Vasculaire - Embolie pulmonaire à haut risque Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de l’embolie pulmonaire à haut risque ?

A

L’embolie pulmonaire à haut risque est définie par des situations cliniques telles que l’arrêt cardiaque nécessitant une réanimation cardiorespiratoire, le choc obstructif avec une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg malgré le remplissage vasculaire et l’atteinte d’organes secondaires à l’hypoperfusion, ainsi que l’hypotension persistante avec une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg ou une chute systolique de plus de 40 mmHg pendant plus de 15 minutes.

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2
Q

Quels sont les facteurs de risque forts pour l’embolie pulmonaire ?

A

Les facteurs de risque forts pour l’embolie pulmonaire sont la fracture d’un membre inférieur, l’hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou fibrillation/flutter atrial dans les 3 mois précédents, la prothèse de genou ou de hanche, le traumatisme majeur, l’infarctus du myocarde dans les 3 mois précédents, l’antécédent de maladie thromboembolique veineuse, et la lésion médullaire.

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3
Q

Quels sont les effets respiratoires de l’embolie pulmonaire ?

A

L’embolie pulmonaire peut entraîner un effet d’espace mort (zone ventilée mais non perfusée) et un effet de shunt, où le sang se distribue vers les territoires non embolisés et provoque une bronchoconstriction. Cela peut conduire à une hypoxie, une hypocapnie due à une hyperventilation pulmonaire et une alcalose respiratoire.

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4
Q

Quelles sont les conséquences hémodynamiques de l’embolie pulmonaire ?

A

L’embolie pulmonaire peut entraîner une hypertension artérielle pulmonaire précapillaire, une augmentation de la postcharge du ventricule droit avec un risque d’insuffisance ventriculaire droite, et en cas de dilatation importante du ventricule droit, un risque de compression du ventricule gauche et d’insuffisance ventriculaire gauche.

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5
Q

Quelles sont les conséquences parenchymateuses de l’embolie pulmonaire ?

A

L’embolie pulmonaire comporte un risque d’infarctus et de nécrose ischémique du parenchyme pulmonaire.

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6
Q

Quels sont les symptômes fréquemment rapportés lors de l’interrogatoire d’un patient atteint d’une embolie pulmonaire ?

A

Les symptômes couramment rapportés lors de l’interrogatoire d’un patient atteint d’une embolie pulmonaire sont la dyspnée brutale, transitoire ou permanente, pouvant varier de la dyspnée d’effort à la détresse respiratoire aiguë, ainsi que la douleur thoracique spontanée en coup de poignard ou en point de côte basithoracique ou latérothoracique, qui peut augmenter à l’inspiration.

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7
Q

Quels sont les signes généraux qui peuvent être observés lors de l’examen clinique d’un patient atteint d’une embolie pulmonaire ?

A

Lors de l’examen clinique d’un patient atteint d’une embolie pulmonaire, on peut observer des signes généraux tels que la tachypnée (fréquence respiratoire supérieure à 30 respirations par minute), la tachycardie (fréquence cardiaque supérieure à 100 battements par minute), une fébricule avec dissociation pouls/température (pouls de Mahler), et une désaturation en oxygène. Une embolie pulmonaire est considérée comme grave si elle est associée à une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, des marbrures, ou un pouls paradoxal.

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8
Q

Quels sont les éléments importants de l’examen clinique lors de l’embolie pulmonaire ?

A

L’examen clinique lors de l’embolie pulmonaire peut révéler une auscultation pulmonaire normale, un syndrome d’épanchement pleural ou un syndrome de condensation pulmonaire. L’insuffisance ventriculaire droite aiguë peut se manifester par une hypotension artérielle, une tachycardie, des signes de Harzer, une turgescence des veines jugulaires, un reflux hépato-jugulaire, un hématocrite modifié (HMG), une oligurie-anurie, un bruit de galop droit et un souffle cardiaque systolique d’insuffisance tricuspidienne. Des signes cliniques en rapport avec la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent également être présents, tels que des douleurs à la palpation du mollet, une dilatation des veines superficielles, une diminution du ballottement du mollet, un érythème avec augmentation de la chaleur locale, un œdème de la cheville et une cyanose déclive.

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9
Q

Quels sont les examens de première intention recommandés en cas de suspicion d’embolie pulmonaire à haut risque ?

A

Les examens de première intention recommandés en cas de suspicion d’embolie pulmonaire à haut risque sont l’électrocardiogramme (ECG), la radiographie du thorax (face) et les analyses biologiques (BNP, troponines, gazométrie, bilan pré-anticoagulation). En cas d’instabilité hémodynamique, une échocardiographie trans-thoracique (ETT) peut être réalisée en première intention.

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10
Q

Quels sont les résultats possibles de l’électrocardiogramme (ECG) lors de l’embolie pulmonaire ?

A

L’électrocardiogramme (ECG) lors de l’embolie pulmonaire peut être normal, mais il peut également révéler des anomalies telles qu’une tachycardie sinusale (le signe le plus fréquent), une tachycardie supraventriculaire, un aspect S1Q3, une déviation axiale droite, un bloc de branche droit (BBD) ou des anomalies du segment ST. Des ondes T négatives en V1 à V3 (ischémie du ventricule droit) ou de V1 à V6 (ischémie du ventricule gauche) peuvent également être observées.

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11
Q

Quels sont les résultats possibles de la radiographie du thorax lors de l’embolie pulmonaire ?

A

La radiographie du thorax lors de l’embolie pulmonaire peut être normale, mais elle peut également montrer des anomalies telles qu’une hyperclarté des champs pulmonaires (en raison d’une hypoperfusion), un élargissement de l’artère pulmonaire, une ascension de la coupole diaphragmatique, un épanchement pleural, un œdème pulmonaire ou une atélectasie en bande. Une opacité alvéolaire à base pleurale, représentant un infarctus pulmonaire, est également possible. Le signe de Westermark, une hyperclarté dans un territoire de systématisation vasculaire, peut également être observé.

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12
Q

Quels sont les résultats possibles de la gazométrie lors de l’embolie pulmonaire ?

A

La gazométrie lors de l’embolie pulmonaire peut révéler une hypoxie (faible taux d’oxygène dans le sang), une hypocapnie (faible taux de dioxyde de carbone dans le sang), une alcalose respiratoire et un effet shunt, caractérisé par des valeurs de PaO2 et de PaCO2 inférieures à 120 mmHg. Cependant, il est également possible que la gazométrie soit normale.

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13
Q

Quels sont les marqueurs biologiques utilisés lors du bilan de l’embolie pulmonaire ?

A

Les marqueurs biologiques utilisés lors du bilan de l’embolie pulmonaire sont le BNP (Brain Natriuretic Peptide), qui permet de détecter une dysfonction ventriculaire droite, et les troponines Tc et Ic, qui sont des indicateurs d’une ischémie du ventricule gauche et d’un choc hémodynamique. Les D-dimères ne sont pas utiles dans les formes graves de l’embolie pulmonaire. Un bilan pré-anticoagulation, comprenant une numération formule sanguine (NFS), une plaquettemétrie, une fonction rénale et hépatique, ainsi qu’un bilan d’hémostase, est également recommandé. Le H-FABP (Heart-Fatty Acid Binding Protein) et le GDF (Growth Differentiation Factor) peuvent constituer des facteurs pronostiques.

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14
Q

Quels sont les intérêts de l’échocardiographie trans-thoracique (ETT) dans le contexte de l’embolie pulmonaire ?

A

L’échocardiographie trans-thoracique (ETT) présente plusieurs intérêts dans le contexte de l’embolie pulmonaire. Elle est un examen de première intention en cas de choc avec signes prédominants d’insuffisance cardiaque droite. Elle permet de rechercher les diagnostics différentiels tels que la tamponnade ou l’infarctus du ventricule droit. Elle est également très importante pour la stratification du risque de l’embolie pulmonaire, et la présence de signes échographiques de pression artérielle pulmonaire élevée indique un risque intermédiaire. Enfin, l’ETT est utilisée pour le suivi afin de détecter une hypertension artérielle pulmonaire séquellaire ou un cœur pulmonaire chronique.

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15
Q

Quels sont les résultats possibles de l’échocardiographie trans-thoracique (ETT) dans le contexte de l’embolie pulmonaire ?

A

L’échocardiographie trans-thoracique (ETT) peut révéler différents résultats dans le contexte de l’embolie pulmonaire. Elle peut montrer une dysfonction systolique du ventricule droit à travers les mesures de S’ et de TAPSE. La dilatation du ventricule droit peut être évaluée par la mesure du diamètre télédiastolique du ventricule droit (DTDVD) supérieur à 30 mm (parasternal grand axe) ou un rapport DTDVD/DTDVG supérieur à 0,6 (vue 4 cavités). D’autres signes incluent la présence d’un septum paradoxal, une hypertension artérielle pulmonaire caractérisée par un flux d’insuffisance tricuspidienne supérieur à 2,8 m/s, une pression artérielle pulmonaire systolique supérieure à 30 mmHg et un temps d’accélération pulmonaire inférieur à 80 ms. En outre, la dilatation de la veine cave supérieure avec diminution du collapsus inspiratoire, le signe de McConnell (hypokinésie de la paroi latérale du ventricule droit avec cinétique conservée ou augmentée de la pointe) et, dans de rares cas, la mise en évidence d’un thrombus au niveau de l’artère pulmonaire, du ventricule droit ou de l’oreillette droite peuvent également être observés.

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16
Q

Quelle est l’utilité de l’angioscanner thoracique dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire ?

A

L’angioscanner thoracique peut être utilisé dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire, notamment s’il est disponible immédiatement et si le patient est stable. Cependant, il est important de noter qu’un angioscanner thoracique négatif ne permet pas d’éliminer complètement la possibilité d’une embolie pulmonaire. Dans les cas de probabilité clinique faible ou intermédiaire, un angioscanner thoracique négatif peut aider à exclure une embolie pulmonaire. Cependant, en cas de probabilité élevée, un angioscanner thoracique ne permet pas d’exclure définitivement une embolie pulmonaire.

17
Q

Quel est le rôle de la scintigraphie de perfusion/ventilation dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire ?

A

La scintigraphie de perfusion/ventilation peut être utilisée pour le diagnostic de l’embolie pulmonaire, en particulier dans les cas où l’échographie ou l’angioscanner thoracique ne sont pas recommandés, tels que les femmes enceintes, les personnes ayant des antécédents d’anaphylaxie au produit de contraste iodé ou les patients présentant une insuffisance rénale sévère. La scintigraphie permet de classer les patients en trois catégories : scintigraphie normale (excluant l’embolie pulmonaire), scintigraphie à haute probabilité (diagnostic d’embolie pulmonaire chez la plupart des patients) et scintigraphie non diagnostique.

18
Q

Quels sont les intérêts de l’échocardiographie trans-thoracique (ETT) dans le contexte de l’embolie pulmonaire ?

A

L’ETT est utile en tant qu’examen de première intention lorsqu’il y a un tableau de choc avec des signes prédominants d’insuffisance cardiaque droite. Il permet également de rechercher des diagnostics différentiels tels que la tamponnade ou l’infarctus du ventricule droit. Dans la stratification du risque de l’embolie pulmonaire, l’ETT joue un rôle important. Si des signes échographiques de pression artérielle pulmonaire élevée sont présents, cela indique un risque intermédiaire. Enfin, l’ETT est utilisée pour le suivi afin de détecter une hypertension artérielle pulmonaire séquellaire ou un cœur pulmonaire chronique.

19
Q

Quels sont les résultats possibles de l’échocardiographie trans-thoracique (ETT) dans le contexte de l’embolie pulmonaire ?

A

L’ETT peut révéler plusieurs résultats dans le contexte de l’embolie pulmonaire. On peut observer une dysfonction systolique du ventricule droit à travers les mesures de S’ et de TAPSE. La dilatation du ventricule droit peut être évaluée en mesurant le diamètre télédiastolique du ventricule droit (DTDVD) supérieur à 30 mm (parasternal grand axe) ou un rapport DTDVD/DTDVG supérieur à 0,6 (vue 4 cavités). D’autres résultats incluent la présence d’un septum paradoxal, une hypertension artérielle pulmonaire caractérisée par un flux d’insuffisance tricuspidienne supérieur à 2,8 m/s, une pression artérielle pulmonaire systolique supérieure à 30 mmHg et un temps d’accélération pulmonaire inférieur à 80 ms. En outre, on peut observer la dilatation de la veine cave supérieure avec une diminution du collapsus inspiratoire, le signe de McConnell (hypokinésie de la paroi latérale du ventricule droit avec une cinétique de la pointe conservée ou augmentée) et, dans de rares cas, la mise en évidence d’un thrombus au niveau de l’artère pulmonaire, du ventricule droit ou de l’oreillette droite.

20
Q

Quel est l’utilité de l’angioscanner thoracique dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire ?

A

L’angioscanner thoracique peut être utilisé dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire, à condition qu’il soit disponible immédiatement et que le patient soit stable. Cependant, il est important de noter qu’un angioscanner thoracique monocoupe négatif ne permet pas d’éliminer complètement la possibilité d’une embolie pulmonaire. Plusieurs études ont démontré que dans les cas de probabilité clinique faible ou intermédiaire, un angioscanner thoracique négatif permettait d’exclure une embolie pulmonaire. Toutefois, en cas de probabilité élevée, un angioscanner ne permettait pas d’exclure une embolie pulmonaire.

21
Q

Quel est le rôle de la scintigraphie de perfusion/ventilation dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire ?

A

La scintigraphie de perfusion/ventilation peut être appliquée de manière préférentielle chez les femmes enceintes, les personnes ayant des antécédents d’anaphylaxie au produit de contraste iodé ou en cas d’insuffisance rénale sévère. Cette scintigraphie permet de classer les patients en trois catégories : une scintigraphie normale exclut l’embolie pulmonaire, une scintigraphie à haute probabilité diagnostique l’embolie pulmonaire chez la plupart des patients, et une scintigraphie non diagnostique indique une impossibilité de conclure quant à la présence ou à l’absence d’une embolie pulmonaire.

22
Q

Quelles sont les mesures générales de prise en charge de l’embolie pulmonaire (EP) ?

A

Les mesures générales de prise en charge de l’EP comprennent l’hospitalisation en réanimation ou en unité de soins intensifs coronaires (USIC) en cas d’EP modérée ou grave, le repos strict au lit, la contention veineuse élastique de classe III, la mise en place de deux voies veineuses périphériques (VVP), l’oxygénothérapie ou la ventilation assistée en cas d’état de choc, l’administration d’antalgiques, l’antibiothérapie en cas de surinfection, la surveillance des constantes vitales, le port de bas de contention et les soins infirmiers.

23
Q

Quelle est la limite de volume à ne pas dépasser lors de l’expansion volémique dans le traitement de l’EP ?

A

Il ne faut pas dépasser 500 ml de solution de sérum physiologique ou de macromolécules lors de l’expansion volémique, car cela pourrait avoir un effet néfaste sur l’hémodynamique.

24
Q

Quand faut-il envisager l’utilisation d’inotropes positifs dans le traitement de l’embolie pulmonaire grave ?

A

Les inotropes positifs sont utilisés en cas d’embolie pulmonaire grave lorsque l’expansion volémique ne donne pas de résultats satisfaisants. On commence généralement par la dobutamine, et en cas d’échec, on passe à la noradrénaline.

25
Q

Quelles sont les modalités de la thrombolyse dans le cadre de l’embolie pulmonaire ?

A

La plupart des contre-indications à la thrombolyse dans le cadre de l’embolie pulmonaire grave doivent être considérées comme relatives, ce qui signifie qu’elles peuvent être évaluées au cas par cas.

26
Q

Quel est le rôle du traitement anticoagulant dans le cas de l’embolie pulmonaire grave ?

A

Le traitement anticoagulant permet de limiter l’extension des caillots. Dans le cas de l’embolie pulmonaire grave, l’héparine non fractionnée (HNF) est indiquée. Elle est débutée sans délai, interrompue lors de la fibrinolyse, puis reprise dès que le temps de céphaline activée (TCA) du patient est inférieur à deux fois le TCA témoin et que le fibrinogène est supérieur à 1 g/L. La surveillance se fait par la mesure du TCA après 6 heures, avec un objectif de TCA entre 1,5 et 2,5 fois le témoin. L’administration de l’HNF doit être poursuivie pendant au moins 5 jours. Les antivitamines K (AVK) doivent être administrées rapidement dès que l’état hémodynamique du patient est stable, et l’HNF peut être arrêtée dès l’obtention de deux INR (International Normalized Ratio) entre 2 et 3 à 24 heures d’intervalle.

27
Q

Dans quel cas les anticoagulants oraux directs (AOD) sont-ils indiqués dans le traitement de l’embolie pulmonaire ?

A

Les AOD sont indiqués dans le traitement de l’embolie pulmonaire non grave. Le rivaroxaban ou l’apixaban peuvent être utilisés en alternative aux héparines de bas poids moléculaire chez les patients atteints de cancer, à l’exception des cancers gastro-intestinaux.

28
Q

Quelles sont les indications d’un traitement chirurgical dans le cas de l’embolie pulmonaire ?

A

Un traitement chirurgical est indiqué en cas de contre-indication à la thrombolyse ou en cas d’échec de la thrombolyse.

29
Q

Quelles sont les complications possibles de l’embolectomie chirurgicale ?

A

Les complications de l’embolectomie chirurgicale comprennent une mortalité périopératoire variant de 10% à 75%, les médiastinites, le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), les insuffisances rénales aiguës (IRA) et les séquelles neurologiques.

30
Q

Quel est le principe et l’indication de la thrombectomie percutanée dans le traitement de l’embolie pulmonaire ?

A

a thrombectomie percutanée consiste en la fragmentation et l’aspiration du caillot. Elle est indiquée lorsque la chirurgie n’est pas immédiatement accessible.

31
Q

Quelles sont les complications possibles de la thrombectomie percutanée ?

A

La thrombectomie percutanée présente une mortalité d’environ 15%. Les complications possibles incluent l’hémopéricarde, les réactions allergiques, l’obstruction résiduelle et les complications au point de ponction.

32
Q

Quel est le principe du filtre cave dans le traitement de l’embolie pulmonaire ?

A

Le filtre cave consiste en un dispositif endovasculaire ou un clip périvasculaire placé en aval des veines rénales. Il a pour but de s’opposer à une nouvelle migration embolique via la veine cave inférieure (VCI).

33
Q

Quelles sont les indications du filtre cave ?

A

Le filtre cave est indiqué en présence d’une contre-indication formelle ou de complications graves liées aux anticoagulants chez un patient présentant un fort risque de récidive d’embolie pulmonaire. Il peut également être utilisé en cas de récidive d’embolie pulmonaire chez un patient déjà sous traitement anticoagulant optimal.

34
Q

Quels sont les éléments pronostiques lors de l’embolie pulmonaire ?

A

Les éléments pronostiques au cours de l’embolie pulmonaire comprennent un âge supérieur à 70 ans, la présence d’un cancer, l’existence d’une insuffisance cardiaque et une broncho-pneumopathie chronique obstructive.