Les mots clès de TD Flashcards

1
Q

Jeu

TD2-3 - Housel : Pédopsychiatrie

A

C’est une activité permettant la mise en scène du monde intérieur de l’enfant. Le jeu privilégie la communication, la motricité et aide l’enfant à gérer se pulsions et à faire de représentations du monde.

Au début, l’enfant joue avec des jouets, puis a préférence pour les jeux faire semblants, puis les jeux standardisés (ex. kortlek).

Ce qui nous intéresse est le contenu du jeu et comment l’enfant se comporte dans le jeu, ainsi que la cohérence du jeu.

Pour Mélanie Klein le jeu est comme une association libre chez l’adulte.

Pour Anna Freud, le jeu est comme une imitation de l’environnement extérieur.

Pour Winnicott, le jeu a un effet thérapeutique. Le jeu laisse l’enfant expérimenter et comprendre la continuité de son corps.

  • Il distingue le game (jeu avec des règles) et le playing (jeu plus projective et pulsionnel dont les règles ne sont pas exprès).
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2
Q

Dessin

TD2-3 - Housel : Pédopsychiatrie

A

Le dessin est une moyenne de communication. On s’intéresse à la valeur narrative du dessin, comme dans le jeu. Le dessin projectif est trouvé entre 5 et 11 ans.

  • À partir de 12 ans le dessin devient plus stéréotypé, alors la communication verbale sera optimale.
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3
Q

Symptôme

TD2-3 - Housel : Pédopsychiatrie

A

C’est l’expression d’un conflit inconscient, d’un message inconscient qui cherche à se formuler. Il peut être renoncé par les parents ou observé par le clinicien.

Ils sont souvent multifactoriels en ayant des causes diverses. Au cours de l’entretien il est important de contextualiser la description des symptômes et la personnalité de l’enfant. Alors, il faut également inclure les parents, le médecin et les enseignants.

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4
Q

Alliance de travail

TD2-3 - Housel : Pédopsychiatrie

A

Il s’agit de la collaboration mutuelle entre le patient et thérapeute dans le but d’accomplir des objectifs fixés ensemble en thérapie.

Pour qu’il y a des effets significatifs et durables, il faut que l’enfant s’engage dans le traitement proposé. Il faut également que les parents ont compris la nature du traitement et donnent leur accord.

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5
Q

Ligne de développement

TD4 - Anna Freud : Développement de l’enfant

A

Elles synthétisent les séquences des phases du développement libidinal et les fonctions du moi. Elles illustrent aussi le type de mécanisme de défense utilisé par l’enfant pour s’adapter à une situation qui met à mal ses exigences instinctuelles.

Les différentes combinaisons de ces deux axes, le développement libidinal et les fonctions du moi, désigne les lignes de développement.

Il est normal de trouver une dysharmonie, qui est temporaire. Si elle pérsiste, il s’agit d’un point de fixation pathologique, où l’enfant se fixe sur un stade de développement, ou une régression, où l’enfant revient à un stade antérieur.

Les 6 lignes de développement :

  1. De l’état dépendance à l’autonomie affective et aux relations d’objet de type adulte.
  2. De l’incontinence au contrôle des sphicter urétrale et anale
  3. De l’égocentrisme à la camaraderie
  4. Du corps au jouet et du jeu au travail
  5. De l’allaitement à l’alimentation rationnelle
  6. De l’insouciance au sens des responsabilités en ce qui concerne la manière de traiter son propre corps.

Il s’agira en effet d’observer comment ces activités particulières se transforment avec le temps.

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6
Q

Désharmonie, fixation et regression

TD4 - Anna Freud : Développement de l’enfant

A

C’est un des apports d’Anna Freud concernant la conception du normal et du pathologique. La désharmonie est normale et peut arriver à tout le monde face aux conflits. Elle peut arrêter le développement à un (point de fixation) et elle peut induire une regression à un stade antérieur du développement.

Selon Anna Freud, la désharmonie est dite pathologique lorsque ses conséquences sont permantente dans la vie psychique de l’enfant. Ces changements permanents peut induire des phobies et de l’angoisse à l’âge adulte.

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7
Q

Conflit (selon Anna Freud)

TD4 - Anna Freud : Développement de l’enfant

A

Le conflit se déclare lorsqu’on trouve une collision entre le sujet et des exigences internes.

Le conflit peut être manifeste (entre un désir et une exigence morale, entre
deux sentiments contradictoires) ou latent, qui se traduit par la formation de symptômes.

Anna Freud décrit 3 types de conflit :

  • Le conflit extérieur : Entre l’enfant et son environnement.
  • Le conflit intériorisé : Culpabilité du moi par le surmoi.
  • Le conflit intérieur : Entre le moi et ça.
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8
Q

Mécanisme de défense

TD4 - Anna Freud : Développement de l’enfant

A

Ce sont les stratégies défensives mise en place de manière inconsciente dans le but d’échapper à une angoisse.

Ce sont des processus normaux et adaptatifs. Ils deviennent pathologiques lorsqu’ils deviennent envahissants.

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9
Q

Position schizo-paranoïde

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Cette position survient au cours des premiers 6 premiers mois de vie.

Elle est caractérisé par une relation d’objet partiel (le bébé reconnaît sa mère seulement par ses seins) qui subit un clivage. Ce dernier est clivé en deux, le “bon” (gratifiant)et “mauvais” (frustrant) objet.

Les processus psychiques prévalents sont l’introjection et la projection. On trouve ici une intesne angoisse persécutive (destruction par le “mauvais” objet) due à des pulsions fortes (agressives et libidinales).

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10
Q

Position dépressive

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Survient à partir de 6-8 mois.

Elle ce caractérise par une relation d’objet total qui a subit une ambivalence (diminution du clivage), qui conduit à un sentiment de culpabilité et à un désir de réparation.

On trouve ici une angoisse dépressive et une angoisse de perte.

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11
Q

Relation d’objet partiel et total

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Relation d’objet partiel : Il s’agit principalement de parties du corps. On ne vois l’objet comme un tout, mais comme deux parties (bon et mauvais).

Relation d’objet total : On reconnait l’objet comme un tout. Il n’est plus divisé à une bonne et à une mauvais partie

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12
Q

Clivage de moi et d’objet

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Le clivage d’objet est un processus par lequel on sépare les bonnes et mauvaises parties d’un objet.

En même temps, on un clivage de moi, où on s’envisage comme totalement bon ou totalement mauvais.

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13
Q

Identification projective

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Processus par lequel le sujet introduit sa propre personne, ses mauvaises parties clivés, à l’intérieur de l’objet pour lui nuire, le posséder et le contrôler. Cela consiste à prendre possession d’un objet extérieur qui devient une extension du moi.

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14
Q

Projection

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Processus par lequel on attribue à l’extérieur les affects dont on refuse de reconnaître en nous-mêmes. Elle permet au sujet de localiser à l’extérieur ce qui se situe à l’intérieur.

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15
Q

Introjection

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Processus par lequel on attribue des qualités de l’exterieur à nous-même

L’introjection est proche de l’incorporation qui constitue son prototype corporel sauf qu’elle n’implique pas nécessairement une référence à la limite corporelle (introjection dans le moi, dans l’idéal du moi, etc.).

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16
Q

Idéalisation

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Processus par lequel on se focalise seulement sur la bonne partie d’un objet suite à un clivage.

17
Q

Réparation

TD5-6 - Mélanie Klein : Les positions

A

Processus par lequel on a un désir de réperer l’objet, sous la crainte du détruire par nos attaques.

18
Q

Mère suffisamment bonne

TD 7 - Winnicott : première année de vie

A

Quelles sont les conditions pour qu’une mère soit suffisamment bonne?

  1. La mère éprouve un sentiment de sécurité et le sentiment d’être aimée, apportés par ses relations avec le père du bébé, avec son environnement familial et avec la société.
  2. Qu’elle puisse bénéficier d’une santé assez bonne, afin de se comporter “comme il est naturel pour une mère.
  3. Elle s’adapte activement aux besoins de l’enfant. Cette adaptation active diminue progressivement, à mesure que s’accroît la capacité de l’enfant de faire face à la défaillance maternelle pour mieux tolerer les frustrations.
  4. Il s’agit d’une mère qui ne donne ni trop beaucoup, ni trop peu d’affection à l’enfant.
  5. Elle laisse l’enfant sentir une continuité d’existance. En effet, l’enfant n’existe pas lorsqu’il est toute seul. Il sent de ne pas exister sans la présence d’un autre.
19
Q

Intégration

TD 7 - Winnicott : première année de vie

A

C’est le processus par lequel l’enfant intègre son propre personnalité à lui-même. Cette intégration se fait progressivement et nécessite à la fois une maturation neuro-physiologique et un environnement favorable au développement de celle-ci.

20
Q

Self

TD 7 - Winnicott : première année de vie

A

Le Self intègre la dimension physiologique et la dimension psychique d’un individu. C’est le résultat des processus dynamiques qui assurent l’unité et la continuité de la personne dans sa totalité. Winnicott distingue le faux self et le vrai self.

  • Le vrai-self sera une image du soi-même qui correspend réelement à ce qu’il est. Elle distingue l’authenticité et le fait de se sentire vivant.
  • Le faux-self sera une image du soi qui est crée pour adapter aux exigences externes. Cela peut conduire à l’enfant de cacher ses propres désirs et à une mal-adaptation à l’environnement. Le faux self devient problématique lorsque l’enfant ne peut plus être spontanée ni créatif.
21
Q

Objet et phénomène transitionnelle

TD 7 - Winnicott : première année de vie

A

C’est la 1ère possession de l’enfant qui n’est pas lui-même (“not me” possession).

Il permet à l’enfant de supporter l’absence de la mère en investissant fantasmatiquement un objet extérieur qui la symbolise. Il représente d’abord un objet partiel, puis un objet total (la mère). Il symbolise “une partie du self et une partie de l’environnement”.

22
Q

Intégration psyché-soma

TD 7 - Winnicott : première année de vie

A

Dans la première année de vie, les phénomènes intellectuels, ou le “mind”, commence à apparaître clairement. Ils sont tout à fait distincts de la psyché. La psyché est liée au soma et au fonctionnement corporel, mais l’appareil intellectuel dépend de l’existence et du fonctionnement des parties du cerveau qui se développent à un stade plus avancé que celles qui concernent la psyché primitive.

23
Q

Habitation corporelle

TD 8 - Joly : Corps et psyché

A

C’est le processus psychique qui permet de dire “moi”/”je” malgré les modifications et changements corporels. La vie du corps est essentielle à la vie psychique et la vie psychique est essentielle à la vie corporelle. Ces deux aspects sont intriqués et se nourrissent l’un l’autre en permanence.

24
Q

Subversion libidinale

TD 8 - Joly : Corps et psyché

A

Elle désigne un processus conduisant à la formation du corps érogène, c-à-d la source de la pulsion.

Le corps impose à la psyché une obligation perpétuelle d’investissement et de représentation, de symbolisation et de subjectivisation .

Selon Freud, la source de la pulsion se trouve dans l’excitation corporelle (corps). Par contre, il ne s’agit pas d’un instinct ou des besoins vitaux. Elle trouve sa source dans les expériences sensorielles et sensori-motrices précoces et devient ensuite une source corporelle imaginaire (psyché).

25
Q

Modèle du trouble psychomoteur

TD 8 - Joly : Corps et psyché

A

Ce modèle est une façon de repenser la psychologie fonctionnelle face aux conceptions qui rendent moins compte du lien corps-psyché.

Ce modèle permet de comprendre les troubles psychomotrices, ceux-ci étant des troubles du lien psyché-soma.

La lecture de la symptomatologie des troubles des fonctions doit comprendre 3 étapes :

  1. L’équipement neurophysiologique avec des troubles potentiels à tous ces endroits.
  2. Le développement de ces fonctions dans l’investissement, les expériences et les interactions précoces.
  3. Prendre en compte la vie psychique.

Alors, il faut prendre en compte à la fois les dispositions physiologiques, les expériences et la vie psychique de l’enfant pour mieux comprendre ses troubles psychomoteur.

26
Q

Double rapport d’engendrement

TD 8 - Joly : Corps et psyché

A

C’est le double processus qui vient du corps vers la psyché et de la psyché vers le corps.

Au plan psyché, le corps érotique se décolle progressivement du corps biologiques, cela grâce à la subversion libidinale.

Au plan corporel, l’investissement et le fonctionnement des différentes strates corporelles vont vers les logiques psychiques inconscientes, pulsionnelles et historico-affectives, c-à-d vers l’habitation corporelle.

27
Q

Sublimation

TD 9 - Chagnon : La période de latence

A

C’est le phénomène par lequel la pulsion se déplace vers un but non-sexuel et vise des objectifs socialement valorisé, comme l’apprentissage, la socialisation, les beaux-arts etc. La sublimination peut se trouver également au-delà la latence dans l’âge adulte.

28
Q

Formation reactionnelle

TD 9 - Chagnon : La période de latence

A

Ce sont des attitudes psychiques de sens opposé au désir refoulé qui sont de se transformer en traits de caractère.

Une personne qui atteint des émotions indésirables peut à la place en manifester d’autres, plus acceptables comportements.

Ces formations réactionnelles peuvent être symptomatiques s’il y a trop grande rigidité ou fixation de ces comportements substitutifs, compulsifs et exagérés.

29
Q

Latence à refoulement vs latence à repression

TD 9 - Chagnon : La période de latence

A

Dans la latence à refoulement, le refoulement procède par le surinvestissement d’une représentation pour en masquer une autre trop vive

Dans la latence à repression, la répression s’attaque directement par des moyens moteurs ou sensoriels à l’excitation elle-même.

La répression est musclée, le refoulement est ludique et s’accompagne d’un certain plaisir.

30
Q

Écart narcissistic-objectal

TD 10 - Jeammet : Adolecence

A

C’est le mouvement de séparation qui s’amorce entre l’adolescent et ses parents. L’adolescent recherche de plus en plus d’autonomie, tout en même temps cherchant de ne pas décevoir ses parents. Cette séparation peut avoir des effets bénéfiques pour que l’adolescent puisse apprendre à exprimer sa conflictualité et assumer son individualité.

Dans ce stade, les parents doivent respecter l’intimité croissante de l’adolescent.

31
Q

Dépendance-narcissique entre parent et l’adolescent

TD 10 - Jeammet : Adolecence

A

La dépendance narcissique entre les parents et les enfants va faire que, de plus en plus, la souffrance et les difficultés des enfants et des adolescents vont se traduire par des troubles du comportement. C’est par l’agir que les enfants vont exprimer une demande de différenciation, sous forme d’inhibition, de troubles du comportement, d’oppositions (fugues, TCA, scarifications…).

32
Q

Défense par la transfert

TD 10 - Jeammet : Adolecence

A

Un méchanisme de défense mise en place par l’adolescent lors de l’entretien

La défense par le transfert va déclencher de confusion entre ce qui vient du transfert et l’investissement actuel du lien avec le thérapeute.

Il y a ici un surinvestissement au thérapeut, alors il est important d’avoir des prises en charge pluri-professionnelles avec les adolescents.

33
Q

Défense par l’agir

TD 10 - Jeammet : Adolecence

A

Un méchanisme de défense mise en place par l’adolescent lors de l’entretien.

La défense par l’agir renvoie à une multiplication des passages à l’acte (acting out), allant parfois jusqu’à l’arrêt de la thérapie ; les passages à l’acte oblige le thérapeute de poser des limites. À travers ces passages à l’acte l’adolescent tente de maîtriser l’objet et d’échapper à l’influence de l’objet (le thérapeut).

  • L’acting-out est le terme utilisé en psychanalyse pour désigner les actions présentant le plus souvent un caractère impulsif prenant une forme auto ou hétéro-agressive. Dans le surgissement d’un acting out le psychanalyste voit la marque de l’émergence du refoulé.