épilepsie Flashcards

(59 cards)

1
Q

Prévalence CA

A

4 / 1000 personnes, 2,7/1000 enfants
(similaire dans le monde

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2
Q

Épilepsie pédiatrique, âge survenue

A
  • majorité dx enfance ou ado
  • âge survenue épilepsie : néonatales (1,5 % nouveaux-nés), fébriles (associée à fièvre) : 2-4 % nouveaux nés, épilepsie : 1 % enfants & ados

Tx neurologique pédiatrique le + souvent dx

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3
Q

Définition épilepsie

A
  1. condition neurologique caractérisée par occurrence crises RÉCURRENTES dues à décharges cérébrales excessives et anormales
  2. crise épileptique : signal envoyé par cerveau d’un dysfonctionnement cérébral
  • 1 crise = pas dx aspect de récurrence !! (aux moins 2 crises non provoquées (par ex TCC ou intoxication)
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4
Q

Définition international league against epilepsy

A

Crise épileptique : manifestation dysfonctionnement cérébral dû à hyperactivité ou d’une synchronie anormale d’une population de Nn.

Épilepsie : maladie cérébrale définie par l’une des manifestations suivantes

  1. au moins 2 crises non provoquées ( ou réflexes) espacées de plus de 24h
  2. une crise non provoquée (ou réflexe) ET une probabilité de survenue de crises ultérieures au cours des 10 années suivant similaire au risque général de récurrence (au moins 60 %) observé avec 2 crises non provoquées
  3. Dx d’un syndrome épileptique
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5
Q

quand épilepsie est considérée comme résolue ?

A
  • patients qui présentent un syndrome épileptique âge-dépendant et on désormais dépassé âge (p. ex. ado)
  • patients qui n’ont pas eu de crise au cours des 10 dernières années sans avoir pris de médication anti-crise depuis au moins 5 ans
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6
Q

classification IAE : étiologie

A

génétique : plrs syndromes génétiques (p. ex. sclérose tubéreuse complexe, ataxie épisodique de type II)

structurelle : malformations corticales ou lésions cérébrales (ex dysplasie corticale focale ou tumeur peuvent causent EPS)

métabolique : pb métaboliques (ex chute concentration sanguine Na ou Ca, hypo- ou hyperglycémie = neurotransmission altérée = mort cellulaire et convulsions.)
***Souvent jeunes qui vont mal évolués au niveau cognitif aussi

Immunitaire : inflammation auto-immune du SNC (ex encéphalite de Rassmussen. Affecte seulement 1 côté de cerveau. Régression chez enfants au niveau cognitif et moteur)

Infectieuse : convulsion suite à patho infectieuse. (Ex : encéphalite des récepteurs NMDA, tuberculose)

Inconnue : génétique ou structurelle possible…

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7
Q

Qu’est-ce que la dysplasie corticale focale et pourquoi s’intéresser à ça ? (étiologie structurelle)

A

Anomalie congénitale dév cérébral (donc profil neurocog affecté par dév affecté puisqu’enfant grandisse avec altération, plasticité s’installe…)

  • altération de la migration neuronale et organisation corticale in utero
  • CAUSE STRUCTURELLE ÉPILEPSIE LA + CONNUE (15-25 % DES CAS)
  • cause fréquente épilepsie réfractaire chez enfant (ne répond pas à médication)

cx :
A. Nn ectopiques dans couche 1
2. Lamination neuronale désorganisée
3. Amas ectopique de Nn dans substance blanche
D. Cellules en baton
*** pathologistes viennent regarder spécimens données par neurochirurgie pour confirmer dysphasie corticale. IRM : blanc. flou entre subs blanche et grise

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8
Q

Tumeur neuroépithéliale dysembrioplasique (DNET) (étiologie structurelle

A
  • tumeur bas grade d’origne glioneuronale
  • plus fréquemment localisé dans lobe TEMPORAL
  • haute prévalence épilepsie
  • épilepsie souvent RÉFRACTAIRE ou avant RISQUE DÉCLIN/ ou dév sousoptimale cog, malgré taux survie favorable
  • souvent candidat chirurgie, avec contrôle crises dans 52-93 % enfants

IRM : genre de trou noir

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9
Q

Classification ILAE basée sur type crises

A

GÉNÉRALISÉE (complexe) : décharges paroxystiques débutent au niveau des 2 hémisphères. PARTOUT. Réseaux impliqués corticaux ou sous corticaux.

FOCALE (partielle) : décharges initiées dans une région focale du cerveau, zone épileptogène
- focale consciente (partielle simple): aucune altération de la conscience
- focale avec altération de la conscience (partielle complexe)
1 endroit précis d’où part épilepsie (peut aller vers complexe).

FOCALE À TONICO-CLONIQUE BILATÉRALE : crise focale qui présente un patron de propagation dans les 2 hémisphères cérébraux.
- commence à un endroit, se propage dans les 2 hémisphère et va dans crise.

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10
Q

Grandes catégories à savoir

A

DÉBUT FOCALE : conscient ou pas conscient ? Moteur (automatisme, spasmes, hyperkinésie) ou pas moteur (arrêt comportemental, cognitif, émotionnel, sensoriel) ?

GÉNÉRALISÉ
Moteur (clonique, myocloique, atonique, spasme ou pas clonique) ou pas moteur (absence)

DÉBUT NON CONNU : moteur (tonic-clonic), spasme épileptique ou non moteur ( arrêt comportemental)

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11
Q

Décris.
Absence
Atonique
Tonique
Clonique
Tonico-clonique
Myoclonique
Complexe partiel
Grand mal

A

Absence : perte conscience.

Atonique : perte brutale tonus musculaire

Tonique : raideur musculaire ou augmentation tonus musculaire

Clonique : secousses rythmiques et bref.

Tonico-clonique : raideur et convulsions

Myoclonique : quelques spasmes sans rythme. pas même rythme.

Complexe partiel : crise focale avec perte conscience partielle

Grand mal : crise tonico-clonique généralisée classique (perte conscience + raideur + secousses)

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12
Q

Classificaation basée sur nature des syndromes

A

Plrs syndromes apparaissent pendant enfance

  • Syndrome de Dravet : mutation génétique (souvent SCN1A). Première crise déclenchée par fièvre ou vaccin, etc.. À partir de 1-2 ans, ralentissement du développement cognitif. Troubles moteurs, troubles cognitifs, retard intellectuel progressif (non présent au début). Traits autistiques fréquents. Troubles du sommeil associés. affection niveau chronique, voie respiratoire supérieure, etc.

autre ex : convulsions fébriles (fièvre), syndrome rasumussen, etc…

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13
Q

Qu’est-ce que le syndrome épileptique ?

A
  • regroupement spécifique de signes cliniques et électrophysiologues (EEG) souvent supportés par caractéristiques étiologiques spécifiques (structurelles, génétiques, métaboliques, immunitaires, infectieuses)
  • souvent âge dépendants
  • associés à pronostic, comorbidités et traitements spécifiques (p. ex. dravet va moins bien évoluer p de vue cognitif)
  • classés selon âge apparition, type crises
    ***différents syndromes arrivent à différents âges
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14
Q

Résumé classification épilepsie

A

Type crise épilepsique : focal, généralisé, inconnue.

Type épilepsye : focale, généralisée, combiné, inconnue

Syndrome épileptique.

Étiologie : structurelle, génétique, infectieuse, métabolique, immunitaire, inconnue

Co-
ADmorbidités ?

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15
Q

Quel est le traitement de choix ?

A

pharmaco ! cas idéal supprime entière les crises
différents noms : anti-crises, antiépileptiques, anticonvulsants, anticonvulsif… terme à privilégier : anti crise (n’enlève pas épilepsie, juste crise)

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16
Q

types médicaments ?

A

barbituriques : renforce activité inhibitrice gaba
hydantoïques : bloqueurs canaux sodiques (Na+)
oxazolidines (paramethadione)
succinimides (éthosuximides)
Benzodiazépines (clonazépam, clobazam) : Propriétés anticonvulsivantes
carboxamides : bloqueurs canaux sodiques Na+
acide gras : inhibent enzyme de dégradation gaba

différents processus au niveau neurologique !

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17
Q

1 seul médicament par personne, vrai ou faux ?

A

Faux. 1 ou plusieurs. trouver le meiller qui réduit crise et effets secondaires.

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18
Q

vrai ou faux. toujours beaucoup d’effets secondaires des médicaments

A

Fauxish.
- peuvent être importants : VT, attention, langage..
- peuvent varier en fonction de la molécule, dose, nb anticonvulsivants
p. ex. polypharmacothérapie : affecte souvent cognition…
- généralement réversibles

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19
Q

Effets secondaires médications

A

Topiramate : fonctionne bien. mais impacte langage, mémoire et autres fonctions !! difficultés à s’exprimer.

Kepra : peut apporter pb comportementaux. introduction vitamine B6 pour atténuer effets secondaires.

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20
Q

traitement alternatifs

A
  • diète céto
    -neuromodulation (stimuler nerf vague, stimulation corticale profonde (en psychiatrie aussi)
  • chirurgie

30 % = épilepsie réfractaire (résistante med)

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21
Q

Qu’est-ce qu’est la diète cétogène ?

A

régime très forte teneur en gras. basse teneur en carbohydrates et protéines.
88 % gras, 10 % protéines, 2 % glucides.

  • organisme réagit comme si affamé ou à jeun, dégrade graisse plutôt que sucres. état cétose
  • mécanisme inconnu
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22
Q

Diète céto, pour qui ?

A
  • enfants entre 1-8 ans. épilepsie réfractaires.
  • crise myocloniques infantiles, absences, crises atoniques, tonico-cloniques et multifocales.
  • Syndrome Lennox-Gastaut et Qest
  • Parfois adulte et ado
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23
Q

Diète cétogène… pour et contre ?

A

contre : peu apétissant. stricte et exigeante (toute la famille) Durée variable 2 à 3 ans.

pour : efficace 30 % des cas (lorsque stricte). Persistance de l’arrêt des crises après arrêt diète. peu effets secondaires (perte poids, tr. métaboliques, pb gastro-intestinaux).

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24
Q

Neuromodulation - stimulateur nerf vague

A

un des 12 nerfs crâniens. stimulation électrique à intervalles réguliers du nerf vague (cou) et transmet info cerveau.
- peut aussi activé avec aimant (p. ex. parent)
- implanté paroi thoracique
- taille : étui verres contact
- réduit ou prévient crises (réduction de 50 % dans 56 %, liberté de crises dans 11,6 %)
- mécanisme encore peu connu… altération activité désorganisée ou asynchrone
HYPOTHÈSE ; induit changements tronc cérébral et thalamus qui a leur tour interceptent activité désorganisée et asyncrone liée à crise épileptique en imposante activité synchrone

25
neuromodulation : stimulation corticale profonde
thalamus : noyau substance crise du diancéphale - filtre et transfert au cerveua info sensorielles captées par sens (station de relais) - livre de l'électricité directement à différentes zones dans le cervaeu pour altérer différents mécanismes (p. e.x neurogénèse, modulation NT pour altérer fonctions cerveau impliqués) ÉPILEPSIE ; cibler noyau thalamique médian ou antérieur selon type épilepsie **aussi utilisé pour anxiété ocd, dystonie...
26
qu'est-ce que la chirurgie de l'épilepsie ? résultat ? risques ? préparation ?
1. résection de la zone épileptogène ou déconnection aires responsables de l'épilepsie 2. diminue ou élimine crises dans 50-90 % des cas 3. peut être associée à altérations des fonctions cognitives (pertes ou gains) - pédiatrie : période de développement ! Donc gains jusqu'à 5 ans post chirurgie 4. nécessite évaluation-pré-chirurgicale requise - localisation zone épileptogène - localisation/ latéralisation langage et mémoire
27
évaluation pré-chirurgicale 2 phase
phase 1 = non invasif - IRM - EEG vidéo longue durée - SPECT interictal/ ictal - PET au FDG (Functional Deficit Zone) - IRMf- EEG/ MEG-EEG (multimodale) - bilan neuro-psy : altération langagière ? lobe temporal gauche dominant ? +/- phase 2 = invasif sEEG (GOLD STANDARD): enregistrement des crises dans but déterminer Seizure onset zone (SOZ) : cibler avec électrode où se situe épilepsie. être précis !!!!!!!!!! - npsy : quand neurologue a trouvé la zone, neuropsy doit voir si fonctions importantes autour de cette région.
28
différents outils pour localiser fonctions langagières et mnésiques
- NIRS - IRMf types tâches npsy : écoute histoires, devinettes, lecture, dénomination images rôle neuropsy : - déterminer paradigmes - préparer patients
29
Évaluation pré-chirurgicale (phase 2)
Objectifs : 1) préciser la localisation du foyer épileptogène et du réseau associé 2) identifier la présence de fonction éloquentes (langage, motricité) Méthodes : 1) SEE 2) Enregistrements intracrâniens (Grid/ SEEG)
30
ESD vs SEEG
ESD : on pose sur le cerveau avec électrodes permet mesurer activité cortex SEEG : endroits cibles selon hypothèse neurologue - petits trous.
31
Rôle éval npsy
1. fournir profil cognitif et psycho 2. motif peut varier patient à l'autre, mais spécifiquement à épilepsie - comorbidités et orientation scolaire - indication latéralisation/localisation foyer - nature syndrome épileptique (p. ex. si syndrome associé à DI, confirmer DI) - dx ddl quand présentation complexe - optimisation du traitement (p. ex. encéphalite avec épilepsie, voir si effets bénéfiques cognition) - valeur pronostique 3. Ensuite - éduquer parents (en lien avec résultats) - discuter impact épilepsie sur enfant et famille (aussi attentes des parents !!!) - fournir recommandations personnalisées pour maison, école, socialisation ,etc. - intervenir
32
quand npsy pertinent ?
1. début maladie : identifier tx cognitifs et comportementaux potentiels 2. lorsque signes ou sx altérations cognitives focales 3. quand retard global de dév, tx apprentissages ou comportement, déclin cognitif présents 4. pour évaluer les effets de la maladie ou de son traitement - médication - chirurgie
33
fonctionnement cognitif, affectif et comportemental dans épilepsie
- majorité intelligence dans norme ~25% ont un QI < moyenne - 50 % présentent tx apprentissage/ cprtmt - attention 30-40 % = tda/h (attention soutenue) - FE exécutifs et langagiers également souvent rapportés - pb comportementaux et affectifs + fréquents que dans la population neurotypique
34
tx les + communs (comorbidités)
tx apprentissage (31 %), tdah (30- 40 %), tx langage oral (30 %), TDC (29 %) DI (25-40 %), anxiété (17%), TSA (15 %), dépression (9 %)
35
Santé mentale - comorbidités psychiatriques plus importantes pour certains types d'épilepsie (2 + 1 fait général)
1. épilepsie myclonique juvénile : 46 % anxiété et/ou dépression 2. épilepsie temporale : jusqu'à 79 % de dx psychiatriques pas rare qu'on va voir jeune anxieux, particularité sociale ou traits TSA sans nécessairement dx Jeunes avec épilepsie compliquée (réfractaire) plus à risque... mais jeunes avec épilepsie non cpliquée aussi...
36
vrai ou faux. types épilepsie affecte profil npsy ?
VRAI. - différences entre adultes et enfants : cours dév. fct cognitives... - évaluation npsy et choix des épreuves adaptés fonction motif consultation ET type épilepsie
37
Facteurs cliniques et démographiques pouvant influencer profil neuropsy en plus du type épilepsie (8)
1. étiologie des crises (nature) 2. sévérité et localisation de la lésion (s'il y a lieu). acquise, depuis jeune ? 3. traitement (pharmaco, chirurgie)... 4. âge de début des crises (+ c'est tôt, pire c'est) 5. fréquence des crises 6. durée des crises et de l'épilepsie 7. activité interictale à EEG (p. ex. patron activation entre crise... peut altérer dispo enfant pour apprentissage/ cognition 8. SSE
38
3 facteurs risque pour cognition
1. début épilepsie jeune âge 2. crises épileptiques fréquentes 3. multiples médications anti-crises
39
Résume trajectoire développementale cognition dans épilepsie réfractaire
début par trop de différence. écart augmente avec âge. puis enfant ne se développe pas au même rythme que pairs. écart s'agrandit. NEUROCHIRURGIE - amélioration cognition possible (ou pas, si épilepsie continue) Si pas chirurgie... - plus le tps basse, plus le IQ baisse. agir le + vite possible.
40
questions à aborder anamnèse ?
1. type épilepsie 2. cause connue 3. âge survenue 1ère crise - durée épilepsie 4. sommeil (altération sommeil, impact apprentissage 5. traitement actuel et historique de traitements (idées traitements : médication, autres traitements, essais pharmaco ?) 6. contrôle/ fréquence crises 7. IRM ? 8. âge et résultats derniers EEG ? (normal ?) 9. Antécédents familiaux épilepsie 10. Autres antécédents familiaux, notamment TDAH et TA
41
quelques médicaments & effets secondaires
1. phénobarbital : somnolence, fatigue, hyperactivité, sx dépressifs, pb comportement 2. Zonisamide : somonolence/ fatigue, tx concentration, sx dépressif, troubles élocution 3. topiramate : tx concentration, tx coordination 4. phénobarbital : changements humeurs ou personnalité, pb comportements 5. Acide valproique : tx coordination phénytoine : tx coordination
42
avoir en tête lors éval (7 points)
1. présence DI ? (+ haut taux DI) 2. tdah ++ associé 3. TA fréquents aussi... mais souvent secondaires 4. moment dernière crise (p. ex. si dans le char, p-e somnolent pendant éval)? 5. crise lors rencontre ? être à l'affut des absences (toucher, faire bruit, avertir d'avance). 6. fatigabilité liée à maladie ou médication 7. épilepsie réflexe ? utlisation CPT (pourrait avoir réaction enfant
43
Signes appel chez enfant sans dx épilepsie (4 points)
1. généralement détecté par parents et médecins, référence neurologie 2. bébés = détecter visite urgence 3. absence parfois pas identifiées. ou plus tardivement. semble être dans la lune. 4. qques infos et signes pertinents entrevue avec parents - enfant souvent dans lune, comme absent, ne répond pas - eeg demandé, parent ne sait pas pourquoi ! - chute inexpliquées - incontinence nocturne répétée bien qu'enfant est propre - syndromes génétiques spécifiques ou historique TCC
44
tableau neuropsy : épilepsie focale
tableau varie fonction localisation foyer - choisir test en fonction
45
2 types focales les + fréquentes
temporale et frontale
46
Épilepsie lobe temporal (ELT)
1. auras très fréquentes - sensation propre à chacun qui survient avant crise et permet déceler imminence crise - peut se présenter sous forme hallucinations, impression caractéristique, sensations physiques ou agitation 2. crises peuvent être associée à sensation peur, joie, colère ou sentiment déjà vu (souvent associé avec insula) 3. automatismes souvent présents (mâcher, avaler, tirer vêtements, etc.) 4. suite à la crise, peut avoir présence de confusion ou difficultés à parler 5. Qi normal ou légèrement diminué 6. atteintes hippocampiques fréquentes : sclérose temporale mésiale (STM) - neuropathologie (perte neuronale, gliose,) la plus fréquent chez ELT - STM souvent associée épilepsie réfractaire - pronostic npsy plus sombre...
47
profil npsy ÉLT
1. DÉFICITS MNÉSIQUES IMPORTANTS (+ dans littérature adulte) - encodage difficile - atteintes hippocampiques (STM) - hypothèse du déficit mnésique hémisphère dépendant ÉLT GAUCHE = mémoire verbale diminuée VS ÉLT droit = mémoire visuelle (+ ou - vrai chez enfant, mémoire bilatérale chez jeune. dichotomie par nécessairement présente en pédiatrie) p. ex. figure rey : qtée détails retenus limité.. 2. fonctionnement attentionnel et exécutif souvent touchés (atrophie hippocampique) 3. langage ; vocab + limité, habiletés métaphonologiques touchées, difficultés de lecture à page scolaire (corrélées avec fréquence crises) 4. comportements étranges et agressifs (parfois traits tsa) 5. tx psychiatriques ++ (83 % enfants candidats chirurgie) - tdah, tsa, tx opposition, conduite, désordre émotionnels, tx psychotiques, etc... - ampleur sx corrélée avec fréquence et sévérité des crises
48
effet oubli accéléré ELT. pourquoi ?
- incompatibilité entre plaintes mémoire subjective et résultats tests mémoires standardisés - rétention normale après bref délai suivant phase apprentissage mais taux oubli inhabituellement rapide à plus long terme Pourquoi ? Dysfonction du processus de consolidation en mémoire ! - dysfonction hippocampe ou/et réseaux entre hippocampe et néocortex - perturbation sommeil (p. ex. épilepsie nocture0 - médication anti-crise (- probable, mais effet apprentissage à long terme
49
épilepsie lobe frontal (ELF)
1. dév cérébral tardif qui engendre variations tableau cognitif avec âge 2. altération fonctionnement intellectuel qui serait plus faible que chez enfant avec ELT, notamment vitesse traitement info... 3. sphère attentionnelle et exécutive ++ touchée 4. sphères attentionnelles et exécutive particulièrement touchées - attention soutenue, divisée et sélective - mémoire de travail - organisation et planification - inhibition, impulsivité et persévération 5. programmation et coordination motrices altérées et baisse vitesse exécution 6. langage :accès lexical, habiletés métaphonologiques faibles et affectant lecture...
50
figure rey différentce elf et elt
ELT : organisation figure plutôt qu'encodage détail ELF : difficultés au niveau récupération info spontanée. pas bien organisée
51
Épilepsie focale pariéto-occipitale
RARE. mais + fréquente enfant qu'adulte. - propagation rapide de l'activité épileptique en région temporale ipsilatérale - présentation avec un jeune que c'est niveau yeux et rapidement ressemble temporal...
52
Profil npsy pariéto-occipital
PEU ÉTUDES - paresthésies (engouriddsement, picotement) - tx gnosiques : asomatognosie (difficultés reconnaitre partie corps), impression transformation corporelle, héautoscopie (voir sa propre image, mais pas se reconnaitre), sensation douleur ou perception thermique altérée) - apraxie idéomotrice (exécution, difficulté exécuter gestes simples sur commande, imiter actions malgré compréhension intacte tâche. capacité faire geste façon spontané ou symbolique. - hallucinations ou illusions visuelles (macro ou microscopie, mouvement, métamorphosie) - auras visuelles ou cécités ictales
53
épilepsie généralisée
1. très hétérogène. 2.syndromes bénins et fréquents vs syndromes graves et rares. tableaux npsy plus sombres que focales... qi plus faibles. profils déficitaires plus diffus (DI)
54
Généralisée : syndrome bénin et fréquent
ABSENCES INFANTILES OU JUVÉNILES - Début entre 4-8/9-13 - brèves absences. enfant regard fixe. ne répond pas - durée : ±10 secs/±20-45 secs, plusieurs fois par jour - souvent origine génétique - bonne réponse pharmaco - fonctionnement cognitif norme, risque pour difficultés attentionnelles - évolution : absence infantiles : ok à ado absence juvéniles : à vie
55
Généralisée, sx sévère : Syndrome de West (spasmes infantiles)
- forme très sévère épilepsie infantile - début généralement entre 3-12 mois - ++ garçons - survenue fréquence dans cadre affection neurologie ou génétique (ex sclérose tubéreuse complexe) - triade de sx : spasmes, EEG, et dév psychomoteur - spasmes évoluent souvent en épilepsie - dév pré-morbide : valeur pronostique - tableau NDV très sombre - 80 % retard global dans dév
56
Généralisée, sx sévère : syndrome de Lennox-Gastaut
- une des formes les plus sévères d'épilepsie infantile - début entre 1-8 ans (surtout 3-5 ans) - garçons +++ - encéphalopathie épileptique sévère : EEG, crises toniques et atoniques, absence, ralentissement dév psychomoteur - chute brutale, fréquente et traumatisantes - souvent réfractaire au traitemetn - 78-96 % retard global dans le dév - apathie
57
Généralisée, sx sévère : syndrome de Landau-Kleffner
- début entre 3-8 ans suivant dév normal - garçon ++ - anomalie génétique fréquente - aphasie acquise accompagnée activité épileptogène à EEG - crises souvent focales avec ou sans altération conscience - 80 % des crises souvent bien contrôlées et baisse à ado - PROGRESSION : débute généralement tx langage réceptif malgré dév langager normal = surdité spécifique aux mots ou agnosie auditive verbale= bruits familiers = agnosie auditive globale = régression langage expressif... manque mot, baisse vocabulaire, paraphasies... - pb langagiers peuvent être accompagnés hyperactivités, difficultés attentionnelles, pb praxiques et changements majeurs personnalité (peut être confondu avec TSA) - rémission dans 30 % des cas, mais séquelles langagières fréquentes
58
Généralisée, sx sévère : syndrome de dravet
- mutation génétique - début durant 1ère année de vie, suivant dév normal - souvent 1ère crise lors épisode fièvreux (e.g. suivant vaccin ou infection) - retards psychomoteurs et langagiers - ataxies de la marche et de la motricité fine - comportement (hyperactivité/ autisme) - tx alimentaires - tx sommeil` - affections chorniques des voies respiratoires uspérieures - tx régulation température du corps et transpiration
59
4 CONCLUSIONS
1. épilepsie = tx conplexe et hétérogène - sémiologie des crises - comorbidités - sx - tableau clinique 2. bien connaître différents syndromes et sx associés 3. chevauchement entre sx liés épilepsie et ceux liés aux comorbidités 4. adaptation de l'éval npsy