Lectures Flashcards

(89 cards)

1
Q

Le taux de suicide au Québec a commencé à diminuer au début des années 1990.

A

Faux.

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2
Q

En 2005, le Québec avait l’un des taux de suicide les plus élevés parmi les provinces canadiennes.

A

Vrai

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3
Q

Les facteurs de protection augmentent la vulnérabilité d’une personne face au suicide.

A

Faux

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4
Q

Parmi les facteurs suivants, lequel est un facteur précipitant ?
a) Isolement social
b) Rupture amoureuse
c) Consommation d’alcool
d) Antécédents familiaux

A

b) Rupture amoureuse

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5
Q

Combien de personnes seraient en moyenne fortement affectées par un suicide ?
a) Trois
b) Cinq
c) Six
d) Huit

A

c) Six

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6
Q

V/F: Le taux de suicide au Québec est actuellement parmi les plus bas des pays industrialisés.

A

Faux (il est parmi les plus élevés)

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7
Q

V/F:
L’isolement social est un facteur prédisposant au suicide.

A

Vrai

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8
Q

V/F: La disponibilité des ressources d’aide dans le milieu est un facteur précipitant.

A

Faux (c’est une dimension sociale)

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9
Q

V/F: Une consommation excessive d’alcool est un facteur contribuant.

A

Vrai.

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10
Q

Quel facteur est considéré comme un facteur de protection ?
a) L’instabilité familiale
b) L’optimisme
c) Les croyances sociales en faveur du suicide
d) L’isolement social

A

b) L’optimisme

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11
Q

Parmi les suivants, lequel est un facteur prédisposant ?
a) Une rupture amoureuse
b) Un réseau social soutenant
c) Antécédents suicidaires familiaux
d) Consommation de drogue

A

c) Antécédents suicidaires familiaux

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12
Q

Quelle dimension sociale influence le taux de suicide ?
a) L’accès aux moyens de suicide
b) L’alimentation saine
c) La taille de la population
d) Le climat local

A

a) L’accès aux moyens de suicide

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13
Q

Un événement soudain comme la mort d’un proche est un facteur __________.

A

précipitant

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14
Q

Nomme deux exemples de facteurs sociaux qui peuvent influencer le suicide et explique leur impact en une ou deux phrases.

A

1) Conditions de vie : un environnement difficile (pauvreté, violence) peut augmenter le risque.

2) Normes sociales : si la société banalise le suicide, cela peut favoriser les comportements suicidaires.

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15
Q

Pourquoi est-il important de promouvoir les facteurs de protection contre le suicide ?

A

Parce qu’ils réduisent l’impact des facteurs de risque et aident à renforcer la résilience des individus, ce qui peut prévenir les idées suicidaires.

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16
Q

Vrai/Faux :
L’intervention en prévention du suicide doit encourager l’expression de la souffrance et de la détresse.

A

Vrai

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17
Q

Vrai ou Faux : L’approche orientée vers les solutions nécessite beaucoup de séances pour produire un changement.

A

→ Faux (elle peut nécessiter moins de rencontres)

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18
Q

Vrai ou Faux: L’alliance thérapeutique est optionnelle dans l’intervention auprès d’une personne suicidaire.

A

→ Faux (elle est déterminante)

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19
Q

Vrai ou Faux : Dans l’approche orientée vers les solutions, l’intervenant impose les objectifs à la personne suicidaire.

A

→ Faux (la personne fixe elle-même ses objectifs)

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20
Q

Quelle est la principale caractéristique de l’approche orientée vers les solutions ?
a) Analyse approfondie des causes du problème
b) Exploration du passé douloureux
c) Recherche de solutions et valorisation des forces
d) Prescription de traitements médicamenteux

A

c) Recherche de solutions et valorisation des forces

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21
Q

Parmi les éléments suivants, lequel n’est pas une prémisse de l’approche orientée vers les solutions ?
a) Chaque petit changement est important
b) La cause du problème est primordiale à connaître
c) La personne a en elle des ressources pour changer
d) Il existe plusieurs points de vue valables

A

→ Réponse : b) La cause du problème est primordiale à connaître

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22
Q

Quel est un effet de l’écoute empathique dans l’intervention suicidaire ?
a) Augmenter la méfiance
b) Favoriser le dévoilement et rassurer la personne
c) Accélérer le diagnostic médical
d) Éviter de parler du suicide

A

b) Favoriser le dévoilement et rassurer la personne

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23
Q

L’approche orientée vers les solutions s’inscrit dans la famille des approches __________.

A

thérapeutiques brèves

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24
Q

En prévention du suicide, l’alliance thérapeutique aide à contrer la perception d’__________.

A

isolement

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25
Explique pourquoi il est important de limiter le nombre d’évaluations successives auprès d’une personne suicidaire.
Pour éviter que la personne ait à répéter sans cesse les détails de sa souffrance, ce qui pourrait aggraver son sentiment de détresse et nuire à l’établissement d’une alliance de confiance.
26
Nomme deux caractéristiques de l’approche orientée vers les solutions qui sont bénéfiques pour une personne suicidaire.
Elle met l’accent sur les forces et les ressources de la personne. Elle favorise des changements rapides et concrets en travaillant sur ce qui est réalisable.
27
Vrai/Faux : Lors de l’accueil, il est important de donner des informations à la personne suicidaire sur l'intervention et le suivi.
Vrai
28
Vrai/Faux : Il est recommandé de débattre et de confronter la personne suicidaire dès le début pour l'amener à réfléchir.
Faux
29
Vrai/Faux : Selon l’approche orientée vers les solutions, la personne suicidaire est considérée comme l’experte de sa situation.
Vrai
30
Vrai/Faux : Il n’est pas nécessaire de s’adapter au style de communication de la personne suicidaire.
Faux
31
Le lieu de rencontre avec une personne suicidaire doit être : a) Animé et stimulant b) Neutre et impersonnel c) Agréable et privé d) Bondé pour observer son comportement
c) Agréable et privé
32
Quelle attitude est à privilégier pour créer une alliance thérapeutique ? a) Être directif et pressant b) Fournir des solutions rapides sans écouter c) Parler calmement et écouter attentivement d) Discuter longuement de politique
c) Parler calmement et écouter attentivement
33
Quand la demande d’aide vient des proches, que doit faire l’intervenant ? a) Les renvoyer immédiatement vers un service externe b) Les écouter, évaluer la dangerosité et leur fournir des outils c) Leur demander de ne pas s’impliquer d) Débattre avec eux sur les causes du suicide
b) Les écouter, évaluer la dangerosité et leur fournir des outils
34
Lorsqu'on travaille selon l’approche orientée vers les solutions, on doit _____ et _____ les sentiments exprimés par la personne suicidaire.
nommer et refléter
35
En accueillant les proches d’une personne suicidaire, il est important de les encourager à adopter des mécanismes d’adaptation __________.
→ Réponse : positifs
36
Pourquoi est-il conseillé d’utiliser les mêmes expressions ou métaphores que la personne suicidaire ?
Pour montrer que l’on comprend son monde intérieur, favoriser l’alliance thérapeutique et réduire ses résistances.
37
Nomme deux actions importantes à poser lorsqu’un proche demande de l’aide pour une personne suicidaire.
Évaluer la dangerosité du passage à l’acte chez la personne suicidaire. Fournir aux proches des ressources et des stratégies pour accompagner la personne.
38
Nommez quelques points importants des meilleures pratiques d'intervention auprès d'une personne suicidaire.
Accueillir rapidement la personne et diminuer sa tension intérieure en l’écoutant brièvement et sans l’enfermer dans son problème. Utiliser un langage positif ("préoccupations" plutôt que "problèmes") et poser des questions qui ouvrent sur le changement. Explorer ce qui l’a aidée par le passé, ses ressources et ses réussites pour activer ses forces internes. Évaluer systématiquement la dangerosité du passage à l’acte avec un outil clair, empirique et complet, comme la grille de Lavoie et Lecavalier. Prendre en compte à la fois l'urgence, les facteurs de risque, les facteurs de protection, et travailler sur l’ambivalence. Aider à se projeter vers un but concret via des stratégies comme la question miracle ou la question retour. Travailler dans la coopération, en respectant le rythme et le pouvoir d’agir de la personne.
39
Quel est l'objectif principal de l'intervenant lorsqu'il traite une personne suicidaire ? a) Rassurer immédiatement la personne b) Évaluer la dangerosité du passage à l'acte suicidaire (bonne réponse) c) Trouver une solution à tous ses problèmes d) Distraire la personne de ses préoccupations
b) Évaluer la dangerosité du passage à l'acte suicidaire
40
Pourquoi est-il essentiel d'adopter un vocabulaire adapté lorsqu'on parle avec une personne suicidaire ? a) Pour faire preuve de compassion b) Pour éviter de parler de la situation de manière directe c) Pour encourager la personne à se concentrer sur des solutions et non sur ses problèmes d) Pour éviter de créer des conflits
c) Pour encourager la personne à se concentrer sur des solutions et non sur ses problèmes (bonne réponse)
41
Lors de l'entretien avec une personne suicidaire, l'intervenant doit encourager la personne à exposer : a) Ses projets futurs b) Ses préoccupations et les sentiments de détresse qu’elle ressent c) Des anecdotes de son passé d) Ses antécédents médicaux
b) Ses préoccupations et les sentiments de détresse qu’elle ressent
42
Quel est le rôle de l’évaluation dans l’intervention auprès des personnes suicidaires ? a) Juger si la personne mérite ou non de l’aide b) Évaluer la validité des facteurs associés au suicide c) Estimer l’urgence suicidaire pour orienter l’intervention appropriée d) Effectuer une analyse psychologique approfondie
b) Évaluer la validité des facteurs associés au suicide
43
Quel outil est recommandé pour évaluer l’urgence suicidaire et les facteurs associés au suicide ? a) Le COQ b) L’outil d’évaluation mentale c) La grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire d) Le test de résilience
c) La grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire
44
Lors de l’évaluation, quel est le facteur qui est spécifiquement lié à l’évaluation de la dangerosité ? a) La présence de facteurs de protection b) L’estimation de la capacité à se contrôler c) Le nombre de consultations précédentes d) Le soutien social de la personne
b) L’estimation de la capacité à se contrôler
45
La grille d’estimation de la dangerosité permet de mesurer : a) Les antécédents familiaux de suicide b) L’urgence suicidaire, les facteurs de protection et les facteurs associés au suicide c) Le niveau de dépression d) La capacité de la personne à exprimer ses émotions
b) L’urgence suicidaire, les facteurs de protection et les facteurs associés au suicide
46
Quelle action est primordiale lorsqu’une personne suicidaire montre des signes de danger grave et immédiat ? a) Demander à la personne de détailler sa situation b) Apporter des solutions immédiates à ses problèmes c) Assurer une intervention d’urgence et orienter vers l’hospitalisation d) Inviter la personne à parler avec un proche
c) Assurer une intervention d’urgence et orienter vers l’hospitalisation
47
Expliquez pourquoi il est important d’adopter une approche orientée vers les solutions lors de l’intervention avec une personne suicidaire.
Il est crucial d’orienter la personne vers des solutions pour l'aider à retrouver un sens à sa vie et lui offrir des perspectives positives, afin de réduire les sentiments d’impuissance et de désespoir. Cela permet de rétablir un sentiment de contrôle et de renforcer l'espoir.
48
Comment l’intervenant peut-il aider une personne suicidaire à se fixer un but à atteindre ? Décrivez les étapes de cette approche.
L’intervenant peut aider la personne en l’incitant à explorer des objectifs simples et réalisables à court terme, et à discuter des étapes nécessaires pour les atteindre. Ce processus permet à la personne de se sentir plus en contrôle et de diminuer l’intensité de sa détresse en voyant des progrès possibles.
49
Pourquoi est-il crucial de vérifier la présence des facteurs de protection et des facteurs associés au suicide dans le cadre d’une intervention suicidaire ?
Vérifier ces facteurs permet de comprendre la gravité de la situation et d’évaluer les risques immédiats. Les facteurs de protection (comme un réseau de soutien social) peuvent réduire le risque suicidaire, tandis que les facteurs associés peuvent indiquer une vulnérabilité accrue, ce qui aide à ajuster le niveau d’urgence de l’intervention.
50
Quelles sont les pratiques recommandées pour amener la personne suicidaire à voir la situation sous un angle plus positif ?
L’intervenant peut encourager la personne à discuter de ses ressources internes, de ses expériences passées de résilience et des moyens qu’elle a déjà utilisés pour surmonter des moments difficiles. Cela peut l'aider à se concentrer sur ce qu’elle peut encore faire et à réduire la vision catastrophique de sa situation.
51
En quoi l’outil de la grille d’estimation de la dangerosité facilite-t-il l’intervention auprès des personnes suicidaires ?
Cet outil permet de structurer l’évaluation du risque suicidaire en prenant en compte plusieurs facteurs clés, comme l’urgence suicidaire et les facteurs de protection. Il offre ainsi une manière objective d'évaluer le niveau de dangerosité et de prendre des décisions éclairées sur les interventions à mettre en place.
52
Vous êtes intervenant et vous rencontrez une personne qui exprime des idées suicidaires sans plan précis. Comment évalueriez-vous la situation et quelles seraient vos premières étapes d’intervention ?
Je commencerais par écouter attentivement la personne pour comprendre ses sentiments de détresse et d’impuissance. Je lui poserais des questions pour évaluer l'urgence de la situation, tout en identifiant les facteurs de protection (comme le soutien social) et les risques. Je m'assurerais de l'orienter vers un suivi adapté, éventuellement en contactant un professionnel de santé pour une évaluation plus approfondie.
53
Lors de votre entretien avec une personne suicidaire, elle vous mentionne plusieurs préoccupations importantes mais ne parvient pas à identifier une solution. Comment pourriez-vous l’accompagner pour l’aider à se concentrer sur des solutions possibles ?
Je lui poserais des questions ouvertes pour l’aider à explorer des options et des solutions qu'elle n’avait peut-être pas envisagées. Je l'encouragerais à décomposer ses problèmes en éléments plus petits et gérables et à se concentrer sur des actions simples et concrètes. Je pourrais aussi lui rappeler ses réussites passées pour renforcer son sentiment d'auto-efficacité.
54
Une personne que vous accompagnez dans une situation suicidaire mentionne un grand désespoir et la perte de l’espoir d’un changement. Quel outil et quelles stratégies utiliseriez-vous pour l’amener à envisager un futur positif ?
Je lui poserais des questions pour explorer ses expériences passées de résilience et identifier des facteurs de protection. L’utilisation de la grille d’estimation de la dangerosité me permettrait de mieux comprendre la situation. Je l'encouragerais à envisager de petites étapes de changement et lui offrirais des ressources pour un suivi professionnel, pour la soutenir dans la création de perspectives d'avenir.
55
Que doit faire un intervenant pour amener la personne suicidaire à trouver des solutions ? a) Lui demander de se concentrer uniquement sur ses problèmes b) L'encourager à identifier des moments d’exception dans sa vie et à réfléchir à ce qui se passe de différent lorsqu’elle ne pense pas au suicide c) Lui imposer une solution rapidement d) Lui demander de discuter de ses pensées suicidaires uniquement
b) L'encourager à identifier des moments d’exception dans sa vie et à réfléchir à ce qui se passe de différent lorsqu’elle ne pense pas au suicide
56
Pourquoi est-il utile de questionner une personne suicidaire sur son passé, notamment les épisodes suicidaires précédents ? a) Pour juger ses comportements passés b) Pour l’aider à prendre conscience qu’elle a déjà surmonté des difficultés et pour identifier des solutions qu’elle a utilisées dans le passé c) Pour l’encourager à oublier son passé d) Pour l'amener à se culpabiliser de ses anciennes tentatives
b) Pour l’aider à prendre conscience qu’elle a déjà surmonté des difficultés et pour identifier des solutions qu’elle a utilisées dans le passé
57
Lorsque la personne suicidaire ne parvient pas à envisager de changement positif, quel type de question peut être posé ? a) Une question d’adaptation pour identifier les stratégies qu’elle utilise dans les moments difficiles b) Une question sur ses échecs c) Une question sur ses antécédents familiaux d) Une question pour lui rappeler ses erreurs passées
a) Une question d’adaptation pour identifier les stratégies qu’elle utilise dans les moments difficiles
58
Quel est l’objectif de poser des questions qui mettent en valeur les réussites de la personne suicidaire ? a) La faire se concentrer sur ses erreurs b) L'aider à prendre conscience de ses compétences et forces pour l'encourager à utiliser ces ressources pour sortir de la crise c) La pousser à parler de ses échecs d) La distraire de ses préoccupations
b) L'aider à prendre conscience de ses compétences et forces pour l'encourager à utiliser ces ressources pour sortir de la crise
59
Comment l'intervenant peut-il évaluer les progrès réalisés par la personne suicidaire ? a) Lui demander de se concentrer uniquement sur ses émotions négatives b) En lui demandant d’évaluer ses progrès sur une échelle de 1 à 10 et en explorant les actions qu’elle a prises pour ce changement c) En lui demandant d’oublier ses problèmes d) En lui imposant une évaluation sans discussion
b) En lui demandant d’évaluer ses progrès sur une échelle de 1 à 10 et en explorant les actions qu’elle a prises pour ce changement
60
Pourquoi est-il important de définir et suivre un plan d’action avec une personne suicidaire ? a) Pour imposer des objectifs irréalistes b) Pour aider la personne à se concentrer sur des solutions et à retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie c) Pour la convaincre que tout est sous contrôle d) Pour lui demander de résoudre ses problèmes seule
b) Pour aider la personne à se concentrer sur des solutions et à retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie
61
Qu’est-ce qu’un plan d’action pour la prévention du suicide doit inclure ? a) Des tâches totalement indépendantes des forces de la personne b) Des tâches qui mobilisent les forces et ressources de la personne, en lien avec les objectifs qu’elle s’est fixés c) Des solutions externes à la personne d) Des tâches imposées sans discussion
b) Des tâches qui mobilisent les forces et ressources de la personne, en lien avec les objectifs qu’elle s’est fixés
62
Dans quelle situation peut-on appliquer la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ? a) Lorsque la personne ne veut pas parler b) Lorsqu’une personne suicidaire présente un danger imminent pour elle-même ou pour autrui, et qu’aucune autre option de sécurité n’est disponible c) Lorsque la personne refuse de suivre le plan d’action d) Lorsque la personne ne veut pas aller à l’hôpital
b) Lorsqu’une personne suicidaire présente un danger imminent pour elle-même ou pour autrui, et qu’aucune autre option de sécurité n’est disponible
63
Pourquoi est-il important de se concentrer sur les moments d’exception dans la vie d'une personne suicidaire ?
Cela permet à la personne de prendre conscience des moments où elle ne pense pas au suicide et de découvrir ce qui pourrait être répété ou amplifié pour apporter du positif dans sa vie. Ces moments d’exception peuvent devenir des points d’ancrage pour restaurer l’espoir et envisager un avenir meilleur.
64
Quelles sont les principales étapes de l’élaboration d’un plan d’action avec une personne suicidaire ?
L’intervenant commence par discuter avec la personne de ses forces et de ses ressources. Ensuite, ils définissent des objectifs précis et réalisables, puis ils élaborent un plan pour atteindre ces objectifs, en affectant des tâches concrètes à la personne. Le plan est régulièrement réévalué et ajusté lors des rencontres suivantes.
65
En quoi l’évaluation de la situation à l’aide de l’échelle de 1 à 10 est-elle utile dans le processus d’intervention ?
Cette échelle permet à la personne de visualiser ses progrès et de prendre conscience de son évolution. Cela lui donne un moyen tangible de mesurer son état émotionnel et de réfléchir aux actions qui l'ont aidée à améliorer sa situation.
66
Comment l'intervenant peut-il aider la personne suicidaire à utiliser ses habiletés pour surmonter sa situation ?
L’intervenant peut poser des questions qui incitent la personne à réfléchir à ses réussites passées, à ses stratégies d'adaptation et à ses sources de distraction. Ces habiletés, qui peuvent sembler éloignées de la crise suicidaire, peuvent être mobilisées pour améliorer sa situation présente.
67
Pourquoi est-il important d’assurer la sécurité de la personne suicidaire à la fin de l’entretien ?
Cela permet de réduire le risque immédiat de passage à l’acte suicidaire en évaluant et en renforçant les mécanismes de protection. L’intervenant doit conclure l’entretien en soulignant les progrès réalisés et en discutant des stratégies de sécurité pour éviter une crise. Cette étape aide à maintenir un lien de confiance et à préparer la personne à un suivi continu.
68
Lors d’une rencontre, la personne suicidaire vous dit qu’elle n’arrive pas à trouver des aspects positifs dans sa vie. Comment pourriez-vous l’aider à identifier ces aspects ?
Je lui poserais des questions sur des moments où elle se sentait bien ou sur des activités qu’elle apprécie. Je lui demanderais également si elle a des réussites passées dont elle est fière. Je l’encouragerais à se concentrer sur ces moments pour créer un contraste avec ses pensées négatives et l’aider à entrevoir des solutions.
69
Une personne suicidaire ne voit aucune issue à sa situation et refuse toute aide extérieure. Quel plan d’action pourrait être mis en place dans ce cas ?
Je commencerais par discuter avec la personne de ses forces et des petites victoires qu’elle pourrait obtenir chaque jour. Ensuite, je travaillerais avec elle pour définir des objectifs simples à court terme, tout en l’aidant à se concentrer sur ce qu’elle peut contrôler. Si nécessaire, je pourrais aussi discuter de la possibilité d’inclure des proches dans le processus.
70
Comment encourager une personne suicidaire à se projeter dans un avenir positif tout en lui faisant prendre conscience de ses progrès ?
Je lui poserais des questions sur ce qu’elle a déjà réussi à accomplir, même si c’est un petit progrès. En utilisant des échelles de mesure et des questions sur le changement, je l’encouragerais à voir les progrès comme des signes positifs, en la guidant vers des objectifs qu’elle peut atteindre et en renforçant son sentiment de compétence et de contrôle.
71
Définissez la psychothérapie.
Le PL n21 définit la psychothérapie comme étant : traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien.
72
Quelle est la distinction entre la pensée positive et la pensée alliée, lorsqu'on parle de restructuration cognitive?
Pensée positive : fait appel à une certaine négation de la réalité (p. ex., Je n’aurai pas peur!), alors que notre but est d’affronter les situations de façon réaliste (p. ex., «Ça se peut que j’aie un peu peur, mais rien de grave ne peut m’arriver. Je vais affronter et je serai fier de moi après»). Donc, la pensée positive est donc tout aussi fausse que la pensée désagréable, car elle est exagérée et elle ne rassure pas vraiment. En contraste, la pensée alliée est réaliste, donc elle inclut la possibilité que ce qui est craint puisse effectivement survenir.
73
En d’autres termes, la restructuration cognitive, c’est de voir les choses ____________, en tenant compte de la ___________.
différemment, réalité.
74
Qu'est-ce que l'auto-instruction?
Il s’agit d’une méthode visant à amener progressivement le jeune à utiliser un langage interne pour gérer ses pensées anxieuses de façon autonome. L’auto-instruction peut aussi être un moyen complémentaire à la restructuration cognitive. Ex : Dans un premier temps, l’adulte (intervenant ou parent) donne des instructions au jeune pour diriger son comportement (p. ex. : « Tu es en sécurité. Il n’y a pas d’indices de menace ici et maintenant. Reste sur place et attend que l’anxiété redescende »). Dans un deuxième temps, l’enfant utilise ces phrases pour se rassurer par lui même, en les disant à haute voix.
75
Qu'est-ce que l'exposition? (Super L'Écureuil).
L’exposition consiste à entrer en contact avec l’objet ou la situation qui génère de la peur. Quand on parle d’exposition à un objet ou à une situation réelle (par opposition à une exposition en imagination), on parle d’exposition in vivo.
76
Pourquoi est-il plus souvent recommandé d'utiliser une approche graduée avec les jeunes (exposition) ?
Car même si l’immersion est tout aussi efficace que l’exposition graduée, elle est souvent perçue négativement, en raison de l’anxiété élevée qu’elle génère d’emblée.
77
Qu'est-ce que la psychologie positive?
« la science qui étudie les conditions qui permettent aux individus, aux institutions et aux communautés de s’épanouir ».
78
Vrai ou Faux : La psychothérapie positive est le bras clinique, ou thérapeutique, de la psychologie positive.
Vrai.
79
Quel est l'objectif du traitement en psychologie positive?
L'objectif n'est pas seulement de diminuer les symptômes, mais vise spécifiquement à promouvoir le bien-être et l’épanouissement des individus via des interventions ciblées.
80
Qui est le fondateur de la psychologie positive?
Martin Seligman
81
Les interventions de psychologie positives visent à ... (nommer les 3 visées).
* Augmenter le niveau de bien-être et de satisfaction face à la vie * Recentrer l’attention sur le positif au moins autant que sur le négatif * Identifier les forces de caractère de l’individu et les exploiter à leur maximum
82
En psychologie positive, le _______ sera donc l’issue clinique désirée, plutôt que l’absence de symptômes ou de maladie.
bien-être
83
La psychothérapie positive repose sur trois hypothèses de base ... nommez-les.
1. Les individus ont un désir et une capacité innés de bien-être et de croissance personnelle. La psychopathologie survient lorsque ces capacités sont contrecarrées par une détresse psychologique prolongée. 2. Les émotions positives et les forces sont aussi authentiques et aussi importantes que les symptômes et les troubles psychologiques. 3. La relation thérapeutique est d’une importance primordiale, et une relation thérapeutique efficace peut être bâtie à l’aide de l’exploration et de l’analyse des caractéristiques positives personnelles.
84
X + X = Psychothérapie positive.
Diminuer la souffrance + Augmenter le bien-être = Psychothérapie positive.
85
Quels sont les deux concepts fondamentaux qui se retrouvent au cœur de la psychologie et de la psychothérapie positives ?
* La théorie du bien-être « PERMA » (Seligman) * Les forces de caractères (Seligman et Peterson).
86
Qu'est-ce que la théorie du bien-être « PERMA » (Seligman)?
P: Émotions positives E: Engagement R: Relations positives M: (Meaning) Sens A: Accomplissements
87
En quoi constitue les forces de caractère dans la psychothérapie positive ?
Les forces peuvent être bâties, nourries et utilisées délibérément. Voici la liste de ces forces de caractère, regroupées selon 6 vertus : Sagesse et connaissance: Courage: Humanité: Justice: Modération: Trancendance:
88
Le « questionnaire positif », qu’est-ce que c’est ?
le clinicien est encouragé à questionner le patient sur les choses positives importantes dans sa vie, ses valeurs, ses buts. Il devrait s’agir d’une portion importante de l’évaluation. Exemples de questions « positives » : * Qui sont les personnes importantes pour vous dans votre vie actuellement et pourquoi ? * Quelle est la chose la plus agréable qui vous soit arrivée dans la dernière semaine ? * Que faites-vous le mieux? Quelles sont vos forces ? Quelles sont vos qualités ? * Parlez-moi d’un succès récent. * Quelles sont les valeurs les plus importantes pour vous ? * Quels sont vos objectifs ? * Etc.
89