent.

20
Q

Pourquoi la mesure et le rythme sont-ils considérés comme des manifestations
différentes du temps musical ?

A
  1. dépendance au son lui-même. Présence d’apparitions d’événements. Des accents métriques, tels que le rythme, peuvent exister lorsqu’il n’y a pas d’amorce
  2. Une grande partie de notre plaisir musical est liée à leurs désaccords. Un exemple important est la syncope: pourquoi la musique qui favorise le mouvement est modérément syncopé.
21
Q

Qu’est-ce qu’une syncope?

A

La syncope se produit lorsque les débuts
d’événements s’alignent avec des accents métriques faibles, mais sont visiblement absents avec des accents
forts. Paradoxalement, la syncope ne rend pas nécessairement le battement sous-jacent ambigu. Elle attire l’attention de l’auditeur sur le rythme, rendant la musique plus
dansante

22
Q

Est-ce qu’une interprétation métrique influence la façon dont un rythme est perçu? Quelle était la réponse de , Palmer et Krumhansl (1990) dans leur étude?

A

Palmer et Krumhansl (1990) ont demandé aux auditeurs
d’imaginer un mètre particulier en comptant silencieusement, puis ont présenté aux auditeurs des tonalités simples à différents moments. Ils ont constaté que les auditeurs pensaient que les tonalités sonnaient « mieux » lorsque les
tonalités coïncidaient avec des positions fortement accentuées, sur la base du compteur imaginé par l’auditeur.

d’ailleurs, les auditeurs continuent d’entendre un motif métrique
après la fin du signal auditif (Kopiez, Platz, Müller et Wolf, 2015)

23
Q

Selon Povel et Essens (1985), de quelle manière l’adéquation entre le rythme et la mesure peut influencer la perception de la complexité rythmique et la perception d’un « battement»?

A

Ils ont montré qu’une bonne correspondance se produit lorsque les battements coïncident avec des débuts de tonalité plutôt qu’avec des silences. Selon ce modèle, notre perception du rythme est influencée par la mesure dans laquelle un rythme peut être entendu comme appartenant à un mètre particulier

24
Q

Qu’est-ce que le principe d’entrainement?

A

L’activité cérébrale
est intrinsèquement rythmée. les mesures EEG montrent des oscillations rythmiques de l’activité neuronale au cours de différents états cognitifs.

l’entrainement est le processus dans lequel un motif rythmique atteint et
maintient une synchronisation avec un autre motif. Selon ce point de vue, les rythmes neuronaux intrinsèques au cerveau (parfois appelés « endogènes ») se synchronisent avec des rythmes externes présents dans la musique.

25
Q

Qu’est-ce que le principe d’accentuation subjective?

A

Principe selon lequel des oscillations rapides dans le cerveau peuvent anticiper l’apparition de tonalités, et même réagir aux silences au cours desquels des
apparitions de tonalités sont attendues.

ex: illusion auditive classique Les auditeurs entendent alternativement des tonalités fortes et douces lorsqu’on leur présente une séquence de tonalités qui sont en fait physiquement identiques (ayant la même hauteur, la même durée et le même volume.

la réponse de « sursaut » du cerveau: Lorsque les tons sur des accents subjectivement « forts » étaient soudainement rendus silencieux, la réponse ERP montrait une plus grande « surprise » que lorsque les tons sur des accents subjectivement « faibles » étaient soudainement rendus silencieux

26
Q

l’hypothèse ASAP (Action Simulation for Action Prediction) a
étendu le rôle de l’entraînement au-delà de la perception. Explique.

A

Selon ce point de vue,
l’entraînement aux rythmes engage les zones motrices du cerveau, et cette activité motrice nous permet de
prédire les événements à venir. C’est cette prédiction qui permet de danser ou d’être dérangé dans un cas comme quelqu’un qui ne peut pas suivre un rythme.

27
Q

Quel est le rôle central du cervelet quant au rythme?

A

il semble que le cervelet soit plus important pour garder la trace du temps absolu que le timing relatif qui est critique pour le rythme

le cervelet joue un rôle dans le traitement de la complexité des rapports en série des rythmes

28
Q

Quelle serait la zone la plus critique pour l’entraînement neuronal? Donne une preuve.

A

les noyaux gris centraux

L’un des effets dévastateurs de la maladie de Parkinson est la dégradation du comportement
moteur rythmique. (La maladie de Parkinson implique une perturbation des noyaux gris centraux, responsables de la
production du neurotransmetteur dopamine qui est essentielle au contrôle des mouvements volontaires.)

29
Q

lorsque les participants entendent des rythmes clairement métriques, quelle région du cerveau s’active particulièrement?

A

le cortex prémoteur

Celui-ci est plus étroitement couplé aux actions manifestes que
l’aire motrice supplémentaire. Pourtant, certaines zones du cortex prémoteur sont actives même lorsque les auditeurs
n’ont pas l’intention de bouger au rythme.

30
Q

Est-ce qu’il y a une spécialisation cérébrale pour le rythme?

nomme une expérience scientifique qui le prouve

A

le lobe temporal gauche plus que le droit est nécessaire à la perception du rythme ( limitée à des intervalles de temps très courts)

Les patients qui ont subi une ablation de parties de leur lobe temporal gauche afin de prévenir les crises ont des difficultés à distinguer les intervalles de temps courts qui provoquent des perturbations des séquences rythmiques.