AVC hémorragiques -335,336 Flashcards
(44 cards)
Cause la plus fréquente d’hémorragie intraparenchymateuse spontanée
HTA chronique
hémorragie intraparenchymateuse : caractéristiques communes
- début brutal
- signes d’HIC + fréquents et + précoces que dans les infarctus
- signes déficitaires ne répondent pas à une systématisation artérielle
- troubles de la conscience plus précoces, conséquences de l’HTIC ou de l’étendue de l’hémorragie
- céphalées, nausées, vomissements possibles
- 20 % des cas : crise d’épilepsie
hémorragie intraparenchymateuse : répartition en %
- 80 % hémisphériques ( profonds qui touchent les noyaux gris centraux , siège privilégié chez l’hypertendu et lobaires qui touchent la substance blanche hémisphériques )
- 20 % sous-tentoriels (protubérantiel et cervelet +++)
Diagnostic d’hémorragie intraparenchymateuse :
-scanner cérébral ou IRM ( T2*)
Scanner dans les hémorragies intraparenchymateuses :
-HYPERDENSITÉ SPONTANÉE
=> Signes associés éventuels :
-hémorragie méningée ( hyperdensité spontanée dans les espaces arachnoïdiens ) ou ventriculaire
-oedème péri-lésionnel : hypodensité mal limitée entourant l’hyperdensité
-effet de masse ( déviation des structures médianes )
-hydrocéphalie aiguë ( surtout dans les hématomes cérébelleux )
Evolution scanner dans les hémorragies intraparenchymateuses
Résorption de l’hyperdensité de la périphérie vers le centre en 15 à 20 jours devenant progressivement une cicatrice hypodense
IRM dans les hémorragies intraparenchymateuses
hyposignal en séquence T2*
Étiologie des hémorragies intraparenchymateuses
- HTA chronique (50%)
- Rupture d’une malformation vasculaire (5 à 10 % )
- Trouble de l’hémostase
- Tumeurs cérébrales ( 5 à 10 %)
- Autres causes (nombreuses)
- Angiopathie amyloïde (hémorragies intraparenchymateuses lobaires récidivantes + déficit cognitif), cause fréquente chez le sujet âgé .
- Thrombose veineuse cérébrale .
- Endocardite infectieuse (rupture d’anévrisme mycotique).
- Artérites cérébrales.
- Méningo-encéphalite herpétique.
Dans le cas de l’HTA chronique l’hémorragie intraparenchymateuse par ordre de fréquence décroissante :
est typiquement profonde:
capsulothalamique ;
capsulolenticulaire ;
cérébelleuse
Les 3 types de malformations vasculaires responsables d’une hémorragie intraparenchymateuse sont :
- La malformation artério-veineuse
- le cavernenome ( unique ou multiple : cavernomatose)
- l’anévrisme artériel
. Antagonisation (en cas d’hémorragie intraparenchymateuse) ?
=>Hémorragie sous AVK : administration en urgence de PPSB + vitamine K adaptée au poids du patient.
=>Hémorragie sous anticoagulants oraux directs (antithrombine, antiXa) : administration en urgence de PPSB ou Feiba®.
=>Hémorragie sous antiagrégant plaquettaire : absence de démonstration du bénéfice de la transfusion de plaquettes.
hémorragie méningée : épidémiologie
L’incidence annuelle moyenne de l’HSA non traumatique est actuellement de 7–9 pour 100 000 habitants.
L’âge médian de survenue d’une HSA est d’environ 55 ans, et elle est plus fréquente chez les femmes (1,6 fois plus).
C’est une pathologie grave, caractérisée par une mortalité de 50 % et une dépendance fonctionnelle d’un tiers des survivants
hémorragie méningée : synonyme
=hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA)
Cause la plus fréquente d’hémorragie méningée :
L’anévrisme cérébral rompu en est la cause la plus fréquente et rend compte d’environ 85 % des HSA. Dix autres pour cent, sont des hémorragies périmésencéphaliques non anévrismales de très bon pronostic et 5 % sont liées à des causes variées
Anatomopathologie de l’anévrisme :
Adventice + intima
mais pas de média ni de l.E.I
Risque de rupture de l’anévrisme significatif à partir de :
6 mm
Localisation la + fréquente de l’anévrisme cérébral :
Anévrisme de la communication antérieure
Tableau de l’hémorragie méningée :
-Sd méningé brutal :
céphalée + vomissements + troubles de la vigilance + une photophobie et une photophobie
=> D’autres signes peuvent inaugurer le tableau :
- perte de connaissance initiale avec récupération rapide. -un coma d’emblée ou une mort subite par inondation massive des espaces sous-arachnoïdiens peuvent survenir ;
- syndrome confusionnel d’installation aiguë, crise épileptique généralisée, voire état de mal.
Signes cliniques initiaux de l’hémorragie méningée
- raideur méningée
- des signes neurologiques sans valeur localisatrice peuvent être observés : signes pyramidaux (Babinski bilatéral, réflexes ostéotendineux vifs), paralysie du VI
- des anomalies du fond d’œil sont possibles
- des déficits neurologiques focaux ( = signes de localisation )
Signes de localisation au cours des hémorragies méningées :
=> la paralysie du III intrinsèque et extrinsèque (diplopie) témoigne d’une compression du nerf oculomoteur commun par un anévrisme de l’artère carotide interne (portion supraclinoïdienne, au voisinage de la naissance de l’artère communicante postérieure) ;
=> les autres signes de localisation témoignent d’une diffusion intraparenchymateuse de l’hémorragie (hématome intraparenchymateux associé). Sont notamment observés : une hémiparésie, une hémianopsie, une aphasie en cas d’hématome temporal (hémisphère dominant) compliquant un anévrisme de l’artère cérébrale moyenne ; une paraparésie, un mutisme, un syndrome frontal en cas d’hématome frontobasal compliquant un anévrisme de l’artère communicante antérieure ou de l’artère péricalleuse.
origine des signes de localisation dans l’hémorragie méningée :
Généralement dus :
- à un hématome intraparenchymateux associé : 15 % des cas
- à un spasme artériel
- rarement, à l’anévrisme lui-même
Score WFNS
Score de Glasgow
Déficit moteur
Grade I : 15 Absent
Grade II : 14-13 Absent
Grade III : 14-13 Présent
Grade IV : 12–7 Présent ou absent
Grade V : 6–3 Présent ou absent
valeur pronostique de ce score
Signes extra-neurologiques de l’hémorragie méningée :
Des signes végétatifs systémiques sont possibles. Ils surviennent très précocement après le saignement (dans les premières 24 heures) :
=>bradycardie ou tachycardie ;
=>choc avec œdème pulmonaire et insuffisance cardiaque aiguë (orage catécholaminergique) ;
=>instabilité tensionnelle (hypertension sévère à la phase aiguë) ;
=>modifications de la repolarisation à l’ECG qui peuvent mimer un infarctus du myocarde ;
=>hyperthermie retardée (38–38,5 °C).
Explorations complémentaires visant à affirmer l’hémorragie sous-arachnoïdienne
=>Imagerie cérébrale: scanner SANS injection / IRM
=> PL