cours 9 Flashcards

1
Q

quelle est l’importance de l’intimidation dans la santé mentale ?

A

c’est une cause importante du suicide et de la dépression à l’adolescence

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2
Q

l’intimidation est-ce un phénomène de jeunes ?

A

non (ex : tout le monde en parle avec influenceurs), les adultes peuvent intimider aussi

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3
Q

symptomes depression DSM4

A
  • au moins 5 symptomes pendant 2 semaines
  • humeurs depressive/perte d’interet/de plaisir
  • perte/gain de poids
  • insomnie/hypersomnie
  • etc
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4
Q

c’est quoi la différence entre la dépression chez les ados & celles des adultes ?

A
  • l’humeur depressive des ados ressemble plus à de l’irritabilité parfois (surtout chez les garçons)
  • stabilisation du poids au lieu de prise (perturbation de la courbe de croissance)
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5
Q

quelles sont les 2 catégories de symptomes de la dépression

A
  • symptômes végétatifs

- symptômes psychotiques

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6
Q

symptômes végétatifs

A
  • ont rapport avec le système nerveux, liés à la biologie
  • insomnie/reveil matinal précoce (lié à la mélatonine déreglée)
  • perte de poids (lié à la diminution de l’appétit hormonal)
  • ralentissement psychomoteur/agitation
  • fluctuations d’humeur (plus déprimé le matin)
  • sentiment profond de détresse et desespoir
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7
Q

pourquoi les symptômes végétatifs sont les plus graves ?

A
  • pcq déreglement cérébral
  • prédit évolution défavorable
  • plus de rsique de rechute
  • risque de durer plus longtemps
  • rechute plus rapide entre les épisodes
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8
Q

symptômes psychotiques

A
  • 6-7% des enfants / ados ont des idées délirantes
  • 30-50% des enfants/ados ont des hallucinations (visuelles, auditives)
  • c’est pas du au fait qu’ils sont psychotiques, c’est une conséquence de la dépression
  • 1/3 correspondent aux critères psychotiques
  • moins de risque que la depression soit accompagnée de symptômes psychotiques à l’âge adulte
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9
Q

est-il possible de vivre un épisode dépressif sans symptômes végétatifs et sans symprôtmes psychotiques ?

A

oui

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10
Q

comorbidité de la dépression à l’enfance

A
  • tres comorbide à l’enfance
  • depression se «purifie» avec l’age (se presente beaucoup plus fréquemment seule à l’age adulte)
  • plus l’individu vieillit plus la depression est pure
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11
Q

quelles sont les différences dans la comorbidité dans la dépression à l’enfance selon le sexe ?

A
  • chez les garçons : lié au trouble de comportement (extériorisé : se battent etc)
  • chez les filles : troubles alimentaires (s’assurer que ce n’est pas la restriction de l’anorexie qui cause la depression)
  • beaucoup de comorbidités avec l’anxiété pour les 2 sexes (difficile de distinguer les deux, propositions de rajouter trouble anxio-dépressif pour l’enfance)
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12
Q

prévalence de la dépression chez les jeunes

A
  • 1 jeune sur 5 vit 1+ épisodes depressifs avant la fin de l’adolescence (trouble dépressif moins fréquent que ça)
  • une des psychopathologies les plus présentes à l’enfance/adolescence
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13
Q

taux de dépression des filles

A
  • augmentation significative de l’enfance à l’adolescence

- diminution à l’âge adulte

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14
Q

taux de dépression de garçons

A
  • égal aux filles à l’enfance
  • augmentation à l’adolescence, 2 à 3 fois moins élevé que les filles à l’adolescence
  • diminuent aussi à l’âge adulte mais restent 2 à 3 fois moins élevé
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15
Q

à quoi sont dues les différences entre les 2 sexes dans les taux de dépression ?

A
  • estime de soi (filles vivent une plus grande diminution de l’estime de soi à l’adolescence que les garçons, image corporelle etc)
  • lien avec oestrogène à l’étude (élément hormonal)
  • filles plus affectées par leur image sociale (dev. cognitif)
  • les gars bougent quand ils se sentent pas bien, s’activent généralement, ce qui est le remède num. 1 contre la dépression
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16
Q

pourquoi y’a-t-il plus de dépression à l’adolescence?

A
  • rejet, exclusion sociale vécue par certains (ce rejet ne perdure souvent pas dans le temps)
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17
Q

quelle est l’influence socioculturelle sur la prévalence de la dépression dans les pays industrialisés ?

A
  • augmentation réelle depuis les années 70 (+ fréquents et débute + tôt)
  • trouble de santé mentale sont ‘épidémiques’
  • surtout pour les épisodes plus légers-moyens
  • alors que la dépression majeure est plus biologique (donc moins affectée par le contexte socioculturel)
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18
Q

la dépression quand débute-t-elle habituellement ?

A

entre 10 et 17 ans

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19
Q

combien de temps le premier épisode dépressif dure-t-il ?

A

5-8 mois (très long dans la vie d’un ado)

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20
Q

quel est le taux de rechute pour la dépression ?

A
  • 18-35% dans l’année qui suit, 70% dans les cinq années, donc taux de rechute très élevé
  • pour 15-30% se développe en trouble bipolaire (épisode de manie à l’âge adulte)
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21
Q

quel est le problème des modèles explicatifs de la dépression ?

A
  • il n’existe pas de théories uniquement pour les jeunes
  • modèles adultes sont pris et appliquées aux enfants/ados
  • pb de ces modèles : la depression est différente dans l’enfance
  • n’expliquent pas la comorbidité élevée à l’enfance
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22
Q

quel type de modèle associe-t-on à la dépression

A

bio-psycho-social (rôle génétique, psychologique et de l’environnement)

23
Q

rôle de la génétique dans la dépression

A
  • études de JMZ 3 à 5 fois plus de chances que présentes des symptômes dépressifs que JDZ
  • parent atteint = risque élevé avant l’âge adulte
  • place de la génétique diffère avec l’âge (plus grand rôle à l’enfance)
24
Q

est-ce que la dépression est transmise directement génétiquement ?

A
  • non ! c’est plutôt une vulnérabilité génétique
  • donc, si beaucoup de facteurs de protection, peut ne jamais avoir d’épisodes dépressifs
  • on peut aussi n’avoir aucune prédisposition et avoir une dépression (rôle de l’environnement)
25
Q

théorie de la triade cognitive (Beck)

A

j’ai des pensées négatives sur : moi, le monde et l’avenir

26
Q

rôle des difficultés relationnelles dans la dépression ado/enfant

A
  • très grand

- peines d’amour, chicanes entre amis, pb à la maison, etc

27
Q

qu’est-ce qui est le traitement le plus efficace pour la dépression chez les enfants/ados ?

A
  • psychothérapie (beaucoup plus qu’anti-dépresseurs etc)

- attention au concerta/ritalin pcq génerent bcp de symptomes dépressifs (attention au TDA)

28
Q

qu’est-ce qui mène au suicide ?

A

= la crise

- facteur précipitant

29
Q

quelles sont les 4 options pour la crise

A

1- l’accumlation de stresseurs (à chaque fois que la personne essaye de se relever, elle retombe, pas le temps de guérir)
2- le stresseur choc (1 évenement majeur, ex: la mort de quelqu’un –> faire attention à la contagion)
3- le stresseur chronique (perdure dans le temps, ex: violence conjugale, intimidation)
4- les stresseurs en série (effet domino : séparation des parents = déménagement = changement de maison = changement d’école .. .etc)

30
Q

quel est le processus suicidaire ?

A
  1. recherche de stratégies/solutions à la crise (pas beaucoup d’outils pour les jeunes)
  2. solutions ne fonctionnent pas, détresse devient insupportable
  3. idées suicidaires (au début passives, ex: je veux pas me réveiller etc, puis de moins en moins)
  4. rumination sur les idées suicidaires (c’est la solution que je cherchais pour arrêter d’avoir mal), aucun espoir, pensées plus fréquentes
  5. planification
  6. facteur précipitant et acte
31
Q

est-ce qu’il sert à quelque chose de dissuader les individus en crise ?

A

oui, ils cherchent jusqu’au dernier moment d’autres outils, ont espoir jusqu’à la fin

32
Q

y’a-t-il beaucoup de jeunes qui se suicident ?

A
  • très rare avant 10 ans
  • augmentation entre 10 et 14 et 15-19
  • au canada 2ème cause de décès chez les 10-24 ans
33
Q

quelles sont les différences au niveau du sexe pour le suicide ?

A
  • filles : + de tentatives

- garçons : + de suicides completés

34
Q

quels sont les facteurs de risque du suicide pour les garçons ?

A
  • Tentatives passées
  • Avoir 16 ans ou plus
  • Trouble de l’humeur
  • Abus de substances
35
Q

quels sont les facteurs de risque du suicide pour les filles ?

A
  • Trouble de l’humeur

- Tentatives passées

36
Q

pourquoi veut-on mourrir quand on est aussi jeune ?

A
  • exagération des évènements (impression que les épreuves sont insurmontables vs adultes)
  • pensée plus clivée (difficulté de faire des nuances, si j’ai un échec, je suis un échec, etc)
  • moins d’outils pour cope pcq moins d’expérience de vie
  • ne comprennent pas l’aspect irrevocable de la mort
  • propos suicidaires trop banalisés
37
Q

est-ce qu’on peut diagnostiquer un trouble de santé mentale aux jeunes qui se suicident ?

A
  • oui, à 90% des jeunes
  • l’autre 10% ne coteraient peut-être pas pour un trouble complet mais ont des symptômes
  • ya personne qui va bien se suicide
38
Q

quels sont les troubles de santé mentale le plus associés au suicide à l’adolescence ?

A
  • dépression (le ++)
  • 2ème = trouble bipolaire (plus bipolarité apparait tôt, plus les chances de suicide sont élevées)
  • 3ème = abus de substance (augmentation de la consommation quelques jours avant l’acte)
39
Q

comment le jeune suicidaire se sent-il ?

A
  • sentiment d’inferiorité
  • Propension à généraliser/se dévaloriser = tristesse, colère, désespoir (impression qu’il va toujours se sentir comme ça)
  • Incapable de réguler leur humeur et tolérer leur détresse
  • “j’suis un bon à rien, je vais jamais y arriver”
  • “personne ne m’aime, personne s’intéresse à moi”
40
Q

quels sont les symptômes manifestés chez l’enfant suicidaire ?

A
  • Verbalise son désir de mourir
  • Fait ses adieux, donne des objets
  • Manifeste plusieurs symptômes dépressifs
  • Démontre un intéêt pour des médiums qui traitent de mort ou de suicide
  • Laisse des “messages” dans ses dessins
  • Chute des résultats scolaires
  • Absentéisme, fugue
    Agressivité
  • Maux de ventre, tête, gorge
  • Imprudence et accidents répétés
  • Faible estime de soi
  • Ne tolère pas les compliments
41
Q

quels sont les facteurs de risque pour le suicide chez les enfants ?

A
  • évènement de vie, faible estime de soi, expériences d’abus
  • conflits dans la famille, décès d’un parent
  • conflits avec amis, rejet, harcelement, etc
  • pb scolaires, echecs, expulsions
42
Q

définition automutilation

A

La personne s’inflige volontairement des :

  • blessures
  • Coupures (plus fréquente forme d’automutilation)
  • Brûlures
  • Se frapper la tête (les gars)
  • Se gratter au sang
43
Q

est-ce que l’auto-mutilation est fréquente ?

A
  • oui, environ 1 ado sur 5

- en augmentation

44
Q

quelles sont les différences intersexe pour l’auto-mutilation ?

A
  • plus fréquent chez les filles que les garçons
  • filles : plus coupures
  • gars : autres moyens
45
Q

comorbidités de l’auto-mutilation

A

troubles alimentaires, trouble de personnalité limite, dépression

46
Q

quelles sont les caractéristiques des jeunes qui s’auto-mutilent ?

A
  • faible estime de soi

- difficultés d’auto-régulation

47
Q

Vrai ou faux?

Les jeunes qui s’automutilent sont suicidaires

A
  • faux : 2 symptomes distincts
  • l’objectif de l’automutilation n’est pas le suicide
  • lien possible : coupures vont augmenter en terme d’intensité et profondeur – peut mener au suicide
  • beaucoup de jeunes qui se mutilent mais pas beaucoup qui se suicident
48
Q

Vrai ou Faux?

Les comportements d’automutilation sont une recherche d’attention

A
  • faux
  • communiquer sa souffrance plutot que chercher de l’attention
  • essayer de montrer qu’on va pas bien = appel à l’aide
49
Q

faut-il empecher l’auto-mutilation ?

A
  • c’est un outil (pas un bon outil, mais stilzz)
  • si on leur enlève, ils en auront peut-être pas d’autre
  • surtout ne pas punir/empêcher pcq c’est un moyen de régulation de la détresse
  • souvent empêche de passer à l’acte
  • réduction des méfaits : montrer comment faire (nettoyer plaie, lames propres, bonnes lames etc)
  • jusqu’à ce qu’on se rend compte que c’est pas nécessaire et c’est pas dangereux de l’enlever
  • ne pas culpabiliser/ faire culpabiliser
50
Q

rôles de l’automutilation

A
  • régulation des émotions
  • communiquer sa souffrance
  • gérer le vide (ressentir quelque chose)
  • punition (j’ai mangé pour les troubles alimentaires)
  • le rôle que l’automutilation a pour l’individu va changer la maniere dont on la traite
51
Q

Vrai ou faux?

Les comportements d’automutilation sont addictifs?

A

Vrai :

  • biologiquement : libération d’endorphines (comme vomissements)
  • psychologiquement : régulation des émotions (renforcement : «chaque fois que je le fais je me sens bien», renforce l’idée que c’est efficace)
  • socialement : réaction des autres – j’ai enfin de l’attention de mes parents
52
Q

Vrai ou faux?

Les comportements d’automutilation sont Contagieux?

A

Vrai :

- effet de contagion vu dans les unités de soin à l’hopital

53
Q

facteurs de risque de l’automutilation

A
  • avoir un ami ou un membre de la famille qui en fait (on apprend que c’est un outil possible)
  • médias sociaux
54
Q

comment réagir en tant qu’ami a de l’automutilation ?

A
  • démontrer qu’on se soucie de la personne
  • ne pas juger
  • diriger la personne vers de l’aide professionnelle