addiction aux substances psychoactives Flashcards

1
Q

étymologie du terme “addiction” ?

A

origine latine : en droit romain, le terme addictus désignait celui qui, du fait de ses dettes, était condamné à l’esclavage vis à vis de son créancier

époque médiévale : “être addicté” = être condamné à payer ses dettes à son créancier par son travail, suite à une ordonnance d’un tribunal

Angleterre, XIXème siècle : relation contractuelle de soumission d’un apprenti à son maître

époque contemporaine : être “accroc” à quelque chose ‘passion moralement répréhensible)

psychiatrie : concept élargi englobant les dépendances aux substances psychoactives (anciennes toxicomanies) et les addictions sans substance ou addiction comportementales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

quelle est ma première définition de l’addiction ?

A

Goodman, 1990 : “l’addiction est un processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir pour fonction de procurer du plaisir et d’écarter ou d’atténuer une sensation de malaise interne, et qui se caractérise par l’échec répété de contrôler ce comportement et sa poursuite en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

à quoi vise le comportement de l’addiction ?

A

à ressentir du plaisir et à éviter les sensations désagréables du manque. même si c’est préjudiciable, la personne ne parvient pas à s’arrêter : cela montre une perte de contrôle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

comment est considérée l’addiction ?

A

comme une pathologie chronique, caractérisée par une perte de contrôle de l’usage d’un objet de gratification, qu’il s’agisse d’une substance ou d’un comportement, et ceci malgré la connaissance de ses conséquences négatives physiques, psychiques, familiales où sociales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

perte de contrôle ?

A

besoin compulsif ou craving

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

absence de craving ?

A

avoir un comportement de consommation de substances, ces ou de jeux qui ne répondent pas aux critères de l’addiction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

qu’est-ce que le concept d’addiction englobe t il ?

A

les addictions aux substances psychoactives et les addictions comportementales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

qu’étudie l’addictologie ?

A

les causes, les conséquences cliniques, la prise en charge des addictions ainsi que leur prévention, le repérage, le repérage précoce…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

que permet le concept d’addiction ?

A

de regrouper dans 1 seule entité :
- addictions aux substances psychoactives, quel que soit leur statut légal
- addictions sans substances ou addictions comportementales :
addiction au sport
le jeu pathologique
achats compulsifs
troubles comportement alimentaire
cyber dépendance
addiction au travail
- association possible de différentes addictions (co-addiction)
- passage possible d’une addiction à une autre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

quelle sorte de maladie est l’addiction ?

A

maladie globale qui se traduit à certains moment par des addictions à des substances et à d’autres moments par des addictions comportementales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

circuit mésocorticolimbique ?

A

circuit de la récompense :
* ensemble d’aires cérébrales impliquées dans le raisonnement, la mémoire, la douleur le plaisir, la régulation des émotions
- cortex préfrontal
- aire tegmentale ventrale
- nucleus accumbens
* neurones dopaminergiques
* modulation par d’autres neuromédiateurs

dérèglement global du circuit de la récompense

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

que provoque addiction ?

A
  • dérèglement du circuit mésocorticolimbique
  • directement (cocaïne)
  • indirectement (cannabis, opioïdes)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

quelles substances sont capables de modifier l’activité cérébrale ?

A

substances psychoactives et psychotropes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

que régule le cortex préfrontal ?

A

un certains nombre de structures anatomiques via les hormones, comme la dopamine (du bonheur) ; il faut retenir que l’addiction est une dérégulation du système de la récompense

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

classification des substances psychoactives ?

A
  • repose sur les effets des molécules sur le SNC : OMS distingue 3 catégories principales :
  • produits dépresseurs de l’activité cérébrales du SNC (psycholeptiques)
  • produits stimulateurs (psychoanaleptiques)
  • produits perturbateurs (psychodysleptiques)
  • ne prennent pas en compte les caractères licite ou illicite des produits :
  • produits illicites inscrit sur liste des stupéfiants (héroïne, cocaïne, cannabis)
  • médicaments sur liste des stupéfiants (morphine, méthadone, methylphenidate)
  • médicament liste I et II (benzodiazépines)
  • produit de grande consommation (nicotine, caféine)
  • ne prennent pas en compte la distinction drogue dure/douce
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

sur quoi sont basées les classifications internationales ?

A

sur les effets des molécules sur le SNC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

que sont les produits dépresseurs ou psycholeptiques ?

A

essentiellement des effets sédatifs (calmants), et/ou des effets antalgiques (contre la douleur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

quelles sont les principales molécules des produits dépresseurs (psycholeptiques) ?

A

les dérivés de l’opium ou opiacés, parmi lesquels on distingue :
- des médicaments = tramadol, buprénorphine
- des produits totalement illicite = héroïne
- stupéfiants de prescription = morphine, méthadone, fentanyl et dérivés

on trouve aussi es benzodiazépines et autres sédatifs qui sont des médicaments dans cette catégorie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

que provoquent les produits stimulants (psychoanaleptique) ?

A

une excitation physique et psychique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

quelles sont les principales molécules des produits stimulants (psychoanaleptiques) ?

A
  • cocaïne et son dérivé, le crack
  • certaines amphétamines dites psychostimulantes
  • la nicotine
  • la caféine
  • le méthylphénidate (un stupéfiant de prescription)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

les produits perturbateurs de l’activité cérébrale ou psychodysleptiques ?

A

ils produisent une altération des prescriptions temporo-spatiales (distorsion du monde qui nous entoure, réalité perçue de manière différentes). ces produits peuvent également provoquer des hallucinations et des perturbations cognitives (trouble de la mémoire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

quelles sont les principales molécules des produits perturbateurs de l’activité cérébrales (psychodysleptiques) ?

A
  • cannabis
  • amphétamines hallucinogènes (ecstasy)
  • LSD
  • plantes et champignons hallucinogènes
  • certains médicaments anesthésiques, tels que la étamine qui est un stupéfiant de prescription
  • le protoxyde d’azote qui lui est licite
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

évolution du concept des psychodysleptiques ?

A
  • apparition sur le marché des Nouveaux Produits de Synthèse (NPS)
  • plusieurs centaines de nouvelles molécules
  • plusieurs classes de molécules
  • nécessité d’affiner la classification des SPA
  • miment les effets mais sont difficilement classables dans les catégories déjà existantes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

nouvelles catégories des psychodysleptiques ?

A

roue interne = ancienne classification
roue externe = nouvelle Classification avec un mix de l’ancienne

  • opioïdes de synthèse
  • stimulants
  • entactogènes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

expérience de communion émotionnelle empathie, introspection ?

A
  • hallucinogènes
  • dissociatifs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

détachement de soi et/ou de son environnement ?

A
  • cannabinoïdes
  • dépresseurs
  • liste des stupéfiants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

de quoi parle t on lorsqu’on parle d’opioïdes de synthèse et de benzodizépines de synthèse ?

A

on parle toujours de ces molécules illicites, bien que les benzodiazépines prescrites soient toutes de synthèse. c’est un abus de langage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

les différents types d’usage ?

A

classification CIM-10 (OMS) :
- le non-usage est défini comme une absence de consommation, primaire ou secondaire
- l’usage simple : consommation d’un produit sans caractère pathologique, modulable en fonction de l’environnement, des besoins, des envies et de la disponibilité éventuelle du produit
- le mésusage : conduite de consommation caractérisée par l’existence : de risques (somatiques, psychoaffectif ou social), et/ou de dommage, et/ou de dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

“sans caractère pathologique” ?

A

modulable selon l’environnement, besoin et disponibilité du produit, notion d’effet de manque ou pas. on ne parle plus à cause de la connotation négative

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

le non-usage ?

A

peut être temporaire, durable, définitif, primaire ou secondaire
il est conditionné par les différents facteurs personnels, culturels et sociaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

usage simple ?

A
  • usage expérimental : essai ponctuel
  • usage occasionnel : recours au produit dans les circonstances particulières, recherche de détente/ bien être/ apaisement/ désinhibition
  • usage récréatif : usage de groupe, souvent pendant les loisirs, recherche de plaisir/ transgression/ rite d’initiation/ sensations fortes
  • usage régulier : usage quotidien, lutte contre des manifestations anxieuses ou automédication
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

usage à risque ?

A

consommation susceptible d’entraîner des complications dans certaines circonstances
- usage a risque situationnel : grossesse/ allaitement ; conduite d’un véhicule à moteur ; utilisation de machine-outil
- usage à risque quantitatif ou individuel : excès de consommation (ivresse aigüe, overdose) ; précocité de ‘initiation ; association à d’autres substances

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

usage nocif ?

A

mode de consommation préjudiciable à la santé physique ou psychique dont les conséquences sociales, judiciaire, professionnelles ou familiales ne suffisent pas à porter le diagnostic de dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

l’usage avec dépendance ?

A

consommation de substance pendant au moins 12 mois entrainant au moins 3 manifestations suivantes :
- tolérance
- sevrage
- désir puissant de consommer le produit (craving)
- difficulté à contrôler la consommation de la substance
- abandon progressif d’autre sources de plaisir et d’intérêts au profit de la consommation du produit
- poursuite de la consommation malgré la connaissance de conséquences nocives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

critère de la dépendance ?

A

au moins 3 manifestations sur une période de 12 mois :

  • craving :
    (besoin irrépressible de consommer, perte de contrôle, perçu comme inapproprié pour le patient, symptôme central et spécifique de l’addiction, symptôme durable dont l’intensité et l’expression varient au cours du temps, décrit pour les addictions sans substance, valeur pronostique et prédictive de la rechute
  • tolérance :
    comme nécessité d’augmenter les doses, pour obtenir effets, intensité variable selon les molécules, disparait avec arrêt de consommation de la substance
  • syndrome de sevrage :
    ensemble des symptômes que l’on observe lors de l’arrêt de la consommation d’une substance, symptôme psychiques constants, symptômes physiques inconstants et variable suivant le produit, symptôme temporaires, apparition de ces symptômes pousse le sujet à re consommer la substance. symptôme psychologique toujours présents mais pas obligatoirement les physiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

qu’entraine l’arrêt de la consommation d’une substance ?

A

des symptômes psychologiques non spécifiques tels que l’anxiété, l’irritabilité et un sentiment de malaise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

que signifie la valeur pronostique et prédictive de la rechute ?

A

que plus le craving est intense et plus le risque de rechuter est important

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

comment est perçue l’addiction ?

A

comme la résultante de l’interaction de 3 types de facteurs : individuels de vulnérabilité, liés à l’environnement, liés aux produits

ces trois facteurs présentent le schéma trivarié des addictions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

symptômes liés aux troubles addictifs ?

A

plusieurs catégories :
* symptôme pharmacologique : tolérance et sevrage
* symptôme comportementaux : craving, perte de contrôle et envahissement progressif de la vie quotidienne par la recherche du produit
* symptôme médicaux et sociaux :
- complications somatiques = spécifique de la substance (neurologiques, pulmonaires, digestives, cardiaque…), générales (carences nutritionnelles, baisse de l’immunité…)
- complication psychologiques non spécifiques = anxiété, dépression, troubles de l’humeur, insomnies
- complications sociales non spécifiques = isolement, marginalisation, perte d’emploi…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

comportement de consommation ?

A

problème de poly consommation (usage régulier d’au moins 2 substances psychoactives)

phénomène très fréquents :
- motivation = renforcement des effets, modulation des effets, recherche de sensation
- consommations peuvent s’associer ou se succéder dans le temps (ex : sujet prend amphétamines sur plusieurs jours gère sa descente avec opioïdes)
- la consommation d’un produit peut prédominer ou pas
- les comportements d’usage peuvent varier d’un produit à l’autre
- risque accru d’apparition d’une dépendance
- majoritairement les risques médicaux, sanitaires et sociaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

facteurs de vulnérabilités ?

A

addiction est la résultante de l’interaction entre :
- un individu
- un environnement
- un produit

on parle de schéma trivarié des addictions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

facteurs individuels de vulnérabilité ?

A
  • tempérament
    (ensemble attitude, caractéristique, constitutionnel de individu, origine génétique)
  • caractère
    (attributs de éducation, conséquences expériences et interactions sociales, moins stable que tempérament, évolution dans le temps)
  • personnalité
    (résultante de interaction tempérament * caractère)
  • pathologies psychiatrique
  • évènement de la vie
    (deuils, divorce, ruptures…)
  • sexe
    (risque supérieur chez homme)
  • exposition prénatale
    (alcool, cannabis = risque accru de développer une dépendance ultérieure)
  • facteur génétiques
  • tabac, alcool, opioïdes
    (interaction forte avec l’environnement)
  • âge
    (adolescence, période à risque élevé)
43
Q

le tempérament ?

A
  • niveau élevé de recherche de sensation et de nouveauté
  • impulsivité
  • faible évitement du danger
  • faible niveau de sociabilité
  • hyperactivité
  • déficit attentionnel
  • indifférence affective ou réactions émotionnelles excessives
  • faible estime de soi
  • difficultés à gérer le stress
  • difficultés à résoudre des problèmes interpersonnels
44
Q

pathologies psychiatrique ?

A
  • troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité
  • trouble de l’humeur : dépression, exaltation
  • troubles anxieux
  • troubles comportement alimentaire
  • troubles personnalité
  • troubles du spectre schizophrénique
45
Q

facteurs génétiques ?

A
  • héritabilité de certaines addictions
  • notion de “gène candidat” : tabac, alcool, opioïdes
  • interaction forte avec l’environnement
46
Q

âge, adolescence = période à risque élevé ?

A
  • période de développement critique
  • comportement
  • niveau élevé de prise de risque
  • besoin de nouveauté
  • recherche de sensation
  • niveaux élevés d’interaction sociales

acquisition des savoirs indispensable à la maturité

  • cerveau adolescent
  • maturation tardive du cortex préfrontal (fin adolescence)
  • processus perturbés par les substances psychoactives : cannabis, alcool
47
Q

facteurs liés à environnement ?

A
  • facteurs familiaux
  • culturels
48
Q

facteurs familiaux ?

A
  • famille monoparentale
  • famille dysfonctionnelle
  • parent présentant trouble de l’humeur
  • parent/membre de la fratrie consommateur ou addict (facilité accès aux produits)
  • permissivité familiale vis à vis du produit
49
Q

facteurs culturels ?

A
  • permissivité de la société vis à vis du produit
  • publicité
  • normes sociales actuelle : vitesse, performance, plaisir, refus de la souffrance
50
Q

facteurs de environnement social ?

A
  • chômage
  • exclusion scolaire
  • précarité
  • marginalisation
  • délinquance
51
Q

facteur : rôles des paires (adolescence +++) ?

A
  • initiation aux produits
  • transgression des règles
  • présent toute la vie mais moins chez adultes que les ados (benzodiazépine plus consommé chez les adultes)
  • usage de groupe
  • pression de groupe
52
Q

facteurs liés au produit, à la molécule ?

A

notion de potentiel actif : toutes les substances psycho-actives agissent directement ou indirectement sur le circuit de la récompense

  • efficacité de la substance à engendrer une dépendance (tabac, héroïne, cocaïne, alcool-
  • facteurs pharmacodynamiques :
  • intensité de la stimulation de la sécrétion de dopamine dans le circuit mésocorticolimbique
  • mécanisme direct (stimulants) ou indirect (opioïdes, cannabis)
  • facteurs pharmacocinétique :
    effet de pic recherché par le consommateur (réponse rapide et intense)
  • influence de la voie d’administration (pulmonaire, IV, orale)
  • forme galénique (poudre, sirop, comprimé)
  • dose absorbé (quantité/concentration)
53
Q

le pic d’intensité de dopamine ?

A

a une intensité variable d’une molécule à l’autre

54
Q
A
55
Q

l’alcool, le produit ?

A
  • alcool éthylique ou éthanol, CH3CH2OH, origine naturelle
  • fermentation des glucides :
    fruits = raisin (vins et champagne) pommes (cidres)
    céréales = blé, houblon, orge, malte, seigle
56
Q

alcool, modalité de consommation ?

A
  • consommation directe = vins, champagne, bières
  • enrichissements après distillation = whiskies, eaux de vie
  • mélanges = apéritifs
57
Q

alcool, épidémiologie ?

A

exception française : consommation élevée
- parmi les pays européens ayant la plus forte consommation
- diminution depuis années 1960
- une problématique chez les jeunes (baisse de l’âge de la première consommation)

58
Q

alcool, usage banalisé ?

A
  • production vinicole française
  • permissivité de la société vis à vis de l’alcool

problème majeur de santé publique

59
Q

mortalité attribuable à l’alcool ?

A
  • indicateur le plus utilisé pour mesurer les dommages sanitaires liées à l’alcool
  • 41 000 décès/an
  • 30 000 hommes / 11 000 femmes
  • 7% des décès
  • 2ème cause de mortalité évitable après le tabac
60
Q

tabac et alcool ?

A

tabac tue plus que l’alcool mais leur consommation simultanée est un problème de santé publique évident :
- cancers des voles aéro-digestives supérieurs (tabac + cofacteur)
- maladies cardio-vasculaires (tabac = cofacteur)
- maladie digestives
- accidents
- maladies mentales

61
Q

morbidité attribuable à l’alcool ?

A
  • nombre de personnes malade du consommation
  • cancers
  • troubles cardio-vasculaires
  • pathologies hépatiques
  • troubles mentaux et comportementaux
  • dépendance
  • accidents
  • syndrome d’alcoolisme foetale
  • hétérogénéité des consommations / âge et sexe
  • consommation quotidiennes
    > prédominants chez hommes entre 64-75 ans
  • ivresses régulières (au moins 10 au cours 12 derniers mois)
    > prédominant chez hommes 18 à 24 ans
  • alcoolisation ponctuelle importante (API / Binge drinking)
    > prédominance homme 18 à 24 ans
  • existence groupe de “très gros buveurs”
    > 10% des 18-75 ans boivent 58% de l’alcool consommé sur une année
62
Q

titrage de boisson alcoolisée ?

A
  • boisson alcoolisée > teneur en éthanol > 1,2% / V
  • ce % correspond au volume d’éthanol / 100 volumes de boisson
  • couramment appelée degré alcoolique
  • titrage des boissons alcoolisées
    > cidres et bierre 3 à 7°
    > vins 9 à 13°
    > boissons distillées 40 à 60°
63
Q

notion de concentration d’un verre standard d’alcool ?

A
  • 1 unité = 1 verre du commerce = 10g d’alcool pur
  • contenant adapté au degré alcoolique
64
Q

effets clinique de la consommation à faible dose ?

A

les effets recherchés sont l’ivresse, l’euphorie et l’augmentation de la confiance en soi.
- excitation
- bien-être
- euphorie
- augmentation de la confiance en soi
- accélération du débit verbal

65
Q

effets cliniques de la consommation à forte dose ?

A
  • incoordination motrice
  • troubles de l’équilibre
  • troubles de l’attention
  • trouble de la mémoire
  • désorientation
  • agressivité
  • confusion
  • troubles de la conscience
  • hypothermie
  • décès possible
66
Q

complication aiguës ?

A
  • complication psychiatrique
    (hallucinations, agressivité, syndrome délirant)
  • complication neurologiques
    (convulsion, encéphalopathies)
  • complication digestive
    (gastrites, pancréatites)
  • traumatismes et accidents
    (accidents domestiques, accident de la voie publique)
  • complications médicolégales
    ( coups et blessures, comportement sexuels à risque)
67
Q

la forme articulaire d’alcoolisme aiguës ?

A

le binge drinking (biture express, beuverie express) :
- absorption rapide d’une grande quantité d’alcool (<2 heures)
- recherche de “défonce”
- population jeune (15-25 ans)
- contexte festif
- effet de groupe
- risques majeurs : black-out, coma, accident, actes médicolégaux, suicides

68
Q

les complications chroniques ?

A
  • complication digestives
    (cancers (foie, oesophage, pancréas), insuffisance hépatique, pancréatite chronique)
  • complication neurologique
    (encéphalopathies, accidents vasculaires cérébraux)
  • complication psychiatriques
    (troubles de l’humeur, troubles anxieux)
  • complications cardiovasculaires
    (hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque)
69
Q

syndrome de l’alcoolisation foetale ?

A

l’éthanol traverse la barrière placentaire

70
Q

la toxicité en lien avec l’alcool est en lien avec quoi ?

A
  • la chronicité de la consommation
  • la quantité totale d’alcool ingéré
  • l’existence d’épisodes de binge drinking
71
Q

symptôme observable à la naissance après alcoolisation foetale ?

A
  • retard de croissance intra-utérine
  • anomalies de la face
  • anomalies cérébrales
  • ces anomalies persistent toute la vie
72
Q

conduites addictives ?

A
  • fréquence élevée
  • tolérance importante
  • craving important
  • syndrome de sevrage : intensité variable, une forme majeure (le delirium tremens), urgence vitale
  • co-addictions fréquentes : tabac, médicaments…
73
Q

qu’est-ce que les opiacé ?

A

dérivé de l’opium activant les récepteurs opioïdes endogènes

74
Q

qu’est-ce que les opioïdes ?

A

toute substance naturelle, semi-synthétique ou synthétique activant les récepteurs opioïdes endogène et antagoniste par la naloxone
l’opioïde de référence est la morphine

75
Q

la classification des opioïdes ?

A
  • nature du produit (dérivé naturel ou semi ou synthétique)
  • caractère licite (médicaments/ stupéfiants de prescription) ou illicite (stupéfiant)
  • action pharmacologique

tous les opiacés sont des opioïdes mais pas l’inverse

76
Q

Papaver somniferum (pavot somnifère ou pavot à opium) ?

A
  • tige riche en sève
  • capsule (fruit) contenant des graines et de la sève
  • fleur
77
Q

culture du pavot somnifère ?

A
  • légale dans une 20t de pays
  • dérivé pharmaceutique
  • dérivé alimentaire (graine de pavot)
  • illégale pour la production d’héroïne
  • “triangle d’or” : Laos, Birmanie et Thaïlande
  • “croissant d’or” : Iran, Afghanistan et pakistan
78
Q

préparation, opium ?

A
  • latex (sève séchée)
  • obtenu après l’incision de la capsule à la fin de la floraison
  • riche en alcaloïdes (morphine, codéine…)
  • préparation médicinales (teintures, sirop…)
  • industrie pharmaceutique
79
Q

préparation, paille ?

A
  • tiges et capsules séchées (sans les graines de pavot)
  • extraction directe des alcaloïdes sans passer par l’étape précédente
  • matière première pour l’industrie pharmaceutique
80
Q

préparation, graines de pavot ?

A
  • contenues dans la capsule
  • recueillies à maturité (plus de sève)
  • industrie alimentaire
81
Q

médicaments antalgiques ?

A

lutte contre la douleur
- morphine
- codéine
- fentanyl
- oxycodone
- tramadol

82
Q

médicament de substitution ?

A

opioïdes prescrits afin de limiter le craving produit par l’héroïne :
- buprénorphine
- méthadone

83
Q

un produit illicite ?

A

héroine

84
Q

modalité des consommation ?

A

injection
orale
nasale
pulmonaire (absorption beaucoup plus importante)

85
Q

variation des effets ?

A
  • caractéristiques pharmacologiques de l’opioïde consommé
  • dose
  • voie d’administration
  • usage ponctuel ou répété
86
Q

effets physique ?

A
  • flash (bien être intense et immédiat) <30min
  • phase stuporeuse : somnolence, apathie, dure 2-5h
  • “descente” : troubles cognitifs, troubles amnésiques, troubles anxieux
87
Q

effets somatiques ?

A
  • bradypnée
    somnolence
  • myosis
  • hypothermie
  • troubles digestifs
  • prurit
    sécheresse muqueuse
88
Q

complication aiguës, surdosage ?

A
  • augmentation accidentelle de la quantité ou pureté du produit
  • tentative de suicide
  • rechute après une période
  • arrêt respiratoire pouvant conduire au décès
89
Q

complications aiguës, syndrome de sevrage ?

A
  • tentative de sevrage en dehors de toute structure médicale
  • arrêt de l’approvisionnement
  • manifestation : anxiété, agitation, insomnie, douleurs diffuses, crampes
90
Q

complications infectieuses, aiguës ?

A

virales (VIH, hépatites)
bactériennes

91
Q

complication aiguës ?

A
  • surdosage
  • syndrome de sevrage
  • complication infectieuse
92
Q

complications chronique ?

A
  • altération de l’état général et nutritionnel
  • désacralisation (emploi, logement, droits sociaux)
  • actes médicolégaux (délinquance, prostitution)
  • complication psychiatriques (troubles anxieux, troubles de l’humeur, trouble personnalité, suicide
  • troubles addictologiques (potentiel addictif majeur ; variation d’intensité/ produit ; tolérance majeure ; craving marqué ; dépendance physique et psychique rapide ; syndrome de sevrage marqué ; cp-addiction fréquentes (alcool, cocaïne))
93
Q

sur quoi est axée la vie ?

A

sur la quête de drogue, ce qui conduit à l’arrêt de l’activité professionnelle pour se consacrer à cette recherche. en conséquence, l’absence de revenus mène à la délinquance et à d’autre problèmes

94
Q

cocaïne et crack, épidémiologie ?

A

au 2e rang des produits illicites après le cannabis, consommation en forte augmentation et le profil consommation se modifie : touche tous les milieux sociaux, l’expérimentation se fait de plus en plus précoce et l’usage persistant au-dessus de 30 ans augmente lui aussi

95
Q

présentation produit cocaïne et crack ?

A

cocaïne et son dérivé le crack, sont extrait des feuilles d’un arbuste appelé cocaïer. traitement chimique des feuilles aboutit à la cocaïne et au crack

96
Q

comment se présente la cocaïne ?

A

sous forme de cristaux blancs. elle est mélangée à des produits de coupage de nature variable

97
Q

comment se présente le crack ?

A

sous la forme de petits cailloux bruns appelés “rochers” par les usagers

98
Q

mode de consommation par voie nasale ?

A

cocaïne. correspond le plus souvent à une consommation ponctuelle, à usage récréatif, qui engendre peu de phénomène de dépendance

99
Q

cocaïne par voie IV ?

A

plus rarement, entraine plus de dépendance que par voie nasale
mode de consommation d’une signification beaucoup plus grave, plus péjorative, principalement rencontré chez les polyconsommateurs héroïne/ cocaïne

100
Q

comment est absorbé le crack ? comment est-il appelé ? de quoi il fait l’objet ?

A

par inhalation, après vaporisation à la chaleur. aussi appelé cocaïne base car il s’agit d’un produit basique
il fait l’objet d’un véritable usage addictif. engendre une dépendance rapide et sévère

101
Q

qu’induit la consommation de crack ou de cocaïne ? par quoi ça se traduit ? chez lequel les effets sont plus marqués ?

A

sensation immédiate de plaisir, suivie d’une forte excitation : physique et psychique.

excitation physique traduite par accélération du débit verbal, insomnie et anorexie

excitation psychique par sensation d’accroissement de l’acuité mentale, amélioration de l’humeur et une sensation de disparition de la fatigue

les effets sont plus marqué pour le crack que la cocaïne

102
Q

complication de la consommation cocaïne ou crack ?

A
  • cardiovasculaire
    (troubles du rythme cardiaque ; infarctus ; trombones artérielles et veineuses)
  • neurologiques
    ( accident vasculaires cérébraux ; conclusion ; déficit cognitif)
  • respiratoire
    ( bronchospasme ; pneumothorax ; détresse respiratoire aiguë (crack lung) )
  • ORL
    (perforation de la cloison nasale)
  • infectieuse
    ( virale (VIH ; hépatite) ; bactériennes ; IST)
  • psychiatrique
    (paranoïa ; syndrome délirant ; dépression ; troubles anxieux (attaques de paniques) ; tentative de suicide)
103
Q

trouble de l’usage de la cocaïne et du crack ?

A

syndrome de sevrage marqué important, qui pousse les sujets à consommer à nouveau :
- anxiété, irritabilité, fatigue
- craving majeur
- syndrome délirant
- trouble dépressif

104
Q

quelles sont les complications les plus fréquente et pour qui lorsqu’il s’agit du crack et de la cocaïne ?

A

complications les plus fréquentes sont d’ordre psychiatriques et concernent essentiellement les consommateurs chroniques