épilepsie Flashcards
(59 cards)
Prévalence CA
4 / 1000 personnes, 2,7/1000 enfants
(similaire dans le monde
Épilepsie pédiatrique, âge survenue
- majorité dx enfance ou ado
- âge survenue épilepsie : néonatales (1,5 % nouveaux-nés), fébriles (associée à fièvre) : 2-4 % nouveaux nés, épilepsie : 1 % enfants & ados
Tx neurologique pédiatrique le + souvent dx
Définition épilepsie
- condition neurologique caractérisée par occurrence crises RÉCURRENTES dues à décharges cérébrales excessives et anormales
- crise épileptique : signal envoyé par cerveau d’un dysfonctionnement cérébral
- 1 crise = pas dx aspect de récurrence !! (aux moins 2 crises non provoquées (par ex TCC ou intoxication)
Définition international league against epilepsy
Crise épileptique : manifestation dysfonctionnement cérébral dû à hyperactivité ou d’une synchronie anormale d’une population de Nn.
Épilepsie : maladie cérébrale définie par l’une des manifestations suivantes
- au moins 2 crises non provoquées ( ou réflexes) espacées de plus de 24h
- une crise non provoquée (ou réflexe) ET une probabilité de survenue de crises ultérieures au cours des 10 années suivant similaire au risque général de récurrence (au moins 60 %) observé avec 2 crises non provoquées
- Dx d’un syndrome épileptique
quand épilepsie est considérée comme résolue ?
- patients qui présentent un syndrome épileptique âge-dépendant et on désormais dépassé âge (p. ex. ado)
- patients qui n’ont pas eu de crise au cours des 10 dernières années sans avoir pris de médication anti-crise depuis au moins 5 ans
classification IAE : étiologie
génétique : plrs syndromes génétiques (p. ex. sclérose tubéreuse complexe, ataxie épisodique de type II)
structurelle : malformations corticales ou lésions cérébrales (ex dysplasie corticale focale ou tumeur peuvent causent EPS)
métabolique : pb métaboliques (ex chute concentration sanguine Na ou Ca, hypo- ou hyperglycémie = neurotransmission altérée = mort cellulaire et convulsions.)
***Souvent jeunes qui vont mal évolués au niveau cognitif aussi
Immunitaire : inflammation auto-immune du SNC (ex encéphalite de Rassmussen. Affecte seulement 1 côté de cerveau. Régression chez enfants au niveau cognitif et moteur)
Infectieuse : convulsion suite à patho infectieuse. (Ex : encéphalite des récepteurs NMDA, tuberculose)
Inconnue : génétique ou structurelle possible…
Qu’est-ce que la dysplasie corticale focale et pourquoi s’intéresser à ça ? (étiologie structurelle)
Anomalie congénitale dév cérébral (donc profil neurocog affecté par dév affecté puisqu’enfant grandisse avec altération, plasticité s’installe…)
- altération de la migration neuronale et organisation corticale in utero
- CAUSE STRUCTURELLE ÉPILEPSIE LA + CONNUE (15-25 % DES CAS)
- cause fréquente épilepsie réfractaire chez enfant (ne répond pas à médication)
cx :
A. Nn ectopiques dans couche 1
2. Lamination neuronale désorganisée
3. Amas ectopique de Nn dans substance blanche
D. Cellules en baton
*** pathologistes viennent regarder spécimens données par neurochirurgie pour confirmer dysphasie corticale. IRM : blanc. flou entre subs blanche et grise
Tumeur neuroépithéliale dysembrioplasique (DNET) (étiologie structurelle
- tumeur bas grade d’origne glioneuronale
- plus fréquemment localisé dans lobe TEMPORAL
- haute prévalence épilepsie
- épilepsie souvent RÉFRACTAIRE ou avant RISQUE DÉCLIN/ ou dév sousoptimale cog, malgré taux survie favorable
- souvent candidat chirurgie, avec contrôle crises dans 52-93 % enfants
IRM : genre de trou noir
Classification ILAE basée sur type crises
GÉNÉRALISÉE (complexe) : décharges paroxystiques débutent au niveau des 2 hémisphères. PARTOUT. Réseaux impliqués corticaux ou sous corticaux.
FOCALE (partielle) : décharges initiées dans une région focale du cerveau, zone épileptogène
- focale consciente (partielle simple): aucune altération de la conscience
- focale avec altération de la conscience (partielle complexe)
1 endroit précis d’où part épilepsie (peut aller vers complexe).
FOCALE À TONICO-CLONIQUE BILATÉRALE : crise focale qui présente un patron de propagation dans les 2 hémisphères cérébraux.
- commence à un endroit, se propage dans les 2 hémisphère et va dans crise.
Grandes catégories à savoir
DÉBUT FOCALE : conscient ou pas conscient ? Moteur (automatisme, spasmes, hyperkinésie) ou pas moteur (arrêt comportemental, cognitif, émotionnel, sensoriel) ?
GÉNÉRALISÉ
Moteur (clonique, myocloique, atonique, spasme ou pas clonique) ou pas moteur (absence)
DÉBUT NON CONNU : moteur (tonic-clonic), spasme épileptique ou non moteur ( arrêt comportemental)
Décris.
Absence
Atonique
Tonique
Clonique
Tonico-clonique
Myoclonique
Complexe partiel
Grand mal
Absence : perte conscience.
Atonique : perte brutale tonus musculaire
Tonique : raideur musculaire ou augmentation tonus musculaire
Clonique : secousses rythmiques et bref.
Tonico-clonique : raideur et convulsions
Myoclonique : quelques spasmes sans rythme. pas même rythme.
Complexe partiel : crise focale avec perte conscience partielle
Grand mal : crise tonico-clonique généralisée classique (perte conscience + raideur + secousses)
Classificaation basée sur nature des syndromes
Plrs syndromes apparaissent pendant enfance
- Syndrome de Dravet : mutation génétique (souvent SCN1A). Première crise déclenchée par fièvre ou vaccin, etc.. À partir de 1-2 ans, ralentissement du développement cognitif. Troubles moteurs, troubles cognitifs, retard intellectuel progressif (non présent au début). Traits autistiques fréquents. Troubles du sommeil associés. affection niveau chronique, voie respiratoire supérieure, etc.
autre ex : convulsions fébriles (fièvre), syndrome rasumussen, etc…
Qu’est-ce que le syndrome épileptique ?
- regroupement spécifique de signes cliniques et électrophysiologues (EEG) souvent supportés par caractéristiques étiologiques spécifiques (structurelles, génétiques, métaboliques, immunitaires, infectieuses)
- souvent âge dépendants
- associés à pronostic, comorbidités et traitements spécifiques (p. ex. dravet va moins bien évoluer p de vue cognitif)
- classés selon âge apparition, type crises
***différents syndromes arrivent à différents âges
Résumé classification épilepsie
Type crise épilepsique : focal, généralisé, inconnue.
Type épilepsye : focale, généralisée, combiné, inconnue
Syndrome épileptique.
Étiologie : structurelle, génétique, infectieuse, métabolique, immunitaire, inconnue
Co-
ADmorbidités ?
Quel est le traitement de choix ?
pharmaco ! cas idéal supprime entière les crises
différents noms : anti-crises, antiépileptiques, anticonvulsants, anticonvulsif… terme à privilégier : anti crise (n’enlève pas épilepsie, juste crise)
types médicaments ?
barbituriques : renforce activité inhibitrice gaba
hydantoïques : bloqueurs canaux sodiques (Na+)
oxazolidines (paramethadione)
succinimides (éthosuximides)
Benzodiazépines (clonazépam, clobazam) : Propriétés anticonvulsivantes
carboxamides : bloqueurs canaux sodiques Na+
acide gras : inhibent enzyme de dégradation gaba
différents processus au niveau neurologique !
1 seul médicament par personne, vrai ou faux ?
Faux. 1 ou plusieurs. trouver le meiller qui réduit crise et effets secondaires.
vrai ou faux. toujours beaucoup d’effets secondaires des médicaments
Fauxish.
- peuvent être importants : VT, attention, langage..
- peuvent varier en fonction de la molécule, dose, nb anticonvulsivants
p. ex. polypharmacothérapie : affecte souvent cognition…
- généralement réversibles
Effets secondaires médications
Topiramate : fonctionne bien. mais impacte langage, mémoire et autres fonctions !! difficultés à s’exprimer.
Kepra : peut apporter pb comportementaux. introduction vitamine B6 pour atténuer effets secondaires.
traitement alternatifs
- diète céto
-neuromodulation (stimuler nerf vague, stimulation corticale profonde (en psychiatrie aussi) - chirurgie
30 % = épilepsie réfractaire (résistante med)
Qu’est-ce qu’est la diète cétogène ?
régime très forte teneur en gras. basse teneur en carbohydrates et protéines.
88 % gras, 10 % protéines, 2 % glucides.
- organisme réagit comme si affamé ou à jeun, dégrade graisse plutôt que sucres. état cétose
- mécanisme inconnu
Diète céto, pour qui ?
- enfants entre 1-8 ans. épilepsie réfractaires.
- crise myocloniques infantiles, absences, crises atoniques, tonico-cloniques et multifocales.
- Syndrome Lennox-Gastaut et Qest
- Parfois adulte et ado
Diète cétogène… pour et contre ?
contre : peu apétissant. stricte et exigeante (toute la famille) Durée variable 2 à 3 ans.
pour : efficace 30 % des cas (lorsque stricte). Persistance de l’arrêt des crises après arrêt diète. peu effets secondaires (perte poids, tr. métaboliques, pb gastro-intestinaux).
Neuromodulation - stimulateur nerf vague
un des 12 nerfs crâniens. stimulation électrique à intervalles réguliers du nerf vague (cou) et transmet info cerveau.
- peut aussi activé avec aimant (p. ex. parent)
- implanté paroi thoracique
- taille : étui verres contact
- réduit ou prévient crises (réduction de 50 % dans 56 %, liberté de crises dans 11,6 %)
- mécanisme encore peu connu… altération activité désorganisée ou asynchrone
HYPOTHÈSE ; induit changements tronc cérébral et thalamus qui a leur tour interceptent activité désorganisée et asyncrone liée à crise épileptique en imposante activité synchrone