les stéréotypes de genres Flashcards
(17 cards)
Une définition des stéréotypes de genre
- Les normes sociales sont des règles communes qui guident le comportement des personnes dans des situations spécifiques.
- Si les normes deviennent rigides, elles contribuent au développement de stéréotypes, c’est-à-dire de croyances simplistes selon lesquelles les personnes qui occupent des statuts donnés ont des traits communs.
- Les normes de genre sont règles communes qui guident le comportement des hommes et des femmes dans des situations spécifiques.
- Les stéréotypes de genre sont des croyances simplistes concernant les hommes et les femmes.
- L’homme est plus compétitif, agressif, arrogant ou dominant.
- La femmes est plus gentille, protectrice, etc.
- Les normes de genre, y compris les stéréotypes de genre, sont transmises au cours du processus de socialisation ou intériorisation (en famille, à l’école, dans les média).
- Les normes (de genre) sont également le produit des interactions quotidiennes avec des hommes et des femmes.
Quelques facteurs d’influence des attitudes de genre?
Genre:
* En général ,les femmes sont plus égalitaires que les hommes.
Aire géographique
* L’influence de l’aire géographique sur les attitudes de genre est façonnée par des facteurs culturels, mais aussi par les politiques familiales.
* Par exemple, si le nombre de crèches est suffisant, les femmes actives sur le plan professionnel se sentent probablement plus rassurées quant au bien-être de leurs enfants.
Génération
* Les générations plus récentes ont des attitudes de genre plus égalitaires
* (Perales et al. 2019)
Instruction
*En général ,le plus élevé est le niveau d’instruction, le plus égalitaires sont les attitudes de genre.
Le genre
- Les femmes sont plus égalitaires que les hommes(écart entre 5% et 10%).
- En particulier, une proportion significative de femmes est en désaccord avec l’affirmation selon laquelle les hommes devraient être prioritaires pour obtenir un emploi en cas de crise sur le marché du travail (80 % en désaccord).
- Elles sont également en désaccord avec l’affirmation que les hommes sont des meilleurs politiciens (plus que 75%).
- Le pourcentage de femmes ayant des attitudes égalitaires concernant l’affirmation sur la souffrance des enfants en âge préscolaire est plus bas (60 %), mais reste supérieur à celui des hommes (moins de 50 %).
- Dans ce cas, 20 % des femmes et 30 % des hommes adoptent des attitudes traditionnelles.
- 50% de femme égalitaires lorsqu’on considère l’affirmation sur la différence d’âge entre partenaire.
L’aire géographique
- En Suède, les attitudes sont plus égalitaires qu’en Belgique.
- Une exception : en Belgique on est plus égalitaires concernant l’écart d’âge entre partenaires.
- L’écart entre pays dans le pourcentage de femmes égalitaires est particulièrement marqué en ce qui concerne la souffrance de l’enfant en âge préscolaire lorsque la femme travaille (presque 20% d’écart).
Avec l’exception des attitudes concernant l’âge et le salaire, la Suède présente des attitudes plus égalitaires (10 ou 20% de différence entre les pourcentage d’individus égalitaires), y compris sur la souffrance de l’enfant.
- En Flandre, les attitudes sont plus égalitaires qu’en Wallonie.
L’instruction
- Les attitudes sont toujours plus égalitaires chez les individus les plus instruits.
- L’écart selon le niveau d’instruction est particulièrement marqué pour l’affirmation concernant la souffrance de l’enfant en âge préscolaire lorsque la femme travaille (près de 20%).
- L’écart est également important pour l’affirmation concernant la priorité accordée à l’emploi de l’homme.
générations
Les tendances des attitudes égalitaire à travers les générations ne sont pas toujours celles attendues.
-Les femmes plus jeunes(18-24) apparaissent moins égalitaires. Effet de l’âge ?
-Le groupe des femmes plus âgées est plus égalitaire en ce qui concerne les attitudes envers les hommes et les femmes en politique.
Causes de la persistance des stéréotypes de genre
1- Performativité
2- Perception et souvenir
3- Le troisième cadre culturel
4- Statut social des hommes
5- La masculinité hégémonique
Performativité
Dans leurs interactions les individus se conforment aux stéréotypes pour faciliter la relation avec les autres (même si ces stéréotypes sont en contraste avec leur convictions personnelles) ou de crainte des réactions des autres ou de manière spontanée.
- De plus ,il a été démontré que l’influence des stéréotypes de genre devient plus forte après la naissance d’un enfant.
- Un individu ayant des attitudes de genre égalitaires peut néanmoins être influencé par les stéréotypes de genre au niveau sociétal.
- Exemples :
(a) Un homme au foyer (sans emploi, tandis que son épouse travaille à plein temps) peut éprouver un malaise en raison des normes sociales de genre (ou stéréotypes de genre), et ce, même si ses attitudes de genre sont fondamentalement égalitaires.
(b) En tant que femmes, le regard dévalorisant des autres peut influencer nos comportements et nos performances professionnelles, même lorsque nous adoptons des attitudes égalitaires.
Perception et souvenir
Il existerait une tendance à interpréter événements de façon à confirmer ses propres attentes (=stéréotypes).
* Perception - Nos stéréotypes affectent aussi notre perception des faits: si l’homme est considéré comme plus performant au travail (stéréotype), on aura la tendance à percevoir ses actions comme plus efficaces.
* Souvenir - Nous nous souvenons plus facilement ce qui confirme nos attentes.
Le troisième cadre culturel
Selon les chercheurs à l’origine de cette théorie, à partir des années 90 s’affirme un modèle culturel selon lequel la femme aurait le droit de choisir si rester à la maison ou réduire le temps de travail.
* Il ne s’agit pas de favoriser la carrière de l’homme, mais le bien-être de la femme et de l’enfant
Statut social des hommes
Par rapport au passé, il y a plus de femmes dans le monde du travail, plus de femmes au pouvoir, plus de femmes dans des secteurs traditionnellement masculins, etc.
- Toutefois, dans le monde du travail, il y a toujours davantage d’hommes occupent des postes à responsabilité, ce qui pourrait, dans un cercle vicieux, alimenter les stéréotypes de genre.
La masculinité hégémonique
- Masculinité hégémonique (MH): identité masculine et ensemble de pratiques qui impliquent la domination des homme sur les femmes.
- La MH n’est pas nécessairement la masculinité plus répandue. Elle peut concerner une minorité d’homme, mais être tout de même normative.
- A la masculinité hégémonique correspond la féminité accentuée, pour indiquer les femmes qui se conforment au patriarcat.
- La masculinité subordonnée et marginalisée n’a aucun impact sur la construction de la masculinité hégémonique.
- Evolution historique:
1- MH prend forme différentes selon la période historique et contexte.
2- La MH n’est pas une fatalité: selon Connell une masculinité sans
hiérarchie entre les sexes peut se réaliser.
- Ce serait une masculinité hégémonique ouverte à l’égalité avec les femmes qui deviendrait hégémonique parmi les hommes.
- Cela doit rester l’objectif, même si l’histoire récente montre que c’est difficile à réaliser.
Hégémonie interne
- Domination d’un grouppe d’hommes «hégémoniques» sur les autres hommes.
Hégémonie externe
Domination des hommes sur les femmes.
Masculinité complice
ce concept se réfère aux hommes qui profitent du patriarcat, sans mettre en place des pratiques patriarcales fortes
Selon Connell, les masculinités complices peuvent être associées à ceux qui passent leur temps à se prélasser devant la télévision, tandis que l’hégémonie serait associable à ceux qui ‘courent dans la boue’
Comment opère-t-elle la masculinité hégémonique ?
- Culture, institutions et persuasion
* Par exemple, masculinité véhiculée par les media. - Cérémonie de la masculinité
* Par exemple, dans les sports. - Censure des groupes subordonnés
* Par exemple, par des insultes, y compris insultes sur les réseaux sociaux.
Les hommes qui adhérent à la masculinité hégémonique et à la masculinité complice ont intérêt à maintenir une hégémonie « externe » à savoir une subordination des femmes
- pour compenser leurs insécurités (lorsqu’ils appartiennent à les groupes plus défavorisés);
- pour profiter du travail invisible des femmes et se réaliser dans la sphère professionnelle (rétribuée) ou se consacrer au loisirs.
